12/04/2014
Mgr Guido Marini reconfirmé comme Maître des Célébrations liturgiques pontificales
Fr. John Zuhlsdorf | WDTPRS | 12 avril 2014
Aujourd'hui, j'ai vu sur la première page du quotidien du Saint-Siège que le Saint-Père a reconfirmé Mgr Guido Marini comme Maître des Cérémonies pontificales pour un autre mandat.
> Mgr Guido Marini confirmé comme Maître des Célébrations liturgiques pontificales
La liturgie
Gloire de Dieu, sanctification de l'homme
Mgr Guido Marini
Mgr Guido Marini
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09/04/2014
Aimer en vérité: après la conférence, le livre
Beaucoup ont lu ou écouté cette conférence sur l’amour vrai… Donnée plus d’une centaine de fois en France et à l’étranger depuis 10 ans, elle a aussi beaucoup circulé entre amis sur Internet. Vous avez été nombreux à écrire pour témoigner des fruits que ces propos ont pu porter dans votre vie.
D’où l’idée d’écrire ce livre. Pour aller plus loin. Pour vous offrir l’occasion d’approfondir pour vous-même ou entre amis ces convictions sur la construction d’un amour vrai, solide et durable. Pour vous encourager, avec exigence et bienveillance, à vous préparer à "aimer en vérité". Pour vous permettre d’offrir à d’autres la possibilité de redécouvrir ce message fort et beau de l’Eglise, au delà des caricatures habituelles. Au fond, pour servir votre joie d’aimer et d’être aimé.
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16/02/2014
« Sauf en cas d’union illégitime » : une exception à l'indissolubilité du mariage ?
Extrait du livre « Le mariage chrétien à l'épreuve du divorce », Père Alain Bandelier, Éditions de l'Emmanuel, Paris, 2010 (Nihil obstat, Paris, le 18 juin 2010, M. Dupuy. Imprimatur, Paris, le 22 juin 2010, M. Vidal)
UNE EXCEPTION: « EN CAS DE PORNEIA »
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09/02/2014
Comprendre la royauté du Christ
Famille Chrétienne n°1882 du 8 au 14 février 2014 page 49
THÉOLOGIE
Dieu et l'État, Signification de la fête du Christ Roi
par le Père Michel Viot,
éd. Via Romana, 79p., 9.00 €
La séparation de l'Église et de l'État a renvoyé à tort la religion dans la sphère privée. Le Père Viot invite donc les catholiques à relire l'encyclique Quas Primas instituant la fête du Christ Roi. Le Pape Pie XI y engage les catholiques à s'investir dans la société civile afin d'y « jeter les bases de la royauté du Christ ».
Élisabeth Caillemer
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03/10/2013
Encore un Pape de résistance
Comme Pie XII, Jean-Paul II et Benoît XVI, chacun à leur manière mais toujours au péril de leur vie, le Pape François lui aussi a tenu tête au crime d'État et à l'État criminel dans son pays d'origine, avant d'être accusé à tort d'y avoir collaboré.
Lu sur chiesa espresso.
Le jésuite qui humilia les généraux
L'histoire, jamais racontée jusqu'à maintenant, du réseau clandestin grâce auquel le jeune Bergoglio sauva des dizaines de "subversifs" de la férocité des dictateurs argentins
par Sandro Magister
ROME, le 27 septembre 2013 – Dans l’interview qu’il a accordée à "La Civiltà Cattolica" et qui a fait le tour du monde, le pape François décrit l’Église comme "un hôpital de campagne après une bataille", dans lequel la toute première chose à faire est de "soigner les blessés".
Mais qu’est-ce qui change lorsque la bataille bat son plein ?
Dans son pays, l’Argentine, entre 1976 et 1983, Jorge Mario Bergoglio a traversé les années de plomb de la dictature militaire. Enlèvements, tortures, massacres, 30 000 disparus, 500 mères tuées après avoir mis au monde en prison des enfants qui leur ont été enlevés.
Ce qu’a fait, au cours de ces années-là, celui qui était alors le jeune provincial des jésuites d’Argentine est longtemps resté un mystère. Impénétrable au point qu’un soupçon a commencé à se répandre : Bergoglio aurait assisté à l’horreur sans réagir ou, pire encore, il aurait exposé à un grand danger certains de ses confrères, ceux qui étaient les plus engagés dans la résistance.
Au printemps dernier, tout de suite après qu’il eut été élu pape, ces accusations ont été relancées.
Elles ont été immédiatement contredites par des voix faisant autorité bien que très critiques à l’égard du rôle global de l’Église d’Argentine au cours de ces années-là : les mères de la Plaza de Mayo, le prix Nobel de la paix Adolfo Pérez Esquivel, Amnesty International. La justice argentine elle-même avait lavé Bergoglio de toute accusation, après l’avoir soumis à un interrogatoire lors d’un procès qui a eu lieu entre 2010 et 2011.
