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05/08/2015

La véritable histoire des Cristeros relatée par Hugues Kéraly

 

Keraly_Cristeros.jpgHugues Kéraly - 224 p. avec un cahier de photos inédites. 4e édition revue et augmentée

Connaissez-vous l'histoire des Cristeros ? C'est une histoire poignante et réelle, remplie de l'espérance chrétienne. De 1926 à 1929, le peuple mexicain, privé de sacrements et du droit de culte, prend les armes pour défendre les droits du Christ-Roi rappelés par le pape Pie XI dans l'encyclique Quas Primas. Nombre d'entre eux, femmes, enfants, hommes seront martyrisés en raison de leur attachement à la foi. Certains ont été béatifiés et canonisés par les papes Jean-Paul II et Benoît XVI. C'est leur histoire trop longtemps passée sous silence que raconte Hugues Kéraly dans cette nouvelle édition augmentée d'un livre jusqu'ici épuisé. Cette édition bénéficie d'une préface du cardinal Medina Estevez, préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin.

20 € TTC

 

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07:00 Publié dans Livres | Tags : livres, cristeros, cristiada | Lien permanent | Commentaires (0)

14/07/2015

Saint Bonaventure - Itinéraire de l'âme à Dieu

 

Saint Bonaventure

Ordre des Frères Mineurs--Cardinal-Évêque d'Albane--Docteur de l’Église

Itinéraire de l’Âme à Dieu

 

PROLOGUE.

CHAPITRE PREMIER. Des degrés d'élévation à Dieu, et de la contemplation du Seigneur par les traces de sa puissance créatrice.

CHAPITRE II.De la contemplation de Dieu dans les traces de sa présence imprimées en ce monde sensible.

CHAPITRE III. De la contemplation de Dieu par son image gravée dans les facultés naturelles de notre âme.

CHAPITRE IV. De la contemplation de Dieu en son image reformée par la grâce divine.

CHAPITRE V. De la contemplation de l'unité divine par son nom principal, qui est l’ETRE.

CHAPITRE VI. De la contemplation de la Trinité bienheureuse en son nom, qui est SOUVERAINEMENT BON.

CHAPITRE VII. Du ravissement spirituel et mystique, dans lequel le repos est donné à notre intelligence et notre affection passe tout entière en Dieu.

 

Cliquez sur les titres pour accéder aux différents chapitres du livre.

 

 

Source: Itinéraire de l'Âme à Dieu - Saint Bonaventure - Œuvres spirituelles

 

06/05/2015

Mgr Léonard : agir en chrétien par l'engagement de la prière

JMJ-Mgr_Leonard-Cathechese.jpg

Mgr Léonard a 75 ans aujourd'hui !

Avant tout nous lui souhaitons tous nos voeux de bonheur mais également le remercier pour ces années passées avec nous ! Cela n'est un secret pour personne, c'est aujourd'hui que Mgr Léonard doit remettre sa lettre de démission au pape. Nous voyons donc arriver avec regret la fin d'un ministère chargé de grâces. Ces années à Namur et à Malines-Bruxelles furent pour nombre d'entre-nous l'occasion de grandir dans notre foi grâce à ses paroles et son témoignage forts et justes.

Comment lui rendre un meilleur hommage qu'en le laissant nous parler de notre foi ?  Voici donc un extrait du dernier chapitre de son livre "Agir en chrétien dans sa vie et dans le monde" :

Témoigner de la beauté de la prière chrétienne.

Quant je prie, je me personnalise en m'ouvrant, comme fils, à Dieu mon Père, je deviens plus moi-même en me laissant traverser par cet éclair d'amour qui jaillit, à travers moi, entre la présence incarnée de Jésus en ce monde et la présence intime de l'Esprit au tréfonds de ma personne. Je suis libéré en devenant plus pronfondément fils dans le Fils. J'y trouve dignité personnelle, courage, espérance envers et contre tout, sérénité, détente de l'âme – et même du corps, ce qui est logique dans une religion de l'incarnation. Le zen, le yoga, la méditation transcendantale ? Nous avons infiniment mieux à disposition. Thérèse d'Avila, Jean de la Croix, Thérèse de Lisieux, Elisabeth de la Trinité, etc. , sont là pour en témoigner.

