21/05/2013
Création du site "Espérance Nouvelle"
"Les jeunes ne craignent pas le sacrifice, mais une vie privée de sens." Benoît XVI, discours du 13 mai 2007 prononcé au sanctuaire Notre-Dame d'Aparecida, Brésil.
Un providentiel hasard a voulu que le site "Espérance Nouvelle" soit créé aujourd'hui mardi 21 mai 2013, en la fête de Saint Christophe Magallanes Jara et de ses 24 compagnons de martyre mexicains. L'un d'eux, Manuel Morales, âgé de 28 ans, marié et père de trois petits enfants, s'exclama avant d'être fusillé le 25 mai 1927: "Je meurs, mais Dieu ne meurt pas, il aura soin de ma femme et de mes enfants."
Cette phrase exprime merveilleusement l'état d'esprit d'Espérance Nouvelle. Ce blog se veut un reflet, certes partiel et imparfait, d'une jeunesse de la nouvelle génération qui surgit avec la soif de redécouvrir et de vivre un idéal chrétien dans lequel l'esprit de service et de sacrifice occupe une place particulière comme fruit de ses trois fondements que sont l'amour, l'espérance et la foi.
On y retrouve des thèmes essentiels pour la société d'aujourd'hui, qui seront abordés ici: la famille, unité de base naturelle de toute société, la place essentielle et irremplaçable de la femme, et le soin des enfants et des personnes fragiles en général. Beaucoup d'autres thèmes seront également abordés: les attentes des jeunes aujourd'hui, l'avenir des sociétés, l'anthropologie philosophique, la religion catholique, la santé publique, l'écologie, la politique, etc. La plus grande part du contenu prendra la forme d'une revue de presse, c'est-à-dire d'une sélection des meilleurs articles traitant des sujets précités, avec un bref commentaire d'Espérance Nouvelle.
Ce site sera aussi un moyen de contestation des fausses évidences et de la médiocrité qui empoisonnent aujourd'hui l'humanité en la remplissant de tristesse et de désillusions par la globalisation du modèle consummériste occidental issu de la philosophie des Lumières superposée aux révolutions industrielles.
Au Mexique, dès 1913, un décret ordonne la fermeture des églises et l'arrestation des prêtres. On interdit de dire "adios" ou "Si Dios quiere" ("Si Dieu le veut"), de sonner les cloches, d'apprendre à prier aux enfants. Depuis son élection en 1924 jusqu'au compromis marquant la fin du soulèvement paysan des Cristeros, le président franc-maçon Plutarco Elías Calles mène une politique répressive de laïcisation forcée de la société mexicaine. Les régiments du pouvoir entrent à cheval dans les églises, exécutent les prêtres à la langue trop bien pendue, interdisent toute manifestation religieuse en-dehors de la sphère privée.
Saint Christophe Magallanes Jara, prêtre et martyr, devant le bourreau qui allait le fusiller, eut la force de réconforter son camarade de martyre, le Père Augustín Caloca, en lui disant: "Reste tranquille, mon fils, seulement un moment et puis le ciel". Puis, en se tournant vers la troupe, il s'exclama: "Je meurs innocent et je demande à Dieu que mon sang serve pour l'union de mes frères mexicains."
14:47 Publié dans À propos de ce site | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.