Cependant, s’il était solidement établi, à ce moment-là, que le pape actuel n’avait pas fait quoi que ce soit de condamnable, on ne savait toujours pas ce qu’il avait éventuellement fait de bien, au cours de ces années terribles, dans le but de "soigner les blessés".
*
On ne le savait pas jusqu’à hier. Parce que qu’un livre publié aux éditions EMI, petit quant à ses dimensions mais explosif quant à son contenu, arrive maintenant pour lever le voile, pour la première fois, sur cette face cachée du passé du pape François. Il sera présent dans les librairies italiennes à partir du 3 octobre, puis, progressivement, dans huit autres pays du monde où les traductions sont déjà en cours. Il est intitulé "La liste de Bergoglio". On pense immédiatement à la "Schindler's list" immortalisée par le film de Steven Spielberg. Parce que le fond est le même, comme le dit la suite du titre du livre : "Ceux qui ont été sauvés par François pendant la dictature. L’histoire qui n’avait jamais été racontée".
On trouve dans la partie finale du livre la transcription intégrale de l'interrogatoire auquel celui qui était alors l’archevêque de Buenos Aires fut soumis le 8 novembre 2010.
Devant les trois juges, Bergoglio a été harcelé, pendant trois heures et cinquante minutes, par les questions insidieuses posées surtout par l'avocat Luis Zamora, défenseur des victimes. Un passage clé de cet interrogatoire est celui où il est demandé à Bergoglio de justifier ses rencontres avec les généraux Jorge Videla et Emilio Massera, en 1977.
Deux prêtres qui étaient très proches de lui, les pères Franz Yalics et Orlando Yorio, avaient été enlevés et enfermés dans un lieu secret. Le premier avait été son directeur spirituel pendant deux ans et le second avait été son professeur de théologie ; puis ils s’étaient engagés à fond aux côtés des pauvres des "villas miserias" de Buenos Aires, ce qui avait fait d’eux des cibles de la répression. Lorsqu’ils furent enlevés, Bergoglio, qui était alors provincial des jésuites, s’activa pour savoir où ils étaient détenus. Il le découvrit : ils se trouvaient à la tristement célèbre Escuela Superior de Medicina des officiers de marine, dont peu de prisonniers sortaient vivants.
Pour demander leur libération, Bergoglio voulut rencontrer tout d’abord le général Videla, qui était à l’époque le numéro un de la junte. Il y parvint à deux reprises ; la seconde fois, en convainquant le prêtre qui disait la messe au domicile du général de prétendre qu’il était malade et en le remplaçant. Son entretien avec le général lui apporta la confirmation définitive du fait que les deux jésuites étaient enfermés dans les prisons de la marine.
Il ne lui restait donc plus qu’à prendre contact avec l'amiral Massera, personnage irascible et vindicatif. Il rencontra également celui-ci en deux occasions. La seconde rencontre fut très brève. "Je lui ai dit : Écoutez, Massera, je veux que vous me les rendiez vivants. Je me suis levé et je suis parti", a raconté Bergoglio lors de l'interrogatoire de 2010.
Dans la nuit qui suivit, les pères Yalics et Yorio furent chloroformés, placés dans un hélicoptère et déposés au milieu d’un marécage.
Mais on avait fait croire aux deux prêtres, au cours des six mois durant lesquels ils avaient été emprisonnés et torturés, qu’ils avaient été les victimes d’une délation de la part de leur père provincial. Et quelqu’un écrivit sur une fiche des services secrets : "En dépit de la bonne volonté du père Bergoglio, la Compagnie de Jésus argentine n’a pas fait le ménage en interne", insinuant par là qu’il était complice de la répression.
"C’est une ignominie", trancha à propos de cette insinuation le procureur lors du procès qui, en 1985, condamna à la réclusion à perpétuité aussi bien Videla que Massera.
Quant aux pères Yalics et Yorio, ils reconnurent l’un et l’autre, par la suite, la fausseté des accusations portées contre leur supérieur, avec lequel ils se réconcilièrent publiquement.
*
Celui qui était alors le provincial des jésuites était parvenu à faire croire aux généraux qu’il restait terré dans son Colegio Máximo de San Miguel, dans l’attente du retour au calme. Mais ce que le livre révèle pour la première fois va infiniment plus loin.
Nello Scavo, qui est l’auteur de cette enquête, est le chroniqueur judiciaire du quotidien "Avvenire". Ayant retrouvé les traces d’un grand nombre de rescapés et combiné les témoignages de ceux-ci à la manière d’un puzzle, il a découvert que Bergoglio avait organisé silencieusement un réseau clandestin qui parvint à sauver plusieurs dizaines, si ce n’est des centaines, de personnes qui étaient en danger de mort.
Dans les salons de la Casa Rosada, le général Videla élaborait ses plans sanguinaires. Mais, à quelques mètres de là, dans une petite rue qui s’enfonce dans le quartier de Monserrat, se trouvait l’église Saint-Ignace-de-Loyola, complétée par une résidence pour les jésuites et une école. C’est là que le provincial des jésuites donnait rendez-vous aux personnes recherchées, afin de leur donner ses dernières instructions avant de les faire monter clandestinement à bord de bateaux qui transportaient des fruits et des marchandises de Buenos Aires jusqu’à Montevideo, en Uruguay, à une heure de navigation. Jamais les militaires n’auraient pu imaginer que ce prêtre les défiait à une aussi faible distance.
