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05/03/2014

Carême: conseils du Cardinal Mercier au sujet de la mortification chrétienne

 

> "De la mortification chrétienne", Brefs et simples conseils du Cardinal Mercier

12:12 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

04/03/2014

Ce que Dieu a uni...

Roberto de Mattei | Corrispondenza Romana | 1er mars 2014 | Trad. B&M (p.i - p.ii)

Extraits. Au sujet de l'accès à la communion pour les "divorcés-remariés":

Le point de départ (...) est la constatation que «entre la doctrine de l'Église sur le mariage et la famille, et les convictions vécues par de nombreux chrétiens, il s'est créé un abîme».

(...) Pourquoi cet abîme entre la doctrine de l'Église et la philosophie de vie des chrétiens d'aujourd'hui existe-t-il? Quelle est la nature, quelles sont les causes du processus de dissolution de la famille? Nulle part (...) il n'est dit que la crise de la famille est le résultat d'une attaque planifiée sur la famille, fruit d'une vision laïciste du monde qui s'oppose à elle. Et ce malgré le récent document sur les «Standards pour l'éducation sexuelle» de l'«Organisation mondiale de la santé» (OMS), l'approbation du «Rapport Lunacek» par le Parlement européen, la légalisation des mariages de même sexe et le délit d'homophobie de nombreux gouvernements occidentaux. (...) Quelles peuvent être les raisons de ce silence, sinon une subordination psychologique et culturelle à ces pouvoirs mondains qui sont les promoteurs de l'attaque contre la famille? (...) Mais n'est-ce pas maintenant le moment de dire qu'une grande partie de la crise de la famille remonte à l'introduction du divorce et que les faits montrent que l'Église avait raison de le combattre? (...)

Les tribunaux ecclésiastiques sont les organes auxquels est normalement confié l'exercice du pouvoir judiciaire de l'Eglise. Les trois principaux tribunaux sont la Pénitencerie apostolique, qui juge les cas du for intérieur, la Rote romaine, qui reçoit en appel les jugements de tout autre tribunal ecclésiastique, et la Signature apostolique, qui est l'organe judiciaire suprême, qu'on pourrait comparer à la Cour de cassation dans les juridictions civiles.
Benoît XIV, avec sa célèbre constitution Dei Miseratione , introduisit dans le jugement matrimonial le principe de la double décision judiciaire conforme. Cette pratique protège la recherche de la vérité, garantit une juste issue au procès, et démontre l'importance que l'Eglise attribue au sacrement du mariage et à son indissolubilité. (...)

En réalité, il n'y a aucune contradiction dans la pratique séculaire de l'Église. Les divorcés remariés ne sont pas dispensés de leurs devoirs religieux. Comme chrétiens baptisés, ils sont toujours tenus à observer les commandements de Dieu et de l'Église. Ils ont donc non seulement le droit mais le devoir d'aller à la Messe, d'observer les préceptes de l'Église et d'éduquer chrétiennement les enfants. Ils ne peuvent pas recevoir la communion sacramentelle, car ils sont en état de péché mortel, mais peuvent faire une communion spirituelle, parce que même ceux qui se trouvent dans une situation de péché grave doivent prier pour la grâce de sortir du péché. (...)

Tout aussi fausse est la thèse d'une double position, latine et orientale, face au divorce dans les premiers siècles de l'Église.
C'est seulement après Justinien que l'Église d'Orient a commencé à céder au césaropapisme, s'adaptant aux lois byzantine qui tolèrent le divorce, tandis que l'Église de Rome affirmait la vérité et l'indépendance de sa doctrine devant le pouvoir civil.
En ce qui concerne Saint Basile (...) sa pensée est résumée par ce qu'il a écrit dans 'Ethica': «Il n'est pas permis à un homme de renvoyer sa femme et d'en épouser une autre. Il n'est pas permis à un homme d'épouser une femme qui a été répudiée par son mari».
On peut dire la même chose de (...) Saint Grégoire de Nazianze, qui écrit explicitement: «le divorce est absolument contraire à nos lois, bien que les lois des Romains en jugent autrement».

