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03/12/2013

Veilleurs debout contre l'euthanasie: partout, tout le temps

Foto0691.jpgAu moment où le projet de loi pour l'euthanasie des mineurs, voté en commissions Justice et Affaires sociales, attend son vote en séance plénière au Sénat, le mouvement d'opposition pacifique des Veilleurs debout n'a pas cédé à l'intimidation policière entreprise par les autorités.

Le mouvement de contestation prend d'ailleurs de plus en plus d'ampleur. Dimanche, des citoyens se sont alternés tout l'après-midi devant le Sénat, depuis 13h jusque dans la soirée. Les horaires auxquels ces Veilleurs sont habituellement observés ont donc été largement débordés, en grande partie par des "nouveaux venus" qui jusque là n'avaient participé à aucune des nombreuses veilles depuis le début du mois d'octobre. La mère d'un jeune veilleur partie prolonger l'action de la jeunesse raconte: "J'étais sur le point de quitter le Sénat vers 18h30 quand j'ai vu s'approcher trois jeunes filles de type arabe, je crois, qui m'ont regardé et souri plusieurs fois avant de se poster à mes côtés, debout et immobiles. Quand je suis partie peu de temps après, elles y étaient toujours." Cette fois, les contestataires n'ont plus été inquiétés par la police.

Pendant ce temps, intimidés par l'opération de répression policière du 26 novembre au cours de laquelle avaient été arrêtés plusieurs étudiants, un professeur de philosophie, un prêtre bruxellois, un fonctionnaire européen, et une mère de famille entre autres, d'autres Veilleurs debout se sont postés devant le Palais de Justice de 16h à 17h.

Le mouvement belge des Veilleurs debout ressemble donc de plus en plus à la forme de contestation lancée par son initiateur, Erdem Gunduz, un jeune turc qui l'inventa en réponse à l'interdiction de manifester Place Taskim à Istanbul, après de violentes répressions policières lancées par le gouvernement contre la jeunesse turque. C'est un mouvement de protestation permanent, non coordonné, pacifique et sans attroupement, par des individus qui sans se connaître sont unis par leur indignation face à l'euthanasie, aux dérives qui y sont intrinsèquement associées, et à ses extensions régulières par étapes dans la législation belge.

Le mouvement continue sans se lasser devant le Sénat belge et en tout autre lieu propice à la protestation publique, jusqu'à ce que soient reconnus la dignité de la personne quel que soit son état de santé et à toutes les étapes de sa vie, ainsi que le droit à des soins de qualité, à des soins palliatifs en fin de vie, l'interdit de tuer et le devoir de respecter la mort naturelle des personnes, sans euthanasie ni acharnement thérapeutique.

Rejoignez-les, avant qu'on en arrive à l'étape de l'euthanasie des opposants !

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