La réussite de chacune de ces opérations était liée au secret qui existait également entre ceux qui les accomplissaient ou qui en bénéficiaient. Les gens qui entraient dans le réseau de protection organisé par Bergoglio ne connaissaient pas l’existence d’autres personnes qui se trouvaient dans la même situation qu’eux.
Des hommes et des femmes arrivaient au collège San Miguel et en partaient, apparemment en raison de leurs études, ou pour une retraite spirituelle, ou encore pour le discernement de leur vocation. En réalité il s’agissait de personnes qui étaient recherchées parce que "subversives". Le voyage destiné à les mettre à l’abri avait souvent pour but le Brésil, où existait d’autre part un réseau de protection du même genre, organisé par les jésuites locaux.
Mais c’est Bergoglio qui, seul, tirait toutes les ficelles. Le père Juan Manuel Scannone, un jésuite âgé qui est aujourd’hui le théologien le plus important d'Argentine et le plus apprécié par le pape actuel, était, lui aussi, à San Miguel à cette époque-là. Mais il ne s’est rendu compte de rien. Ce n’est que bien des années plus tard que lui et d’autres ont commencé à se confier et à comprendre : "Si l’un de nous avait été informé et si on l’avait enlevé et soumis à la torture, tout le réseau de protection aurait sauté. Le père Bergoglio était conscient de ce risque : voilà pourquoi il a fait en sorte que tout soit secret. Un secret qu’il a également maintenu par la suite, parce qu’il n’a jamais voulu se vanter de cette mission exceptionnelle qu’il avait accomplie".
La "liste" de Bergoglio est un ensemble d’histoires personnelles très différentes les unes des autres, qui constituent une lecture passionnante et dont le point commun est qu’elles se sont bien terminées grâce à lui.
Il y a Alicia Oliveira, la première femme à être devenue juge pénal en Argentine mais aussi la première à avoir été licenciée après le coup d’état militaire, non catholique et pas même baptisée, entrée dans la clandestinité. Bergoglio la transportait, dans le coffre de sa voiture, jusqu’à l’intérieur du collège San Miguel, pour qu’elle puisse y retrouver ses trois enfants.
Il y a les trois séminaristes de l’évêque de La Rioja, Enrique Angelelli, assassiné en 1976 par les militaires dans un accident de la route simulé, après qu’il eut découvert les véritables responsables de nombreux assassinats.
Il y a Alfredo Somoza, le lettré qui a été sauvé à son insu.
Il y a Sergio et Ana Gobulin, qui se dévouaient dans les bidonvilles et qui avaient été mariés par le père Bergoglio. Lui avait été arrêté, elle était recherchée, ils ont été sauvés tous les deux et conduits hors d’Argentine avec l’aide d’un autre héros de cette histoire, Enrico Calamai, qui était à cette époque-là vice-consul d’Italie en Argentine.
Comme Pape, mais avant cela comme homme, François ne cesse pas de surprendre.
__________
Le livre, en vente à partir du 3 octobre :
Nello Scavo, "La lista di Bergoglio. I salvati da Francesco durante la dittatura", préface d’Adolfo Pérez Esquivel, Editrice Missionaria Italiana, Bologne, 2013, 192 pages, 11,90 euros.
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21/09/2013
Chrétien et franc-maçon, est-ce compatible ?
Communiqué du diocèse d’Annecy
Au motif de son appartenance active à une loge maçonnique, un prêtre du diocèse a été démis de ses fonctions par Mgr Yves Boivineau, évêque d’Annecy, sur la demande de Rome.
En effet, malgré l’incompatibilité des principes sur le plan de la foi et de ses exigences morales, le prêtre concerné, curé d’une paroisse sur le diocèse d’Annecy, est adhérent d’une loge du Grand Orient de France depuis 2001.
Les raisons de l’incompatibilité expliquées par le diocèse d’Annecy
Chrétien et franc-maçon : les raisons d’une incompatibilité.
Le Code de Droit canonique de 1983 ne fait pas mention expresse de la franc-maçonnerie, à la différence de celui de 1917. Ce fait a pu être interprété comme un changement de position de l’Église. Dans une note datée du 26 novembre 1983, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi précise que « le jugement de l’Église sur les associations maçonniques demeure inchangé… et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Église », ceci en raison même de l’incompatibilité entre les principes de la franc-maçonnerie et ceux de la foi chrétienne.
La Congrégation pour la Doctrine de la Foi se situe au plan de la foi et de ses exigences morales, étant donné que le fait d’adhérer à la franc-maçonnerie met en cause les fondements de l’existence chrétienne.
