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06/03/2017

Avortement : répondre à l'analogie du violoniste de Judith Jarvis Thompson

 

Voici quelques autre vidéos qui proposent des arguments de réponse à l'analogie du violoniste de Judith Jarvis Thompson. Plusieurs des arguments évoqués paraissent néanmoins insuffisants s'ils sont pris isolément : celui du consentement à l'acte sexuel, par exemple, ne fait que limiter aux cas de viol l'apparente validité de l'analogie du violoniste.

 

> What's wrong with Judith Jarvis Thomson's 'violinist analogy' for abortion?

> Judith Jarvis Thompson - The Violinist argument - Abortion and Human Rights FAQ with Brendan Malone

> Ep. 9: Thomson's Violinist - The Fetal Position Podcast

> Ep. 7: Forced Kidney Donations (& a peek at the violinist) - The Fetal Position Podcast

> Ep. 8 – Bodily Autonomy - The Fetal Position Podcast

> #148: Violinist Reasoning. SPECIAL GUEST: Trent Horn - Life Report

> Bodily Autonomy vs Right to Life

> Philosophical Approaches to Abortion - Calum Miller

> More on Abortion : Reply to SisyphusRedeemed

> Alan Explains "Answer Every Defense for Abortion" Flowchart

> Trent Horn - Answering the "Violinist" Argument for Abortion

 

Ce que l'analogie du violoniste essaie de prouver, ce n'est pas la légitimité morale de tuer l'enfant conçu, mais la légitimité morale de couper les liens entre la mère et son enfant, dont résultera la mort de l'enfant en-dehors du ventre de sa mère. Cela ne correspond pas à la réalité de la pratique de l'avortement chirurgical, mais peut correspondre à certaines formes d'avortement médicamenteux. Selon la perspective de l'analogie du violoniste, l'avortement est une décision prise par la mère de laisser mourir son enfant parce qu'elle refuse de le laisser utiliser son corps pendant 9 mois. Il ne s'agit donc pas de se débarrasser d'une "chose" sans valeur, mais bien de laisser mourir son propre enfant. Cette perspective requiert de laisser intact le corps de l'enfant (rien ne justifie de porter atteinte volontairement à l'intégrité physique du violoniste) et, en suivant l'analogie, implique l'obligation de lui donner une sépulture après sa mort.

La réponse suivante semble la plus pertinente. Les parents ont-ils l'obligation de procurer à leurs enfants les soins de base dont ils ont besoin, jusqu'à ce qu'ils puissent se prendre en charge eux-mêmes ? Les parents ont-ils l'obligation de nourrir leurs enfants, jusqu'à ce qu'ils soient capable de se prendre en charge eux-mêmes ? La décision de cesser de procurer à ses enfants leur alimentation normale relève-t-elle de l'infanticide ? Doit-elle être permise ou tolérée par la loi ?

 

L'analogie du violoniste utilise en outre une situation improbable, qui ne s'est vraisemblablement jamais produite. Imaginons une autre situation peu probable, mais beaucoup plus probable que celle du violoniste, une situation qui, contrairement à celle du violoniste, existe probablement en plusieurs endroits du monde. Imaginons un nouveau-né de trois semaines dont la mère n'a pas accès au lait en poudre ni aux services d'une nourrice pour l'allaitement, mais ses propres seins produisent du lait normalement. Cette mère a-t-elle le droit de refuser d'allaiter son enfant, au nom d'un droit à disposer de ses seins ?

 

Un exercice facile, répondre aux objections suivantes :

> My Response to the Extraordinary Needs Objection

 

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