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10/07/2017

L'Institut du Bon Pasteur au coeur de Rome, au coeur de l'Église universelle

Une bonne présentation générale de l'Institut du Bon Pasteur dans ce reportage réalisé par KTO. L'Institut du Bon Pasteur a été érigé en 2006 par la Congrégation pour le Clergé comme société de vie apostolique de droit pontifical.

 

 

Voir aussi:

> Témoignage de l'abbé Fournié, de l'Institut du Bon Pasteur

> Témoignage de Benoît XVI sur sa vocation sacerdotale

> Explication sur la prière vers l'Orient

 

25/01/2017

About big beautiful Catholicism

11/01/2017

Quinzième anniversaire de la mort du P. José María Alba, apôtre de la jeunesse

 

 

Le 11 janvier 2002 est décédé le père José María Alba Cereceda, né à Vargas (Santander) en 1924, mais qui vécut à Barcelone dès le premier mois de sa vie. Jésuite, il fut ordonné prêtre en 1958 et depuis lors, mû par la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, il a fondé d'innombrables initiatives contemplatives et d'apostolat, comme en 1969 l'Union Séculière Saint Antoine Marie Claret et en 1984 le Collège du Coeur Immaculé de Marie à Sentmenat, ainsi qu'un institut religieux de prêtres, la Société Missionnaire du Christ Roi. Toute sa vie, il s'est consacré à la formation chrétienne des enfants et des jeunes, et à travers son apostolat ont surgi plus d'une centaine de vocations sacerdotales et religieuses. Le président des Jeunes de Saint Joseph (Jóvenes San José), Marcos Vera, présente dans cette vidéo réalisée par l'agence Tekton quelques aspects essentiels de sa vie.

El 11 de enero de 2002 falleció el padre José María Alba Cereceda, nacido en Vargas (Santander) en 1924 pero que vivió en Barcelona desde el primer mes de su vida. Jesuita, fue ordenado sacerdote en 1958 y desde entonces, impulsado por la devoción al Sagrado Corazón de Jesús, fundó innumerables iniciativas contemplativas y de apostolado, como en 1969 la Unión Seglar San Antonio María Claret y en 1984 el Colegio Corazón Inmaculado de María en Sentmenat, o también un instituto religioso para sacerdotes, la Sociedad Misionera de Cristo Rey. Toda su vida se entregó a la formación cristiana de niños y jóvenes, y de su lado han salido más de un centenar de vocaciones sacerdotales y religiosas. El presidente de los Jóvenes San José, Marcos Vera, presenta en este vídeo de la agencia Tekton algunos aspectos esenciales de su vida.

 

Sources : Religión en Libertad, Adelante la Fe. Traduction française : Espérance Nouvelle.

 

05/07/2016

Les communautés plus traditionnelles font exception à la grande pénurie de prêtres en France

vocations, crise des vocations, crise de l'église, séminaires, pénurie de prêtres

Photo : John Cosmas

Par Floris de Bonneville, journaliste et ancien directeur des rédactions de l’Agence Gamma.

L’Église catholique est en crise. Pas partout puisqu’en un an le nombre de catholiques a augmenté de 1,5 % dans le monde. Mais en Europe où nombre d’églises sont désacralisées, et particulièrement en France où les prêtres se font rares dans les paroisses. Mgr Bernard Podvin, ancien porte-parole de la Conférence des évêques de France, avait déclaré devant les caméras de KTO à Noël 2014 : « On manque de vocations… Quand on ordonne cent prêtres par an et qu’il en meurt 800 par an pour le territoire français, c’est évident. Le déficit est là et il est criant. » [...]

En 20 ans, les 29.000 prêtres diocésains et religieux qui officiaient en France en 1995 sont aujourd’hui passés à 13.000. En 1970, il étaient près de 50.000 ! Sans parler de la France de 1789 qui comptait 110.000 prêtres pour une population de moins de 12 millions d’habitants. Les séminaires et les presbytères étaient alors aussi pleins que les églises.

Deux exemples. La Lozère compte 35 prêtres en activité dont cinq de moins de 60 ans. La Creuse (diocèse de Limoges) : sept prêtres actifs (11 en tout) pour six paroisses. En 2020, prédit Louis-Benoît Greffe, ce seront probablement des déserts religieux.

