31/03/2014
A Bruxelles, la Marche pour la vie dénonce une déshumanisation par étapes
31 mars 2014 | Marche pour la Vie
La Marche pour la Vie s’est déroulée dimanche après-midi à Bruxelles, pour la cinquième fois, à l’initiative d’étudiants, et a réuni quelques 3500 personnes de tous âges et de toutes origines. La Marche se voulait pluraliste et entendait réunir tous ceux qui - quels que soient leurs horizons philosophiques ou politiques - s’inquiètent de la déshumanisation de notre société à l’égard des plus démunis, en particulier ceux qui se situent aux deux extrêmes de la vie humaine, les enfants à naître et les personnes qui arrivent au terme de leur existence.
Les combats pour la dignité humaine et les rejetés de la société sont des combats de longue haleine, qui commencent dans l’indifférence et l’hostilité, mais ne s’achèvent qu’après avoir convaincu l’ensemble de la société de leur pertinence. Il en a été ainsi de toutes les luttes visant à la défense des droits lésés par l’ordre établi.
C’est ce qu’ont pensé les organisateurs de la Marche pour la Vie, des étudiants qui ne se résignent pas à une société qui, pour sa commodité, sacrifie la vie des sans-défenses, ceux qui vivent à la marge en raison de leur apparente inutilité, les enfants non programmés, les vieillards et les grands malades. Tous ceux qui, par manque d’amour, sont sacrifiés à l’apparent bien-être de leurs concitoyens. C’est ce leurre, ce pieux mensonge, que des jeunes, épris de justice, ont décidé de dénoncer à temps et à contretemps.
Ils le font sans accuser personne, sans s’en prendre à qui que ce soit, simplement pour rappeler l’éminente dignité de la personne humaine, quel que soit son degré de faiblesse ou de fragilité. Ils défendent le progrès d’une société trop vite installée dans la facilité et dans l’illusion, et trop engoncée dans ses certitudes.
Rien que pour cela, la manifestation d’aujourd’hui mérite respect et attention. Elle est un signe, une petite lumière dans la nuit, le fragile mais infatigable rappel des véritables réalités qui rendent à une société sa dignité et son humanité.
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« En mai 68, j'étais une jolie fille de 17 ans »
Entretien avec Manon Sigaut sur TV Libertés.
Historienne et romancière, Manon Sigaut a milité plusieurs années dans les rangs de l'extrême-gauche.
"Mai 68 a représenté pour ma génération ce qu'on nous a présenté comme une libération et s'est avéré être en réalité une aliénation. Je l'ai proclamé, que c'était une libération. Je me suis prétendue féministe."
"J'ai adhéré au MLF. J'étais en recherche de nouveaux repères. J'ai adopté cette façon de voir qui considérait que toute morale était une contrainte et que toute contrainte devait être éliminée."
Théorie du genre, révolution sexuelle, avortement, pédocriminalité: Manon Sigaut raconte la mutation de la France au cours des dernières décennies.
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29/03/2014
Génération pro-vie (IV)
FLIPSYDE - HAPPY BIRTHDAY
DAMIAN "JUNIOR GONG" MARLEY & STEPHEN MARLEY - FOR THE BABIES
> Lyrics / Paroles: "For the Babies"
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28/03/2014
La gauche et l'Église contre l'euthanasie
Blaise Gauquelin | Libération | 26 mars 2014
En Autriche, le débat sur la fin de vie est largement influencé par les crimes nazis, 30 000 citoyens «improductifs» y ayant été euthanasiés par les médecins de la mort. A gauche, de nombreuses voix se joignent ces derniers temps à celle de l’Église catholique, dans une alliance de circonstance assez inédite, pour dénoncer les lois sur le suicide assisté ou sur l’aide à mourir, en vigueur au Benelux ou en Suisse voisine et en discussion en France.
09:46 Publié dans Respect de la vie humaine | Lien permanent | Commentaires (0)
27/03/2014
Génération pro-vie (III)
Aux États-Unis, beaucoup de Républicains sont favorables à l'application de la peine de mort par la justice civile dans leur État. Mais eux aussi reconnaissent comme fondamentalement injuste et absolument inadmissible que la sentence fatale s'applique à une personne totalement innocente. L'avortement est une tragédie inacceptable.
