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26/11/2013

Le rayonnement GSM « peut-être cancérigène »

D'après le service public fédéral "Santé publique, sécurité de la chaîne alimentaire et environnement".

26/07/2012
dyn003_original_150_188_pjpeg_2563562_35d64330a202d8e1df3004c440c01045.jpgL’utilisation prolongée d’un GSM pourrait engendrer un risque. La prudence est de mise.

Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classifié le rayonnement GSM comme étant « peut-être cancérigène pour l’homme » (classification 2B)

Selon le Centre International de Recherche sur le Cancer (mai 2011), il est possible que l'utilisation intensive d'un téléphone mobile engendre un risque accru de cancer du cerveau. C'est la raison pour laquelle le CIRC a classifié les ondes gsm comme étant  « peut-être cancérigènes pour l'homme ».

Cette conclusion a été tirée au terme d'une analyse commune des études épidémiologiques disponibles et de recherches menées sur des animaux et sur des cellules. Dans la plupart des études, aucune indication d'un risque accru de cancer du cerveau n'a été trouvée, tandis que deux études (l'étude internationale Interphone et une méta-analyse suédoise) ont indiqué un risque accru de gliome et, dans une mesure moins certaine, de neurinome acoustique en cas d'utilisation prolongée d'un téléphone mobile (durée d'utilisation totale supérieure à 1500-2000 heures). Des tests sur animaux ont également montré des « indications limitées » d'un lien potentiel.

Bon à savoir

La classification 2B « peut-être cancérigène pour l'homme » est attribuée à des facteurs environnementaux et à des substances qui engendrent des « indications épidémiologiques limitées » en rapport avec le cancer. En cas d'« indications limitées », il est encore possible que le lien trouvé ne soit qu'apparent, et que le hasard ou une distorsion fausse les résultats. Le degré de certitude pour la classification « peut-être cancérigène pour l’homme » est plus bas que dans le cas des classifications 1 (« cancérigène ») et 2A (« probablement cancérigène »). Quand on a encore moins d’indications, une substance est considérée comme « inclassable » (3). Finalement, il y a la classification 4, « probablement pas cancérigène ».

Le CIRC souligne que l'étude doit être poursuivie et recommande entre-temps de limiter l'exposition au rayonnement des GSM en utilisant une oreillette ou en envoyant des SMS. Vous trouverez d'autres astuces sur la page « Vers une utilisation raisonnable des téléphones mobiles ».

De quoi s'agit-il ?
Il s'agit des téléphones mobiles et, dans une moindre mesure, des téléphones d'intérieur sans fil. La plupart des études ciblent l'utilisation des téléphones mobiles, étant donné leur grande diffusion, leur utilisation à proximité de la tête et leur capacité d'émission relativement importante (1-2 W) en comparaison à d'autres appareils sans fil tels que le babyphone, l'adaptateur Wi-Fi ou l'oreillette Bluetooth.

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