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02/03/2015

France: l'Ordre des médecins s'oppose catégoriquement à la suppression de la clause de conscience relative à l'avortement

Après les sages-femmes et le Collège national des gynécologues obstétriciens français (Cf. Synthèse Gènéthique du 23 février 2015), c'est au tour du Conseil national de l'Ordre des médecins de s'opposer publiquement à  la suppression de la clause de conscience relative à l'IVG.

Dans un communiqué de presse du 26 février, on peut lire : "L’Ordre des médecins souhaite rappeler que le code de déontologie médicale et le code de santé publique prévoient une clause de conscience applicable à tous les médecins pour l’ensemble des actes médicaux. L’Ordre des médecins ne comprendrait pas qu’un droit fondamental de liberté de conscience soit refusé à un médecin alors qu’il fait partie des droits inaliénables de tout citoyen français".

"Supprimer l’article 18 serait un casus belli", assure au le Dr Jean-Marie Faroudja, président de la section Éthique et déontologie de l’Ordre des médecins. "On tient à cet article 18. C’est intangible. L’IVG n’est pas une situation pathologique a priori. Être enceinte n’est pas une maladie. L’IVG n’est donc pas un acte médical comme un autre. C’est une situation physiologique", déclare le Dr Faroudja.

Cette proposition de supprimer la clause de conscience vient de la Délégation aux droits de femmes de l'Assemblée nationale (Cf. Synthèse Gènéthique du 19 février 2015) dans le but d'améliorer l'accès à l'IVG. Pour le Dr Faroudja, la solution proposée pour y répondre n'est pas adéquate : " C’est un problème d’infrastructure, de manque de moyens, et d’organisation. Supprimer la clause de conscience n’y changerait rien", explique-t-il.

Note de Gènéthique

L'article 18 évoqué par le Dr Jean-Marie Faroudja correspond à l'article R. 4127-18 du Code de Santé Publique. Il stipule : "Un médecin ne peut pratiquer une interruption volontaire de grossesse que dans les cas et les conditions prévus par la loi ; il est toujours libre de s’y refuser et doit en informer l’intéressée dans les conditions et délais prévus par la loi."


Source: 

Le Quotidien du Médecin (Colin Garré) 27/02/2015 - Gènéthique 02/03/2015

 

01/03/2015

Liste d'associations qui aident les femmes vivant une grossesse en situation de détresse en France et en Belgique

Accompagner les femmes enceintes en situation de détresse à mener à terme une grossesse imprévue, aider celles qui ont eu recours à un avortement à se reconstruire… beaucoup d'associations offrent leurs services… et recrutent !

Les maisons d’accueil

Ces maisons hébergent, dans une ambiance familiale et pour des durées variables, les femmes enceintes isolées et leur nouveau-né. Des équipes de professionnels (psychologues, auxiliaires puéricultrices, éducateurs…) et de bénévoles leur apportent une aide morale, médicale et matérielle. Les jeunes femmes sont également préparées à reprendre une vie autonome après la naissance de leur enfant.

  •  Le Centre maternel Accueil Samarie accueille à Coulommiers (77) douze jeunes femmes de 14 à 21 ans, enceintes de 3 mois minimum, et jusqu’aux 3 ans de l’enfant. Tél. : 0164658930.
  • Fondées par le Pr Jérôme Lejeune, les maisons de Tom Pouce sont trois centres d’hébergement d’urgence (deux adresses confidentielles en Seine-et-Marne et une dans la Sarthe) destinés aux femmes enceintes dès les premiers mois de leur grossesse jusqu’à l’accouchement. Tél. : 0164066622 et 0243826437.
  • La Maison de Marthe et Marie est un système de colocation (à Lyon, Paris et bientôt Nantes). Dans des appartements de 6 à 10 chambres cohabitent femmes enceintes (du début de la grossesse jusqu’au 9e mois de l’enfant) et volontaires en mission. Pour être volontaire : être une femme de 25 à 35 ans et s’engager pour une durée d’un an (www.martheetmarie.fr).
  • À Ligueil, au sud de Tours, Magnificat Accueillir la Vie reçoit 7 à 8 mamans dans une maison familiale, qui repartent lorsqu’elles ont trouvé une situation stable. Tél. : 0247596307
  • À Neuilly-sur-Seine (92), le foyer El Paso tenu par les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul dispose de dix chambres pour les futures mamans jusqu’à leur accouchement. Tél. : 0147479760.
  • Le Bercail, à Chartres (28), reçoit huit mamans, enceintes ou accompagnées de leur enfant pour une durée d’un mois renouvelable. Tél. : 0630829016.
  • La Tilma, à Vannes (56), est une grande maison divisée en 6 studios. Les femmes y sont accueillies du début de leur grossesse jusqu’au 6e mois du bébé. Tél. : 0777262823.
  • La Maison de Louise à Lyon (69) propose 3 chambres des femmes enceintes majeures, jusqu’au 3e mois de l’enfant. Tél. : 0679644573.
  • La maison « Étoile d’Espérance » à Ouzous (65) accueille 5 femmes majeures du début de leur grossesse jusqu’au 3e mois de l’enfant. Tél. : 06 88 27 91 61.
  • Ouverte à la demande de l’évêque du diocèse, la maison Bethléem à Toulon offre 9 places en studios indépendants pour futures mères majeures et autonomes financièrement. Accueil pour une durée de 6 à 12 mois. Tél. : 04 94 24 97 10.
  • La résidence Cécile et Marie-Anne à Poitiers accueille 5 femmes majeures, enceintes ou avec un enfant de moins de 3 ans, pour une durée de 6 mois renouvelables 2 fois. Tél. : 05 49 88 44 20.

Les réseaux d’écoute téléphonique

Animés par des conseillers bénévoles parmi lesquels des psychologues, des médecins ou des juristes, ces services d’écoute et de soutien téléphoniques sont généralement gratuits et garantissent l’anonymat des appelants. Certains offrent en outre une aide matérielle d’urgence pour préparer la naissance du bébé.

  • SOS futures mères – Laissez les vivre : numéro vert 0 800 868 838, 24h/24, 7j/7.
  • Mère de miséricorde : numéro vert 0 800 746 966 de 9h à 22h 7j/7.
  • Secours aux futures mères – les femmes et les enfants d’abord FEA : 01 43 41 55 65 du lundi au vendredi de 9h à 12h.
  • À Nancy, SOS futures mamans : 03 83 56 22 22, 7j/7, 24 h/24.
  • Écoute IVG : numéro vert 0 800 746 906, 7j/7 de 9 h à 23 h.
  • SOS bébé (Alliance Vita) : 01 42 47 08 67.

Guérir de la souffrance d’un avortement

Les femmes ayant eu recours à un avortement et désireuses de se reconstruire peuvent bénéficier d’entretiens individuels avec des bénévoles formés à l’accompagnement (Agapa : 01 40 45 06 36 et La Vie resplendit : 05 61 53 70 27). Elles peuvent également suivre une retraite spirituelle de 5 jours (Session Stabat) ou le temps d’un week-end avec La vigne de Rachel, sous l’égide de l’association Mère de miséricorde (0 800 746 966).

 

(Sources: diocese64/FamilleChrétienne)

En Belgique

> Centre Saint-Josse

> ASBL Le Souffle de Vie