Il y a quand même quelques embellies. Oh, très modestes ! Le diocèse de Vannes a ordonné cette année sept prêtres, son record depuis 1968 ! À Paris, 11 prêtres. Mais ce qui est notable, c’est le succès, si l’on peut dire, des communautés traditionalistes [...]. Les prêtres issus des Fraternités Saint-Pie X, Saint-Pierre, des Instituts du Bon Pasteur ou du Christ-Roi Souverain Prêtre, de St-Martin et autres qui portent soutane et sont fidèles à la langue latine et au rite tridentin, représentent désormais 15 % du clergé. Et leurs séminaires font le plein. Il semblerait que les jeunes sont attirés par la liturgie et l’authenticité de l’enseignement de l’Église de toujours. On doit également noter le succès auprès des jeunes des communautés comme celle de Saint-Jean dont les « petits-gris » réussissent à remplir leurs offices de jeunes. Ils sont 500 frères dont 280 prêtres, et si leur missel n’est pas en latin, leur liturgie et leurs homélies ont vocation à attirer les jeunes. [...] Pourquoi ne pas prendre l’exemple de Mgr. Rey, évêque de Fréjus-Toulon, dont le séminaire compte 50 jeunes gens ? [...]

 

Source : Boulevard Voltaire - 800 prêtres meurent chaque année en France pour 100 ordinations !

11/06/2016

Ses cauchemars ont cessé lorsque ce prêtre lui a dit la dure vérité sur l'avortement

 

 

Source : Priest: Woman’s nightmares ended when I told her the hard truth about abortion

 

26/05/2015

"Quelle belle vocation d'être un vrai catholique!" - Homélie de Mgr Athanasius Schneider pour la Pentecôte au pèlerinage de Chartres

 

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MESSE DE LA PENTECÔTE

Homélie de Mgr Athansius SCHNEIDER

Pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté de Paris à Chartres, le 24 mai 2015



Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

Mes chers frères et sœurs, nous célébrons aujourd’hui la solennité de la Pentecôte, faisant mémoire de la descente visible du Saint-Esprit sur les apôtres, quand le Saint-Esprit a rempli les cœurs des fidèles de sa présence Divine et a comblé leurs âmes de ses sept dons et surtout du don de l’amour Divin. C'est depuis ce jour que le feu de l’amour Divin a commencé à brûler dans les âmes.

Quels sont les effets de ce feu Divin? C'est la transformation de notre amour humain très faible et inconstant en un amour surnaturel. Grâce à cet amour surnaturel nous pouvons aimer Dieu avec toutes nos forces et aimer notre prochain comme nous-mêmes. Le feu de l'amour Divin dans notre âme contient surtout la vertu de force. La vertu de force a donné aux fidèles pendant deux mille ans la capacité de préférer la mort plutôt que de trahir les promesses baptismales, mourir plutôt que pécher, mourir plutôt que trahir les promesses matrimoniales, mourir plutôt que trahir les promesses sacerdotales, mourir plutôt que trahir les vœux religieux.

Pour rester fidèle aux commandements de Dieu il y a de nos jours des familles, des jeunes gens, des prêtres et des évêques qui sont souvent marginalisés, ridiculisés et persécutés par le pouvoir dictatorial de la nouvelle idéologie néo-marxiste mondiale du genre et du culte de la terre et du climat. Cependant il y a aussi des familles, des jeunes gens, des prêtres, des séminaristes et même des évêques qui sont marginalisés et ridiculisés parfois dans la sphère ecclésiale à cause de leur fidélité à l'intégrité de la foi catholique et du culte Divin selon la tradition des apôtres et de nos ancêtres.

La Pentecôte est aussi le jour de la naissance visible de l’Église, qui est la grande famille de tous les fils adoptifs de Dieu. Il y a cependant une autre création Divine qui s’appelle la famille humaine constituée par le père, la mère et leurs enfants. Notre Sauveur Jésus Christ a élevé la famille naturelle à la dignité de l'église domestique grâce au sacrement du mariage. De nos jours la famille naturelle et la famille chrétienne sont devenues l'objet principal des attaques et de la destruction du régime mondial de l’idéologie néo-marxiste du genre. Nous vivons dans le temps de la famille, paradoxalement parce qu'elle est attaquée. Aujourd’hui la famille est appelée à donner le témoignage de la beauté Divine de son être et de sa vocation.

