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10/07/2017

L'Institut du Bon Pasteur au coeur de Rome, au coeur de l'Église universelle

Une bonne présentation générale de l'Institut du Bon Pasteur dans ce reportage réalisé par KTO. L'Institut du Bon Pasteur a été érigé en 2006 par la Congrégation pour le Clergé comme société de vie apostolique de droit pontifical.

 

 

Voir aussi:

> Témoignage de l'abbé Fournié, de l'Institut du Bon Pasteur

> Témoignage de Benoît XVI sur sa vocation sacerdotale

> Explication sur la prière vers l'Orient

 

11/01/2017

Quinzième anniversaire de la mort du P. José María Alba, apôtre de la jeunesse

 

 

Le 11 janvier 2002 est décédé le père José María Alba Cereceda, né à Vargas (Santander) en 1924, mais qui vécut à Barcelone dès le premier mois de sa vie. Jésuite, il fut ordonné prêtre en 1958 et depuis lors, mû par la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, il a fondé d'innombrables initiatives contemplatives et d'apostolat, comme en 1969 l'Union Séculière Saint Antoine Marie Claret et en 1984 le Collège du Coeur Immaculé de Marie à Sentmenat, ainsi qu'un institut religieux de prêtres, la Société Missionnaire du Christ Roi. Toute sa vie, il s'est consacré à la formation chrétienne des enfants et des jeunes, et à travers son apostolat ont surgi plus d'une centaine de vocations sacerdotales et religieuses. Le président des Jeunes de Saint Joseph (Jóvenes San José), Marcos Vera, présente dans cette vidéo réalisée par l'agence Tekton quelques aspects essentiels de sa vie.

El 11 de enero de 2002 falleció el padre José María Alba Cereceda, nacido en Vargas (Santander) en 1924 pero que vivió en Barcelona desde el primer mes de su vida. Jesuita, fue ordenado sacerdote en 1958 y desde entonces, impulsado por la devoción al Sagrado Corazón de Jesús, fundó innumerables iniciativas contemplativas y de apostolado, como en 1969 la Unión Seglar San Antonio María Claret y en 1984 el Colegio Corazón Inmaculado de María en Sentmenat, o también un instituto religioso para sacerdotes, la Sociedad Misionera de Cristo Rey. Toda su vida se entregó a la formación cristiana de niños y jóvenes, y de su lado han salido más de un centenar de vocaciones sacerdotales y religiosas. El presidente de los Jóvenes San José, Marcos Vera, presenta en este vídeo de la agencia Tekton algunos aspectos esenciales de su vida.

 

Sources : Religión en Libertad, Adelante la Fe. Traduction française : Espérance Nouvelle.

 

05/07/2016

Fonte des cloches de la nouvelle église de Chéméré-le-Roi

 

Sources : Boulevard Voltaire / Des pierres qui prêchent

18/08/2015

« En pays de mission, avant de bâtir une église, construisez d’abord une école »

 

Ecole_-_Salle_de_Classe_2.jpg(Québec-Vie 21/11/2013) C’est un fait encore aujourd’hui passé sous silence que les chrétiens du Québec ont abandonné l’évangélisation et la défense de la foi chrétienne le jour où ils ont cessé de veiller sur un enseignement de foi de qualité dans les écoles. Ils concédaient dès cet instant que l’unique fonction de la hiérarchie ecclésiastique québécoise consistait en ce que nous avons si souvent entendu de la bouche de prélats, une « gestion de la décroissance »…  

L’Église du Québec perd en nombre ce qu’elle gagnerait en convictions, en « qualité », en intensité? L’essayiste André Frossard se moquait bien de cette argumentation lorsqu’il parlait de l’apparition de ces chrétiens parfaits, apparition qui coïnciderait avec le jour où ils n’existeraient plus, complètement disparus…  

Le Cardinal Daniélou fut un prophète que plusieurs ont refusé d’écouter au début des années 1970, alors qu’il vint prononcer une conférence à la Basilique Notre-Dame sur l’importance de former à l’école des chrétiens capables de développer une pensée argumentée, pouvant confondre la bêtise d’un enseignement parallèle fondée sur les sophistes à la mode, de Camus en passant par Sartre et Simone de Beauvoir.  

Il n’y eut pratiquement aucun réveil, si ce n’est que quelques responsables religieux, devant une politique de déchristianisation du gouvernement.  

Pire. Le programme officiel de l’enseignement religieux dans les écoles contribua massivement, par son caractère infantilisant et profondément insultant à l’égard de l’intelligence des enfants, à les repousser vers un abandon de tout lien avec cette religion aux comportements et enseignements si insignifiants. Une réaction contraire aurait été des plus inquiétantes de la part de ces enfants.  

Les moins de 50 ans ont massivement abandonné la foi avec la bénédiction de responsables adorant le dieu sociologie, suivant « l’évolution de la société » à qui il ne fallait surtout rien imposer…  

Majoritairement, nos frères et sœurs, et ami (e) s, ont perdu la foi de leur enfance transmise généreusement par leurs parents, mais qui, adaptée à leurs jeunes âges, demandait à être revigorée par une nourriture intellectuelle fortifiante pour affronter la masse de détritus philosophiques venant en particulier de France et des États-Unis et qui submergèrent nos institutions scolaires.  

On ne peut réécrire l’histoire.  

