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12/08/2013

« Summorum Pontificum » enfin traduit en six nouvelles langues

Les traductions officielles du motu proprio « Summorum Pontificum » du 7 juillet 2007 en six nouvelles langues : c’est un cadeau extraordinaire que, ce samedi 10 août 2013, la Providence a fait par la main du Saint-Siège à tous les catholiques.

Spécialement à ceux qui ont à cœur la continuité dans l’Église comme manifestation de son unité à travers les âges : « Je crois en l’Église, une, sainte, catholique et apostolique », « à la communion des saints », proclame-t-on respectivement dans le Symbole de Nicée et dans le Symbole des Apôtres.

Dans son article polémique sur la continuité entre les papes (voir « Le Pape François contredit-il Benoît XVI ? »), Sandro Magister avait relevé avec étonnement l’absence de traduction officielle pour ce seul motu proprio dans les principales langues du monde :

« Fait curieux, six années après sa publication, le motu proprio "Summorum Pontificum" de Benoît XVI continue à n’être présent, sur le site du Saint-Siège, qu’en deux langues qui comptent parmi les moins connues : le latin et le hongrois. »

Les sceptiques qui voulaient vérifier cette information pouvaient en effet trouver ceci sur le site internet du Vatican :

Image-1-copie-31.png

Mais le 10 août, six autres langues ont été ajoutées :

13_08_10_Summorum.jpg

Pour cela, il aura fallu attendre 6 ans et un nouveau pontificat, celui du Pape François.

Un heureux événement qui arrive la veille de l’entrée en vigueur du fameux décret de la Congrégation pour les Religieux par lequel, à la différence de tous les autres prêtres de l’Église et pour des raisons propres à cet Institut, les Franciscains de l’Immaculée qui souhaitent célébrer la Messe selon l'usus antiquior, c'est-à-dire la forme extraordinaire, devront en recevoir l’autorisation de l’autorité compétente.

Cette « autorité compétente » (voir notamment l’article 7 de « Summorum Pontificum »), le Pape François l’a nommée officiellement la semaine passée, samedi 3 août, en la personne de Mgr Guido Pozzo, qui avait déjà occupé ce poste auparavant et avait notamment été co-rédacteur de l’Instruction « Universae Ecclesiae » sur l’application du motu proprio, dans laquelle on pouvait lire au n°8 la volonté « d’offrir à tous les fidèles la liturgie romaine dans l’usus antiquior, comme un trésor à conserver précieusement ».

S’il fallait compenser les effets malheureux d’un décret dont personne ne soupçonnait le grand retentissement qu’il allait avoir dans le monde, au sujet de l’une des branches franciscaines les plus florissantes de l’Église, toutes les attentes ont été largement dépassées. Et l’intercession de la Sainte Vierge Marie, appelée au secours par la célèbre phrase « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous », n’y est certainement pas pour rien.

Ceux qui croyaient arrivée une ère d’aggravation des intolérances liturgiques injustifiées, « Summorum Pontificum » et la liturgie dite « tridentine » morts et enterrés avec la montée du Pape François sur le Siège de Saint Pierre, se sont donc grossièrement trompés, une fois de plus. Merci Saint-Père ! Et, surtout, Deo gratias.

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