Certes, la prière n'est pas toujours facile. Mais, en ces moments, je me rappelle que ma pauvre prière est toujours portée, non seulement, par la prière de Jésus, le parfait adorateur du Père, et par celle de l'Esprit qui prie en nous en gémissements ineffables (cf. Rm 8, 26), mais aussi par la prière de ma Mère l'Eglise. J'ai du mal à prier, et alors ? Je sais qu'au moment-même où je me sens si pauvre et si sec, l'Eglise est partout en prière, des moines sont en train de chanter les laudes en Europe tandis que des moniales chantent les vêpres en Asie. L'Eucharistie est toujours célébrée quelque part en cet instant même. Et pendant que je rame sur les eaux agitées du lac de ma vie, quelque part des frères et des soeurs exultent de joie ou goûtent la paix de l'Esprit Saint. La multinationale de la prière est toujours en éveil.

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Et si la prière de l'Eglise en général me laisse de marbre, je sais que l'Eglise est toute entière résumée par une personne – oui, une personne à nouveau ! – la Vierge Marie. En elle, la maternité de l'Eglise prend une forme concrète ! Marie est tout simplement ma mère. Et toujours elle prie.  Il suffit de me glisser dans sa prière. A jamais Marie retient tous ces évènements et les médite en son coeur (cf. Lc 2, 19.51) [...]

En guise de conclusion....

L'oraison elle-même a un enjeu politique, puisqu'elle touche le sens de la personne et que la politique est au service du bien commun, lequel passe par le respect de la personne humaine. [...]

Source : Mgr A-J Léonard, Agir en chrétien dans sa vie et dans le monde. Namur : Fidélité. 2011. 111-112, 115.

10/04/2015

Virtus : ce qui manque aujourd'hui à l'âme de la vie !

l'esprit de combat

Ce qui manque aujourd'hui à l'âme de la vie, c'est la sang qui ne devrait faire qu'un tour quand on touche à l'intégrité du plus faible qui n'en finit plus de l'être, faute combattants. La mollesse, aujourd'hui déculpabilisée par l'artifice des calculateurs, des indifférents, des protecteurs d'acquis, race perverse et silencieuse, adoratrice de son lopin, dicte la régression.

Commençons donc par la vie qui en principe devrait soulever notre ventre de spasmes convulsifs, broyer les viscères, secouer l'estomac jusqu'au vomissement et, puisque j'y suis, tordre la bouche. Pourquoi ? Parce que deux cent vingt mille enfants chaque année sont condamnés par des géniteurs conseillés par la Nation au supplice de l'écartèlement avec la mort au bout, fœtus lancés au feu du crématoire, ni vus ni connus, sans nom, privés de sépulture, pas même en terre commune. Enfants, vous n'existez pas ! Mais qui donc se lève, allez, donnez-moi des noms ! Mais qui donc se lève à la Zola pour défendre l'homme dégradé de son statut d'homme ? Pas même une poignée d'humains sur les soixante millions de couards qui peuplent la Mère France au stérilet enfoncé dans ses lois macabres, dignes de Landru ! Teresa de Calcutta, Jean-Paul II et Benoît XVI en tête - désolés s'ils sont chrétiens, je n'y peux rien -, eux, de leur intelligence éclairée, ont osé élever la voix pour tenter de sauver de l'extermination massive des innocents aux mains pleines d'avenir. En réponse et en chœur, l'opinion dite "générale", fermée au dialogue, ouverte sur l'abîme, monstre sacré, dévoreuse de libertés, a crié au scandale, brandissant le Tribunal international, tout en suppliant ses sbires élus et calfeutrés dans les Chambres et autres Sénats  de souffler sur les fours à mille deux cents degrés Celsius, de manière à ce que l'humain ne laisse plus trace de sa beauté. Pas de tombe, je le redis - les préhominiens nous dépassent ! -, corps réduits en cendres, disparus à jamais sauf au souterrain de la mère qui souvent ressasse et ne s'en remet pas. Avec ces trois catholiques à la parole universelle, s'est dressée la fameuse poignée, composée en majorité de laïcs chantant des "Ave Maria" au seuil des avortoirs pour l'âme de ces enfants martyrs et de leurs parents qui pourraient bien l'être aussi. Irréductibles prières malgré les condamnations en forme de mois de prison et d'euros à verser, ce qui n'est pas cher payé si l'on veut que l'Histoire retienne un jour qu'un enfant, fût-il en herbe, tranché, séché et brûlé, vaut davantage que Mamon. Aux voix rendues aphones par la frappe légale, il reste donc la prière et nous allons en profiter, croyez-moi, jusqu'au Jugement dernier.