La «pratique pénitentielle canonique» (...) n'était pas accomplie pour expier le premier mariage, mais pour réparer le péché du second, et exigeait évidemment le repentir de ce péché. Le XIe Concile de Carthage (407), par exemple, a publié un canon ainsi conçu: «Nous décrétons que, selon la discipline évangélique et apostolique, la loi ne permet pas à un homme divorcé de sa femme, ni à la femme divorcée de son mari, de passer à d'autres noces. Mais que ces personnes doivent rester seules, ou se réconcilier mutuellement; et que s'ils violent cette loi, ils doivent faire pénitence». (...)

A ces questions, le cardinal Müller, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a déjà répondu (cf. La force de la grâce , "L'Osservatore Romano" 23 Octobre 2013), en rappelant Familiaris consortio, qui au n.84 fournit des indications précises de nature pastorale compatible avec l'enseignement dogmatique de l'Église sur le mariage: «Avec le Synode, j'exhorte chaleureusement les pasteurs et la communauté des fidèles dans son ensemble à aider les divorcés remariés. Avec une grande charité, tous feront en sorte qu'ils ne se sentent pas séparés de l'Eglise, car ils peuvent et même ils doivent, comme baptisés, participer à sa vie. On les invitera à écouter la Parole de Dieu, à assister au Sacrifice de la Messe, à persévérer dans la prière, à apporter leur contribution aux oeuvres de charité et aux initiatives de la communauté en faveur de la justice, à élever leurs enfants dans la foi chrétienne, à cultiver l'esprit de pénitence et à en accomplir les actes, afin d'implorer, jour après jour, la grâce de Dieu. Que l'Eglise prie pour eux, qu'elle les encourage et se montre à leur égard une mère miséricordieuse, et qu'ainsi elle les maintienne dans la foi et l'espérance! L'Eglise, cependant, réaffirme sa discipline, fondée sur l'Ecriture Sainte, selon laquelle elle ne peut admettre à la communion eucharistique les divorcés remariés. Ils se sont rendus eux-mêmes incapables d'y être admis car leur état et leur condition de vie est en contradiction objective avec la communion d'amour entre le Christ et l'Eglise, telle qu'elle s'exprime et est rendue présente dans l'Eucharistie».

La position de l'Église est sans équivoque.
La communion aux divorcés remariés est refusée parce que le mariage est indissoluble (...). L'Eglise ne l'a pas permis à Henry VIII, perdant le royaume d'Angleterre, et ne le permettra jamais, comme l'a souligné Pie XII aux curés de Rome le 16 Mars 1946: «Le mariage entre baptisés validement contracté et consommé ne peut être dissous par aucun pouvoir sur la terre, même pas par l'Autorité ecclésiastique suprême».

03/03/2014

Steve Mbikayi : «L’homosexualité est un danger contre les valeurs africaines»

Radio Okapi | 26 février 2014

Le député national Steve Mbikayi, auteur d’une proposition de loi contre l’homosexualité en RDC, a rencontré mardi 25 février des étudiants de l’Université protestante au Congo (UPC), dans le cadre de sa campagne contre cette pratique. Pour l’élu de Kinshasa, l’homosexualité est un danger contre la pérennisation de l’espèce humaine ainsi que les valeurs africaines. (...)

Pour le député Mbikayi, «il faut commencer par bloquer l’homosexualité pour bloquer toutes les antivaleurs et protéger le peuple congolais contre la dépravation des mœurs».

«Il y a une dérive. Vous savez qu’après qu’on a accepté le mariage homosexuel, aujourd’hui, en Europe, il y a un débat pour commencer à apprendre la sexualité aux enfants à l’école primaire, la masturbation à 6 ans, à choisir son sexe… c’est très grave», a-t-il affirmé.

L’élu parle aussi des «pédophiles qui réclament que soit reconnu leur penchant comme étant une orientation sexuelle», et du débat suisse pour légaliser l’inceste comme étant « des dérives » qui s’imposent dans les sociétés occidentales à la suite de la légalisation du mariage homosexuel.

Il se dit convaincu que la solution contre l’arrivée de ce qu’il considère comme des dérives en RDC est de combattre l’homosexualité.

La semaine dernière, Steve Mbikayi avait échangé avec les étudiants de l’Université de Kinshasa (Unikin) sur le même sujet.

