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12/03/2017

La vie de Saint Ignace de Loyola à l'écran

"Le capitaine de Loyola" est un film sur la vie de Saint Ignace réalisé en 1949 par José Díaz Morales, avec Rafael Durán dans le rôle du fondateur de la Compagnie de Jésus.

 

> SAN IGNACIO DE LOYOLA (EL CAPITAN DE LOYOLA) (DVD)

> El capitán de Loyola

> El capitán de Loyola (1949)

> El Capitán de Loyola (youtube)

 

En 2016, la Fondation des Communications Jésuites Philippines (JesCom Films) a fait tourner un autre film sur Saint Ignace de Loyola, réalisé par l’auteur-réalisateur Paolo Dy. C'est l’acteur espagnol Andreas Muñoz qui joue Saint Ignace dans ce film au budget d'1 million de dollars tourné en Espagne et aux Philippines.

Brad Miner en a rédigé pour The Catholic Thing une critique traduite par France catholique :

 

> Ignace de Loyola, le film  (www.ignatiusmovie.com)

 

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11/03/2017

La furie des féministes argentines contre le drapeau du Saint-Siège

Le 8 mars 2017, à l'occasion de la "Journée internationale des femmes" décrétée annuellement par l'ONU depuis 1977, des activistes féministes ont manifesté pour les "droits des femmes" devant la cathédrale de Buenos Aires. Pourquoi devant la cathédrale ? Il semble que contrairement à d'autres mouvements, les activistes féministes n'éprouvent aucune peine à identifier clairement les forces qui s'opposent dans le combat qu'elles mènent. Un symbole bien connu brandi par un jeune homme devant la cathédrale a mis les féministes en furie, comme en témoignent les images ci-dessous rapportées par Adelante la Fe :

 

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(cliquer sur l'image pour voir la vidéo)

Dans les Exercices spirituels qu'il a composés, Saint Ignace de Loyola, le fondateur des Jésuites, décrit l'affrontement universel de deux étendards : "Ici c'est, d'un côté, Jésus-Christ qui appelle tous les hommes et veut les réunir sous son étendard; de l'autre, c'est Lucifer qui les appelle sous le sien." (Saint Ignace de Loyola, Exercices spirituels, quatrième jour).

Outre l'agression du jeune catholique, les activistes féministes ont allumé le feu et lancé divers projectiles en direction de la cathédrale de Buenos Aires :

Les grandes revendications morales de l'idéologie féministe ont en effet été constamment condamnées par l'Église catholique comme de graves offenses contre Dieu et contre le droit naturel : contraception, avortement, éclatement des structures familiales dites "patriarcales", guerre des sexes, puis égalitarisme radical et indifférenciation sexuelle.

"Je salue particulièrement les familles de Lima et toutes les familles du Pérou, à l'intention desquelles est célébrée cette Eucharistie. Elles qui sont les "églises domestiques", comme on peut le lire dans les premiers textes chrétiens, constituent un lieu spécifique de la présence de Dieu, un lieu sanctifié par la grâce du Christ dans le sacrement. Bien chers époux, épouses, et fils de famille, renouvelez dans cette Sainte Messe votre fidélité et amour mutuel, en le basant sur le sincère amour du Christ.

Souvenez-vous, par conséquent, que le chrétien authentique a le devoir de rejeter énergiquement le divorce, l'union non sanctifiée par le sacrement, la stérilisation, la contraception, et l'avortement, qui élimine un être innocent.

Et, au contraire, le chrétien a le devoir de défendre de toute son âme l'amour indissoluble dans le mariage, la protection de la vie humaine, y compris celle de l'enfant pas encore né, et la stabilité de la famille, qui favorise l'éducation équilibrée des enfants sous l'abri de l'amour paternel et maternel mutuellement complémentaires.

Demeurez-y fidèles ! Demeurez-y fidèles !

Je vous recommande à Dieu. AMEN."

Homélie de la Sainte Messe pour les familles, avec ordinations sacerdotales, du 3 février 1985 à Lima, au Pérou. (Traduction française ci-dessus par Espérance Nouvelle)

> Le texte complet de l'homélie sur le site du Vatican

 

06/03/2017

Avortement : répondre à l'analogie du violoniste de Judith Jarvis Thompson

 

Voici quelques autre vidéos qui proposent des arguments de réponse à l'analogie du violoniste de Judith Jarvis Thompson. Plusieurs des arguments évoqués paraissent néanmoins insuffisants s'ils sont pris isolément : celui du consentement à l'acte sexuel, par exemple, ne fait que limiter aux cas de viol l'apparente validité de l'analogie du violoniste.

 

> What's wrong with Judith Jarvis Thomson's 'violinist analogy' for abortion?

> Judith Jarvis Thompson - The Violinist argument - Abortion and Human Rights FAQ with Brendan Malone

> Ep. 9: Thomson's Violinist - The Fetal Position Podcast

> Ep. 7: Forced Kidney Donations (& a peek at the violinist) - The Fetal Position Podcast

> Ep. 8 – Bodily Autonomy - The Fetal Position Podcast

> #148: Violinist Reasoning. SPECIAL GUEST: Trent Horn - Life Report

> Bodily Autonomy vs Right to Life

> Philosophical Approaches to Abortion - Calum Miller

> More on Abortion : Reply to SisyphusRedeemed

> Alan Explains "Answer Every Defense for Abortion" Flowchart

> Trent Horn - Answering the "Violinist" Argument for Abortion

 

Ce que l'analogie du violoniste essaie de prouver, ce n'est pas la légitimité morale de tuer l'enfant conçu, mais la légitimité morale de couper les liens entre la mère et son enfant, dont résultera la mort de l'enfant en-dehors du ventre de sa mère. Cela ne correspond pas à la réalité de la pratique de l'avortement chirurgical, mais peut correspondre à certaines formes d'avortement médicamenteux. Selon la perspective de l'analogie du violoniste, l'avortement est une décision prise par la mère de laisser mourir son enfant parce qu'elle refuse de le laisser utiliser son corps pendant 9 mois. Il ne s'agit donc pas de se débarrasser d'une "chose" sans valeur, mais bien de laisser mourir son propre enfant. Cette perspective requiert de laisser intact le corps de l'enfant (rien ne justifie de porter atteinte volontairement à l'intégrité physique du violoniste) et, en suivant l'analogie, implique l'obligation de lui donner une sépulture après sa mort.

La réponse suivante semble la plus pertinente. Les parents ont-ils l'obligation de procurer à leurs enfants les soins de base dont ils ont besoin, jusqu'à ce qu'ils puissent se prendre en charge eux-mêmes ? Les parents ont-ils l'obligation de nourrir leurs enfants, jusqu'à ce qu'ils soient capable de se prendre en charge eux-mêmes ? La décision de cesser de procurer à ses enfants leur alimentation normale relève-t-elle de l'infanticide ? Doit-elle être permise ou tolérée par la loi ?

 

L'analogie du violoniste utilise en outre une situation improbable, qui ne s'est vraisemblablement jamais produite. Imaginons une autre situation peu probable, mais beaucoup plus probable que celle du violoniste, une situation qui, contrairement à celle du violoniste, existe probablement en plusieurs endroits du monde. Imaginons un nouveau-né de trois semaines dont la mère n'a pas accès au lait en poudre ni aux services d'une nourrice pour l'allaitement, mais ses propres seins produisent du lait normalement. Cette mère a-t-elle le droit de refuser d'allaiter son enfant, au nom d'un droit à disposer de ses seins ?

 

Un exercice facile, répondre aux objections suivantes :

> My Response to the Extraordinary Needs Objection