11/03/2017
La furie des féministes argentines contre le drapeau du Saint-Siège
Le 8 mars 2017, à l'occasion de la "Journée internationale des femmes" décrétée annuellement par l'ONU depuis 1977, des activistes féministes ont manifesté pour les "droits des femmes" devant la cathédrale de Buenos Aires. Pourquoi devant la cathédrale ? Il semble que contrairement à d'autres mouvements, les activistes féministes n'éprouvent aucune peine à identifier clairement les forces qui s'opposent dans le combat qu'elles mènent. Un symbole bien connu brandi par un jeune homme devant la cathédrale a mis les féministes en furie, comme en témoignent les images ci-dessous rapportées par Adelante la Fe :
(cliquer sur l'image pour voir la vidéo)
Dans les Exercices spirituels qu'il a composés, Saint Ignace de Loyola, le fondateur des Jésuites, décrit l'affrontement universel de deux étendards : "Ici c'est, d'un côté, Jésus-Christ qui appelle tous les hommes et veut les réunir sous son étendard; de l'autre, c'est Lucifer qui les appelle sous le sien." (Saint Ignace de Loyola, Exercices spirituels, quatrième jour).
Outre l'agression du jeune catholique, les activistes féministes ont allumé le feu et lancé divers projectiles en direction de la cathédrale de Buenos Aires :
Les grandes revendications morales de l'idéologie féministe ont en effet été constamment condamnées par l'Église catholique comme de graves offenses contre Dieu et contre le droit naturel : contraception, avortement, éclatement des structures familiales dites "patriarcales", guerre des sexes, puis égalitarisme radical et indifférenciation sexuelle.
"Je salue particulièrement les familles de Lima et toutes les familles du Pérou, à l'intention desquelles est célébrée cette Eucharistie. Elles qui sont les "églises domestiques", comme on peut le lire dans les premiers textes chrétiens, constituent un lieu spécifique de la présence de Dieu, un lieu sanctifié par la grâce du Christ dans le sacrement. Bien chers époux, épouses, et fils de famille, renouvelez dans cette Sainte Messe votre fidélité et amour mutuel, en le basant sur le sincère amour du Christ.
Souvenez-vous, par conséquent, que le chrétien authentique a le devoir de rejeter énergiquement le divorce, l'union non sanctifiée par le sacrement, la stérilisation, la contraception, et l'avortement, qui élimine un être innocent.
Et, au contraire, le chrétien a le devoir de défendre de toute son âme l'amour indissoluble dans le mariage, la protection de la vie humaine, y compris celle de l'enfant pas encore né, et la stabilité de la famille, qui favorise l'éducation équilibrée des enfants sous l'abri de l'amour paternel et maternel mutuellement complémentaires.
Demeurez-y fidèles ! Demeurez-y fidèles !
Je vous recommande à Dieu. AMEN."
Homélie de la Sainte Messe pour les familles, avec ordinations sacerdotales, du 3 février 1985 à Lima, au Pérou. (Traduction française ci-dessus par Espérance Nouvelle)
> Le texte complet de l'homélie sur le site du Vatican
15:07 Publié dans Culture et société, Famille, Pape, Religion | Tags : féminisme, buenos aires | Lien permanent | Commentaires (0)
31/12/2016
Kellyanne Conway : la première femme américaine victorieuse au poste de directrice de campagne pour une élection présidentielle. Qu'en disent les féministes ?
15:42 Publié dans Politique, Vidéos | Tags : féminisme, pro-vie, kellyanne conway, trump, anglais, english | Lien permanent | Commentaires (0)
27/12/2016
Entretien avec l'auteur de "L'éveil de Mademoiselle Prim", Natalia Sanmartín Fenollera
Extraits :
0'48'' : "Petite, je voulais être bibliothécaire. Parce que j'aimais beaucoup lire. Plus qu'écrire, j'aimais lire."
1'41'' : "Je voulais parler de la vérité, du bien et de la beauté. Et il m'a semblé qu'utiliser une prose poétique, une histoire, un conte, était la meilleure manière de le faire."