A l'égard de la vie qui commence, et d'ailleurs de celle qui finit, il serait bon que derrière l'homme en blanc, couleur lumière, tous les cardinaux, en rouge, couleur amour, les évêques en violet, couleur noblesse, ainsi que les fidèles et infidèles de toutes nuances, défendent leurs petits frères et vieux ancêtres avec leur sang, s'il le fallait, ne faisant plus qu'un tour. On les attend. Quant aux belles idées exigeant l'ardeur défensive, ce n'est que dans les rangs exposés des adorateurs de la vie qu'elles trouveront des avocats à la hauteurs de leurs causes.

Commençons donc par le commencement en épousant l'esprit de combat, d'ailleurs propre au Christ et à sa Mère, n'en déplaise aux prétendus doux, faux agneaux, tremblant de tous leurs poils à la seule pensée d'être confondus par la pensée unique.

 

Michel-Marie Zanotti-Sorkine, Au diable la tiédeur - Petit traité de l'essentiel. 2012.
Paris : Laffont. 143-145.

08/04/2015

Rémi Brague: "Le règne de l'homme, genèse et échec du projet moderne" - Le philosophe français a présenté son nouvel ouvrage à La Procure à Paris

Rémi Brague présente Le règne de l’homme : genèse et échec du projet moderne, aux éditions Gallimard:

L'entretien complet de Rémi Brague avec François Maillot, président-directeur général de La Procure (55 minutes):

 

9782070775880.jpgLe règne de l'homme : genèse et échec du projet moderne

 

Gallimard , Paris, collection L'esprit de la cité(février 2015)  25 €

 

Résumé

L'essayiste expose deux bouleversements survenus à l'époque moderne : le refus de Dieu et la domination de la nature. Retraçant les origines de cette volonté d'autonomie, il convoque la littérature et la philosophie afin d'y déceler l'évolution de l'homme par rapport au monde, à Dieu et enfin à lui-même. ©Electre 2015

 

Source: Rémi Brague, "Le règne de l'homme"

19/02/2015

Cardinal Sarah: "J'affirme solennellement que l'Église d'Afrique s'opposera fermement à l'hérésie d'une pastorale détachée du Magistère"

cardinal sarah, robert sarah, cardinal guinéen, entretien sur la foi, pastorale, synode sur la familleLe cardinal Robert Sarah, récemment nommé Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin par le Pape François et ancien Président du Conseil pontifical Cor Unum pour la promotion humaine et chrétienne, publie un livre sous-titré "Entretien sur la foi" qui paraîtra en français le 25 février aux éditions Fayard.

Présentation et extraits proposés par Jean-Marie Dumont. Le dernier extrait évoque le synode sur la famille et la question de la séparation entre Magistère et pastorale.

 

Famille chrétienne | N°1936 du 21 au 27 février 2015 - p.46

livres,synode sur la famille,pastorale,cardinal sarah, entretien sur la foiAuteur : Cardinal Robert Sarah, avec Nicolas Diat
Éditeur: Fayard
Nombre de pages : 260   Prix: 21,90€

L’Afrique pourrait devenir le fer de lance de l’Église dans son opposition à la décadence occidentale, comme l’illustre un livre d’entretien avec le cardinal guinéen Robert Sarah.

Enfant, ses parents lui sourient gentiment lorsqu’il leur dit qu’il veut suivre l’exemple des missionnaires spiritains présents dans son village de Guinée : un Noir ne peut pas devenir prêtre de l’Église catholique ! [Il s'agissait évidemment d'une idée fausse: il y avait déjà des évêques noirs à l'époque, et l’Église catholique a déjà été dirigée par trois papes africains: saint Victor Ier, saint Miltiade et saint Gélase Ier, NdEspN] Aujourd’hui, ce fils de cultivateurs nommé à 32 ans archevêque de Conakry par Paul VI est l’un devenu des principaux responsables de la Curie romaine.

