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25/08/2014

25 août: Saint Joseph de Calasanz

Né en 1556 dans une famille espagnole noble et devenu docteur en droit, Joseph refuse un riche mariage parce qu'il veut donner sa vie à Dieu dans l'apostolat. Il attrape une maladie fort grave, dont il guérit miraculeusement. Cette épreuve finit de conforter sa vocation. Il est ordonné prêtre en 1584 et occupe pendant huit ans de hautes charges dans son diocèse, où un bien immense se fait grâce à son charisme exceptionnel.

La Dernière Communion de S. Joseph de Calasanz (Goya)

Il entend à plusieurs reprises une voix: "Va à Rome, Joseph, va à Rome". Il laisse tout pour suivre l'appel de Dieu, et rejoint la ville éternelle en pauvre pèlerin. Il trouve l'occasion de se donner aux pauvres et aux prisonniers. De nouveau, la voix se fait entendre: "Joseph, donne-toi aux pauvres. Enseigne aux enfants pauvres et veille sur eux." Il désire alors fonder des écoles gratuites. Des jeunes hommes demandent à l'aider et ainsi naît la Congrégation des Pauvres Clercs réguliers de la Mère de Dieu pour les écoles pies. Joseph rejoint le Père en 1648, après s'être dévoué cinquante-deux ans à l'éducation de la jeunesse: "Gagner une âme, disait-il souvent, oh combien cela vaut ! Combien cela plaît à Dieu!" Il sera proclamé par le Pape Pie XII, en 1948, patron des écoles populaires chrétiennes.

Source: Parole et Prière n°50 - août 2014, p.278

Illustration: La Dernière Communion de Saint Joseph de Calasanz. Le tableau montre Joseph de Calasanz en train de communier à quatre-vingt-un ans dans l'église Saint-Pantaléon à Rome. Le saint, au visage moribond, reçoit l’Hostie à genoux sur un coussin rouge, éclairé par un rayon de lumière divine qui imprègne le sombre tableau d'une tension pieuse et mystique. Le peintre, Francisco de Goya, fut élève de l'école des Escolapios (c'est-à-dire des Pères des Écoles Pies) à Saragosse, fondée par Saint Joseph de Calasanz.

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23/08/2014

Eugénisme et extermination de masse: 15% des lecteurs d'euronews.com trouvent que laisser en vie un petit trisomique est immoral

trisomie, enfant trisomique, Richard Dawkins, avortement, euthanasie, Aktion T4, dictature du relativisme

Sources: EURONEWS et SCRIBBLELIVE

Ce sondage avait été réalisé par euronews suite aux déclarations abortistes et eugénistes du biologiste Richard Dawkins: "Avortez encore et encore. Il serait immoral de le mettre au monde".

Richard Dawkins, enfant trisomique, trisomie, eugénisme, avortement, euthanasie, Aktion T4, dictature du relativisme

Prier pour nos prêtres

Prière à Notre Dame du Sacerdoce

Vierge Marie,
Mère du Christ Prêtre,
Mère des Prêtres du monde entier,
Vous aimez tout particulièrement les prêtres,
parce qu’ils sont les images vivantes
de Votre fils unique.

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Vous avez aidé Jésus par toute Votre vie terrestre,

et vous l’aidez encore dans le Ciel.
nous vous en supplions, priez pour le
s Prêtres,
Priez le père des Cieux
pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson.


Priez pour que nous ayons toujours des Prêtres,
qui nous donnes les sacrements,
nous expliquent l’Evangile du Christ,
Et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous même à Dieu le Père,
Les Prêtres dont nous avons tant besoin,
Et puisque votre coeur à tout pouvoir sur lui,
Obtenez-nous, ô Marie,
Des prêtres qui soient des Saints.

Amen.