06'07'' : "Oui, de fait, voyons. Je crois qu'il n'est pas nécessaire de théoriser là-dessus. On voit bien comment la génération précédente a été éduquée, les parents, les grands-parents, comment les enfants sont éduqués aujourd'hui. Et les énormes carences, et la rigidité des systèmes d'étude. Et je suis arrivée à la conclusion qu'il y a un problème très grave avec l'éducation. Et probablement, le premier problème, c'est que nous l'avons déléguée à des institutions dont on suppose qu'elles devraient co-éduquer, aider l'éducation qui doit se donner à la maison, et elles sont devenues des endroits où on envoie les enfants pour se faire déséduquer par toutes sortes de choses. Les programmes d'étude sont trop rigides. On donne la primauté aux technologies, aux médias, au lieu du contenu. On apprend très peu de choses. En général, celles qu'on apprend sont assez inutiles. On n'apprend pas aux enfants à aimer la lecture. Parmi ceux qui aiment la lecture, très peu d'entre nous l'aimons parce que nous avons appris [à l'aimer] à l'école. À l'école, on te fait apprendre des choses sur des auteurs, certains t'intéressent, d'autres pas, en général tu ne les lis pas trop, et si tu les lis tu dois faire un travail et tu cherches un résumé du livre. Alors je crois que l'éducation commence à la maison, elle commence tout petit, elle commence avec l'émerveillement, et par conséquent elle ne peut pas être orientée uniquement vers le succès professionnel dans cinq ou dix ans, cela vient après. Alors, dans 'L'éveil de Mademoiselle Prim', ils ont décidé que le monde n'éduque pas leurs enfants mieux qu'eux-mêmes, et alors ils éduquent leurs enfants à la maison, et ils les éduquent en communauté."
9'11'' : "Il y a eu une époque où il n'y avait pas tant d'écoles formelles et obligatoires, dans le sens d'obligatoires, pas qu'il n'y en eût pas. Et les gens continuaient à penser, continuaient à apprendre, et continuaient à lire. À Saint-Irénée d'Arnois, ils ont ce système. Mais je crois que simplement... Moi je défends l'idée de la liberté, que les parents puissent choisir la manière d'éduquer leurs enfants. Certains vont les éduquer à la maison, d'autres pas. D'autres voudront une école de tel profil, d'autres... Ce qui pour moi s'avère asphyxiant, ce sont les programmes d'étude, et le fait qu'il faille se plier à une série de critères, ou donner un programme. Que ce soit une école publique ou privée ou semi-privée, il y a une série de choses que tous doivent apprendre, et ça me paraît asphyxiant, et je me rebelle contre ça."
10'00'' : "Saint-Irénée est un conte. L'histoire n'est pas un roman réaliste. Ce n'est pas du réalisme. Alors on ne peut pas le considérer comme si c'était un village réel."
10'32'' : "Mais l'idée d'un petit village dans lequel les gens se connaissent, le visage, les noms, dans lequel tout le monde sache quelque chose des autres, que les relations soient plus proches, qu'il y ait une certaine courtoisie ou discourtoisie de voisinage, mais qu'on ne soit pas enfoui dans la grande masse anonyme des villes, cela existe, existe maintenant, et surtout c'est le type de communauté ou de société sur laquelle s'est levée l'Europe. Un petit village autour d'un poumon spirituel, qui dans le roman est un monastère, et là [dans ce village] on achète, on vend, les personnes établissent des relations, et on vit à une échelle plus petite et à une échelle plus humaine. Maintenant, pas tout le monde dans les petit villages est aussi cultivé que les irénites, pas tout le monde a ces conversations si profondes, parce que c'est un conte. C'est un conte pour parler de différentes choses, et les contes ont la vertu de nous permettre de mettre de l'emphase sur certaines choses et sur d'autres non, changer de point de vue... Ce n'est pas réaliste."