Dans ce livre d’entretien réalisé avec Nicolas Diat, le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, raconte avec humilité et profondeur son incroyable histoire. Un récit étayé de réflexions personnelles franches, argumentées et parfois directes, notamment sur le néo-colonialisme idéologique exercé en Afrique par l’Occident décadent. Décapant, émouvant, tonifiant. 

 

Extraits du livre

Abandon « Dans ma vie, Dieu a tout fait ; de mon côté, je n’ai voulu que prier. Je suis certain que le rouge de mon cardinalat est vraiment le reflet du sang de la souffrance des missionnaires qui sont venus jusqu’au bout de l’Afrique pour évangéliser mon village. »

Adoration « Ces tournants, ce sont ces heures, ces moments de la journée où, seul à seul avec le Seigneur, j’ai pris conscience de sa volonté sur moi. Les grands moments d’une vie, ce sont les heures de prière et d’adoration. Ils enfantent l’être, ils façonnent notre véritable identité, ils enracinent notre existence dans le mystère. »

Euthanasie « L’euthanasie est le marqueur le plus aigu d’une société sans Dieu, infra-humaine […]. Pourtant, dans mes voyages, je constate un réveil des consciences. Les jeunes chrétiens d’Amérique du Nord montent progressivement au front pour re-pousser la culture de mort. Dieu ne s’est pas endormi, Il est vraiment avec ceux qui défendent la vie ! »

Exemple « Tous les jours, les spiritains vivaient au rythme des offices, de la messe, du travail, du chapelet, et ils ne dérogeaient jamais à leurs engagements d’hommes de Dieu. Petit enfant, je me disais que si les Pères allaient avec une telle régularité dans l’église, c’est qu’ils étaient certains d’y rencontrer quelqu’un et de lui parler en toute confiance. »

Gender « Concernant mon continent d’origine, je veux dénoncer avec force une volonté d’imposer de fausses valeurs en utilisant des arguments politiques et financiers. Dans certains pays africains, des ministères dédiés à la théorie du genre ont été créés en échange de soutiens économiques ! Ces politiques sont d’autant plus hideuses que la plus grande partie des populations africaines est sans défense, à la merci d’idéologues occidentaux fanatiques. »

Prière « La véritable prière laisse Dieu libre de venir à nous selon sa volonté. Nous devons savoir L’attendre dans le silence. Il faut durer dans le silence, dans l’abandon et dans la confiance. Prier, c’est savoir se taire longtemps ; nous sommes si souvent sourds, distraits par nos paroles… »

Transmission « Mon père m’a appris à beaucoup aimer la Vierge Marie. Je le revois encore se jeter à genoux, dans le sable d’Ourous, pour prier l’Angélus, chaque jour, à midi et le soir. Je n’ai jamais oublié ces moments où il fermait les yeux pour rendre grâce à Marie. Je l’imitais et je récitais mes prières pour la mère de Jésus, à ses côtés. »

Synode « L’idée qui consisterait à placer le Magistère dans un bel écrin en le détachant de la pratique pastorale, qui pourrait évoluer au gré des circonstances, des modes et des passions, est une forme d’hérésie, une dangereuse pathologie schizophrène. J’affirme donc avec solennité que l’Église d’Afrique s’opposera fermement à toute rébellion contre l’enseignement de Jésus et du Magistère. » 

Jean-Marie Dumont

 

29/01/2015

Je veux mourir vivant: un prêtre auprès des malades du SIDA

9782353891429FS.gifPar l'abbé Hubert Lelièvre

Ed. de l’Emmanuel, Paray-le-Monial
Prix : 12 €

Aumônier d’hôpital dans les années 90, Hubert Lelièvre côtoie des personnes malades du sida pendant deux ans. Il raconte ce qu’il a vécu pendant son ministère. À cette époque, la maladie pouvait emporter le patient en quelques mois. Ce livre bouleversant est un bouquet de témoignages. Avec des mots simples et des gestes tendres, Hubert Lelièvre apporte Dieu comme il le peut. Sa mission le rend témoin de conversions surprenantes, jusque dans la famille du malade.


Points forts
  • Très facile à lire.
  • Émouvant et actuel.
  • Tout public - À mettre entre toutes les mains. - À conseiller aux personnes qui accompagnent les mourants, au personnel soignant, mais aussi aux malades eux-mêmes et à leurs proches. C’est également un livre qui pourra toucher les jeunes et étudiants en recherche de repères.

