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20/08/2015

Le journal "La Croix" prend la défense de l'industrie de l'avortement 'Planned Parenthood'

Depuis le 14 juillet 2015, le Center for Medical Progress a publié jusqu'à présent 7 vidéos dénonçant le trafic d'organes prélevés sur des bébés avortés par le Planning familial américain, 'Planned Parenthood'.

Ces vidéos et la description de leur contenu en français sont accessibles par les liens suivants:

> 1ère vidéo sur le scandale du 'Planned Parenthood'

> 2ème vidéo sur le scandale du 'Planned Parenthood'

> 3ème vidéo sur le scandale du 'Planned Parenthood'

> 4ème vidéo sur le scandale du 'Planned Parenthood'

> 5ème vidéo sur le scandale du 'Planned Parenthood'

> 6ème vidéo sur le scandale du 'Planned Parenthood'

> 7ème vidéo sur le scandale du 'Planned Parenthood'

 

Et voici ce qu'écrit le journal "La Croix" le 16 juillet 2015 au sujet de la première vidéo publiée:

journal la croix

 

Le planning familial américain accusé de vendre des organes de fœtus

Une association de militants anti-avortement a publié une vidéo filmée par une caméra cachée. La lecture de l’ensemble de la vidéo fait apparaître un respect des lois américaines de bioéthique.

16/7/15 - 16 H 11

Aux États-Unis, le don de tissus fœtaux humains, avec le consentement de la patiente, est autorisé à des fins médicales.

De quoi le Planning familial est-il accusé ?

Aux États-Unis, le Planned Parenthood, équivalent américain du Planning Familial, est accusé par une association de militants anti-avortement de se livrer à un trafic d’organes de fœtus et de procéder à des « avortements par naissance partielle », afin de préserver intacts ces organes, deux pratiques interdites.

Le Planned Parenthood, réseau national de centres de planification familiale, s’est défendu contre ces accusations, provenant selon lui d’un groupe financé dans le seul but de porter atteinte à sa mission et à sa réputation.

D’où viennent les accusations ?

La controverse provient d’une vidéo filmée par une caméra cachée lors d’un déjeuner entre Deborah Nucatola, directrice des services médicaux du planning familial américain et deux acteurs qui se font passer pour les représentants d’un laboratoire biomédical.

Ces acteurs ont été recrutés par le Center for Medical Progress (Centre pour le Progrès médical), une organisation « pro-vie » créée en 2015 qui se présente comme « un groupement de citoyens journalistes chargé d’enquêter sur les questions d’éthique médicale ».

Au cours du repas, les acteurs interrogent la responsable du Planned Parenthood sur la disponibilité de tissus de fœtus issus d’avortements et le tarif pratiqué par l’organisation pour les céder. Hésitante, celle-ci cite une fourchette de prix approximative, « entre 30 et 100 dollars par spécimen ».

La praticienne explique alors en détail qu’avec l’aide d’un guidage par ultrason, le personnel du planning familial peut « récupérer le cœur, les poumons, les reins intacts » même si elle n’évoque à aucun moment des avortements tardifs par dilatation et extraction intacte, pratiqués après 24 semaines. Pour les détracteurs du Planned Parenthood, il s’agit de la preuve que l’organisation se livre « un business barbare de l’avortement ».

Que dit la loi américaine sur l’utilisation de tissus de fœtus avortés à des fins de recherche ?

Le code pénal américain interdit la vente et l’achat de tissus fœtaux humains. Ces actes sont considérés comme un crime fédéral punissable de dix ans de prison et jusqu’à un demi-million de dollars d’amende. À l’inverse, le don de ces tissus, avec le consentement de la patiente, est autorisé à des fins médicales.

La recherche sur les cellules de fœtus est pratiquée depuis plusieurs décennies aux États-Unis et soutenue par l’Association américaine de médecine (AMA). Ces recherches pratiquées dans les laboratoires publics ou privés ont permis d’aboutir à des progrès médicaux, notamment dans le traitement de la maladie de Parkinson et dans le développement des vaccins contre la polio, la rubéole et la varicelle. Le droit à l’avortement existe depuis 1973 aux États-Unis, mais fait régulièrement l’objet d’attaques par les mouvements pro-vie.

Quelle est la réponse du Planned Parenthood ?

L’organisation s’est défendue dans un communiqué, indiquant que son programme de don de tissus foetaux était régie par « les plus hauts critères éthiques et légaux ». « Il n’y a aucun bénéfice pour le don de tissus que ce soit pour les patients ou pour le Planning familial. Parfois, certains coûts, comme celui de transporter les tissus vers les centres de recherche, sont remboursés, ce qui est une pratique courante dans le domaine médical », cite le communiqué.

Cependant, Gloria Feldt, la présidente du Planned Parenthood a réagi en personne sur ABC affirmant qu’elle demandait « des poursuites » si de tels actes avaient bien été pratiqués. Pour le Planned Parenthood, le piège de la caméra cachée est une manœuvre courante mise au point par des groupes anti-avortement pour établir de fausses accusations qui ne résistent pas à un examen approfondi.

La lecture de l’ensemble de la vidéo (plutôt que de sa version courte éditée par le Center for Medical Progress) semble montrer que la responsable du Planned Parenthood, même si elle s’exprime d’une manière technique qui peut sembler détachée, est consciente et respectueuse des lois américaines de bioéthique régissant son activité.

STÉPHANIE FONTENOY (À NEW-YORK)

 

Source: http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Le-planning-familial-americain-accuse-de-vendre-des-organes-de-faetus-2015-07-16-1335067

Consulté le 20 août 2015 à 13h10

 

Les captures d'écran de cet article sont accessibles sur les liens ci-dessous:

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