Il nous faut recommencer au début, dans notre pays de mission. Et comme dans tout pays de mission, il faut d’abord nous assurer que la foi transmise par les quelques parents l’ayant malgré tout conservé, soit protégée et nourrie, pour qu’elle soit bien connue de cet enfant, pour qu’il réalise que cette relation entretenue avec ce Dieu qui l’aime, n’est pas avant tout le résultat d’un conditionnement parental, mais simplement, la très raisonnable réalité. Pour que nos enfants, s’ils le désirent, puissent choisir de conserver ce lien avec Dieu, ils doivent connaître les raisons de croire…  

C’est probablement ce qu’exprimait le cardinal Léo Burke à l’intronisation d’une nouvelle école sous le vocable de Saint Dominique (sur le site du Salon Beige du 19 novembre 2013)  :

 

  "[...] En effet, alors que dans votre pays cher à mon cœur on commence à détruire les églises – faute de moyens pour les entretenir – peut-être aussi faute de chrétiens pour les remplir – je pense à cette phrase du pape saint Pie X, dernier pape canonisé jusqu’à ce jour. Saint Pie X disait : « en pays de mission, avant de bâtir une église, construisez d’abord une école ! »
 
Venant du pape de l’eucharistie, quelle leçon ! En suivant ce programme, vous verrez les églises se remplir à nouveau, grâce aux vocations et aux foyers chrétiens issus des écoles authentiquement catholiques.
 
Nous sommes encore dans l’année de la foi et je voudrais vous encourager dans la diffusion de notre foi catholique. [...]"

 

Avons-nous assez souffert du manque d'écoles authentiquement chrétiennes au Québec ? Pourrons-nous un jour tourner la page et prendre résolument le chemin du réalisme évangélique?  

Les paroles du Pape François aujourd’hui sont pleines d’espérance sur le passage de cette naïveté religieuse appelée aussi « progressisme » qui a négocié la foi de nos enfants pour une reconnaissance sociale, celle d'être reconnue par comme étant « ouvert d'esprit »... Sur le site de zenit.org du 19 novembre 2013 :

 

  On ne négocie pas la fidélité « C’est comme s’ils disaient : "nous sommes progressistes, nous allons dans le sens du progrès, là où va tout le monde" ». Mais ils négocient « la fidélité au Dieu toujours fidèle ». « Ceci s’appelle apostasie, adultère... ils négocient exactement l’essentiel de leur être : leur fidélité au Seigneur ». Il s’agit d’un « esprit de progressisme adolescent » qui « croit qu’avancer dans n’importe quel choix est mieux que de rester dans les habitudes de la fidélité ».  

« Et ceci est une contradiction : on ne négocie pas les valeurs mais on négocie la fidélité. Et ceci, c’est justement le fruit du démon, du prince de ce monde, qui fait entrer dans l’esprit mondain ».  

Et ensuite, viennent les conséquences : « Ce n’est pas la belle mondialisation de l’unité de toutes les nations - chacune avec ses usages, mais unies – mais c’est la mondialisation de l’uniformité hégémonique, c’est la pensée unique. Et cette pensée unique est le fruit de la mondanité. »  

Enfin, lorsque « toutes les nations se conforment aux prescriptions royales », « le roi construit l'abomination de la désolation sur l'autel des holocaustes ».  

Non à la pensée unique   « Mais, Père, cela existe encore aujourd’hui ? Oui. Parce que l’esprit mondain existe encore aujourd’hui, et pousse, aujourd’hui encore, à cette envie d’être progressiste avec la pensée unique. Si on trouvait le Livre de l’alliance chez quelqu’un et si quelqu’un obéissait à la Loi, la sentence du roi le condamnait à mort : et cela, nous l’avons lu dans les journaux ces derniers mois. Ces gens ont négocié leur fidélité à leur Seigneur ; ces gens, poussés par l’esprit du monde, ont négocié leur identité, ont négocié leur appartenance à un peuple, un peuple que Dieu aime beaucoup, de qui Dieu veut faire son peuple ».  

Aujourd’hui, a mis en garde le pape, on pense qu'il faut « être comme tout le monde, être plus normaux, faire comme tout le monde, avec ce progressisme adolescent ».  

« Mais ce qui console, c’est que devant ce chemin de l’esprit du monde, du prince de ce monde, ce chemin d’infidélité, le Seigneur est toujours là, il ne peut se renier lui-même, il est le Fidèle ; Lui, il nous attend toujours, il nous aime tellement et il pardonne lorsque, nous repentant des pas, des petits pas que nous avons faits dans cet esprit de mondanité, nous allons à Lui, le Dieu fidèle envers son peuple qui n’est pas fidèle ».  

« Avec l’esprit des enfants de l’Église, prions le Seigneur pour que, par sa bonté, par sa fidélité, il nous sauve de cet esprit mondain qui négocie tout ; qu’il nous protège et nous fasse avancer, comme il a fait avancer son peuple dans le désert, en le prenant par la main, comme un papa qui porte son enfant. En tenant la main du Seigneur, nous avancerons en sécurité », a conclu le pape.

 

Dieu est fidèle, c'est là toute notre espérance...

 

19/06/2015

Un Jean Bosco pour le XXIème siècle: portrait d'un prêtre donné au Christ et aux jeunes

Originellement publié le 30 juin 2012 dans L'Homme nouveau, cet article qui dresse le portrait de l'abbé Olivier Horovitz, fondateur avec son confrère l'abbé Hubert Blin de l'institut des Frères et Soeurs de la Mission, a été repris dans la Lettre de Paix liturgique du 24 juillet 2012.