Sommaire

  • QU'EST-CE QU'UN MALADE ATTEND DU PRETRE ?
  • VOLEURS DE DIEU
  • LA POIGNEE DE PORTE
  • CHAQUE CHAMBRE D'HOPITAL EST UN SANCTUAIRE, CHAQUE LIT AU AUTEL
  • CETTE NUIT-LA, A 2H25
  • ANGELO DECOUVRE SON VISAGE PERLE DE LARMES
  • MARIANGELA
  • JE VEUX MOURIR
  • TU CROIS QUE DIEU POURRA ME PARDONNER ?

11/10/2014

La franc-maçonnerie vue de l'intérieur: « Un chemin incompatible avec la foi chrétienne »

Par Jean-Claude Bésida | Famille chrétienne | 10 octobre 2014

franc-maconnerie-franc-macon_article.jpgSerge Abad-Gallardo a été franc-maçon pendant plus de vingt ans avant de rompre et de retrouver la foi catholique. Il raconte son itinéraire dans  J’ai frappé à la porte du Temple…  (éd. Pierre Téqui). Pour  Famille Chrétienne , il lève le voile sur ce monde opaque.

Pourquoi êtes-vous entré en franc-maçonnerie et pourquoi en êtes-vous sorti ?

À un moment donné, je me suis éloigné de la foi, une foi qui n’était pas très fervente. Je suis entré en franc-maçonnerie parce que je cherchais des réponses à des questions existentielles : pourquoi suis-je en vie et en ai-je conscience ? On se pose tous les mêmes questions. La distance dans laquelle je me trouvais par rapport à la foi a facilité mon entrée en franc-maçonnerie.

Ensuite, je suppose que le Seigneur a veillé sur moi. Il y a une douzaine d’années, je suis revenu à la foi catholique par une rencontre. J’aime beaucoup l’épisode de Zachée dans l’Évangile : j’étais petit et un peu misérable, je me prenais pour un initié, mais j’ai compris que cela ne suffisait pas. J’ai cherché. Ce jour-là, j’ai saisi en fait que ce n’est pas moi qui cherchais le Christ, mais que c’était Lui qui venait vers moi.

Vous étiez catholique. Et pourtant, vous êtes entré en franc-maçonnerie ?

Oui. J’étais en recherche. Ce qui m’a conduit en franc-maçonnerie, c’est le vide existentiel. Je viens d’une famille catholique peu pratiquante. On m’a proposé d’y entrer. Je l’ai fait. Pourquoi ? Parce que je n’avais pas de repères suffisamment précis pour comprendre l’incompatibilité entre les deux chemins.

 

La franc-maçonnerie est pour l’homme le moyen d’approcher les dieux, sinon de devenir Dieu soi-même.

 

Comment sest passée votre sortie ?

Il y a une douzaine d’années, la foi m’est revenue. Cela s’est fait progressivement. Il y a trois ans, j’ai été confronté au mal de manière très précise, très virulente, d’une manière que je n’avais jamais rencontrée jusque-là. En faisant une retraite dans un monastère, j’ai eu une sorte de révélation : j’ai compris que la franc-maçonnerie ne donnait pas de réponse face au mal. Je suis ressorti de cette abbaye avec un trouble profond par rapport à ces deux chemins que j’avais en face de moi. J’ai alors commencé à me sentir de plus en plus mal en franc-maçonnerie. Je n’y avais plus ma place.

Pour qui avez-vous écrit ce livre ?

Pour les catholiques qui souhaitent savoir ce qu’est la franc-maçonnerie, et pour les francs-maçons qui se disent catholiques et qui n’ont peut-être pas conscience de leur erreur. Il faut que je parle aux catholiques pour leur expliquer l’impasse que constitue la recherche maçonnique.

Beaucoup de francs-maçons sont des gens sincères, qui cherchent mais qui cherchent dans l’erreur. Ils sont devant Baal, devant des idoles, mais ils s’imaginent qu’ils sont devant Dieu. Je témoigne, et ensuite ils feront ce qu’ils veulent. La liberté a été donnée par Dieu pour pouvoir choisir.

