28/09/2014
Destruction de la famille: l'ONU défie l’Église
Rappel: les principes non négociables
En ce qui concerne l'Eglise catholique, l'objet principal de ses interventions dans le débat public porte sur la protection et la promotion de la dignité de la personne et elle accorde donc volontairement une attention particulière à certains principes qui ne sont pas négociables. Parmi ceux-ci, les principes suivants apparaissent aujourd'hui de manière claire:
- la protection de la vie à toutes ses étapes, du premier moment de sa conception jusqu'à sa mort naturelle;
- la reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille - comme union entre un homme et une femme fondée sur le mariage - et sa défense contre des tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes d'union radicalement différentes qui, en réalité, lui portent préjudice et contribuent à sa déstabilisation, en obscurcissant son caractère spécifique et son rôle social irremplaçable;
- la protection du droit des parents d'éduquer leurs enfants.
Discours du Pape Benoît XVI du 30 mars 2006
En effet, le culte agréable à Dieu n'est jamais un acte purement privé, sans conséquence sur nos relations sociales: il requiert un témoignage public de notre foi. Évidemment, cela vaut pour tous les baptisés, mais s'impose avec une exigence particulière pour ceux qui, par la position sociale ou politique qu'ils occupent, doivent prendre des décisions concernant les valeurs fondamentales, comme le respect et la défense de la vie humaine, de sa conception à sa fin naturelle, comme la famille fondée sur le mariage entre homme et femme, la liberté d'éducation des enfants et la promotion du bien commun sous toutes ses formes. Ces valeurs ne sont pas négociables. Par conséquent, les hommes politiques et les législateurs catholiques, conscients de leur grave responsabilité sociale, doivent se sentir particulièrement interpellés par leur conscience, justement formée, pour présenter et soutenir des lois inspirées par les valeurs fondées sur la nature humaine. (231) Cela a, entre autres, un lien objectif avec l'Eucharistie (cf. 1 Co 11, 27-29). Les Évêques sont tenus de rappeler constamment ces valeurs; cela fait partie de leur responsabilité à l'égard du troupeau qui leur est confié.
Pape Benoît XVI, Exhortation apostolique Sacrementum Caritatis, 83
Sous prétexte de lutte contre les discriminations, l'ONU introduit des "droits LGBT"
Le projet de l'ONU: droits de l'homme contre droit de Dieu
(YAGG Monde) Par 25 voix contre 14, le Conseil des droits de l'homme a adopté une résolution présentée par le Chili, l'Uruguay et la Colombie.
Dans une résolution adoptée hier, vendredi 26 septembre, par le Conseil des droits de l’homme de l’Onu, l’organisation a décidé d’inclure la question de la protection des personnes LGBT contre les violences et les discriminations parmi les sujets dont elle se saisit. Le texte porté par le Chili, l’Uruguay et la Colombie a reçu les votes de 25 États. Sept se sont abstenus et 14 ont voté contre.
La résolution prend en compte le rapport sur les violences à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre qui avait été réalisé en 2011 après que le même organe de l’Onu a voté une première résolution sur cette question. Le Conseil des droits de l’homme demande désormais au Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, de mettre à jour ce rapport en présentant les bonnes pratiques mises en place par les États pour lutter contre les violences et les discriminations à l’encontre des LGBT. Une première version de la résolution prévoyait la publication d’un rapport tous les deux ans mais cette mesure a été abandonnée au cours des négociations.
«IMPOSER UNE NORME CULTURELLE»
À en croire Buzzfeed, c’est l’Afrique du Sud qui a œuvré pour amoindrir le contenu de la résolution. Le pays avait tourné le dos au groupe africain en portant la première résolution en 2011, mais il a cette fois-ci cherché à ménager ses voisins. «L’Afrique du Sud estime que nul.le ne devrait craindre pour sa propre sécurité ou être privé.e de sa dignité en raison de son orientation sexuelle ou de son identité de genre», a affirmé l’ambassadeur du pays tout en faisant valoir que certains États ont une attitude «clivante» en «utilisant les aides au développement pour peser sur les politiques et les lois en vigueur dans certains pays». L’Union européenne, les Pays-Bas, la Norvège, le Danemark et les États-Unis ont supprimé une partie de leurs aides à l’Ouganda après que celui-ci a voté et promulgué une loi anti-homosexualité.
Certains pays ont ouvertement affiché leur opposition à la résolution. «Nous avons le sentiment qu’il s’agit ici d’imposer une norme culturelle qui va à l’encontre des pratiques religieuses et culturelles de certains pays, a soutenu le représentant de l’Arabie Saoudite. À mes yeux, cette résolution constitue une violation des droits humains.» Le Pakistan est allé dans le même sens: «Les termes « orientation sexuelle » ont une connotation large qui peut être destructrice et hostile à la foi musulumane et à notre jeunesse». Ces pays ont proposé des amendements qui ont été rejetés. Il sera désormais plus aisé pour l’Onu de s’emparer des questions relatives aux personnes LGBT maintenant qu’elles relèvent officiellement de sa compétence.
Les pays qui ont voté pour: Argentine, Autriche, Brésil, Chili, Costa Rica, Cuba, République tchèque, Estonie, France, Allemagne, Irlande, Italie, Japon, Mexique, Monténégro, Pérou, Philippines, Corée du Sud, Roumanie, Afrique du Sud, Macédoine, Royaume-Uni, États-Unis, Venezuela et Viêt Nam.
Les pays qui ont voté contre: Algérie, Botswana, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Gabon, Indonésie, Kenya, Koweït, Maldives, Maroc, Pakistan, Russie, Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis.
Les pays qui se sont abstenus: Burkina Faso, Chine, Congo, Inde, Kazakhstan, Namibie, Sierra Leone.
05:39 Publié dans Actualité, Culture et société, Famille | Tags : destruction de la famille, défense de la famille, points non négociables, synode sur la famille | Lien permanent | Commentaires (0)
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