Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/08/2013

Bienheureuse parce qu'elle a cru

"Le passage de l’Evangile de saint Luc que nous lisons dans la liturgie de cette solennité nous montre le chemin que la Vierge de Nazareth a parcouru pour être dans la gloire de Dieu. C’est le récit de la visite de Marie à Elisabeth (cf. Lc 1, 39-56), dans lequel la Vierge est proclamée bénie entre toutes les femmes et bienheureuse parce qu’elle a cru à l’accomplissement des paroles qui lui ont été dites par le Seigneur. Sa foi profonde transparaît dans le chant du «Magnificat» qu’elle élève avec joie vers Dieu. Elle se place parmi les «pauvres» et les «humbles» qui ne se fient pas à leurs propres forces, mais qui ont confiance en Dieu, qui laissent la place à son action capable de faire de grandes choses justement dans la faiblesse. Si l’Assomption nous ouvre à l’avenir lumineux qui nous attend, elle nous invite aussi avec force à nous placer toujours plus entre les mains de Dieu, à suivre sa Parole, à rechercher et à accomplir sa volonté chaque jour: telle est la voie qui nous rend «bienheureux» dans notre pèlerinage terrestre et qui nous ouvre les portes du Ciel."

Pape Benoît XVI, Angélus, 15 août 2012.


"L’espérance est la vertu de qui, faisant l’expérience du conflit, de la lutte quotidienne entre la vie et la mort, entre le bien et le mal, croit en la Résurrection du Christ, en la victoire de l’Amour. Nous avons entendu le chant de Marie, le Magnificat : C’est le cantique de l’espérance, le cantique du Peuple de Dieu en marche dans l’histoire. C’est le cantique de tant de saints et de saintes, certains connus, d’autres, beaucoup plus nombreux, inconnus, mais bien connus de Dieu : mamans, papas, catéchistes, missionnaires, prêtres, sœurs, jeunes, également des enfants, grand pères, grand mères : ils ont affronté la lutte de la vie en portant dans le cœur l’espérance des petits et des humbles. Marie dit : « Mon âme exalte le Seigneur ». L’Eglise le chante encore aujourd’hui et elle le chante partout dans le monde. Ce cantique est particulièrement intense là où le Corps du Christ souffre aujourd’hui la Passion. Où il y a la croix, pour nous chrétiens, il y a l’espérance, toujours. S’il n’y a pas l’espérance, nous ne sommes pas chrétiens. C’est pourquoi j’aime dire : ne vous laissez pas voler l’espérance. Qu’on ne nous vole pas l’espérance, parce que cette force est une grâce, un don de Dieu qui nous porte en avant, en regardant le ciel. Et Marie est toujours là, proche de ces communautés, de nos frères, elle marche avec eux, elle souffre avec eux, et elle chante avec eux le Magnificat de l’espérance."

Pape François, homélie de la Messe en la solennité de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, 15 août 2013.

16:23 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.