Au fond, la franc-maçonnerie, qu’est-ce que c’est ?

Elle a un objectif magique. Dans la Bible, saint Paul met en garde contre les magiciens. C’est d’une certaine manière l’obtention d’un pouvoir strictement humain sur des éléments qu’on ne contrôle pas et qui sont d’ordre surnaturel ! Et donc finalement, au fil des initiations et des augmentations de grade, qui sont en un sens une succession de rideaux de fumée, je dirais que c’est pour l’homme le moyen d’approcher les dieux, sinon de devenir Dieu soi-même.

On est à ce moment-là dans la gnose ! C’est-à-dire que l’on va atteindre la Connaissance par ses propres moyens et par le travail sur le symbole et le rite.

Quels gens composent la franc-maçonnerie ?

Je distinguerais trois catégories de francs-maçons.

Déjà, il y a une minorité de personnes qui sont là pour créer un réseau relationnel, politique, stratégique et professionnel. Ce qui favorise beaucoup cela, c’est le secret. Quand on croise dans une réunion un ministre ou un député franc-maçon, cela arrange les choses. Cela « arrondit les angles », comme on dit : une expression purement maçonnique.

Ensuite, vous avez une autre catégorie. Il s’agit de laïcards héritiers de la Révolution dans ce qu’elle peut avoir de plus doctrinaire. Ils estiment pouvoir apporter le bonheur à l’humanité par la science et par la laïcité pure et dure ! Ils sont purement et simplement anticléricaux et antichrétiens.

Enfin, il y a un certain nombre de personnes qui ne sont ni des arrivistes ni des laïcards, mais des gens très tolérants qui, à force de tout accepter, ne savent plus où ils sont.

En franc-maçonnerie, toutes les idées se valent. Ce sont des gens un peu perdus et qui croient trouver des réponses. Ces chercheurs relativistes cherchent dans tous les sens, mais ils n’arrivent nulle part ! C’est pour eux que j’ai écrit ce livre.

Selon vous, où est le problème avec la franc-maçonnerie ?

Lorsqu’on entre en franc-maçonnerie, on vous demande de prêter serment. Au fil des cérémonies d’initiation, puis à chaque augmentation de grades, il y a une foule de serments qui vous lient. Ceux-ci portent sur plusieurs choses, mais en particulier sur l’obéissance à la Constitution maçonnique de chaque obédience. Un de ces serments demande de se libérer de tout dogme pour chercher la vérité. Si je suis peu ou pas croyant, cela peut me convenir, parce que je n’ai pas une conscience spirituelle vraiment développée. Mais lorsque je commence à réfléchir et à entrer véritablement dans la foi, ça ne va plus.

Il faut choisir…

Les deux sont purement incompatibles ! Il y a une espèce de schizophrénie spirituelle à vouloir être à la fois chrétien et franc-maçon.

Jean-Claude Bésida

 

29/09/2014

Après un divorce: la fidélité, chemin vers Dieu, chemin de Dieu

divorce, fidélité, mariageUn de perdu… Dieu de retrouvé

68 pages, 8


Voici le témoignage émouvant et sincère d'une épouse divorcée qui a choisi la fidélité à son mariage. L'auteur nous raconte son parcours : la douleur de la séparation, les pressions de l’entourage pour « refaire » sa vie et enfin, la plongée dans l'amour de Dieu qui donne la grâce de pardonner et de rester fidèle.
Dans ce livre, Marie-Claire Germain évoque son histoire avec pudeur. Elle parle du cheminement de ceux et de celles qui ont décidé de rester fidèles au conjoint dont ils sont séparés.
Sans cacher sa souffrance, elle montre combien cette fidélité, humainement incompréhensible, manifeste la présence de Dieu au cœur du mariage.

  
Le divorce est une plaie, le mariage chrétien une force.

À aucun instant depuis toutes ces années, je n’ai regretté d’avoir été mariée, de l’avoir été à celui que j’ai choisi
une fois pour toutes en renonçant à tous les autres, et pour toujours… et pourtant ma vie a sa croix.