Le relativisme est au fondement même de la franc-maçonnerie. C’est le nœud même de l’incompatibilité, en raison des conséquences sur le contenu de la foi, l’acte de foi lui-même, l’agir moral et l’appartenance à l’Église Corps du Christ.
Les francs-maçons nient la possibilité d’une connaissance objective de la vérité. On demande à un franc-maçon d’être un homme libre, qui ne connaît aucune soumission à un dogme, ce qui implique le rejet fondamental de toutes les positions dogmatiques : « Toutes les institutions qui reposent sur un fondement dogmatique, et dont l’Église catholique peut être considérée comme la plus représentative, exercent une contrainte de la foi » (Lennhoff-Posner, Dictionnaire franc-maçon international, Vienne 1975, p. 374). On rejette tout dogme, au prétexte de la « tolérance absolue ».
Ainsi, le maçon soutient-il le primat et l’autonomie de la raison par rapport à toute vérité révélée. Il refuse l’idée même d’une révélation, les religions étant considérées comme des tentatives concurrentes pour exprimer la vérité sur Dieu qui, en définitive, est inaccessible, inconnaissable. Chacun juge par lui-même de la vérité, et est à lui-même sa propre norme. Livrée à elle-même, la raison n’est plus finalisée par la recherche de la Vérité. Elle est à la merci des idéologies ou des constructions subjectives. « En toute chose, c’est la raison humaine et la nature humaine qui restent souveraines ». D’où l’argument, typiquement maçonnique, de « liberté absolue de conscience ».
Il n’y a donc, selon la franc-maçonnerie, aucune connaissance objective de Dieu, en tant qu’Être personnel. C’est à l’opposé de la conception chrétienne de Dieu qui se révèle, entre en dialogue avec l’homme, et de la réponse de l’homme qui s’adresse à lui en le nommant Père et Seigneur. Le Concile Vatican II l’exprime en ces termes : « Il a plu à Dieu dans sa sagesse et sa bonté de se révéler en personne et de faire connaître le mystère de sa volonté grâce auquel les hommes, par le Christ, le Verbe fait chair, accèdent dans l’Esprit-Saint, auprès du Père et sont rendus participants de la nature divine. Dans cette Révélation le Dieu invisible s’adresse aux hommes en son immense amour ainsi qu’à des amis, il s’entretient avec eux pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie. » (Dei Verbum 2)
Les dogmes dans l’Église sont des expressions de la foi reçue des Apôtres. Ils ne sont pas des formulations arbitraires, closes sur elles-mêmes. Ils sont plutôt des balises qui indiquent le mystère du Christ, « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6). Ces « définitions » de foi nous sont données pour éclairer notre intelligence et rendre raison de notre foi.
En soutenant le primat et l’autonomie de la raison par rapport à toute vérité révélée, l’homme prétend se perfectionner sans cesse lui-même en s’appuyant sur son pouvoir auto-créateur. Selon la « philosophie » franc-maçonne, l’homme n’a pas besoin de salut. Or l’Évangile est l’heureuse annonce du Salut : le chrétien attend et reçoit le salut de la grâce miséricordieuse de Dieu, en la personne de Jésus qui est précisément le Sauveur (Jésus = « Dieu sauve »). « C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, à cause de votre foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Ep 2, 8).
Sur le plan éthique, les différences sont aussi considérables. Pour le franc-maçon, les règles morales sont appelées à évoluer sans cesse sous la pression de l’opinion publique et des progrès de la science. La morale évolue au gré du consensus des sociétés. S’il est exact que l’homme se situe toujours dans une société particulière, il faut toutefois admettre que l’homme ne se définit pas tout entier par cette culture, qu’il n’est pas le « produit » d’une culture. Il existe en l’homme quelque chose qui transcende les cultures : ce que la foi chrétienne exprime en affirmant que « l’homme est créé à l’image de Dieu ».
La franc-maçonnerie conteste ainsi toute autorité morale et doctrinale, misant sur l’autonomie individuelle, écartant les arguments d’autorité, et exigeant une absolue liberté de conscience. C’est finalement le règne du « Moi » ! Et la domination du relativisme… Les différentes confessions religieuses auxquelles appartiennent les adhérents sont considérées comme secondaires par rapport à l’appartenance plus englobante et supra-confessionnelle à la fraternité maçonnique : ce qui conduit forcément à tout apprécier et juger du point de vue maçonnique…. sans s’en rendre compte.
L’engagement au sein de la franc-maçonnerie transforme l’acte de foi chrétien. Il ne peut être neutre : les rites initiatiques dans le secret des loges produisent inévitablement leurs effets sur les membres. La revendication de la « liberté absolue de conscience » est le produit de la « doctrine » relativiste qui s’impose progressivement, à l’insu même des intéressés. La franc-maçonnerie revendiquant pour ses membres une adhésion totale, il est évident que la « double appartenance » est impossible pour un chrétien qui « appartient au Christ » (Rm 14, 8).