11'52'' : "Il n'existe pas d'endroit comme celui du roman, non. Est-ce qu'il existe des endroits petits, où on ne doit pas s'engouffrer dans un embouteillage, dans un transport public, pendant trois heures, et où on peut regarder ses enfants jouer dans la rue ? Oui, il y en a. Ils ont toujours existé, et ils existent encore."
Rapporté par The Wanderer, Argentine. Transcription et traduction par Espérance Nouvelle.
En français :
> Le carnet de Myriam Thibault : « L’Éveil de Mademoiselle Prim » de Natalia Sanmartin Fenollera
> Grasset : L'éveil de mademoiselle Prim
> Fnac : L'éveil de mademoiselle Prim
> Amazon : L'Éveil de mademoiselle Prim (format poche)
> La Procure : L'éveil de mademoiselle Prim
En Español :
> The Wanderer, Argentina : La señorita Prim
> The Wanderer, Argentina : "No somos como ellos", por Natalia Sanmartín Fenollera
> Cosas que me hacen feliz : El despertar de la señorita Prim
In English :
> The Imaginative Conservative : “The Awakening of Miss Prim”, A Breath of Fresh Sanity
14:11 Publié dans Culture et société, Livres, Sécularisation et rechristianisation, Vidéos | Tags : natalia sanmartín fenollera, modernité, tradition et modernité, école à la maison, homeschooling, liberté scolaire, école libre, traductions, féminisme, espagnol, español, livres, romans, éducation | Lien permanent | Commentaires (0)
15/06/2016
Interdit de dire "C'est une fille!" - Obama is watching you
En s'adressant mardi 14 juin au premier "Sommet des Femmes" des États-Unis d'Amérique, Barack Obama a expliqué qu'il veut en finir avec les "stéréotypes de genre". Un exemple ? À la maternité (excusez l'expression), un médecin qui déclare "C'est une fille!": intolérable.
Source : NBC News - Obama: 'We're Still Boxed in by Gender Stereotypes'
09:00 Publié dans Culture et société, Famille, Personnalités, Politique | Tags : idéologie du genre, théorie du genre, genre, gender, études de genre, féminisme, barack obama | Lien permanent | Commentaires (0)
12/06/2016
Gabrielle Cluzel : "Le féminisme menace la femme"
Gabrielle Cluzel est journaliste et rédactrice en chef du site Boulevard Voltaire, elle écrit également dans les revues Monde et Vie et Famille Chrétienne. Dans son ouvrage Adieu Simone ! Les dernières heures du féminisme, elle adresse une vive critique aux tenants de cette idéologie et explique sa décomposition imminente. Avec un ton incisif et percutant elle met les militants féministes face à leurs contradictions : GPA, idéologie du genre ou encore libération sexuelle et islam, son ouvrage donne une vue d’ensemble des paradoxes qui secouent le féminisme.
Source : GABRIELLE CLUZEL : “LES DERNIÈRES HEURES DU FÉMINISME”
Adieu Simone !
« Je n’ai pas la prétention de faire une analyse du féminisme depuis des siècles à travers le monde. De remonter à l’âge de pierre pour étudier la condition de la femme dans les grottes préhistoriques. Je veux seulement évoquer ce que je connais. Ce féminisme en mini-jupe, mutin comme une parisienne de Kiraz, que l’on trouvait sur les barricades de mai 68, devenu ce féminisme imposant et tyrannique, aux allures de rombière de Faisant, que l’on trouve à présent sur les ruines de mai 68. Une rombière acariâtre et autoritaire avec sa moitié, l’homme occidental, faible et maigrelet, qu’elle morigène toute la sainte journée et fait avancer tête baissée... mais une rombière laxiste, aveugle, et masochiste avec les enfants qu’en couchant avec l’amant de toujours, la gauche, elle a engendrés et réchauffés dans son sein : libération sexuelle, laxisme judiciaire et islam impérieux. »
Gabrielle Cluzel - Éditions Le Centurion
11,90 € |
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08/11/2015
Encyclique Arcanum Divinae sur le mariage chrétien - IV - "Ce qui a été décrété et établi par l'autorité de Dieu au sujet des mariages..."