"Il ne s'agit pas de pointer du doigt et de jeter l'opprobre sur l'autre choix, celui de refaire sa vie. Mon Dieu, il faudrait être idiot pour se comporter ainsi mais un prêtre doit avoir le courage d'annoncer ce que Dieu demande, sans le contredire ou penser qu'il peut être contredit, voire pire que Dieu peut se tromper. Douter de la véracité du dogme, mettre en cause la Parole, refuser d'en annoncer l'intemporalité en arguant que les temps ont changé empêchent les fidèles d'avoir confiance et de découvrir un autre chemin auquel ils n'avaient peut-être pas pensé par eux-mêmes, celui de la fidélité au conjoint parti."

Source: Divorcée, elle est restée fidèle

28/09/2014

Le livre "Demeurer dans la vérité du Christ" est publié - Extraits

2044101973.jpgDemeurer dans la vérité du Christ

Mariage et communion dans l'Eglise catholique

Textes rassemblés par Robert Dodaro, O.S.A.

Éditions Artège - 312 p. - 19,90 €

Extraits:

Cardinal Velasio De Paolis, Président émérite de la Préfecture des Affaires économiques du Saint-Siège :

« Souvent la miséricorde est présentée comme opposée à la loi, et même à la loi divine. Cette vision est inacceptable. Le commandement de Dieu est une manifestation de l’amour avec lequel Il nous indique la route à emprunter pour ne pas nous perdre sur le chemin de la vie. Opposer la miséricorde de Dieu à sa loi, c’est créer une contradiction inacceptable. » (p. 199)

« Ce qui précède montre que l’admission des divorcés remariés aux sacrements de la pénitence et de l’Eucharistie est une question sans issue, tant qu’ils demeurent dans cet état. Cela ne peut être attribué à la sévérité et à la rigueur de la loi, parce que nous n’avons pas affaire à des lois humaines qui pourraient être adoucies ou même abrogées, mais à des lois divines qui sont un bien pour l’homme et indiquent la route du salut montré par Dieu lui-même. » (p. 205)

Cardinal Raymond Leo Burke, Préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique :

« Lors de son exposé au Consistoire extraordinaire des Cardinaux, le 20 février 2014, le Cardinal Walter Kasper a soulevé la question de la convenance d’une procédure judiciaire. Au sujet de la déclaration de nullité d’un mariage, il remarque :

Puisque le mariage en tant que sacrement a un caractère public, la décision sur sa validité ne peut pas être laissée simplement au jugement subjectif des parties concernées. Par contre, on peut se demander si le parcours juridique, qui n’est pas de droit divin, mais a subi un développement au cours de l’histoire, est le seul chemin vers la solution du problème, ou si l’on ne pourrait pas aussi concevoir d’autres procédures plus pastorales et spirituelles. Alternativement, on pourrait imaginer que l’évêque confie cette tâche à un prêtre fort d’une expérience spirituelle et pastorale, comme le pénitencier ou le vicaire épiscopal.’

« Il poursuit par une caricature du procès en nullité de mariage en deuxième et troisième instance, en posant la question rhétorique : ‘Est-il vraiment possible de prendre des décisions touchant au bonheur ou au malheur des personnes en deuxième ou troisième instance, uniquement au vu de dossiers, c’est-à-dire de papiers, sans connaître ni les personnes ni leur situation ?’ (p. 207-208)

Après une démonstration très documentée, le cardinal Burke conclut en ces termes :

« La procédure judiciaire de déclaration de nullité d’un mariage est essentielle pour découvrir la vérité en cas de contestation de la validité d’un consentement matrimonial. Compte tenu de la complexité de la nature humaine et du rôle qu’elle joue dans la plupart des cas de nullité de mariage, le seul moyen de parvenir à la vérité avec une certitude morale est la dialectique résultant du procès juridique tel qu’il a été soigneusement articulé et développé dans l’histoire de la discipline de l’Eglise. » (p. 233)

« En conclusion, la réponse à la question soulevée dans le Document préparatoire à propos de la procédure canonique se trouvera dans le respect absolu de la nature de la demande de nullité du mariage et de la nature du procès qui aboutit à la vérité et la déclare. Mon espoir est que le prochain Synode revalorise cette procédure et incite à en faire bénéficier les fidèles qui la demandent en son intégrité, par souci de leur salut éternel. » (p. 234)

 

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La description générale du livre:

> Le livre des 5 cardinaux en défense du mariage paraîtra en français le 25 septembre : "Demeurer dans la vérité du Christ"