> Lire la suite sur Radio Okapi

"Euthanasie: évaluation et perspectives pour le futur" lundi 10 mars 2014 à Bruxelles

Flyer_EuthanasiaAvocacyEvent.PNG

Correction: RSVP before the 7th of March

 

Events


Freedom and Pain Examined
March 10, 2014 7:00 pm -- March 10, 2014 10:00 pm


WYA Chamber Orchestra Performance
March 15, 2014 8:00 pm -- March 15, 2014 9:00 pm


Apply for the WYA Europe Internship Program in Brussels
March 19, 2014 -- March 19, 2014


Save the Date for the WYA 15th Birthday Celebrations
March 28, 2014 -- March 28, 2014


WYA 15th Birthday Ball
March 28, 2014 7:00 pm -- March 28, 2014 7:00 pm


WYA 15th Anniversary: Briefing on WYA's New Programs
March 29, 2014 -- March 29, 2014


Film Screening at the United Nations
April 02, 2014 6:30 pm -- April 02, 2014 8:00 pm


WYA Chamber Orchestra Performance at the United Nations
April 02, 2014 -- April 02, 2014


Apply for the WYA Europe Internship Program in Brussels
July 28, 2014 -- July 28, 2014


Submission deadline: Manhattan International Film Festival 2015
December 08, 2014 7:00 pm -- December 08, 2014 7:00 pm


Manhattan International Film Festival
March 20, 2015 7:00 pm -- March 22, 2015 7:00 pm


 

02/03/2014

Préparation au Carême: 40 heures d'adoration à Bruxelles

Dimanche 2 mars à partir de 14h, commence l'adoration solennelle du Très Saint Sacrement pendant 40 heures, selon la Tradition de l'Église catholique romaine. Chacun est invité à s'associer selon ses capacités à cet élan de prière. Pour assurer une permanence d'adoration devant le Très Saint Sacrement exposé, une feuille d'inscription est mise à disposition dans l'église. L'inscription se fait heure par heure: par exemple de 14 à 15h, de 9h à 11h, etc. La nuit de dimanche à lundi sera une nuit d'adoration, celle de lundi (20h) à mardi (8h) une nuit de pause. Les 40 heures s'achèveront mardi 4 mars à 18 heures.

Église Saints-Jean-et-Étienne aux Minimes, rue des Minimes 62, 1000 Bruxelles

L'initiative citoyenne "Un de nous" officiellement validée par la Commission européenne

Un de nous | 28 février 2014

Communiqué de presse de la Commission européenne du 28 février 2014:

La Commission européenne a officiellement agréé la seconde Initiative Citoyenne Européenne, avec des formulaires validés d’au moins un million de citoyens européens dans au moins 7 Etats membres.

Les formulaires de l’Initiative Citoyenne Un de nous dont les organisateurs demandent à l’Union Européenne d’établir une interdiction du financement des actions qui conduisent à la destruction d’embryons humains, spécialement dans le domaine de la recherche, de l’aide au développement et la santé publique, ont été contrôlés et validés par les autorités nationales des états membres.

Le nombre de citoyens soutenant cette initiative a dépassé la première Initiative validée le mois dernier  “Right2water”. 18 états membres ont dépassé le seuil minimal : Autriche, Croatie, Chypre, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Lithuanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie et Espagne. Globalement, les déclarations de 1 721 626 citoyens ont été validées. La balle est maintenant dans le camp de la Commission. Dans un délai de trois mois, les organisateurs doivent être invités à intervenir à Bruxelles pour expliquer plus profondément leur position et une audition publique doit être organisée au Parlement. Ensuite la Commission doit décider si elle adopte une nouvelle législation en la matière, ou si elle prend en compte d’une manière ou d’une autre cette demande ou encore si elle ne fait rien en ce sens.

Quelle que soit l’issue, la Commission devra expliquer les raisons de sa position en associant l’ensemble du collège des commissaires.

 

Le communiqué du 21 février 2014 sur le succès de l'initiative Un de nous:

Un de nous confirmé comme l'initiative citoyenne européenne ayant recueilli le plus grand nombre de signatures 

01/03/2014

L'Allemagne replonge dans l'eugénisme d'État

Abbé Ralph Weimann | L'Homme Nouveau | 1 mars 2014

Pour conjurer le démon de l’eugénisme auquel le IIIe Reich avait cédé, l’Allemagne s’était dotée en 1949 d’une Constitution qui proclamait l’intangibilité de la vie humaine. Depuis le 1er février une brèche a été ouverte dans cette loi fondamentale garante de l’éthique de l’État allemand.