Pour rester fidèle à sa vocation la famille catholique doit pratiquer en premier lieu la prière quotidienne commune. Le Pape Pie XII avait dit: «Nous vous en supplions, ayez à coeur de garder cette belle tradition des familles chrétiennes : la prière du soir en commun. Elle se réunit à la fin de chaque jour, pour implorer la bénédiction de Dieu et honorer la Vierge Immaculée par le rosaire de ses louanges pour tous ceux qui s'endormiront sous le même toit. Si les dures et inexorables exigences de la vie moderne ne vous laissent pas le loisir de consacrer à la reconnaissance envers Dieu ces quelques minutes bénies, ni d'y ajouter, suivant une coutume aimée de nos pères, la lecture d'une brève vie de saint, du saint que l'Eglise nous propose comme modèle et protecteur spécial chaque jour, gardez-vous de sacrifier en entier, pour rapide qu'il doive être, ce moment qu'ensemble vous consacrez à Dieu, pour le louer et lui présenter vos désirs, vos besoins, vos peines et vos occupations. Le centre de votre existence doit être le Crucifié ou l'image du Sacré-Coeur de Jésus: Que le Christ règne sur votre foyer et vous réunisse chaque jour autour de lui. » (Discours du 12 février 1941).

Ô famille catholique, pères et mères de famille, enfants, jeunes hommes et jeunes filles, n'ayez pas peur de combattre contre le péché, contre l’esprit séducteur de l’idéologie néo-païenne. N’ayez pas peur de combattre pour défendre les commandements de Dieu, pour défendre l’intégrité de votre foi et de votre chasteté. N'ayez pas peur d'être héroïques. Écoutons ce que nous disait le Pape Pie XII : «Aux temps modernes comme aux premiers siècles du christianisme, dans les pays où sévissent les persécutions religieuses ouvertes, ou sournoises et non moins dures, les plus humbles fidèles peuvent, d'un moment à l'autre, se trouver dans la dramatique nécessité de choisir entre leur foi qu'ils ont le devoir de conserver intacte, et leur liberté, leurs moyens de subsistance ou même leur propre vie. Mais aux époques normales, dans les conditions ordinaires des familles chrétiennes, il arrive parfois que les âmes se voient dans l'alternative de violer un imprescriptible devoir ou de s'exposer, dans leur santé, dans leurs biens, dans leurs positions familiale et sociale, à des sacrifices et à des risques douloureux et pressants : elles se voient mises dans la nécessité d'être héroïques et de se montrer héroïques, si elles veulent rester fidèles à leurs devoirs et demeurer dans la grâce de Dieu» (Discours du 20 août 1941).

Mes chers frères et sœurs, la famille catholique a encore une vocation qui parfois est oubliée de nos jours. C'est la vocation d'être le premier séminaire (cf. Concile Vatican II, Optatam totius, n. 2). Quelle est la nécessité la plus urgente pour l'Église et le monde de nos jours? La nécessité la plus urgente de nos jours est d'avoir des familles authentiquement catholiques qui deviennent les premiers séminaires des vocations sacerdotales et religieuses. Le Pape Jean-Paul Il avait dit aux couples catholiques: «Si Jésus avec un acte d'amour de prédilection pour votre famille, donnait à un de vos fils le don de la vocation sacerdotale ou religieuse, quelle serait votre attitude? J’espère que vous croyez dans la parole de Don Bosco qui disait : Le don le plus grand que Dieu peut offrir à une famille c’est un fils prêtre. Soyez donc prêts à recevoir ce don avec gratitude cordiale et sincère. » (Angélus, 13 janvier 1980).

