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05/07/2016

Les communautés plus traditionnelles font exception à la grande pénurie de prêtres en France

vocations, crise des vocations, crise de l'église, séminaires, pénurie de prêtres

Photo : John Cosmas

Par Floris de Bonneville, journaliste et ancien directeur des rédactions de l’Agence Gamma.

L’Église catholique est en crise. Pas partout puisqu’en un an le nombre de catholiques a augmenté de 1,5 % dans le monde. Mais en Europe où nombre d’églises sont désacralisées, et particulièrement en France où les prêtres se font rares dans les paroisses. Mgr Bernard Podvin, ancien porte-parole de la Conférence des évêques de France, avait déclaré devant les caméras de KTO à Noël 2014 : « On manque de vocations… Quand on ordonne cent prêtres par an et qu’il en meurt 800 par an pour le territoire français, c’est évident. Le déficit est là et il est criant. » [...]

En 20 ans, les 29.000 prêtres diocésains et religieux qui officiaient en France en 1995 sont aujourd’hui passés à 13.000. En 1970, il étaient près de 50.000 ! Sans parler de la France de 1789 qui comptait 110.000 prêtres pour une population de moins de 12 millions d’habitants. Les séminaires et les presbytères étaient alors aussi pleins que les églises.

Deux exemples. La Lozère compte 35 prêtres en activité dont cinq de moins de 60 ans. La Creuse (diocèse de Limoges) : sept prêtres actifs (11 en tout) pour six paroisses. En 2020, prédit Louis-Benoît Greffe, ce seront probablement des déserts religieux.

Il y a quand même quelques embellies. Oh, très modestes ! Le diocèse de Vannes a ordonné cette année sept prêtres, son record depuis 1968 ! À Paris, 11 prêtres. Mais ce qui est notable, c’est le succès, si l’on peut dire, des communautés traditionalistes [...]. Les prêtres issus des Fraternités Saint-Pie X, Saint-Pierre, des Instituts du Bon Pasteur ou du Christ-Roi Souverain Prêtre, de St-Martin et autres qui portent soutane et sont fidèles à la langue latine et au rite tridentin, représentent désormais 15 % du clergé. Et leurs séminaires font le plein. Il semblerait que les jeunes sont attirés par la liturgie et l’authenticité de l’enseignement de l’Église de toujours. On doit également noter le succès auprès des jeunes des communautés comme celle de Saint-Jean dont les « petits-gris » réussissent à remplir leurs offices de jeunes. Ils sont 500 frères dont 280 prêtres, et si leur missel n’est pas en latin, leur liturgie et leurs homélies ont vocation à attirer les jeunes. [...] Pourquoi ne pas prendre l’exemple de Mgr. Rey, évêque de Fréjus-Toulon, dont le séminaire compte 50 jeunes gens ? [...]

 

Source : Boulevard Voltaire - 800 prêtres meurent chaque année en France pour 100 ordinations !

Fonte des cloches de la nouvelle église de Chéméré-le-Roi

 

Sources : Boulevard Voltaire / Des pierres qui prêchent

Révolution française: un ouvrage sur la déportation des Basques

déportation des BasquesIl n'y a pas que la Vendée qui a souffert de populicide (terme utilisé par le révolutionnaire Gracchus Babeuf dans son pamphlet « Du système de dépopulation… ») sous la Révolution. Peu d’ouvrages ont été consacrés à la déportation des Basques du Labourd et des confins bas-navarrais en ce tragique mois de février 1794. Des archives disparues dans des incendies ou des traces effacées intentionnellement n’ont laissé subsister que des mémoires conservées dans certaines familles et des inscriptions recueillies au XIXe siècle par quelques chercheurs courageux sur les tombes dans les cimetières encore intacts jalonnant le chemin de croix des déportés.

Par un froid intense, leur long cortège s’étira jusque des contrées éloignées – au Cantal et en Lauraguais - accompagné de charrettes où l'on avait jeté pêle-mêle ceux qui ne pouvaient marcher par eux-mêmes : vieillards, femmes en train d’accoucher, enfants en bas-âge et grabataires. Soumis à des travaux forcés, publics ou chez les particuliers, les rares survivants ne furent autorisés à rentrer au Pays Basque que huit mois plus tard, pour trouver leurs maisons dévastées, pillées et brûlées, la terre en friche ou les récoltes volées, les bourgs vidés de leur population. La ruine était totale. Elle provoqua un appauvrissement dans le pays, cause d’émigration de générations de jeunes basques, une décadence de l'esprit civique et, partant, une atonie dans la vie politique au XIXe siècle.

Alexandre de la cerda tente de réparer cette injustice en publiant un ouvrage intitulé "La déportation des Basques sous la Terreur". Homme de Lettres et journaliste, membre de l’Académie des Jeux Floraux, lauréat de l’Académie française, du Prix « Renaissance des Arts », du Prix d’Honneur de la culture basque décerné par la Ville de Bayonne et la Société d’Études basques « Eusko Ikaskuntza » ainsi que du Prix Biltzar des écrivains du Pays Basque, Alexandre de La Cerda a créé la première station régionale basque et gasconne « Radio Adour Navarre ».  Directeur de la rédaction  de "La Semaine du Pays Basque" et collaborateur de France Bleu Pays Basque (Radio France), il est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à l’histoire et à la culture de la région.

Source: Le Salon Beige - "La déportation des Basques sous la Terreur"

 

Remise des diplômes d'HEC Paris: le discours d'Emmanuel Faber

> Famille chrétienne : Le discours poignant du DG de Danone aux jeunes diplômés d'HEC (avec commentaire critiques par des internautes)

"Emmanuel Faber a prononcé un discours émouvant devant les étudiants de HEC, la prestigieuse école de commerce parisienne, le 24 juin dernier."

> Le Figaro : Le poignant discours du patron de Danone, qui prône «la justice sociale»

 

Jean Sévillia : "Si, l'Europe est chrétienne!"

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Par  
Source :  (Édition du vendredi 13 mai 2016)

« Je ne crois pas aux racines chrétiennes de l’Europe. » C’est Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et financières, qui a lancé cette phrase, le 8 mai 2016,  alors qu’il débattait sur BFM avec Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France. La discussion entre l’ancien ministre socialiste et le député souverainiste ayant abordé l’élection à la mairie de Londres  du travailliste Sadiq Khan, fils d’immigrés musulmans du Pakistan, Moscovici a fait profession de foi de multiculturalisme en précisant : « L’Europe n’est pas chrétienne, l’Europe est diverse. » Pour ce qui est d’aujourd’hui, on pourrait lui objecter que, en dépit des mouvements migratoires qui ont en effet diversifié le paysage religieux, toutes les enquêtes prouvent que le christianisme demeure  la religion de référence de la grande majorité des Européens, même quand la pratique  a connu un recul chez les catholiques comme chez les protestants. Ce n’est toutefois qu’une partie de la question. Nier les racines chrétiennes  du Vieux Continent, c’est ignorer l’évangélisation  de l’Europe aux premiers siècles de notre ère, c’est oublier Clovis, Charlemagne et Saint Louis, c’est ne pas voir les cathédrales, n’avoir jamais lu Pascal ou méconnaître les cantates de Bach, ou encore mépriser la piété populaire de générations d’Européens. L’héritage chrétien, en Europe, imprègne la conception de l’homme, la pensée politique, la philosophie, les modes de vie,  la littérature et les arts. Que Pierre Moscovici croie ou non aux racines chrétiennes de l’Europe, celles-ci existent. Vouloir réécrire l’histoire, c’est un projet totalitaire.

Jean Sévillia