 

Découvrez la Mission Thérésienne

Mission Thérésienne a pour charisme de prier pour le sacerdoce, obéissant à cette demande du Christ: "Priez le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson." Au moyen de quatre revues, trois pour les enfants (Petit berger, Cinq pains deux poissons et Vianney) et une pour les adultes (Mission Thérésienne), l'association "donne à ses membres une connaissance plus vive du rôle capital du sacerdoce et de la vie religieuse pour la croissance de l'Eglise."

La mission du prêtre est sublime puisqu'il donne le ciel à la terre. Sans le prêtre, le Christ ressuscité ne serait pas rendu présent à l'autel; sans le prêtre, les péchés ne seraient pas pardonnés; sans le prêtre, la vie divine ne pourrait se développer pleinement au coeur du monde. Mais le prêtre qui porte ce trésor est "enveloppé de faiblesse", comme le dit l'épître aux Hébreux. C'est pourquoi il doit être entouré et soutenu de notre prière à tous.

Mission Thérésienne se met à l'école de Sainte Thérèse de Lisieux qui est "entrée au Carmel afin de prier pour les prêtres". Nous invitons les familles à devenir des "carmels domestiques" par la fidélité à la prière silencieuse, par la pratique fervente des sacrements, eucharistie et confession, et par une vie de sacrifices offerts pour la sainteté des prêtres. Cette vie d'offrande et de prière, discrète aux yeux du monde, a une portée universelle, comme sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus cachée au Carmel de Lisieux est devenue patronne principale des missions.

Mission Thérésienne est une association mariale. Sur la Croix, Jésus a fait de Sainte Marie la Mère de tous les hommes, et particulièrement des prêtres, en lui confiant l'apôtre Saint Jean.

Voilà pourquoi la prière à Sainte Marie pour les prêtres est source de grâces pour le sacerdoce.

Mission Thérésienne invoque la Vierge Marie comme "Mère des prêtres du monde entier" sous le vocable de Notre Dame du Sacerdoce.

(Extrait de "Parole et Prière", août 2014, p. 9-11.)

22/08/2014

22 août : Sainte Marie Reine

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Extraits de l’Encyclique du Vénérable Pie XII « Ad Cæli Reginam » §22-26, §36, §39

L'argument principal sur lequel se fonde la dignité royale de Marie, déjà évident dans les textes de la tradition antique et dans la sainte Liturgie, est sans aucun doute sa maternité divine. Dans les Livres Saints, en effet, on affirme du Fils qui sera engendré par la Vierge : « Il sera appelé Fils du Très-Haut et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père, et il régnera dans la maison de Jacob éternellement et son règne n'aura pas de fin » (Luc. 1, 32, 33) ; en outre, Marie est proclamée « Mère du Seigneur » (Luc 1,43). Il s'en suit logiquement qu'elle-même est Reine, puisqu'elle a donné la vie à un Fils qui, dès l'instant de sa conception, même comme homme, était, à cause de l'union hypostatique de la nature humaine avec le Verbe, Roi et Seigneur de toutes choses. St Jean Damascène a donc raison d'écrire : « Elle est vraiment devenue la Souveraine de toute la création au moment où elle devint Mère du Créateur » (St. Jean Damascène, De fide orthodoxa) et l'Archange Gabriel lui-même peut être appelé le premier héraut de la dignité royale de Marie.

Cependant la Bienheureuse Vierge doit être proclamée Reine non seulement à cause de sa maternité divine mais aussi parce que selon la volonté de Dieu, elle joua dans l'œuvre de notre salut éternel, un rôle des plus éminents.

