Le Pape dénonce l'usure comme une « plaie sociale »
« Puissent [les institutions] intensifier leur engagement aux côtés des victimes de l’usure, une plaie sociale dramatique qui blesse la dignité inviolable des personnes ». « Quand une famille n’a pas à manger parce qu’elle doit payer son prêt aux usuriers… Ce n’est pas chrétien… Ce n’est pas humain ! »
Pape François, Audience générale du 29 janvier 2014
« Que tous s'engagent de façon renouvelée pour s'opposer efficacement au phénomène dévastateur de l'usure et de l'extorsion qui constitue un esclavage humiliant. »
Pape Benoît XVI, Audience générale du 1er juillet 2009
« Les sentiments religieux du passé ont disparu des lois et des institutions publiques et ainsi, peu à peu, les travailleurs isolés et sans défense se sont vu, avec le temps, livrer à la merci de maîtres inhumains et à la cupidité d'une concurrence effrénée. Une usure dévorante est venue accroître encore le mal. Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l'Eglise, elle n'a cessé d'être pratiquée sous une autre forme par des hommes avides de gain et d'une insatiable cupidité. À tout cela, il faut ajouter la concentration entre les mains de quelques-uns de l'industrie et du commerce devenus le partage d'un petit nombre d'hommes opulents et de ploutocrates qui imposent ainsi un joug presque servile à l'infinie multitude des prolétaires. »
Pape Léon XIII, Lettre encyclique « Rerum novarum », 15 mai 1891
« L’espèce de péché qui se nomme usure, et qui a son siège propre dans le contrat de prêt, consiste en ce que celui qui prête, veut qu’en vertu du prêt même (qui de sa nature demande qu’on rende seulement autant qu’on a reçu) on lui rende plus qu’il n’a prêté ; et il prétend en conséquence, qu’outre son capital, il lui est dû un profit à raison du prêt. C’est pourquoi tout profit de cette nature est illicite et usuraire. »
Pape Benoît XIV, Lettre encyclique «Vix pervenit », 1er novembre 1745
Écrit par Espérance Nouvelle Lien permanent | Commentaires (0)
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