 

Dans la paroisse du Pradet l’abbé Olivier Horovitz, juif converti et prêtre depuis 2007, a la charge d’une paroisse, d’une école, et du patronage avec l’abbé Hubert Blin. Sa devise « Au patro, on joue et on prie », sa bonté souriante et son ouverture au biformisme lui ouvrent les cœurs.


Un incroyable parcours

« Lorsque je suis arrivé dans la paroisse du Pradet dans le diocèse de Fréjus-Toulon il y a quatre ans, je tranchais radicalement avec le curé qui me précédait. Mes premières homélies portaient sur les fins dernières. Il y a des fidèles qui hurlaient de colère dans l’Église ! » L’abbé Olivier Horovitz a même reçu peu après son arrivée une lettre anonyme avec la photo d’un revolver et de trois balles ! Le prêtre à la fois doux et vigoureux, qui porte sa soutane comme une seconde peau, en a vu de toutes les couleurs mais pas assez pour se défaire de son zèle apostolique et de son amour de l’Église.

Son ordination sacerdotale le 23 juin 2007 marquait une étape importante de son incroyable parcours. Issu d’une famille juive non pratiquante, il finit par s’interroger sur le sens de sa vie et ne trouvait pas dans la philosophie les réponses espérées. Il ne restait plus que le culot. Olivier Horovitz demanda donc à Dieu de se manifester s’il existait vraiment… et le Tout-puissant s’imposa à son tour comme une évidence. Le futur abbé renoua avec la pratique de la religion juive délaissée par ses parents. C’est après la lecture de l’Évangile, trouvé par hasard, qu’il reçut l’appel à la prêtrise alors qu’il ne connaissait pas encore le catholicisme. Il frappa à la porte d’une église et, deux ans plus tard, Olivier Horovitz était baptisé et pouvait entrer au séminaire d’Érigné, tenu par les Oblats de saint Vincent-de-Paul, où, selon ses propres mots, « chose rarissime aujourd’hui, j’ai trouvé des maîtres à qui je dois tout, et envers qui j’ai une immense dette ! ». A Paris, le jeune prêtre fonda un patronage attaché à la paroisse Saint-Georges mais qu’il lui fallut quitter. Seul Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, voulut bien de ce prêtre farouchement biritualiste, ou plutôt biformiste, porteur d’un projet de patronage et de fondation de la communauté des Frères et Sœurs de la Mission, sous le patronage du Bienheureux père Antoine Chevrier.


Le patronage

Ils étaient 6 garçons au début, le patronage compte aujourd’hui en moyenne 40 enfants chaque semaine. Un succès ! Pourtant, les recrues sont rares aux côtés de l’abbé Horovitz et de l’abbé Blin, qui partage son ministère : une paroisse, une école et le patronage. « C’est un apostolat qui fait peur. Il demande un investissement de toute sa personne pour tisser des liens d’amitié, faire partie des meubles et pouvoir ainsi annoncer l’Évangile. Certains se demandent à quoi cela sert de taper dans un ballon avec des enfants. Moi je peux assurer que c’est fondamental. Aux patros, on joue et on prie. C’est notre devise ! Un enfant qui joue bien est un enfant qui prie bien. » Le patronage, porté par les deux prêtres et une paroissienne, accueille les enfants à partir de six ans. Les groupes sont non-mixtes et organisés par tranches d’âge. « Très vite, les plus grands ont un rôle d’aide, de grand frère auprès des plus jeunes et cette structure familiale est en fin de compte très pertinente dans une société où la famille est éclatée. » L’abbé Horovitz est bien loin de tout idéalisme et ce sont plutôt le pragmatisme et un humanisme au bon sens du terme qui fondent sa pédagogie. « Le plus grand ennemi du catéchisme est l’ennui ! Le catéchisme, ça doit être souvent et court. Lorsque la séance s’achève, les enfants doivent dire « déjà ? ». Il ne s’agit pas de faire un catéchisme au rabais – d’ailleurs nous suivons le plan du Compendium même pour les plus jeunes – mais de le rendre intéressant. » Un principe d’autant plus important que le patronage n’est pas réservé aux seuls catholiques. « L’aspect spirituel des choses est saupoudré en même temps que montré comme une nécessité. Je dis souvent aux enfants que se confesser, c’est comme se laver les dents. C’est l’hygiène de l’âme. Aux prêtres de mettre les sacrements à portée de tous. Je me souviens de cet élève de l’école, après un topo sur la confession, qui avait demandé en plein cours à aller se confesser. Il a pu sortir de cours, et je l’ai confessé dans l’instant ! »


Le biformisme

Les enfants du patronage, pour des raisons pratiques, assistent le plus souvent à la messe en forme ordinaire mais l’abbé Horovitz met un point d’honneur à suivre l’élan donné par le Motu Proprio Summorum Pontificum et compte bien, à terme, permettre à tous les enfants de se réapproprier la Messe de Saint Pie V. « Ce sont généralement les parents qui s’opposent. Les enfants n’y voient aucun inconvénient et certains m’ont confié que cette messe leur donnait une impression de sérieux. Le Motu Proprio le permet. On ne peut pas être plus papiste que le pape ! Nous en avons marre de cette idéologie qui nous empoisonne depuis 40 ans. Au fond, le biritualisme est l’une des grâces de notre temps. »

 

Source: Paix Liturgique - Lettre 345 du 24 juillet 2012

 

> Les Frères et Sœurs de la Mission, entièrement dévoués au service de la jeunesse

> L'éducation selon le Père Joseph-Marie Timon-David

> La nécessité du jeu dans l'éducation chrétienne

 

17/06/2015

Les Frères et Soeurs de la Mission, entièrement dévoués au service de la jeunesse

Le site d'information catholique Paix Liturgique présente les Frères et Soeurs de la Mission, une communauté au service de la jeunesse, inspirée des religieux de Saint Vincent de Paul.