La Chancellerie du Diocèse d’Annecy
Références :
- « L’Eglise et la franc-maçonnerie. Déclaration de l’épiscopat allemand », La Documentation Catholique, n° 1807 – 3 mai 1981, p.444-448.
- « Foi chrétienne et franc-maçonnerie», Osservatore Romano 26.11.83, La Documentation Catholique, n° 1895 – 5 mai 1985, p. 482-483.
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13/08/2013
La joie et la continuité: un grand pontificat pour la foi
« Quoi qu’il en soit, s’il faut synthétiser l’œuvre liturgique de Benoît XVI, ce ne pourra être qu’en dépendance de ses affirmations majeures sur la foi, qui restera la grande préoccupation de sa vie théologique et de son ministère pétrinien.
La foi sans rupture de l’Église
En 1981, le cardinal Ratzinger exprimait avec énergie une première conviction : « La conscience de l’unité interne ininterrompue de l’histoire de la foi […] est essentielle pour l’Église. » (J. RATZINGER, La célébration de la foi, Téqui, 1985 (fr.), p.84) Dans le discours qu’il adresse à la Curie romaine le 22 décembre 2005, Benoît XVI érige ce principe en condition sine qua non d’une juste interprétation du Concile, dans la continuité de la foi ecclésiale. Quarante ans après la clôture de Vatican II, il ne se trouve plus grand monde pour préférer encore à cette « herméneutique de la réforme dans la continuité » celle de la rupture et de l’opposition. »
Extrait de « Un pontificat liturgique », par l’Abbé Thomas Diradourian, Communauté Saint-Martin, vicaire de la paroisse de Saint-Raphaël (Var) et professeur de liturgie.
(Benoît XVI, le pontificat de la joie, sous la direction de Christophe Geffroy, préface du cardinal Philippe Barbarin, 2013, Éditions Artège)
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03/08/2013
Le Pape Benoît XVI parle de l'intolérance dans l'Église: "Il faut cesser de bannir l'ancienne liturgie"
« Q : Est-il inconcevable, pour lutter contre cette manie de tout niveler et ce désenchantement, de remettre en vigueur l’ancien rite ?
R : Cela seul ne serait pas une solution. Je suis certes d’avis que l’on devrait accorder beaucoup plus généreusement à tous ceux qui le souhaitent le droit de conserver l’ancien rite. On ne voit d’ailleurs pas ce que cela aurait de dangereux ou d’inacceptable. Une communauté qui déclare soudain strictement interdit ce qui était jusqu’alors pour elle tout ce qu’il y a de plus sacré et de plus haut, et à qui l’on présente comme inconvenant le regret qu’elle en a, se met elle-même en question. Comment la croirait-on encore ? Ne va-t-elle pas interdire demain ce qu’elle prescrit aujourd’hui ? [...] Des centres où la liturgie est célébrée sans affectation, mais avec respect et grandeur, attirent, même si l’on ne comprend pas chaque mot. C’est de tels centres, qui peuvent servir de critères, que nous avons besoin. Malheureusement, la tolérance envers des fantaisies aventureuses est chez nous presque illimitée, mais elle est pratiquement inexistante envers l’ancienne liturgie. On est sûrement ainsi sur le mauvais chemin. »
(Benoît XVI/Joseph Ratzinger, Le sel de la terre, 1997, éd. Flammarion/Cerf, p. 172-173)
« Pour la formation de la conscience dans le domaine de la liturgie, il est important aussi de cesser de bannir la forme de la liturgie en vigueur jusqu'en 1970. Celui qui, à l'heure actuelle, intervient pour la validité de cette liturgie, ou qui la pratique, est traité comme un lépreux : c'est la fin de toute tolérance. Elle est telle qu'on n'en a pas connue durant toute l'histoire de l'Église. On méprise par là tout le passé de l'Église. Comment pourrait-on avoir confiance en elle au présent, s'il en est ainsi. J'avoue aussi que je ne comprends pas pourquoi beaucoup de mes confrères évêques se soumettent à cette loi d'intolérance, qui s'oppose aux réconciliations nécessaires dans l'Église sans raison valable. »
(Benoît XVI/Joseph Ratzinger, Voici quel est notre Dieu, 2005, éditions Plon/Mame, p.291)
« Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l’Eglise, et de leur donner leur juste place. »
(Benoît XVI, Lettre aux évêques accompagnant le motu proprio Summorum Pontificum, 7 juillet 2007, Libreria Editrice Vaticana)
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26/07/2013
Les femmes devraient-elle prendre la pilule contraceptive?
En 2013 le Pr Henri Joyeux publie suite au scandale des pilules de 3ème et 4ème génération, un livre scientifiquement documenté avec Dominique Vialard, journaliste pour le monde de la Santé.
Leur livre s’intitule « LA PILULE CONTRACEPTIVE – Les dangers pour les femmes et les nouvelles alternatives », aux éditions du ROCHER.
Il est préfacé par le Prix Nobel Luc Montagnier et la très renommée Gynécologue de Londres Ellen Grant.
