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16/05/2014

La communion sous les deux espèces: ce que dit l'Église

April42004.jpgLa communion sous les deux espèces, étant maintenus les principes dogmatiques établis par le Concile de Trente [Sess. 21, 16 juillet 1562. Doctrina de Communione sub utraque specie et parvulorum, c.1-3 : Conc. Trid., ed. cit., VIII, 698-699], peut être accordée, au jugement des évêques, dans les cas que le Siège apostolique précisera, tant aux clercs et aux religieux qu’aux laïcs ; par exemple : aux nouveaux ordonnés dans la messe de leur ordination, aux profès dans la messe de leur profession religieuse, aux néophytes dans la messe qui suit le baptême.

Constitution sur la sainte liturgie du Concile Vatican II Sacrosanctum Concilium, 55

Il n’est pas permis à celui qui reçoit la communion de tremper lui-même l’hostie dans le calice, ni de recevoir dans la main l’hostie, qui a été trempée dans le Sang du Christ. De même, il faut que l’hostie, destinée à la communion par intinction, soit confectionnée en employant une matière valide, et qu’elle soit consacrée; il est donc absolument interdit d’utiliser du pain non consacré ou fabriqué avec une autre matière.

Instruction Redemptionis Sacramentum (104) publiée le 25 mars 2004 sur ordre du Souverain Pontife Saint Jean-Paul II.

Dogma datur Christiánis, quod in carnem transit panis et vinum in sánguinem. C’est une vérité donnée aux chrétiens, que le pain devient la chair et le vin le sang du Christ.
Quod non capis, quod non vides, animosa fírmat fides, præter rerum órdinem. Sans comprendre et sans voir, la foi vive l’atteste contre l’ordre habituel des choses.
Sub divérsis speciébus, signis tantum, et non rebus, latent res exímiæ. Sous des espèces diverses, simples apparences et non réalités, se cachent des réalités sublimes.
Caro cibus, sanguis potus : manet tamen Christus totus sub utráque spécie. La chair est nourriture, le sang breuvage : cependant le Christ demeure tout entier, sous l’une et l’autre espèce.
A suménte non concísus, non confráctus, non divísus : ínteger accípitur. On le reçoit sans le diviser, ni le briser, ni le rompre : il est reçu tout entier.
Sumit unus, sumunt mille : quantum isti, tantum ille : nec sumptus consúmitur. Un seul le reçoit, mille le reçoivent : celui-là autant que ceux-ci : on s’en nourrit sans le consumer.
Sumunt boni, sumunt mali sorte tamen inæquáli, vitæ vel intéritus. Les bons le reçoivent, les méchants aussi : mais que leur sort est différent, c’est la vie ou c’est la mort !
Mors est malis, vita bonis : vide, paris sumptiónis quam sit dispar éxitus. Mort pour les méchants, vie pour les bons ; voyez combien du même festin, différente est l’issue.
Fracto demum sacraménto, ne vacílles, sed meménto, tantum esse sub fragménto, quantum toto tégitur. Si l’on divise la sainte Hostie, n’hésitez pas, mais souvenez-vous qu’il est autant sous chaque parcelle que dans le tout.
Nulla rei fit scissúra : signi tantum fit fractúra : qua nec status nec statúra signáti minúitur. Du Corps divin nulle brisure : seul, le signe est rompu ; ni l’état, ni la grandeur de la réalité signifiée n’est diminuée.

Séquence de la Fête du Saint-Sacrement , le jeudi après la Fête de la Très Sainte Trinité (identique dans la liturgie traditionnelle et dans la liturgie moderne)

 

> Recevoir la sainte communion avec le respect qui convient

 

Le geste du corps est en lui-même porteur d’un sens spirituel, celui de l'adoration, sans laquelle l’attitude physique resterait sans signification. L’acte spirituel, de par son essence, de par l’unité corps-âme de l’homme, doit nécessairement s’exprimer dans le corps. (p.151)

Il se peut bien que l’agenouillement soit étranger à la culture moderne, pour la bonne raison que c’est une culture qui s’est éloignée de la foi et ne connaît plus Celui devant lequel l’agenouillement est le geste juste, et même intrinsèquement nécessaire. Qui apprend à croire, apprend aussi à s’agenouiller, et une foi ou une liturgie qui ne connaitrait plus l’agenouillement serait malade dans son centre. Partout où il a été perdu, l’agenouillement doit être réappris afin que, par notre prière, nous restions dans la communauté des apôtres et des martyrs, dans la communauté du cosmos tout entier, en union avec Jésus-Christ. (p.153)

Pape Benoît XVI / Cardinal Ratzinger, L'Esprit de la Liturgie

 

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