 

C'est en juillet 2008 que Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a accueilli les Frères et Sœurs de la Mission, en la personne des pères Hubert Blin et Olivier Horovitz. Tous deux originaires du diocèse de Paris, les pères Blin et Horovitz désiraient alors développer un institut composé de prêtres et de frères menant une vraie vie religieuse inspirée de la règle des religieux de saint Vincent de Paul. Se voyant confier par Mgr Rey les paroisses de Carqueiranne et du Pradet, communes voisines du littoral varois, avoisinant chacune les dix mille habitants, les pères Blin et Horovitz, bien que naturellement très pris par leur charge paroissiale, se sont rapidement appliqués à mettre en pratique leur projet.
 
« L'engagement pris envers Mgr Rey, explique le père Blin, était de faire de nos paroisses des foyers ardents de vie chrétienne, en y observant les deux formes du rite romain et en y favorisant les dévotions populaires. » Dans cet esprit d'enrichissement mutuel des deux formes du rite, la liturgie traditionnelle est célébrée en semaine à Carqueiranne tandis qu'au Pradet, comme nous l'avons souligné dans notre lettre n°252, elle a trouvé sa place sans difficulté le dimanche à 11h30.
 
L'autre caractéristique majeure des Frères et Sœurs de la Mission, c'est leur souci de l'évangélisation de la jeunesse. « Dès notre arrivée, raconte en effet le père Blin, nous annoncions la fondation d’œuvres de jeunesse, et très spécialement de patronages non mixtes, sur le modèle des patronages des Religieux de Saint-Vincent de Paul. » De fait, le 2 septembre 2009, le patronage Saint-Joseph ouvrait ses portes aux garçons des deux paroisses. Installé dans la salle paroissiale du Pradet, il accueille chaque mercredi une trentaine de garçons âgés de 6 à 17 ans pour environ quatre-vingts inscrits.
 
En mai 2010, c'est un patronage pour jeunes filles qui a vu le jour à Carqueiranne, placé sous la protection de la sainte Vierge. Il a lieu le samedi et rencontre lui aussi un vif succès. Les activités des patronages alternent prière, « causeries » des prêtres, sport et jeux d'adresse ou de société, activités manuelles et sorties culturelles, les enfants disposant d'un temps en fin d'après-midi pour se confesser ou rencontrer individuellement un des prêtres.
 
Voici comment le père Blin justifie la création de ces patronages : « Aujourd’hui plus que jamais, le patronage est une œuvre de miséricorde, tant l’enfance et la jeunesse ont besoin d’éducation humaine et d’instruction religieuse. À l’heure où la fréquentation du catéchisme ne cesse de décroître, au point de disparaître dans de nombreuses paroisses, alors qu'il est une institution de chrétienté, le patronage est l’une des rares réponses missionnaires pour joindre les enfants et les familles, notamment de milieux populaires. Si l’Église n’occupe pas ni n’évangélise les loisirs, le sport et certaines disciplines artistiques comme la musique, si, en outre, elle n’offre pas, dans une même structure d’accueil catholique, le service du soutien scolaire, voire de l’orthophonie, elle perdra le monde des enfants et des jeunes. Pour cela le patronage, animé par des religieux totalement donnés et assistés de laïcs militants, ouvert tous les jours, est sans doute la seule réponse à cet immense défi contemporain. Cette œuvre missionnaire doit viser l’autonomie en moyens pédagogiques et matériels, être en phase avec la législation et offrir le maximum de compétences et de diplômes chez ses animateurs. »
 
Pour le père Blin, « le patronage doit chercher à devenir pour les enfants, dans le cadre paroissial et si possible en liaison avec un lieu d'enseignement catholique, un lieu de vie, comme une seconde famille ».
 


Le Père Antoine Chevrier


Ce souci de la jeunesse chez les Frères et Sœurs de la Mission leur vient de leur saint patron, le bienheureux Antoine Chevrier (1826-1879), prêtre lyonnais, fondateur de l’Institut du Prado et entièrement dévoué au catéchisme des enfants. « Parmi toutes les facettes de la personnalité du bienheureux Antoine Chevrier, certaines sont particulièrement d’actualité, justifie le père Blin. Il y a d’abord la simplicité de vie, et cela dans l’imitation la plus concrète de Jésus et de son Évangile. Il y a aussi, à l’intérieur du ministère sacerdotal, le plus grand soin apporté au catéchisme des enfants et aux œuvres de jeunesse. »
 
De la même façon que le père Chevrier avait quitté la cité ouvrière de l'Enfant Jésus au motif que les œuvres sociales y prenaient le pas sur le soin de l'âme des enfants, les pères Blin et Horovitz n'ont pas souhaité rejoindre une communauté existante s'inspirant de l'exemple du père Chevrier car ils n'y retrouvaient ni la primauté du catéchisme pour enfants ni celle de la vie religieuse. « Nous avons en effet la conviction, poursuit le père Blin, que seule la vie religieuse, celle des trois vœux de pauvreté, d’obéissance et de chasteté, dans la vie communautaire et toutes les traditions éprouvées, seule la vie religieuse est à la hauteur de cette tâche. »
 
L’amour de Jésus et de l'Évangile, la simplicité de vie, le catéchisme et le patronage, les dévotions populaires, le tout réalisé en communauté et en paroisse, voilà en résumé les objectifs spirituels et missionnaires que les Frères et Sœurs de la Mission poursuivent. Pour cela, comme pour tout le reste, ils ne cherchent aucune originalité, ni en théologie, ni en spiritualité, ni en vie religieuse, ni en apostolat. Ils ne veulent, insiste le père Blin, « que recevoir, reprendre, poursuivre, dans l’obéissance au Pape et à notre évêque, les accents théologiques et spirituels, les méthodes, les coutumes, les intuitions et les dévotions du père Chevrier ».
 