Chers pères, chères mères, chers grands-pères et grand-mères catholiques, dites:« Seigneur, si Vous voulez, appelez un de mes fils, un de mes petits-fils, au sacerdoce». Jeunes hommes et jeunes filles qui sentez dans votre âme la vocation au mariage, la vocation de fonder une église domestique, dites: « Seigneur, si Vous voulez, appelez un de mes futurs fils au sacerdoce. » Et vous garçons et jeunes hommes, quelqu'un de vous pourrait dire:« Seigneur, je suis prêt à Vous suivre, si Vous m'appelez au sacerdoce. »
Quelle belle vocation d'être un vrai catholique! Quelle belle vocation de combattre pour l’intégrité de la foi et des commandements de Dieu! Quelle belle vocation d'être une famille catholique, une église domestique ! Quelle belle vocation d'être un jeune homme, une jeune fille chaste! Quelle belle vocation d'être un séminariste et un prêtre avec un cœur pur et ardent !
N'ayons pas peur du Goliath de nos jours, qu'est la dictature de la nouvelle idéologie antichrétienne mondiale. Le feu d'amour Divin et le don de force du Saint-Esprit nous rendront capable de vaincre le Goliath de nos jours avec les cinq pierres de la fronde de David.
Venez, Saint-Esprit et faites fleurir de nouveau beaucoup d’églises domestiques, lesquelles nous donneront les cinq pierres de David qui vaincront le Goliath, c'est à dire: des bons pères et mères catholiques, des purs enfants, des purs jeunes gens, des purs prêtres et des évêques intrépides.
Venez Saint-Esprit, venez! Ainsi-soit-il.

 

Source: Pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté

03/03/2015

Le principal obstacle à l'évangélisation - Et comment il doit être surmonté

Sermon du P. Bill Casey à propos du principal obstacle rencontré par l’Église catholique dans son œuvre d'évangélisation, prononcé le 13 juillet 2009 aux États-Unis. Le P. Bill Casey est membre de la Congrégation des Pères de la Miséricorde.

 

> Applaudir dans une église: est-ce catholique ?

> Danses liturgiques: est-ce catholique ?

 

21/11/2014

Des prêtres pour demain: témoignage de l'abbé Fournié


Voir aussi:

> Des prêtres pour demain

19/11/2014

Benoît XVI raconte l'histoire de sa vocation sacerdotale

TRASCRIZIONE
Santità, mi chiamo Vittorio, sono della Parrocchia di San Giovanni Bosco a Cinecittà, ho 20 anni e studio Scienze dell'Educazione all'Università di Tor Vergata.
Sempre nel Suo Messaggio Lei ci invita a non avere paura di rispondere con generosità al Signore, specialmente quando propone di seguirlo nella vita consacrata o nella vita sacerdotale. Ci dice di non avere paura, di fidarci di Lui e che non resteremo delusi. Molti tra noi, anche qui o tra chi ci segue da casa questa sera tramite la televisione, sono convinto che stiano pensando a seguire Gesù per una via di speciale consacrazione, ma non è sempre facile capire se quella sarà la via giusta. Ci vuol dire come ha fatto Lei a capire quale era la sua vocazione? Può darci dei consigli per capire meglio se il Signore ci chiama a seguirlo nella vita consacrata o sacerdotale? La ringrazio.

