27/11/2013
Opposition à l'euthanasie des mineurs: 11 arrestations à Bruxelles
Ils étaient à peu près vingt-sept Veilleurs Debout, à 3 mètres de distance les uns des autres, pacifiques, silencieux devant le Parlement belge vers 18 heures pour montrer leur opposition à l’extension aux mineurs d'âge de la loi dépénalisant l’euthanasie. Ceux qu’on appelle les Veilleurs ne font qu’arriver, en dépit des intimidations de la police, présente depuis le début de la soirée.
Le premier groupe de Veilleurs ayant été dispersé, 11 autres Veilleurs arrivent et prennent également position en silence. Les forces de l'ordre interviennent à nouveau et leur attachent les mains derrière le dos avant de les embarquer au poste de police. Une occasion qu'ont saisie les Veilleurs pour partager sereinement avec les policiers les raisons de leur opposition à cette loi. "Je fais mon devoir, mais je suis de tout cœur avec vous", leur déclare l'un d'entre eux.
Entre-temps d'autres Veilleurs ont continué d'affluer, mais sont très vite dispersés par la police. Et à 22h les 18 Veilleurs qui avaient réussi à se poster à nouveau devant le Parlement décident de se disperser à leur tour.
Ces citoyens belges qui s'engagent publiquement contre un élargissement régulier par étapes de la loi dépénalisant l'euthanasie sont de plus en plus nombreux. Ce mercredi 27 novembre, c'est l'euthanasie des mineurs qui sera discutée au Sénat. En attendant les débats sur la prochaine étape de l'élargissement. Les déments, les enfants prématurés, les dépressifs, les handicapés,... Les sénateurs préfèrent traiter un "problème" à la fois.
Mardi soir devant le Sénat, les policiers étaient encore plus nombreux que les Veilleurs
Des veilleurs au poste de police:
pour rester en liberté, mieux vaut être d'accord avec les sénateurs
00:29 Publié dans Éthique, Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
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