Actuellement, les Frères et Sœurs de la Mission comptent deux prêtres, un « regardant » et une douzaine de laïcs réunis dans un tiers-ordre, la Confrérie du Cœur Immaculé de Marie. Pris par la vie de paroisse et le lancement des patronages, les pères Blin et Horovitz ont eu jusqu'ici peu de temps pour se consacrer au développement de leur institut, en assurer la promotion et attirer à eux des vocations. L'année à venir devrait leur permettre de le faire, maintenant que la phase d'acclimatation à leurs nouvelles paroisses est derrière eux.
 
Laissons toutefois le dernier mot sur cette communauté naissante au bienheureux Antoine Chevrier, cité par le père Blin : « Connaître Jésus-Christ, aimer Jésus-Christ, imiter Jésus-Christ, suivre Jésus-Christ, voilà tout notre désir, voilà toute notre vie ! »

 

Source: Paix Liturgique - Lettre 265 du 14 janvier 2011

 

> L'éducation selon le Père Joseph-Marie Timon-David

> La nécessité du jeu dans l'éducation chrétienne

 

26/05/2015

Jeu, prière, exigence et tendresse: l'éducation selon le Père Joseph-Marie Timon-David

Famille Chrétienne n°1949 du 23 au 29 mai 2015, pages 28-29

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Un prêtre donné à la jeunesse populaire

Le Père Timon-David est à l’origine d’une œuvre de jeunesse dédiée au monde ouvrier. À Marseille et ailleurs, des milliers d’enfants continuent de bénéficier de son intuition éducative.
Au XIXe siècle à Marseille, les œuvres de jeunesse s’adressent aux jeunes de « bonne famille ». Un milieu privilégié dont le Père Timon-David est issu. Sur l’appel de Dieu, il n’hésitera pas à laisser ce milieu derrière lui pour se consacrer pleinement au monde ouvrier. Car le Père Joseph-Marie Timon-David est à la jeunesse des milieux populaires comme lui-même est à Dieu.
Joseph-Marie naît en 1823, dans une famille profondément chrétienne. Les siens ont subi les affres de la Révolution, qu’il aura toujours en horreur. Étonnamment, il discernera aussi dans les troubles révolutionnaires un « bras de Dieu », dont l’effet aura été de lui ôter une certaine aisance financière, et de « volatiliser les flots d’or dont il eût hérité sans elle », écrit le Père Roger Sauvagnac, ancien postulateur de sa cause de béatification.
Quand le choléra frappe Marseille en 1833, sa mère l’envoie à Fribourg (Suisse), au collège Saint-Michel, tenu par les Jésuites, dont il s’imprégnera des méthodes éducatives. Puis son évêque, Mgr Eugène de Mazenod, l’envoie à Paris, au séminaire Saint-Sulpice. Des rencontres providentielles l’éveilleront aux besoins spirituels de la classe ouvrière. Au point qu’à 23 ans, quarante-huit heures avant son ordination, le 28 juin 1846, il forme le vœu qui engage toute sa vie : « Me porter constamment et de toutes mes forces à la sanctification des ouvriers, grands ou petits, que la Providence m’a confiés », écrit-il.
Une fois ordonné, le Père Timon-David ouvre l’Œuvre de la jeunesse ouvrière, qu’il place bientôt sous la protection du Sacré-Cœur, dont il est un grand dévot. Face à la qualité et à l’ampleur de ce travail, Mgr de Mazenod – qui sera ensuite canonisé – le pousse à fonder une congrégation religieuse au service de cette œuvre. Le 20 novembre 1852, un texte de l’évêque reconnaît à la fois « l’Œuvre » et la Congrégation de prêtres éducateurs à son service, qui n’existera de façon stable qu’à partir de 1859. Le fondateur acquiert alors une certaine notoriété. Une foule de directeurs d’œuvres de jeunesse viennent à Marseille voir son travail, tandis que lui-même met sa méthode d’éducation par écrit.
 
Jeu, prière, exigence et tendresse
 
Celle-ci n’a qu’un seul but : « Que, loin de nous, nos jeunes gens conservent au fond de leur cœur […] une piété solide ». Dans cette perspective, parmi les moyens employés, le jeu : « Les jeunes gens même qui vous arrivent, blasés déjà par les jeux obscènes, trouveront du plaisir à se livrer à des jeux innocents, dont ils ne soupçonnaient pas le charme, et ce sera un moyen pour les retirer du vice, où l’oisiveté les a peut-être précipités ».
La prière bien sûr. À la chapelle, elle nécessite une tenue parfaite. « Faites compren­dre aux enfants que c’est la présence de Notre-Seigneur qui l’exige ; que vous serez indulgents partout, excepté là. » Le Père Timon-David multiplie aussi les pratiques extérieures : « Le signe de la croix, la dévotion à l’eau bénite, au cierge bénit, au rameau bénit […], l’usage du scapulaire, des médailles, du chapelet ; la révérence pour les processions de l’Église ». Aussi le prêtre parle-t-il abondamment aux enfants : « N’eussent-ils que des doutes dans leur incrédulité, ce serait encore beaucoup d’avoir préparé, dans leur esprit, cette fente ; la foi pourra un jour y introduire ses racines ».
À ces moyens « extérieurs », le Père Timon-David ajoute aussi des moyens « intérieurs ». Visites au Saint-Sacrement, communion fréquente, confessions plusieurs fois dans le mois. À le lire, il suffit de s’y mettre : « Confions-nous en la grâce de Dieu qui veut sauver les âmes et qui a Lui-même institué les sacrements pour les sauver ; travaillons, de notre côté, avec persistance ».
Ultime moyen dont il use : une invention née d’un prêtre éducateur de la génération précédente, l’abbé Allemand, et des jésuites de Fribourg, les « associations », qui réunissent les enfants de l’Œuvre les plus solidement pieux. Elles poursuivent deux buts : la sanctification de leurs membres, et leur dévouement au service de l’Œuvre. Le liant de tout ceci étant un esprit « de foi, de pureté, d’humilité, d’obéissance, de zèle, de sacrifice ».
Derrière cette haute exigence, une tendresse infinie. « Vous trouverez [les enfants] tels que les a faits Adam déchu, ingrats, grossiers, sans sentiment, impossibles à se détourner du péché, à porter à la vertu », écrit le Père Timon-David en 1874 au Père Louis Cayol, qu’il pressent pour lui succéder. « Si vous avez la foi, vous persévérerez sans découragement, travaillant pour Dieu seul et non pour vous ; sinon vous redeviendrez égoïste, personnel, raide, tout d’une pièce, trop humainement logique, et vous vous direz : puisqu’ils ne veulent pas mieux faire, tant pis pour eux, et vous oublierez trop vite ces belles paroles de saint Paul : “Nos servos per Christum”. Le Moyen Âge disait : “Nos seigneurs les pauvres”. Voilà la foi. »
 
Les Pères de Timon-David aujourd'hui
 
Communément appelée « Les Pères de Timon-David », la Congrégation du Sacré-Cœur de Jésus est une congrégation cléricale de droit pontifical depuis 1876. Ses membres prononcent les vœux de pauvreté, chasteté et obéissance. À l’origine, un « vœu de zèle » reprenait le contenu du « vœu de servitude » du Père Timon-David. « Mais Rome l’a supprimé au motif qu’il était inutile  », indique le Père Gérard Philip, actuel supérieur de la congrégation. Sous sa responsabilité, les vingt-six prêtres de sa communauté mettent leur énergie au service des deux mille jeunes des trois établissements scolaires (tenus par la congrégation à Aix-en-Provence, et à Marseille, où une de leurs écoles, Notre-Dame de la Viste, fête ses 150 ans) et des huit œuvres de jeunesse à Marseille, Béziers et Ajaccio (Corse).
Le procès en béatification du Père Timon-David a rejoint la pile des dossiers de la Congrégation pour la cause des saints depuis trente ans. L’avancée de ce dossier aidant, le Père Gérard Philip espère le moment venu un renouveau pour sa communauté. Car les prêtres vieillissent et attendent ardemment la relève, d’autant que, ajoute-t-il, « notre apostolat répond à une nécessité de société : aider les jeunes à trouver équilibre et bonheur. »
 

Lire aussi:

> Un Jean Bosco pour le XXIème siècle

> Un institut pour évangéliser la jeunesse: "Le patronage est une œuvre de miséricorde"

 

"Quelle belle vocation d'être un vrai catholique!" - Homélie de Mgr Athanasius Schneider pour la Pentecôte au pèlerinage de Chartres

 

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MESSE DE LA PENTECÔTE

Homélie de Mgr Athansius SCHNEIDER

Pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté de Paris à Chartres, le 24 mai 2015



Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

Mes chers frères et sœurs, nous célébrons aujourd’hui la solennité de la Pentecôte, faisant mémoire de la descente visible du Saint-Esprit sur les apôtres, quand le Saint-Esprit a rempli les cœurs des fidèles de sa présence Divine et a comblé leurs âmes de ses sept dons et surtout du don de l’amour Divin. C'est depuis ce jour que le feu de l’amour Divin a commencé à brûler dans les âmes.

Quels sont les effets de ce feu Divin? C'est la transformation de notre amour humain très faible et inconstant en un amour surnaturel. Grâce à cet amour surnaturel nous pouvons aimer Dieu avec toutes nos forces et aimer notre prochain comme nous-mêmes. Le feu de l'amour Divin dans notre âme contient surtout la vertu de force. La vertu de force a donné aux fidèles pendant deux mille ans la capacité de préférer la mort plutôt que de trahir les promesses baptismales, mourir plutôt que pécher, mourir plutôt que trahir les promesses matrimoniales, mourir plutôt que trahir les promesses sacerdotales, mourir plutôt que trahir les vœux religieux.

Pour rester fidèle aux commandements de Dieu il y a de nos jours des familles, des jeunes gens, des prêtres et des évêques qui sont souvent marginalisés, ridiculisés et persécutés par le pouvoir dictatorial de la nouvelle idéologie néo-marxiste mondiale du genre et du culte de la terre et du climat. Cependant il y a aussi des familles, des jeunes gens, des prêtres, des séminaristes et même des évêques qui sont marginalisés et ridiculisés parfois dans la sphère ecclésiale à cause de leur fidélité à l'intégrité de la foi catholique et du culte Divin selon la tradition des apôtres et de nos ancêtres.

La Pentecôte est aussi le jour de la naissance visible de l’Église, qui est la grande famille de tous les fils adoptifs de Dieu. Il y a cependant une autre création Divine qui s’appelle la famille humaine constituée par le père, la mère et leurs enfants. Notre Sauveur Jésus Christ a élevé la famille naturelle à la dignité de l'église domestique grâce au sacrement du mariage. De nos jours la famille naturelle et la famille chrétienne sont devenues l'objet principal des attaques et de la destruction du régime mondial de l’idéologie néo-marxiste du genre. Nous vivons dans le temps de la famille, paradoxalement parce qu'elle est attaquée. Aujourd’hui la famille est appelée à donner le témoignage de la beauté Divine de son être et de sa vocation.

Pour rester fidèle à sa vocation la famille catholique doit pratiquer en premier lieu la prière quotidienne commune. Le Pape Pie XII avait dit: «Nous vous en supplions, ayez à coeur de garder cette belle tradition des familles chrétiennes : la prière du soir en commun. Elle se réunit à la fin de chaque jour, pour implorer la bénédiction de Dieu et honorer la Vierge Immaculée par le rosaire de ses louanges pour tous ceux qui s'endormiront sous le même toit. Si les dures et inexorables exigences de la vie moderne ne vous laissent pas le loisir de consacrer à la reconnaissance envers Dieu ces quelques minutes bénies, ni d'y ajouter, suivant une coutume aimée de nos pères, la lecture d'une brève vie de saint, du saint que l'Eglise nous propose comme modèle et protecteur spécial chaque jour, gardez-vous de sacrifier en entier, pour rapide qu'il doive être, ce moment qu'ensemble vous consacrez à Dieu, pour le louer et lui présenter vos désirs, vos besoins, vos peines et vos occupations. Le centre de votre existence doit être le Crucifié ou l'image du Sacré-Coeur de Jésus: Que le Christ règne sur votre foyer et vous réunisse chaque jour autour de lui. » (Discours du 12 février 1941).

Ô famille catholique, pères et mères de famille, enfants, jeunes hommes et jeunes filles, n'ayez pas peur de combattre contre le péché, contre l’esprit séducteur de l’idéologie néo-païenne. N’ayez pas peur de combattre pour défendre les commandements de Dieu, pour défendre l’intégrité de votre foi et de votre chasteté. N'ayez pas peur d'être héroïques. Écoutons ce que nous disait le Pape Pie XII : «Aux temps modernes comme aux premiers siècles du christianisme, dans les pays où sévissent les persécutions religieuses ouvertes, ou sournoises et non moins dures, les plus humbles fidèles peuvent, d'un moment à l'autre, se trouver dans la dramatique nécessité de choisir entre leur foi qu'ils ont le devoir de conserver intacte, et leur liberté, leurs moyens de subsistance ou même leur propre vie. Mais aux époques normales, dans les conditions ordinaires des familles chrétiennes, il arrive parfois que les âmes se voient dans l'alternative de violer un imprescriptible devoir ou de s'exposer, dans leur santé, dans leurs biens, dans leurs positions familiale et sociale, à des sacrifices et à des risques douloureux et pressants : elles se voient mises dans la nécessité d'être héroïques et de se montrer héroïques, si elles veulent rester fidèles à leurs devoirs et demeurer dans la grâce de Dieu» (Discours du 20 août 1941).

Mes chers frères et sœurs, la famille catholique a encore une vocation qui parfois est oubliée de nos jours. C'est la vocation d'être le premier séminaire (cf. Concile Vatican II, Optatam totius, n. 2). Quelle est la nécessité la plus urgente pour l'Église et le monde de nos jours? La nécessité la plus urgente de nos jours est d'avoir des familles authentiquement catholiques qui deviennent les premiers séminaires des vocations sacerdotales et religieuses. Le Pape Jean-Paul Il avait dit aux couples catholiques: «Si Jésus avec un acte d'amour de prédilection pour votre famille, donnait à un de vos fils le don de la vocation sacerdotale ou religieuse, quelle serait votre attitude? J’espère que vous croyez dans la parole de Don Bosco qui disait : Le don le plus grand que Dieu peut offrir à une famille c’est un fils prêtre. Soyez donc prêts à recevoir ce don avec gratitude cordiale et sincère. » (Angélus, 13 janvier 1980).

Chers pères, chères mères, chers grands-pères et grand-mères catholiques, dites:« Seigneur, si Vous voulez, appelez un de mes fils, un de mes petits-fils, au sacerdoce». Jeunes hommes et jeunes filles qui sentez dans votre âme la vocation au mariage, la vocation de fonder une église domestique, dites: « Seigneur, si Vous voulez, appelez un de mes futurs fils au sacerdoce. » Et vous garçons et jeunes hommes, quelqu'un de vous pourrait dire:« Seigneur, je suis prêt à Vous suivre, si Vous m'appelez au sacerdoce. »
Quelle belle vocation d'être un vrai catholique! Quelle belle vocation de combattre pour l’intégrité de la foi et des commandements de Dieu! Quelle belle vocation d'être une famille catholique, une église domestique ! Quelle belle vocation d'être un jeune homme, une jeune fille chaste! Quelle belle vocation d'être un séminariste et un prêtre avec un cœur pur et ardent !
N'ayons pas peur du Goliath de nos jours, qu'est la dictature de la nouvelle idéologie antichrétienne mondiale. Le feu d'amour Divin et le don de force du Saint-Esprit nous rendront capable de vaincre le Goliath de nos jours avec les cinq pierres de la fronde de David.
Venez, Saint-Esprit et faites fleurir de nouveau beaucoup d’églises domestiques, lesquelles nous donneront les cinq pierres de David qui vaincront le Goliath, c'est à dire: des bons pères et mères catholiques, des purs enfants, des purs jeunes gens, des purs prêtres et des évêques intrépides.
Venez Saint-Esprit, venez! Ainsi-soit-il.

 

Source: Pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté

13/05/2015

Un silence chargé: Samedi Saint, l'attente et le célibat

Un article de Christy Moore et Lauren Rehm. Les lettres en gras sont d'origine.

 

A Loaded Silence: Holy Saturday, Longing, and Being Single

 

Holy Saturday is so underrated.

Seriously, have you ever really stopped to think about it? Have you ever wondered what happened in between the agony of the cross and the glory of the resurrection?

Between the disciples fearfully fleeing for their lives and boldly witnessing in the face of death? What happened in between the seeming defeat of Good Friday and the triumph of Easter Sunday?

Not much. Well, at least not at first glance.

We can only imagine what the disciples must have felt after the crucifixion. They had just watched the man they lovingly followed for the last three years suffer a humiliating death at the hands of His persecutors. Do you ever wonder what they were thinking as they scattered and hid? They must have been gripped by a nagging sense of doubt, not only in Christ, but in themselves as well.

As the disciples waited, they probably grew angry with God, questioning and losing hope in His plan. They probably felt abandoned — as if God had stirred up a passionate longing deep in their hearts only to leave them with nothing. Although they couldn’t see it, Christ was at work on Holy Saturday preparing their hearts for His glorious return.

Isn’t it interesting that God didn’t reveal His plan immediately? He certainly could have. Instead, He allowed the disciples to sit in the ache of loneliness and longing.

He saw a purpose in the wait.

In a lot of ways, God still makes us wait today. It’s not difficult to remember the times in our lives when we prayed to God asking for the desires of our hearts only to receive silence or the famous “not yet” (don’t you just love that one?). We’ve all been there.

For some of us, one of the biggest “not yet’s” we experience comes in terms of being single. It seems as though just saying the word “single” brings us discomfort. Because we all want to be loved, we often think of being single as being stuck with the opposite of our desires. Many times, we singles can relate to the disciples’ feelings of doubt, loneliness, and longing. But truthfully, God has a purpose in making us wait for the glorious occasion of love.

Just like Holy Saturday, the importance of patiently waiting for authentic love is easily overlooked. We don’t know what to do with the wait, so we try to rush it away. Rather than sitting in that ache of loneliness and longing, trusting that God will bring the person He has handpicked for us, we start to grasp at what’s available. We start to settle for the cheap imitations of love this world tries to offer. But as time goes on, our longing only becomes more desperate and our dissatisfaction grows deeper. We’re left longing for something more.

But more of what?

The longing for love is deeply rooted into our souls. We were created to ache with a desire for union and intimacy. However, we’ve bought the lie that this ache can only be fulfilled by bringing it to another person — a person with an ache all of their own. We keep looking to the people and things of this world to satisfy a God-given longing for eternity, and we wonder why we come up empty. Saint Augustine recognized this struggle over sixteen hundred years ago when he said, “You have made us for Yourself, O Lord, and our hearts are restless until they rest in You.”

God is the only one who can truly satisfy our hearts, and the only thing stronger than our ache for Him is His ache for us. Through Christ’s crucifixion on Good Friday, He gave us a glimpse into His passionate longing and showed us the love our hearts crave. He showed us that authentic love can only be found in humility, vulnerability, and total self-giving. In Christ we see a love that holds nothing back. While He carried His cross to take our place, Christ fell. Have you ever thought about that? The God of the universe longs for you so deeply that He publicly fell for you. He thought you were worth the weight of the world on His shoulders. He has fallen so deeply and passionately in love with you that He laid down His life so that He wouldn’t have to risk spending eternity without you.

Once we realize that our longing for love is truly a longing for God and His love for us, our waiting for our future spouse starts to look different. We begin to see that our singleness has purpose. Just as God allowed the disciples to ache on Holy Saturday to prepare them for a glory they could not comprehend, He is also using the ache of our singleness to prepare us for a love story so much better than we could envision for ourselves.

That’s the beautiful promise of Holy Saturday– God is always at work in our waiting. Even at our darkest times, as we stumble from one distraction to another and lose hope in His plan, God is working all things together for our benefit. He is calling us to sit with Him in our wait, rather than rush it away. He wants to use our singleness to refine us, challenge us, and transform us more into the disciples He has called us to be. He wants us to deeply and intimately know His love so that we can go out and boldly share it.

Christ’s glorious resurrection on Easter Sunday assures us that we have every reason to hopefully wait for the desires of our hearts. God only allows us to long because He intends to fulfill! So choose to wait in joy in between the longing and the fulfillment, confident in the promise that He will not disappoint!

Let all that I am wait quietly before God, for my hope is in Him. – Psalm 62:5

 

Source: A Loaded Silence - Holy Saturday, Longing, and Being Single

 

14/04/2015

Louis et Zélie Martin, modèle de mariage chrétien et de famille chrétienne