Quanto a me, sono cresciuto in un mondo molto diverso da quello attuale, ma infine le situazioni si somigliano. Da una parte, vi era ancora la situazione di “cristianità”, in cui era normale andare in chiesa ed accettare la fede come la rivelazione di Dio e cercare di vivere secondo la rivelazione; dall’altra parte, vi era il regime nazista, che affermava a voce alta: “Nella nuova Germania non ci saranno più sacerdoti, non ci sarà più vita consacrata, non abbiamo più bisogno di questa gente; cercatevi un’altra professione”. Ma proprio sentendo queste voci “forti”, nel confronto con la brutalità di quel sistema dal volto disumano, ho capito che c’era invece molto bisogno di sacerdoti. Questo contrasto, il vedere quella cultura antiumana, mi ha confermato nella convinzione che il Signore, il Vangelo, la fede ci mostravano la strada giusta e noi dovevamo impegnarci perché sopravvivesse questa strada. In questa situazione, la vocazione al sacerdozio è cresciuta quasi naturalmente insieme con me e senza grandi avvenimenti di conversione. Inoltre due cose mi hanno aiutato in questo cammino: già da ragazzo, aiutato dai miei genitori e dal parroco, ho scoperto la bellezza della Liturgia e l’ho sempre più amata, perché sentivo che in essa ci  appare la bellezza divina e ci si apre dinanzi il cielo; il secondo elemento è stata la scoperta della bellezza del conoscere, il conoscere Dio, la Sacra Scrittura, grazie alla quale è possibile introdursi in quella grande avventura del dialogo con Dio che è la Teologia.
E così è stata una gioia entrare in questo lavoro millenario della Teologia, in questa celebrazione della Liturgia, nella quale Dio è con noi e fa festa insieme con noi.
Naturalmente non sono mancate le difficoltà. Mi domandavo se avevo realmente la capacità di vivere per tutta la vita il celibato. Essendo un uomo di formazione teorica e non pratica, sapevo anche che non basta amare la Teologia per essere un buon sacerdote, ma vi è la necessità di essere disponibile sempre verso i giovani, gli anziani, gli ammalati, i poveri; la necessità di essere semplice con i semplici. 
La Teologia è bella, ma anche la semplicità della parola e della vita cristiana è necessaria. E così mi domandavo: sarò in grado di vivere tutto questo e di non essere unilaterale, solo un teologo ecc.? Ma il Signore mi ha aiutato e, soprattutto, la compagnia degli amici, di buoni sacerdoti e di maestri, mi ha aiutato.
Tornando alla domanda penso sia importante essere attenti ai gesti del Signore nel nostro cammino. Egli ci parla tramite avvenimenti, tramite persone, tramite incontri: occorre essere attenti a tutto questo. Poi, secondo punto, entrare realmente in amicizia con Gesù, in una relazione personale con Lui e non sapere solo da altri o dai libri chi è Gesù, ma vivere una relazione sempre più approfondita di amicizia personale con Gesù, nella quale possiamo cominciare a capire quanto Egli ci chiede. E poi, l’attenzione a ciò che io sono, alle mie possibilità: da una parte coraggio e dall’altra umiltà e fiducia e apertura, con l’aiuto anche degli amici, dell’autorità della Chiesa ed anche dei sacerdoti, delle famiglie: cosa vuole il Signore da me? Certo, ciò rimane sempre una grande avventura, ma la vita può riuscire solo se abbiamo il coraggio dell’avventura, la fiducia che il Signore non mi lascerà mai solo, che il Signore mi accompagnerà, mi aiuterà.

© Copyright 2006 - Libreria Editrice Vaticana

Source: Benedetto XVI racconta la sua vocazione al sacerdozio

31/10/2014

Comment aider un jeune prêtre dont le curé est hostile à la forme extraordinaire de la liturgie

Par l'abbé John Zuhlsdorf | 29 octobre 2014 | Traduction: Espérance Nouvelle

D'un lecteur, QUAERITUR:

"Notre paroisse a un jeune vicaire ordonné il y a un an, formé à la liturgie selon la forme extraordinaire, et qui aimerait célébrer la Messe dans l'usus antiquus. Le curé, nouveau dans la paroisse, a 62 ans et va probablement piquer une crise si le vicaire célèbre la Messe selon le Missel de Saint Pie V et Saint Jean XXIII. Comment pouvons-nous aider le jeune vicaire, alors que nous ne sommes pas dans les grâces du curé ? Je ne veux pas faire du mal au vicaire en provoquant une tempête. En outre, le curé est aussi le doyen."

Parfois, la meilleure aide que vous pouvez offrir est la prière. Priez pour le jeune vicaire et aussi pour que le curé ouvre son cœur.

Le jeune vicaire est probablement assez perspicace pour peser le pour et le contre de la célébration de la Messe selon la forme extraordinaire si le curé y est opposé. Après tout, il a survécu au creuset de la formation du séminaire.

Pour soutenir le bon jeune prêtre, faites confiance à son jugement. Ne poussez pas trop le sujet. Il peut avoir estimé que la meilleure attitude est d'éviter, pour le moment, d'utiliser le Missel de 1962, du moins en public, pour son ministère actuel, dans cette paroisse. Je suis sûr que le prêtre apprécie le soutien d'aimables paroissiens, mais il ne serait pas sage de mettre une quelconque pression sur lui pour aller à l'encontre de la volonté du curé.