ARCANUM DIVINAE
LETTRE ENCYCLIQUE
DE SA SAINTETÉ LE PAPE LÉON XIII
SUR LE MARIAGE CHRÉTIEN
(...)
Au milieu de ce déchaînement du libertinage de l'homme, rien n'était plus misérable que la femme. Elle était abaissée à ce point d'humiliation qu'elle était en quelque sorte considérée comme un simple instrument destiné à assouvir la passion ou à produire des enfants. On n'eut même pas honte de vendre et d'acheter les femmes à marier, ainsi que l'on fait pour les choses matérielles (Arnobius, Adversus Gentes, 4). En même temps on donnait au père et au mari la faculté d'infliger à la femme le dernier supplice.
Sortie de tels mariages, la famille était nécessairement, ou bien dans la main de l’État, ou bien à la merci du père (Dionysius Halicarnassus, lib. II, c. 26-27). Les lois donnaient, en outre, à ce dernier le pouvoir non seulement de conclure et de rompre à son gré les mariages de ses enfants, mais d'exercer sur eux-mêmes le droit barbare de vie ou de mort.
Tous ces vices, toutes ces ignominies qui déshonoraient les mariages furent enfin supprimés et guéris par Dieu. Jésus-Christ voulant restaurer la dignité humaine et perfectionner les lois mosaïques, s'occupa du mariage avec une sollicitude toute particulière.
En effet, il ennoblit par sa présence les noces de Cana en Galilée, et les rendit mémorables par le premier de ses miracles (Joan. II). Aussi le mariage semble-t-il avoir commencé à recevoir ce jour-là, en raison de ces circonstances, un nouveau caractère de sainteté.
Ensuite il ramena le mariage à la noblesse de sa première origine. Il réprouva donc les mœurs des Juifs qui abusaient de la multiplicité des épouses et de la faculté de les répudier. Il voulut surtout que personne n'osât séparer ce que Dieu avait joint par un lien d'union perpétuelle. C'est pourquoi, après avoir écarté les difficultés que l'on tirait des institutions mosaïques, il formula, en qualité de législateur suprême, cette règle sur le mariage : Or, je vous dis que quiconque aura renvoyé sa femme hors le cas de fornication [*], et en aura pris une autre, commet un adultère, et celui qui aura pris celle qui a été renvoyée commet aussi un adultère (Matth. XIX, 9).
Ce qui a été décrété et établi par l'autorité de Dieu au sujet des mariages, fut transmis oralement ou par écrit, en termes plus explicites et plus clairs, par les apôtres, messagers des lois divines. Il faut rapporter à leur enseignement ce que les Saints Pères, les Conciles et la tradition universelle de l’Église nous ont toujours affirmé (Conc. Trid., sess. XXIV, in principio) à savoir que Notre-Seigneur Jésus-Christ a élevé le mariage à la dignité de sacrement. Grâce à Lui, les époux, revêtus et munis de la grâce céleste, fruit de ses mérites, purent se sanctifier dans le mariage même. Dans ce mariage, image admirable de son union mystique avec l’Église, il a rendu l'amour naturel plus parfait et resserré plus étroitement, par le lien de la divine charité, la société familiale, déjà indivisible de sa nature (Conc. Trid., sess. XXIV, cap.1, De reformatione matrimonii.). Époux, dit saint Paul aux Éphésiens, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Église et s'est livré lui-même pour elle afin de la sanctifier... Les époux doivent aimer leurs femmes comme leur propre corps... car jamais personne n'a haï sa chair, mais il la nourrit et la soigne comme fait le Christ pour l’Église, parce que nous sommes les membres de son corps, formés de sa chair et de ses os. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et ils seront deux en une seule chair. Ce mystère est grand ; je veux dire, par rapport au Christ et à l’Église (Eph. V, 25-32).