Dans l'accomplissement de la Rédemption, la Très Sainte Vierge fut certes étroitement associée au Christ ; aussi chante-t-on à bon droit dans la Sainte Liturgie : « Sainte Marie, Reine du ciel et maîtresse du monde, brisée de douleur, était debout près de la Croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ». Et un pieux disciple de saint Anselme pouvait écrire au Moyen-âge : « Comme... Dieu, en créant toutes choses par sa puissance, est Père et Seigneur de tout, ainsi Marie, en restaurant toutes choses par ses mérites, est la Mère et la Souveraine de tout : Dieu est Seigneur de toutes choses parce qu'il les a établies dans leur nature propre par son ordre, et Marie est Souveraine de toutes choses en les restaurant dans leur dignité originelle par la grâce qu'elle mérita ». En effet, « Comme le Christ pour nous avoir rachetés est notre Seigneur et notre Roi à un titre particulier, ainsi la Bienheureuse Vierge est aussi notre Reine et Souveraine à cause de la manière unique dont elle contribua à notre Rédemption, en donnant sa chair à son Fils et en l'offrant volontairement pour nous, désirant, demandant et procurant notre salut d'une manière toute spéciale ».

De ces prémisses, on peut tirer l'argument suivant : dans l'œuvre du salut spirituel, Marie fut, par la volonté de Dieu, associée au Christ Jésus, principe de salut, et cela d'une manière semblable à celle dont Ève fut associée à Adam, principe de mort, si « ce fut elle qui, exempte de toute faute personnelle ou héréditaire, bien que l'on peut dire de notre Rédemption qu'elle s'effectua selon une certaine « récapitulation en vertu de laquelle le genre humain, assujetti à la mort par une vierge, se sauve aussi par l'intermédiaire d'une vierge ; en outre on peut dire que cette glorieuse Souveraine fut choisie comme Mère de Dieu précisément « pour être associée à lui dans la rédemption du genre humain » ; réellement toujours étroitement unie à son Fils, l'a offert sur le Golgotha au Père Éternel, sacrifiant en même temps son amour et ses droits maternels, comme une nouvelle Ève, pour toute la postérité d'Adam, souillée par sa chute misérable » ; on pourra donc légitimement en conclure que, comme le Christ, nouvel Adam, est notre Roi parce qu'il est non seulement Fils de Dieu, mais aussi notre Rédempteur, il est également permis d'affirmer, par une certaine analogie, que la Sainte Vierge est Reine, et parce qu'elle est Mère de Dieu et parce que comme une nouvelle Ève, elle fut associée au nouvel Adam.

Sans doute, seul Jésus-Christ, Dieu et homme est Roi, au sens plein, propre et absolu du mot ; Marie, toutefois, participe aussi à sa dignité royale, bien que d'une manière limitée et analogique parce qu'elle est la Mère du Christ Dieu et qu'elle est associée à l'œuvre du Divin Rédempteur dans sa lutte contre les ennemis et au triomphe qu'il a obtenu sur eux tous. En effet par cette union avec le Christ Roi elle atteint une gloire tellement sublime qu'elle dépasse l'excellence de toutes les choses créées : de cette même union avec le Christ, découle la puissance royale qui l'autorise à distribuer les trésors du Royaume du Divin Rédempteur ; enfin cette même union avec le Christ est source de l'efficacité inépuisable de son intercession maternelle auprès du Fils et du Père.

Que tous s'efforcent selon leur condition de reproduire dans leur cœur et dans leur vie, avec un zèle vigilant et attentif, les grandes vertus de la Reine du Ciel, Notre Mère très aimante. Il s'ensuivra en effet que les chrétiens, en honorant et imitant une si grande Reine, se sentiront enfin vraiment frères et, bannissant l'envie et les désirs immodérés des richesses, développeront la charité sociale, respecteront les droits des pauvres et aimeront la paix. Que personne, donc, ne se croie fils de Marie, digne d'être accueilli sous sa puissante protection, si, à son exemple, il ne se montre doux, juste et chaste, et ne contribue avec amour à la vraie fraternité, soucieuse non de blesser et de nuire, mais d'aider et de consoler.

Vivement désireux que la Reine et Mère du peuple chrétien accueille ces vœux et réjouisse de sa paix la terre secouée par la haine et, après cet exil, nous montre à tous Jésus qui sera notre paix et notre joie pour l'éternité, à vous Vénérables Frères et à vos fidèles, Nous accordons de tout cœur, comme gage du secours du Dieu tout-puissant et comme preuve de notre affection, la Bénédiction Apostolique.