14:09 Publié dans Respect de la vie humaine, Vidéos | Lien permanent | Commentaires (0)
26/03/2014
Génération pro-vie (II)
Gianna Jessen, rescapée de l'avortement. Conférence à Melbourne, 2008, sous-titrée en français.
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25/03/2014
Pourquoi venir à la Marche pour la Vie
MARCHE POUR LA VIE
DIMANCHE 30 MARS 2014 - 14H00
BRUXELLES
MONT DES ARTS
A CÔTÉ DE LA GARE CENTRALE
22:52 Publié dans Agenda/Événements/Horaires, Respect de la vie humaine, Vidéos | Lien permanent | Commentaires (0)
24/03/2014
Samedi 29 mars: veillée de prière en faveur de la Marche pour la Vie à Bruxelles
14:14 Publié dans Agenda/Événements/Horaires | Lien permanent | Commentaires (0)
22/03/2014
Cardinal Caffarra: l'indissolubilité du mariage n'est pas un idéal mais une vérité de foi définitive
Deux semaines après le consistoire sur la famille, le cardinal archevêque de Bologne, Mgr Carlo Caffarra, aborde avec Il Foglio les thèmes à l'ordre du jour du Synode extraordinaire d'octobre prochain et du Synode ordinaire de 2015 : mariage, famille, doctrine de Humanae Vitae, pénitence. A propos de l'accès à la communion des personnes qui vivent en situation d'adultère ("divorcés-remariés"), il rappelle le travail indépassable qu'avait effectué Jean-Paul II, à l'heure même où le Pape polonais va être canonisé.
Il Foglio | 15 mars 2014 | traduit de l'italien par Michel Janva
« Familiaris Consortio » de Jean-Paul II est l’objet d’un tir croisé. D'une part on dit qu'elle est la fondation de l'Évangile de la famille, de l'autre que c’est un texte dépassé. Son actualisation est-elle concevable ?
Si l’on parle du gender et du soi-disant mariage homosexuel, il est vrai qu'au temps de Familiaris Consortio on n'en parlait pas. Mais tous les autres problèmes, surtout celui des divorcés remariés, on en parle depuis longtemps. J’en suis un témoin direct, puisque que j'étais un des consultants du Synode de 1980. Dire que Familiaris Consortio est née dans un contexte historique complètement différent de celui d'aujourd'hui est erroné. Cette précision étant faite, je dis qu'avant tout Familiaris Consortio nous a enseigné une méthode avec laquelle on doit affronter les questions du mariage et de la famille. À l’utilisation de cette méthode est associée une doctrine qui reste un point de référence inéliminable. Quelle méthode ? Lorsqu’il fut demandé à Jésus à quelles conditions le divorce était licite, la licéité comme telle ne se discutait pas à cette époque. Jésus n'entre pas dans la problématique casuiste dont émanait la question, mais indique dans quelle direction on doit regarder pour comprendre ce qu'est le mariage et par conséquent la vérité de l'indissolubilité matrimoniale. C’était comme si Jésus avait dit : « Voyez-vous, vous devez sortir de cette logique casuiste et regarder dans une autre direction, celle du Principe ». C'est-à-dire : vous devez regarder là où l'homme et la femme viennent à l'existence dans la pleine vérité de leur être d’homme et femme appelés à devenir une seule chair. Dans une catéchèse, Jean-Paul II dit : « Survient alors, lorsque l'homme se trouve pour la première fois face à la femme, la personne humaine dans la dimension du don réciproque dont l'expression (qui est l'expression même de son existence en tant que personne) est le corps humain dans toute la vérité originaire de sa masculinité et de la féminité ». Celle-ci est la méthode du Familiaris Consortio.
Quelle est la signification plus profonde et actuelle de « Familiaris Consortio » ?