L'eugénisme étatique

Le 1er février dernier, l’Allemagne a plongé de nouveau – du moins en partie – dans ce qu’il faut bien appeler l’eugénisme étatique, celui de l’État démocratique. Dans ce pays, la loi sur la protection de l’embryon du 13 décembre 1990 avait été amendée et élargie par la loi sur la réglementation du diagnostic préimplantatoire (DPI), entrée en vigueur le 21 novembre 2011. Ce sont les lignes directrices de cette loi, approuvées par le Bundestag (Chambre des députés), le 14 novembre 2012, qui sont entrées en vigueur le 1er février 2014.

D’âpres discussions

La loi sur le DPI a fait l’objet de discussions très âpres, car la classe politique dirigeante, tant de la CDU-CSU (les ­chrétiens-démocrates au pouvoir) que du SPD (les sociaux-démocrates), craignait avant tout de réveiller les vieux démons du nazisme. En effet, le cauchemar du Troisième Reich risquait bien de resurgir, même si, bien évidemment, il ne s’agissait plus de se référer au terrible concept, inspiré du darwinisme, de « lebenswerten » et de « lebensunwerten », ou de vie digne ou indigne d’être vécue, qui constituait le fondement de l’eugénisme de l’État totalitaire nazi.

Une brèche dans la digue

Pourtant, le 1er février, la nouvelle loi a ouvert une brèche dans la digue constituée par la Loi fondamentale allemande du 8 mai 1949 (la Constitution de l’Allemagne fédérale), érigée pour protéger la société contre l’éventuelle résurgence d’un régime légalisant l’eugénisme. De fait, l’article 1 de cette Loi fondamentale proclamant l’intangibilité de la vie humaine, avait jusqu’à maintenant inspiré une législation et une jurisprudence interdisant, ou du moins restreignant considérablement, l’application des technologies modernes visant à la « sélection des vies humaines ». Après l’auto-dénonciation provocatrice d’un gynécologue berlinois, le Dr Mattias Bloeche, affirmant avoir pratiqué clandestinement des DPI, qui fut suivie de son acquittement par le Tribunal fédéral en 2010, le Parlement allemand dut se saisir de ce sujet, ce qui déclencha inévitablement un débat de fond très délicat, celui du rapport entre le progrès scientifique et le caractère intangible de la vie humaine.

Trois options

Trois options s’offraient au législateur :

1. Interdire le DPI.

2. L’autoriser.

3. Le permettre dans des cas bien déterminés.

Très rapidement, les députés allemands ont été confrontés à l’option suivante : faut-il privilégier la souffrance de la femme confrontée à la naissance d’un enfant atteint d’une malformation physique ou mentale, ou le droit à la vie de tout embryon ? L’attention de la majorité d’entre eux s’est particulièrement focalisée sur le désir d’enfant de ces couples qui risquent de transmettre une maladie héréditaire à leur descendance. En omettant de se prononcer sur la question du caractère éthique ou non du DPI, les parlementaires se sont de facto rendus à cette nouvelle conception de la personne humaine, qui est fondée avant tout sur le pouvoir de la science sur la vie humaine, et le critère de la « qualité », un substantif qui fait écran à celui d’« eugénisme ».

Ambiguïté

Les débats ont aussi mis en évidence le dilemme auquel est confrontée la classe politique allemande : alors que dans le contexte de la société dite multiculturelle, l’État proclame sa neutralité, et donc refuse de faire sienne une vision spécifique de l’être humain, il est encore tributaire d’une Loi fondamentale qui – en particulier dans son article premier – est l’expression des racines chrétiennes de ce pays. D’où l’ambiguïté de la loi sur le DPI, qui, d’un côté interdit en principe ce dernier, tout en l’autorisant dans certains cas… Une législation digne de la personne humaine aurait dû avoir pour fondement un « oui » sans condition à la vie humaine, ce « oui » responsable « devant Dieu et devant les hommes », dont parle justement la Loi fondamentale allemande.

Pour aller plus loin : Enquête au cœur de l'eugénisme, hors série de L'Homme Nouveau.