(Extrait de la biographie du Pr Joyeux sur le site officiel)
"Les femmes devraient-elles encore prendre la pilule contraceptive ?" Interview exclusive du Pr Henri Joyeux
Lu sur PasseportSanté
Le 10 juillet 2013 - A l'occasion de la sortie de son ouvrage "Pilule contraceptive, dangers, alternatives" aux Éditions du Rocher, le professeur Henri Joyeux revient avec nous sur les débats actuels autour de la pilule. En revenant sur l'histoire et le fonctionnement de la contraception hormonale, le professeur Joyeux et le journaliste Dominique Vialard en arrivent au constat que les femmes n'ont pas été réellement informées sur les effets de la pilule sur leur cycle et leur santé. Les multiples effets secondaires passés sous silence, l'augmentation du nombre de cancers du sein, de l'utérus, des ovaires... Le Professeur Joyeux nous éclaire sur toutes ces questions capitales.
PasseportSanté.net– Dans votre livre, coécrit avec Dominique Vialard, vous affirmez que la vérité sur les pilules et autres hormones de synthèse a trop longtemps été dissimulée aux femmes. Les questions suivantes vont nous permettre de comprendre quelle est cette vérité.
Pr. Joyeux– La pilule n'est pas un bonbon mais une association d'hormones apportées à l'organisme à des taux nettement supérieurs à ce que fabriquent normalement les ovaires. Les femmes n'ont pas été averties clairement sur le fonctionnement réel de la pilule. Pour empêcher l'ovulation régulière, tous les mois, il faut bloquer les ovaires. C'est ce que fait la pilule. Les normo-pilules, les premières générations fortement dosées, bloquaient totalement les ovaires. Les mini-pilules bloquent l'ovulation, mais moins le fonctionnement ovarien. Elles sont responsables de l'apparition très fréquente de kystes des ovaires. Ces kystes sont bénins, mais inquiètent souvent les femmes et les gynécologues proposent beaucoup de célioscopies pour ponctionner les kystes et vérifier qu'ils ne risquent pas de devenir cancéreux.
PasseportSanté.net– Pourriez-vous nous expliquer le rapport des contraceptifs actuels (dont la pilule) avec le cancer de l’utérus ou avec le cancer du sein ?
Pr. Joyeux– Il y a deux localisations majeures dans l'utérus, le corps de l'utérus où se développe l'embryon qui devient foetus dès le début du 3ème mois de la grossesse et le col de l'utérus qui est au fond de la cavité vaginale.
Corps comme col utérin sont très sensibles aux hormones. On sait que les hormones en excès peuvent être responsables après la ménopause (au-delà de 50 ans) de cancer de l'endomètre, c'est-à-dire de l'intérieur de l'utérus. Les traitements hormonaux de la ménopause qui sont appelés THS (traitements hormonaux substitutifs), apportent des doses d'hormones à l'utérus dont il n'a pas besoin, et jouent ainsi le rôle de facteurs de croissance dangereux.
Il en est de même pour la pilule, mais celle-ci est considérée surtout comme responsable de cancer du col de l'utérus chez des jeunes femmes qui fument et attrapent en plus par la multiplication des partenaires sexuels un des nombreux HPV. L’human-papilloma-virus peut par l'irritation chronique qu'il crée, stimuler la formation d'un cancer du col utérin, la pilule réduisant l'immunité locale.
Au niveau des seins, il faut d'abord rappeler que les seins de la jeune fille se construisent grâce aux œstrogènes fabriqués par les ovaires, c'est dire s'ils sont sensibles d'abord aux œstrogènes. Quand la puberté est passée, que les caractères sexuels secondaires sont en place, les ovaires fabriquent chaque mois des quantités différentes des deux hormones "œstrogène et progestérone". Les femmes savent bien que dans la 2ème partie de leur cycle, leurs seins sont plus sensibles, en légère tension, sous l'influence de la progestérone. Les glandes mammaires sont donc sous forte influence bi-hormonale.
Que fait la pilule consommée par le corps féminin, 3 semaines par mois ou 84 jours consécutifs ?
Trois semaines par mois elle mime le cycle féminin : apport d'œstrogène à fortes doses (20 à 50 fois ce que fabriquent les ovaires normalement) et apport moindre de progestérone. La semaine sans apport hormonal, correspond à une chute des taux qui crée le phénomène des règles (menstruation). Le phénomène se répète ainsi tous les mois. Si la pilule est consommée 84 jours consécutifs et stoppée une semaine, le phénomène des règles n'a lieu qu'une fois par trimestre, par saison. C'est ce que les laboratoires prônent de plus en plus en faisant passer comme message aux jeunes femmes le côté pénible, fatigant des règles, les douleurs, l'anémie… Leur objectif pour le moment pas encore trop diffusé est de proposer massivement "la pilule en continu pour la fin des règles".
Le fléau du cancer du sein est une réalité majeure dans la société occidentale (près de 60 000 nouveaux cas par an en France) qui commence à atteindre l'Orient à l'exception du Japon. La femme japonaise de par sa culture ne consomme de comprimé que si elle est malade… donc malgré des campagnes
publicitaires majeures, elle n'a pas suivi l'Occident avec la pilule.