« Pour avoir des yeux capables de regarder dans la lumière du Principe », Familiaris Consortio affirme que l'Église a un sens surnaturel de la foi, qui ne consiste pas seulement ou nécessairement dans le consentement des fidèles. L'Église, en suivant le Christ, cherche la vérité, qui ne coïncide pas toujours avec l'opinion de la majorité. Elle écoute la conscience et pas le pouvoir. Et en cela elle défend les pauvres et les méprisés. L'Église peut aussi apprécier la recherche sociologique et statistique, lorsqu’elle s’avère utile pour situer le contexte historique. Cependant, il ne faut pas penser qu’une telle recherche est purement et simplement l'expression du sens de la foi (FC 5). J'ai parlé de vérité du mariage. Je voudrais préciser que cette expression ne désigne pas une règle idéale du mariage. Elle indique ce que Dieu, par son acte créateur, a inscrit dans la personne de l'homme et de la femme. Le Christ dit qu'avant de considérer les cas, il faut savoir de quoi nous parlons. Il ne s’agit pas d'une règle qui admet ou pas des exceptions, d'un idéal auquel nous devons tendre. Nous parlons de ce que sont le mariage et la famille. Avec cette méthode, Familiaris Consortio détermine ce que sont le mariage et la famille et ce qui est son « génome »; il emploie l'expression du sociologue Donati, que ce n'est pas un génome naturel, mais un génome social et de communion. C’est dans cette perspective que l'Exhortation détermine le sens plus profond de l'indissolubilité du mariage (cf FC 20). Familiaris Consortio a donc représenté un immense développe doctrinal, rendu possible à partir du cycle de catéchèses de Jean-Paul II sur l'amour humain. Dans la première de ces catéchèses, celle du 3 septembre 1979, Jean-Paul II il dit qu'il veut accompagner comme à distance les travaux préparatoires du Synode qui va se tenir l'année suivante. Il ne l'a pas fait en affrontant directement des thèmes des sessions synodales, mais en dirigeant l'attention vers les racines profondes. C’est comme s'il avait dit : Moi, Jean-Paul II, je veux aider les pères synodaux. Comment les aider ? En les amenant à la racine des questions. C’est de ce retour aux racines que naît la grande doctrine sur le mariage et la famille donnée à l'Église par le Familiaris Consortio. Et il n'a pas ignoré les problèmes concrets. Il a aussi parlé du divorce, de l’union libre, du problème de l'admission de divorcés-remariés à l'Eucharistie. L'image donc d'une Familiaris Consortio qui appartient au passé, qui n'a plus rien à dire au présent, est caricaturale. Ou bien c’est une considération venant de personnes qui ne l'ont pas lue.
18:21 Publié dans Famille, Religion | Tags : cardinal caffarra | Lien permanent | Commentaires (0)
17/03/2014
Le P. Robert Byrne nommé évêque auxiliaire en Angleterre
Samedi 15 mars, le Pape François a nommé évêque auxiliaire pour l'archidiocèse de Birmingham (Angleterre) le Père Robert Byrne de l'Oratoire d'Oxford, dont il a été le Prévôt de 1993 à 2011, en lui assignant le siège titulaire de Cuncacestre.
À l'oratoire d'Oxford, la Messe est célébrée tous les dimanches selon la forme extraordinaire du rit(*) romain (Saint Pie V) depuis 2004, soit trois ans avant le motu proprio Summorum Pontificum, selon les dispositions du motu proprio Ecclesia Dei. La Messe de Paul VI (forme ordinaire) y est également célébrée en langue latine, selon l'herméneutique de continuité encouragée par Sa Sainteté Benoît XVI.
Source: communiqué officiel du Saint-Siège.
Le P. Robert Byrne, deuxième en partant de la droite (source: Oratoire d'Oxford)
Le P. Robert Byrne célébrant la Messe pour le 25ème anniversaire de son ordination sacerdotale (source: Oratoire d'Oxford)
Messe à l'Oratoire d'Oxford (source: Oratoire d'Oxford)
(*) rit : usage orthographique pour les rites de la liturgie catholique (exemples: Mutel, Freeman, 2010; Gitton, 2008)
20:10 Publié dans Actualité, Personnalités, Sécularisation et rechristianisation | Lien permanent | Commentaires (0)