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I direct the readership’s attention to an interview (HERE) that Ed Pentin (of The Rigging of a Synod fame) has a fascinating interview with journalist Paul Badde who was in the right place at the right time (wrong place and time?) to learn things about Card. Danneels and the mafia that tried to rig the conclaves of 2005 and 2013.
Sample:
[…]
What exactly did you hear?
Well, I’ve been told that, on April 5 — only three days after Karol Wojtyla’s death! — a group of cardinals had gathered secretly to prevent the election of Joseph Ratzinger, the right hand of the Polish Pope for decades.
Who was involved?
I’ve seen a list naming the cardinals: Silvestrini, Danneels, Murphy O’Connor, Martini, Lehmann, Kasper and Audrys Juozas Bačkis of Lithuania, and I had heard that “their absolute aim is to get Ratzinger out of the race”; and that they met at Villa Nazareth.
What was Cardinal Meisner’s reaction to this news?
He was upset, telling me that a conspiracy like this one was “absolutely against the explicit rules” which John Paul II himself had reshaped in his apostolic constitution Universi Dominici Gregis, of Feb. 22, 1996.
Lors de la présentation publique, mardi soir à la basilique de Koekelberg, de sa biographie écrite par Karim Schelkens et Jürgen Mettepenningen, le cardinal belge Godfried Danneels a affirmé avoir pris part pendant plusieurs années à des réunions d'un groupe de cardinaux opposés à la ligne du cardinal Ratzinger puis du pape Benoît XVI, appelé "groupe de Saint-Gall" et surnommé "la mafia" par ses membres.
Dans un article écrit pour "Le Vif" le 23 septembre, le journaliste Walter Pauli relate cette période de la vie du cardinal:
« Opposé au pouvoir grandissant de Ratzinger et de sa clique au Vatican, l'archevêque de Milan Carlo Maria Martini a commencé à organiser des réunions "secrètes" d'évêques et de cardinaux à Saint-Gall en Suisse à partir de 1996. Ces rencontres étaient vaguement connues de certains spécialistes, mais il n'y a jamais eu de compte-rendu aussi détaillé des activités du "groupe de Saint-Gall" que dans la biographie de Jürgen Mettepenningen et Karim Schelkens. En 1999, Danneels a rejoint le groupe, dans lequel figuraient aussi l'évêque néerlandais Adriaan Van Luyn, les cardinaux allemands Walter Kasper et Karl Lehman, le Britannique Basil Hume et l'Italien Achille Silvestrini. Pour Danneels et les autres, il s'agissait de "vacances spirituelles", une forme de consolation et de soutien mutuel à une époque sombre.
Le Vatican a envoyé le sinistre cardinal Camilo Ruini pour sonder de quoi il retournait, mais ce dernier a fait chou blanc. En même temps, le "Groupe de Saint-Gall" essayait d'influencer les agissements du Vatican. La question que l'on se posait de plus en plus expressément était la suivante : "Que se passera-t-il après Jean Paul II ? Comment éviter que Ratzinger ne devienne pape ?" »
La présentation publique dans la basilique bruxelloise, en présence du cardinal, de sa biographie récemment publiée par les éditions Polis a été rapportée par la presse nationale et internationale: