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27/06/2013

JMJ de Rio: le chapelet en latin, portugais, français

 Pour tous ceux qui vont aux JMJ de Rio, les prières du rosaire en latin, portugais et français.

SIGNUM CRUCIS

In nómine Patris
et Fílii
et Spíritus Sancti. Amen.

Symbolum Apostolicum

Credo in Deum Patrem omnipoténtem, Creatórem cæli et terræ, et in Iesum Christum, Fílium Eius únicum, Dóminum nostrum, qui concéptus est de Spíritu Sancto, natus ex María Vírgine, passus sub Póntio Piláto, crucifíxus, mórtuus, et sepúltus, descéndit ad ínferos, tértia die resurréxit a mórtuis, ascéndit ad cælos, sedet ad déxteram Dei Patris omnipoténtis, inde ventúrus est iudicáre vivos et mórtuos.

Et in Spíritum Sanctum, sanctam Ecclésiam cathólicam, sanctórum communiónem, remissiónem peccatórum, carnis resurrectiónem, vitam ætérnam. Amen.

 

Pater Noster

Pater noster qui es in cælis: sanctifícetur Nomen Tuum; advéniat Regnum Tuum; fiat volúntas Tua,  sicut in cælo, et in terra. Panem nostrum  cotidiánum da nobis hódie; et dimítte nobis débita nostra, sicut et nos dimíttimus debitóribus nostris; et ne nos indúcas in tentatiónem; sed líbera nos a Malo.

AVE MARIA

Ave, María, grátia plena,
Dóminus tecum.
Benedícta tu in muliéribus,
et benedíctus fructus ventris tui, Iesus.
Sancta María, Mater Dei,
ora pro nobis peccatóribus,
nunc et in hora mortis nostræ.
Amen.

 

GLORIA PATRI

Glória Patri et Fílio et Spirítui Sancto.
Sicut erat in princípio,
et nunc et semper
et in sáecula sæculórum. Amen.

ROSARIUM

Mystéria gaudiósa
(in feria secunda et sabbato)

Annuntiátio.
Visitátio.
Natívitas.
Præsentátio.
Invéntio in Templo.


Mystéria luminósa
(in feria quinta)

Baptísma apud Iordánem.
Autorevelátio apud Cananénse matrimónium.
Regni Dei proclamátio coniúncta cum invitaménto ad conversiónem.
Transfigurátio.
Eucharistíæ Institútio.


Mystéria dolorosa
(in feria tertia et feria sexta)
Agonía in Hortu.
Flagellátio.
Coronátio Spinis.
Baiulátio Crucis.
Crucifíxio et Mors.

 

 

Mysteria gloriosa
(in feria quarta et Dominica)
Resurréctio.
Ascénsio.
Descénsus Spíritus Sancti.
Assúmptio.
Coronátio in Cælo.

 

Oratio ad finem Rosarii dicenda
D. Ora pro nobis, sancta Dei génetrix.
C. Ut digni efficiámur
promissiónibus Christi.

 

Orémus.

Deus, cuius Unigénitus per vitam, mortem et resurrectiónem suam nobis salútis ætérnæ præ´mia comparávit, concéde, quæ´sumus: ut hæc mystéria sacratíssimo beátæ Maríæ Vírginis Rosário recoléntes, et imitémur quod cóntinent, et quod promíttunt assequámur. Per eúmdem Christum Dóminum nostrum. Amen.

Sinal da Cruz

Em nome do Pai e do Filho
e do Espírito Santo. Ámen.

Símbolo dos Apóstolos

Creio em Deus, Pai todo-poderoso, Criador do céu e da terra. E em Jesus Cristo, seu único Filho, nosso Senhor que foi concebido pelo poder do Espírito Santo; nasceu da Virgem Maria; padeceu sob Pôncio Pilatos, foi crucificado, morto e sepultado; desceu à mansão dos mortos; ressuscitou ao terceiro dia; subiu aos Céus; está sentado à direita de Deus Pai todo-poderoso, de onde há-de vir a julgar os vivos e os mortos.

Creio no Espírito Santo; na santa Igreja Católica; na comunhão dos Santos; na remissão dos pecados; na ressurreição da carne; e na vida eterna. Amen

Pai Nosso

Pai Nosso que estais nos Céus, santificado seja o vosso Nome, venha a nós o vosso Reino, seja feita a vossa vontade assim na terra como no Céu. O pão nosso de cada dia nos dai hoje, perdoai-nos as nossas ofensas assim como nós perdoamos a quem nos tem ofendido, e não nos deixeis cair em tentação, mas livrai-nos do Mal.

Avé Maria

Avé Maria, cheia de graça,
o Senhor é convosco,
bendita sois vós entre as mulheres
e bendito é o fruto do vosso ventre, Jesus.
Santa Maria, Mãe de Deus,
rogai por nós pecadores,
agora e na hora da nossa morte. Ámen

Glória ao Pai

Glória ao Pai e ao Filho e ao Espírito Santo.
Como era, no princípio,
agora e sempre.
Ámen.

Rosário

Mistérios Gozosos
(Segundas e Sábados)

A anunciação do Anjo à Virgem Maria.
A visita de Maria a Santa Isabel.
O nascimento de Jesus em Belém.
A apresentação de Jesus no Templo.
A perda e encontro de Jesus no Templo.

Mistérios da Luz
(Quintas Feiras)

O baptismo de Jesus no Jordão.
A auto-revelação de Jesus nas bodas de Caná.
O anúncio do Reino e o convite à conversão.
A transfiguração de Jesus no Tabor.
A instituição da Eucaristia.

Mistérios Dolorosos
(Terças e Sextas)

Agonia de Jesus no Horto das Oliveiras.
Flagelação de Jesus, preso à coluna.
Coroação de espinhos.
Jesus carrega a cruz a caminho do Calvário.
Jesus é crucificado e morre na cruz.

Mistérios Gloriosos
(Quartas e Domingo )

A ressurreição de Jesus.
A ascensão de Jesus ao céu.
A descida do Espírito Santo.
A assunção da Santíssima Virgem ao céu.
A coroação de Nossa Senhora, como Rainha do céu e da terra.

Oração no fim do Santo Rosário

D./ Rogai por nós, santa Mãe de Deus.
C./ Para que sejamos dignos das promessas de Cristo.

Oremos:

Ó Deus, que, pela vida, morte e ressurreição do Vosso Filho Unigénito, nos adquiristes o prémio da salvação eterna: concedei-nos, Vos pedimos, que venerando os mistérios do santíssimo Rosário da Virgem Maria, imitemos o que eles contêm e alcancemos o que eles prometem. Por Cristo Senhor nosso. Ámen.

SIGNE DE LA CROIX

Au nom du Père,
et du Fils,
et du Saint-Esprit. Amen.

Symbole des Apôtres

Je crois en Dieu, le Père tout puissant, Créateur du ciel et de la terre.Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur; qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers; le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.

Je crois en l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.

Notre Père

Notre Père, qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié, que ton Règne vienne, que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous  ont offensés, et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal.

JE VOUS SALUE, MARIE

Je vous salue, Marie, pleine de grâce; Le Seigneur est avec vous;
Vous êtes bénie entre toutes les femmes; Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

DOXOLOGIE

Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit.
Comme il était au commencement,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

ROSAIRE

Mystères joyeux.
(à réciter le lundi et le samedi)
L’Annonciation.
La Visitation.
La Nativité.
La Présentation de Jésus au Temple.
Recouvrement de Jésus au Temple.


Mystères lumineux
(à réciter le jeudi)
Le baptême de Jésus dans le Jourdain.
Les noces de Cana.
L’annonce du Royaume de Dieu.
La Transfiguration.
L’Institution de l’Eucharistie.


Mystères douloureux
(à réciter le mardi et le vendredi)
L’agonie de Jésus au Jardin des Oliviers.
La flagellation.
Le couronnement d’épines.
Jésus porte sa croix.
La mort de Jésus en croix.


Mystères glorieux
(à réciter le mercredi et le dimanche)
La Résurrection.
L’Ascension.
La Pentecôte.
L’Assomption.
Le couronnement de Marie.

 

Prière à la fin du Rosaire
D. Prie pour nous, Sainte Mère de Dieu.
C. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.

 

Prions.

Ô Dieu, dont le Fils unique, par sa vie, sa mort et sa résurrection, nous a acquis les récompenses de la vie éternelle, fais, nous t’en supplions, qu’en méditant ces mystères du Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie, nous puissions imiter ce qu’ils contiennent et obtenir ce qu’ils promettent. Par Jésus Christ, notre Seigneur. Amen.

Les textes des différentes prières ont été rassemblés à partir des traductions officielles données par l’Église dans le Compendium du Catéchisme de l’Église Catholique, en portugais et en français.

22:10 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

25/06/2013

Danses liturgiques: est-ce catholique ?

Lors d’une séance de questions-réponses tenue le 2 septembre 2007 à Bloomingdale dans l’Ohio, le Cardinal nigérian Francis Arinze, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin pendant les pontificats de Jean-Paul II et Benoît XVI, tordait le cou à certaines idées reçues concernant l’intégration d’éléments culturels locaux dans la vie liturgique et sacramentelle de l’Église, la place de l’art dans la liturgie, et l’expression d’une authentique joie chrétienne.

La danse est inconnue du rite latin de la Messe. (…) Dans le strict cadre liturgique (Messe, sacrements), on ne devrait parler de danse liturgique en aucune façon. (…). Parce que la danse, comme on la connaît en Europe et en Amérique du Nord, ne fait pas partie du culte. Donc, elle doit être oubliée, et il ne faudrait même pas en parler. Mais c’est différent en Afrique et en Asie. Ce n’est pas une concession ; mais c’est parce que la culture est différente. (…) Un Africain est susceptible d’avoir un mouvement vers la droite, vers la gauche. Ce n’est pas une danse. C’est un mouvement gracieux qui représente la joie et l’offrande. De même, en Asie, ils ont des mouvements raffinés en signe de respect, d’adoration, de joie. En Afrique, toutes les cultures ne sont pas les mêmes. Si vous êtes par exemple dans la culture Ashanti au Ghana, ils ont des mouvements raffinés… Les évêques de chaque pays doivent surveiller cela, sachant que le but, les raisons d’être de la Messe sont au nombre de quatre : l’adoration, la contrition, l’action de grâce et la demande à Dieu de ce dont nous avons besoin. Si les mouvements contribuent à cela, alors oui. S’ils n’y contribuent pas, non. Quand on pense à la danse en Europe et en Amérique du Nord, on songe aux boîtes de nuit du samedi soir. Un homme avec une femme. Et c’est très bien… comme divertissement ! Mais on ne va pas à la Messe pour se divertir. On ne va pas à la messe pour admirer les gens et les applaudir, et leur dire : « Bravo ! Bravo ! Encore ! Superbe ! Excellent !». Ça, c’est très bien pour la salle de spectacle, pour le théâtre, et même pour la salle paroissiale. À condition que cette danse soit acceptable d’un point de vue moral. Parce qu’il y a des danses qui sont inacceptables partout. (…) Mais en Amérique du Nord ou en Europe, nous pensons que la danse ne devrait entrer dans la liturgie EN AUCUN CAS. Et les gens qui discutent de danse liturgique devraient plutôt consacrer ce temps à réciter leur rosaire. Ou ils devraient passer ce temps à lire l’un des documents du Pape sur la sainte Eucharistie. On a déjà suffisamment de problèmes. Pourquoi banaliser davantage ? Pourquoi désacraliser davantage ? N’avons-nous pas déjà eu assez de confusion ? Si vous voulez admirer une danse, vous savez où aller… Mais pas à la Messe. (…)

Q. Et au sujet de la musique « séculière » (And what about secular music ) ? R. Chaque musique a son rôle particulier ; (...) dans la liturgie, la musique signifie : adoration de Dieu, ou louange, ou demande de pardon pour nos péchés, ou réparation, ou demande à Dieu de ce dont nous avons besoin. Le divertissement, c’est quelque chose de vraiment différent. Vous connaissez tous le « maestro », qui gesticule, qui fait des grands mouvements, la plupart d’entre eux étant inutiles, et qui à la fin s’incline et recueille une « standing ovation ». C’est très bien… Pour les salles de spectacle ! Mais pas à la Messe ! Les jeunes qui jouent de la musique rock, c’est bien… Pour les pique-niques ! Mais pas pour la Messe. Chaque chose à sa place. Donc les évêques de chaque endroit devraient mettre en place une bonne commission musicale pour publier un livre de chants avec les hymnes catholiques, pour que seules des hymnes catholiques soient chantées. Parce que ce que nous chantons manifeste ce que nous croyons. (...) Ce que nous chantons devrait être théologiquement profond, liturgiquement enraciné, et musicalement acceptable. Malheureusement, de nombreux chants dans les églises catholiques ne devraient même pas exister.

Cardinal Francis Arinze, séance de questions-réponses tenue le 2 septembre 2007 à Bloomingdale dans l’Ohio.

"D'ailleurs aucun rite chrétien ne connaît la danse. Ce qu'on appelle ainsi dans la liturgie éthiopienne ou dans la forme zaïroise de la liturgie romaine, est en fait une procession en cadence, tout à fait appropriée à la dignité de la liturgie. Cette démarche rythmée confère une unité et une ordonnance aux différents moments de la liturgie, une beauté et une dignité à la mesure de Dieu."

Cardinal Joseph Ratzinger, L'esprit de la liturgie, Ad Solem Éditions SA, Genève, 2001, Quatrième partie "La forme de la liturgie", Chapitre deux "Le corps dans la liturgie", 4.Stations debout et assise, p.157

24/06/2013

Pour une union homosexuelle civile?

 Un article paru sur le site DIDOC

Stéphane Seminckx | Lundi, 17 Juin 2013

Pour une union homosexuelle civile ?

Certains organes de presse ont prêté récemment au cardinal Danneels des propos ambigus.

A les croire, le cardinal serait partisan d’une union homosexuelle civile spécifique, à condition de ne pas l’appeler mariage. Cette formule est évoquée ici et là comme une solution élégante, une belle preuve d’ouverture d’esprit, qui sauvegarderait en même temps le vrai sens du mariage.

Ces questions ont été soulevées à l’occasion des récentes manifestations en France contre la loi Taubira, sur le mariage homosexuel.

Dans un autre article repris sur didoc, Mgr Tony Anatrella, prêtre et psychanaliste, spécialisé dans les questions du gender et de l’homosexualité, consulteur des Conseils pontificaux pour la Famille et la Santé, précise d’emblée : « La seule solution qui pourrait éventuellement être envisagée (…) est non pas une union civile comme certains politiques le suggèrent car en fait elle ressemblerait à un mariage-bis comme le Pacs, mais un contrat de biens passé devant un notaire et qui serait ouvert à tous. Le mariage étant réservé exclusivement à l’alliance fondée entre un homme et une femme ».

On peut comprendre que des personnes qui vivent ensemble entendent se mettre d’accord sur certaines questions, comme par exemple la propriété, l’usage ou le legs de biens patrimoniaux. Mais cela n’a rien à voir avec la reconnaissance, par l’Etat, d’une union civile entre personnes homosexuelles. Une telle union soulèverait différents problèmes :

  • ce serait reconnaître le bien-fondé de ce type spécifique de communauté de vie, ce qui est précisément tout l’enjeu du débat : est-il salutaire pour la société — et pour sa cellule fondamentale, qui est la famille — de reconnaître et de promouvoir officiellement l’union homosexuelle, en l’élevant à un rang comparable à celui du mariage (a fortiori en instaurant un soi-disant « mariage homosexuel ») ?
  • ce statut pourrait constituer une discrimination pour d’autres personnes qui vivent ensemble, comme un frère et une sœur par exemple, ou un père veuf et âgé, vivant avec son fils, ou des personnes âgées qui partagent un même logement. Ces personnes ne pourraient bénéficier des avantages de ce statut, n’ayant pas de comportement homosexuel entre elles. Les personnes mariées risquent également d’être discriminées au cas où ce statut allouerait plus de droits aux « couples » homosexuels qu’aux personnes mariées, ou au cas où il comporterait moins d’exigences que celles du mariage.

Mgr Léonard a repris ce raisonnement à son compte, comme en témoignent les propos récents de son porte-parole, Jeroen Moens. Voici un extrait d’un article de LifesiteNews, répercuté par Belgicatho : « (…) la position de l’archevêque est qu’“il n’y a rien contre des conventions civiles entre deux personnes concernant leurs biens”. “Il est permis d’avoir un accord entre deux personnes, quelles qu’elles soient. Ceci n’entraîne ni union civile ni mariage. Tout un chacun est libre d’établir une convention quelconque concernant ses biens” Il peut s’agir, souligna-t-il, d’“une convention entre tout genre de personnes, mais ce n’est ni une ‘relation’ ni un mariage. Une tante peut établir une convention avec sa nièce, un prêtre avec une personne de confiance” en vue de disposer de leurs biens et d’en organiser l’usage.

Moens avait dit au Tijd [un des journaux belges qui ont publié récemment des déclarations du cardinal Danneels sur cette question] qu’aux yeux de l’Eglise, le mariage surgit “dans la complémentarité de l’homme et de la femme. Une telle complémentarité est impossible entre deux personnes de même sexe” (…) Moens a dit à LifesiteNews : “Ni le cardinal ni l’archevêque ne sont en faveur d’unions civiles homosexuelles” ».

Ces considérations rejoignent ce que disait déjà la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dans un document de 2003, signé par le cardinal Ratzinger : « Lorsqu'on est confronté à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, ou au fait d'assimiler juridiquement les unions homosexuelles au mariage, leur donnant accès aux droits qui sont propres à ce dernier, on doit s'y opposer de manière claire et incisive. Il faut s'abstenir de toute forme de coopération formelle à la promulgation ou à l'application de lois si gravement injustes, et autant que possible ne pas coopérer matériellement à leur application. En la matière, chacun peut revendiquer le droit à l'objection de conscience ».

Stéphane Seminckx est prêtre, Docteur en Médecine et en Théologie.

Source : DIDOC

19/06/2013

Les Veilleurs en Belgique

La jeunesse belge s’élève à son tour contre l’idéologie du genre. Le mouvement des Veilleurs, initié par des étudiants parisiens, est peut-être parti pour enflammer l’Europe entière avec son ardeur pacifique de résistance civique. Il fait son entrée dans la capitale de l’Union : la première veillée de Bruxelles aura lieu avant la fin du mois de juin. Jeunes et moins jeunes citoyens se rassembleront comme leurs homologues français pour dénoncer le mensonge de l’idéologie du genre, avec l’arme de leur conscience, la force leur pensée, la profondeur et l’entrain de leurs chants et le soutien des plus grands écrivains et penseurs de la résistance politique et morale : Hugo, Jaurès, Bernanos, Aragon, Dostoïevski, Gandhi ou Nelson Mandela ont déjà accompagné par leurs écrits les mémorables soirées des Veilleurs français.

Pour éviter toutes sortes d’agressions dont pourraient être victimes les contestataires pacifiques, la date, le lieu et l’heure du rassemblement sont tenus secrets jusqu’en dernière minute et ne seront communiqués qu’aux personnes reconnues de longue date comme dignes de confiance.

Dans un communiqué partiellement reproduit ici, les Veilleurs de Bruxelles ont fait connaître les objectifs et les conditions de ce rassemblement :

- Il est impératif que notre rassemblement soit silencieux et pacifique, ne RIEN apporter qui puisse potentiellement être utilisé comme arme

- Veuillez apporter une bougie et un verre pour protéger la flamme contre le vent.

Ainsi, vous rejoignez le mouvement de milliers de Veilleurs à travers le monde qui disent

OUI à la famille, comme base de la société.

OUI à une écologie humaine qui respecte et construit chaque personne.

OUI au respect de l’enfant, comme sujet de droit.

NON à l’idéologie du "gender", qui nie l’identité sexuelle.

En tant que capitale de l’Europe, Bruxelles est au cœur des prises de décisions pour les 500 millions d’européens.

Notre Mouvement au sein de Bruxelles veut faire entendre la voix des européens rejoignant la vision des Veilleurs auprès de l’Union européenne.

Ce mouvement est né le 16 avril dernier, sur l’esplanade des Invalides à Paris. Il relève de l’initiative de jeunes au lendemain d’un rassemblement  pacifique contre la loi « Taubira », qui ouvre le droit au mariage pour les couples de personnes homosexuelles.

Depuis, le mouvement s’est étendu à plus de 145 villes en France et dans le monde, et nous avons été rejoints par des pères et mères de famille, des élus, des responsables religieux ou associatifs qui veulent témoigner pacifiquement mais avec fierté que la protection de chaque individu est un droit fondamental.

En nous inspirant des textes des grands penseurs humanistes  de l’histoire du monde, nous voulons exprimer avec conviction le caractère fondamental du respect de l’Humain dans son intégralité. Par notre présence pacifique, nos bougies, nos textes et nos paisibles chants, nous sommes l’expression d’une population qui refuse d’être endormie dans sa torpeur.

Les Veilleurs à Bruxelles

04/06/2013

Un saint mariage: Adela et Manolo

Dans le courant de l’année 1924, Manuel Casesnoves Soler, « Manolo », avait des intentions très claires : il se marierait avec Adela ! Mais la très amoureuse fiancée, sachant pourtant que Manolo appartenait à l’Action Catholique, avait des doutes sur la solidité de sa foi. Elle se rendit alors à la chapelle de la petite localité de Xátiva (Játiva, Valence, Espagne), pour prier devant le tabernacle, remettant entre les mains de Dieu et de la Très Sainte Vierge Marie sa décision et sa réponse. (…)

-          Manolo, si tu n’es pas capable de partager avec moi l’assistance à la Messe et au Rosaire, je devrai te quitter.

-          Adela, je serai toujours avec toi, dit le fiancé.

(…) Depuis lors, leur expérience de constante oraison, la fidélité et la cohérence de leur vie avec l’Évangile, ont porté des fruits qui pourraient les conduire à être officiellement reconnus comme un saint mariage, chose peu commune dans l’histoire de l’Église [la canonisation d’un foyer, ndtrad].

C’est précisément le Pape François, quand il était cardinal, qui a donné l’impulsion pour que cette possibilité devienne une certitude, selon une confidence du titulaire de la délégation pour les causes des saints de l’archevêque de Valence, Ramón Fita. (…)

Source : El rosario y la Eucaristía consolidan a un matrimonio que el Papa considera santo (notre traduction)