La pilule correspond donc à un apport hormonal majeur, qui agit naturellement sur les seins, mais il faut bien différencier la vie avant la ménopause et la vie après.
Avant la ménopause, l'organisme féminin et les seins en particulier sont habitués à recevoir par les ovaires de fortes doses d'hormones et la pilule dépasse évidemment les doses physiologiques.
Après la ménopause, ou l’approche de celle-ci, les ovaires fabriquent beaucoup moins d'hormones et les seins ne sont donc pas habitués à recevoir des surplus hormonaux. On comprend alors facilement qu'après la ménopause 3 à 5 ans de prises hormonales suffisent à créer un cancer du sein alors qu'avant la ménopause, il faut 10 à 20 années… d'où l'apparition de cancers du sein dès 25 ou 30 ans comme nous le voyons aujourd'hui sans qu'il s'agisse d'une cause génétique quand la jeune fille consomme la pilule - comme le souhaitent les laboratoires - dès 15 ans.
PasseportSanté.net– A ceux qui présentent la pilule comme une manière pour les femmes de contrôler leur vie sexuelle et d’éviter les grossesses non-désirées, que répondez-vous ?
Pr. Joyeux– La pilule évite les grossesses non désirées, c'est cela que la femme veut et elle a raison. La question est de savoir si cette consommation est dangereuse ou non. Si elle est dangereuse, ce qui commence à se savoir, existe-t-il des alternatives ?
Les labos sont très malins, ils répondent " OUI, il existe des alternatives : " l'anneau vaginal, le bâtonnet implanté sous la peau du bras, le patch hormonal, le stérilet hormonal imprégné de progestérone et bientôt le spray nasal…" Toutes ces alternatives ne sont que des pilules déguisées, données par d'autres voies que la voie de l'estomac : l'intérieur du vagin, la peau, le muscle, la muqueuse nasale… Les dangers sont les mêmes.
La pilule ne contrôle pas la vie sexuelle des femmes, elle leur permet d'avoir des relations sexuelles - surtout demandées par les hommes - ; sans les risques de grossesse non-désirée.
Quant aux plaisirs réels qu'elles ont, elles acceptent gentiment qu'ils soient moindres pourvu qu'elles ne "tombent pas enceinte".
PasseportSanté.net– Quel autre type de contraception que la pilule conseilleriez-vous aux femmes pour qu’elles conservent ce contrôle sans danger ?
Pr. Joyeux– Les femmes ont été sous-informées et même non-informées sur le fonctionnement de leur corps, de leur cycle (…). N'oubliez pas qu'elles ne sont fécondes qu'au grand maximum 5 à 7 jours par mois. Et pour cette petite semaine de fécondité, on leur fait avaler 3 semaines d'hormones quand ce n'est pas presque 3 mois… ou à vie comme les labos le prévoient.
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C'est l'homme qui doit s'adapter à la femme et pas l'inverse comme c'est le cas aujourd'hui. En effet avec la pilule la femme est littéralement à la merci du désir d'union sexuelle des hommes, lequel désir est plus souvent très élevé quasi permanent tandis qu'il est plus cyclique chez les femmes.
PasseportSanté.net– Tout un chapitre de votre livre est consacré à la pilule et à la stérilité. Pourriez-vous nous expliquer en quoi la pilule pourrait influer sur la stérilité des femmes ?
Pr. Joyeux– Une longue prise de pilule met longuement les ovaires au repos. Et lorsqu'il s'agit de les faire repartir pour avoir une grossesse, ils ne répondent plus aux stimulations qui viennent normalement de l'hypophyse. Voilà pourquoi il y a tant de femmes qui ont besoin de stimulations hormonales répétées et se retrouvent avec des grossesses multiples à 2, 3, 4 jusqu'à 6 embryons.
J'ai ainsi pu décorer une femme dans l'Aude qui a eu des sextuplés. Son mari a pris peur et a foutu le camp ce qui a déclenché chez cette mère le super-désir de les garder tous et d'éviter ce qu'on appelle une "réduction embryonnaire" pour supprimer un ou plusieurs embryons. J'ai vu ces 6 enfants à 18 ans, avec leur air de famille, être légitimement fiers de leur fantastique mère.
Rares sont les études qui font apparaître au grand jour l’impact de la consommation de pilule sur l’environnement et même sur la stérilité des hommes. Que pourriez-vous nous dire à ce sujet ?
Nous expliquons tout cela avec les références scientifiques dans notre livre à partir de ce que l'on appelle les perturbateurs endocriniens. On retrouve en effet des résidus hormonaux de la pilule dans les urines et donc dans les égouts des villes qui malheureusement peuvent se déverser et se retrouver dans les rivières ou les fleuves et perturbent ainsi gravement la flore et la faune marine. Et bien sûr ces résidus hormonaux se retrouvent aussi dans l’eau du robinet que toute la famille consomme.