Nous avons appris également par l'enseignement des apôtres que Jésus-Christ a déclaré saintes et décrété à jamais inviolables l'unité et la stabilité perpétuelle exigées par l'origine même du mariage. A ceux qui sont unis par le mariage, dit encore saint Paul, je prescris, ou plutôt ce n'est pas moi, c'est le Seigneur, que la femme ne se sépare pas de son mari. Si elle s'en sépare, qu'elle reste sans se marier, ou se réconcilie avec son mari (I Cor. VII, 10-11). Et il ajoute : La femme est liée à la loi, tant que vit son mari ; si son mari vient à mourir, elle est libre (I Cor. VII, 39). Pour ces motifs le mariage est donc un grand sacrement (Eph. V, 32), honorable en tout (Hebr. XIII, 4), saint, chaste, digne de respect en raison des choses très hautes dont il est la figure.
Mais ce n'est pas uniquement dans ce qui vient d'être rappelé que se trouve la chrétienne et souveraine perfection du mariage. Car en premier lieu, la société conjugale eut désormais un but plus noble et plus élevé qu'auparavant. Sa mission ne fut plus seulement de pourvoir à la propagation du genre humain, mais d'engendrer les enfants de l’Église, les concitoyens des saints et les serviteurs de Dieu (Eph. II, 19), afin qu'un peuple fût procréé et élevé pour le culte et la religion du vrai Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ (Catéch. Rom., c. XXVII, IV).
En second lieu, les devoirs de chacun des deux époux furent nettement définis, leurs droits exactement fixés. Il faut qu'ils se souviennent toujours qu'ils se doivent mutuellement le plus grand amour, une fidélité constante, une aide prompte et assidue.
L'homme est le prince de la famille et le chef de la femme. Celle-ci cependant est la chair de sa chair et l'os de ses os. Comme telle, elle doit être soumise à son mari et lui obéir, non à la manière d'une esclave, mais d'une compagne. Ainsi l'obéissance qu'elle lui rend ne sera pas sans dignité ni sans honneur. Dans celui qui commande, ainsi que dans celle qui obéit, puisque tous deux sont l'image, l'un du Christ, l'autre de l’Église, il faut que la charité divine soit la règle perpétuelle du devoir, car le mari est le chef de la femme comme le Christ est le chef de l’Église. Mais de même que l’Église est soumise au Christ, ainsi les femmes doivent être soumises à leurs maris en toutes choses (Eph. V, 23-24).
Pour ce qui regarde les enfants, ils doivent être soumis à leurs parents, leur obéir et les honorer par devoir de conscience. En retour, les parents doivent appliquer toutes leurs pensées et tous leurs soins à protéger leurs enfants et surtout les élever dans la vertu. Pères, élevez-les (vos fils), en les corrigeant et en les avertissant selon le Seigneur (Eph. VI, 4). On voit par là que les devoirs des époux sont nombreux, et graves. Grâce à la vertu que donne le sacrement, ils deviennent cependant pour les bons époux, non seulement tolérables, mais pleins de joie.
(...)
Encyclique Arcanum Divinae sur le mariage chrétien
> Numérisation de l'édition contemporaine de Léon XIII (1893): texte latin et traduction française
Cette numérisation est extraite du document suivant:
> Lettres apostoliques de Sa Sainteté Léon XIII, tome I (édition de 1893)
[*] Note d'Espérance Nouvelle - Une traduction actuelle de l'encyclique donne: "hors le cas d'adultère". Mais la traduction française officielle au moment de la publication de l'encyclique dit bien "hors le cas de fornication". Le texte original de l'encyclique, en latin, cite la version latine de la Bible traduite par Saint Jérôme à partir du grec et de l'hébreu, en disant "nisi ob fornicationem". La cause de cette exception réside bien dans la nature de la relation rompue, et n'est donc pas un motif de rupture d'un mariage valide.
20:00 Publié dans Culture et société, Famille, Pape | Tags : encyclique, arcanum divinae, léon xiii, pape léon xiii, synode sur la famille, féminisme | Lien permanent | Commentaires (0)