Le meilleur soutien pourrait être simplement celui d'une amitié bienveillante. Faites-lui savoir qu'il y a autour de lui des gens qui espèrent des temps meilleurs. Ils le soutiendront si et quand il trouvera opportun d'avancer d'une manière ou d'une autre. Ils le soutiendront aussi s'il considère imprudent de le faire pour un certain temps. Laissez-le aux commandes.

En attendant, écrivez une lettre de soutien à l'évêque au sujet de ce bon jeune prêtre. Elle ira dans son dossier. Ne mentionnez pas la forme extraordinaire, ni aucune querelle qui vous a fait perdre les bonnes grâces du curé. Racontez à l'évêque quel merveilleux jeune prêtre est ce vicaire. N'oubliez pas: les évêques ne reçoivent habituellement que des lettres de plainte. Les lettres de soutien attireront son attention, et, en leur temps, pourraient porter du fruit. Elles remontent dans le dossier du prêtre et contrebalancent les éventuelles difficultés futures.

Rédigez la lettre avec simplicité. Quelque chose comme ceci:

"L'abbé Attitude est un aimable et bon prêtre qui a un grand talent de prédication et une attitude exemplaire. Merci de nous l'avoir envoyé !"

3112073650.jpgN'écrivez pas : "Merci d'avoir affecté l'abbé Attitude à notre paroisse. Il fait les choses correctement et respecte les rubriques, contrairement à ce vieux grincheux de père Nicieux qui traîne là dans cette aube-sac en toile de jute qui lui sert de chasuble et prêche le socialisme. L'abbé Attitude porte la barrette à la moindre occasion et ne tolère pas tout ce non-sens libéral, tout ce verbiage progressiste et mou."

Cette seconde lettre-type, si bien intentionnée soit-elle, pourrait être interprétée par le personnel de la chancellerie d'une manière complètement éloignée du sens voulu. Elle ira aussi dans son dossier, pour constituer une archive malveillante qui permettra de définir comment ils pourront "flexibiliser" ce prêtre... sur le gril.

Soyez simples. Soyez positifs. Évitez les sujets controversés. Parfois les gens, dans leur zèle, font du tort aux prêtres plus qu'ils ne peuvent l'imaginer. Je le sais par expérience personnelle.

 

Des lecteurs de l'abbé Zuhlsdorf ont écrit les commentaires suivants à propos de cet article:

Pearl - "Une autre manière de soutenir le jeune prêtre, pendant que vous attendez qu'il soit prêt à célébrer la Messe traditionnelle, est de lui demander s'il a besoin de quelque chose pour le faire à la première opportunité. Ces jeunes hommes n'ont pas l'argent pour se procurer tout ce dont ils ont besoin. Achetez-lui un Missel d'autel s'il n'en a pas, ou rassemblez un groupe de personnes pour en acheter un puisqu'ils sont chers. Voyez s'il a besoin d'un bel ensemble de canons d'autel. Aurait-il besoin que quelqu'un lui trouve des amicts ou des manipules ? A-t-il un bréviaire traditionnel ? Ce sont des articles chers, qui pourraient ne pas être faciles à obtenir pour le prêtre. Faites-lui savoir qu'ils sont à lui et que vous n'en faites pas don à la paroisse, de sorte que lorsqu'il sera transféré, si son nouveau curé est plus ouvert, il aura le nécessaire avec lui. Alors, si plus tard il est de retour dans la paroisse comme nouveau curé, tout sera prêt."

Chatto - "Vous pouvez toujours inviter le jeune prêtre chez vous pour prier avec le bréviaire traditionnel, les Vêpres pour un jour de fête, et inviter d'autres personnes. Ce n'est pas la Messe, mais c'est l'Office divin selon la forme extraordinaire, et peut-être que le prêtre pourra même vous apprendre comment le chanter, ce qui est étonnamment simple. Ce serait mieux dans une église, bien sûr, mais c'est déjà ça."

 

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