PasseportSanté.net– Vous posez la question suivante dans votre ouvrage « Les menstruations sont-elles encore nécessaires ? ». Quelle est votre réponse ? Est-ce que toutes les femmes ont besoin d’avoir des menstruations ?
Pr. Joyeux– Il s'agit de la physiologie, du fonctionnement écologique du corps féminin. Quand on le perturbe ou le déglingue gravement. Il n'est qu'à voir le nombre de complications liées à la consommation des pilules, car les femmes changent souvent de génération de pilule sous la pression des labos lesquels manipulent souvent les spécialistes qui sont leurs prescripteurs.
PasseportSanté.net– Comment expliquez-vous que la pilule puisse être prescrite à des jeunes filles ayant de l’acné (comme Diane 35) ? Quel est votre avis sur ce sujet ?
Pr. Joyeux– Il y a plus d'argent à gagner avec Diane 35 et /ou le Roaccutane qui sont des médicaments dangereux, qu'avec un changement radical des habitudes alimentaires qui est plus efficace et se maintient dans le temps...
PasseportSanté.net– Que pensez-vous de la pilule du lendemain ou du surlendemain, cette contraception d’urgence ?
Pr. Joyeux– On n'a pas assez de recul, mais les laboratoires s'en moquent. Les complications éventuelles, on verra plus tard et s'il y en a on trouvera de nouvelles molécules pour les traiter. Voilà leur philosophie !
PasseportSanté.net– En dehors de la pilule, il existe de nombreux moyens de contraception : le stérilet, l’implant, le patch, les spermicides, les progestatifs injectables, préservatifs masculin ou féminin, etc. Quel est votre avis sur les autres méthodes contraceptives disponibles ?
Pr. Joyeux– La méthode contraceptive la moins dangereuse est le préservatif masculin. Vous remarquerez que l'on conseille aux jeunes, à la fois "de se couvrir avec le préservatif" et de prendre la pilule. Le garçon est ainsi responsabilisé et la fille aussi. Double précaution donc. En réalité le plus souvent les filles n'ont pas trop confiance dans les garçons, plus ou moins maladroits ou qui refusent d'utiliser la capote… Ainsi la pilule a de beaux jours devant elle et il n'est pas question que les hommes s'y mettent. Tous les essais chez eux ont été négatifs au plan du marketing. Le principal obstacle à une pilule masculine étant la non-acceptation féminine : les femmes ne font pas confiance à l’homme. Si le partenaire masculin ne prend pas sa pilule, c’est la femme qui aura à en payer le prix.
Les stérilets sont soit aux hormones - le Mirena est enrobé de progestérone artificielle qui est libérée à petites doses chaque jour, il coûte plus de 100 € - soit sans hormone, c'est le stérilet au cuivre qui en coûte une vingtaine.
Le premier réduit les règles à leur plus simple expression ou les fait disparaître, le second empêche la nidation de l'oeuf fécondé au début de la vie humaine au fond de l'utérus. Il peut aussi accoler les deux parois de l'utérus et rendre la femme définitivement stérile.
PasseportSanté.net– Quels sont, en quelques mots, les dangers des THS (traitements hormonaux substitutifs) ? Pourriez-vous nous expliquer dans quels cas et pour quelles raisons sont-ils prescrits ? Mais aussi, pourquoi les déconseillez-vous ?
Pr. Joyeux– Lorsque la femme arrive à la ménopause, les ovaires se mettent définitivement au repos mais continuent d'une manière générale, avec les surrénales, à fabriquer de petites doses d'œstrogène et de progestérone sans pouvoir pour autant déclencher comme avant la ménopause un cycle menstruel. Les organes-cibles des hormones féminines, sein-utérus et ovaires, ne sont pas faits à cet âge pour recevoir des doses d'hormones excessives. Les phytohormones de la phytothérapie et de l'alimentation à orientation végétarienne sont suffisantes et efficaces. Il est actuellement démontré quoi qu'en disent certains spécialistes - trop liés ou candides par rapport aux laboratoires - que le THS après la ménopause augmente les risques de cancer du sein et de l'utérus. Nous voyons même des cas plus nombreux de cancer des ovaires alors qu'on fait croire aux femmes que pilules et THS protègent de ce type de cancer. Dans notre livre nous démontrons que c'est faux.
PasseportSanté.net– Quel type de contraception conseilleriez-vous à une jeune femme (…) ?
Pr. Joyeux– (…) expliquer à son conjoint le fonctionnement de son corps intime et choisir la technologie "Lady-Comp". C'est le moniteur de fertilité le plus fiable. Je peux d'autant plus le promouvoir que je n'ai aucun lien financier avec son fabricant.
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Aurore Clavé – PasseportSanté.net
Qui est le Pr Joyeux ? Cliquer ici pour lire sa biographie sur Futura-Sciences.
14:50 Publié dans Éthique, Famille, Livres, Respect de la vie humaine, Santé publique | Tags : livres | Lien permanent | Commentaires (0)