L'Evangile au Quotidien

12:49 Publié dans Saints | Lien permanent | Commentaires (0)

21/08/2014

21 août : Saint Pie X

Extrait de Saint Pie X, par l'Abbé Jean CLERC.

Collection "Belles Histoires et Belles vies", n° 35; 93-96.

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> 21 août, Saint Pie X, mémoire liturgique

18/08/2014

Trois diacres de la Fraternité des Saints apôtres ordonnés prêtres ce vendredi


Ce vendredi 22 août 2014, à 16h, en la Cathédrale Saints Michel et Gudule de Bruxelles,
Mgr A.-J. Léonard ordonnera trois nouveaux prêtres pour l’archidiocèse de Malines-Bruxelles, tous trois membres de la Fraternité des Saints Apôtres, érigée par l’archevêque le 7 avril 2013. Ils auraient normalement dû être ordonnés prêtres le 22 juin dernier, en même temps que deux autres diacres, Gaëtan Parein et Denis Boers. Mais, leur ordination diaconale, prévue pour le 31 janvier dernier, ayant été reportée au 14 février en raison de l’état de santé de Mgr Léonard au début de cette année, leur ordination sacerdotale a dû également être postposée, un délai de 6 mois devant être respecté entre l’ordination diaconale et l’ordination presbytérale.

Il s’agit de :
1. Carmelo PRIMA, de nationalité italienne, né à Tubize en 1970. Ses parents habitent Laeken. Il a un frère et deux sœurs. Il a reçu l’essentiel de sa formation préparatoire au sacerdoce au Séminaire de Vicenza (Italie), avec un complément à Bruxelles (IET).
2. Damien BERNIER, de nationalité française, né à Lille en 1980. Il a quatre sœurs et cinq frères. Après des études en génie mécanique au Lycée Gustave Eiffel (Armentières), il a reçu l’essentiel de sa formation préparatoire au sacerdoce à l’Athénée « Regina Apostolorum » (Rome) et au Séminaire de Toulon (France), avec un complément à Bruxelles (IET).
3. Jérémie SCHAUB, de nationalité belge, né à Bruxelles en 1983. Il a trois sœurs. Après une candidature en droit aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix (Namur), il a reçu l’essentiel de sa formation préparatoire au sacerdoce au « Studium » de la Communauté Saint-Jean à Saint-Jodard (France) et au Séminaire de Toulon (France), avec un complément à Bruxelles (IET).

Avant l’érection de la Fraternité des Saints Apôtres, ils ont effectué un bref stage, respectivement à Auderghem, Braine-l’Alleud et Wavre. Ensuite, en lien avec l’érection de cette Fraternité, destinée à un apostolat urbain et exercé en fraternité de deux ou trois prêtres travaillant ensemble, ils ont appris à davantage connaître la réalité bruxelloise à travers deux stages, le premier auprès des Pères Carmes de Bruxelles et le second dans l’Unité pastorale Saint-Damien, à Bruxelles également.

Tous trois sont nommés ensemble vicaires dans deux paroisses bruxelloises, la paroisse Sainte-Catherine, dans le doyenné de Bruxelles-Centre, et la paroisse Saint-Joseph à Uccle (Homborch), dans le doyenné de Bruxelles-Sud.

Source

Fraternité des Saints Apôtres

17/08/2014

Voyage du Pape en Corée : Paul YUN JI-CHUNG et 123 martyrs béatifiés

VOYAGE APOSTOLIQUE DU PAPE FRANÇOIS
EN RÉPUBLIQUE DE CORÉE
À L'OCCASION DE LA VIe JOURNÉE DE LA JEUNESSE ASIATIQUE
(13-18 AOÛT 2014)

MESSE DE BÉATIFICATION DE
PAUL YUN JI-CHUNG ET 123 COMPAGNONS, MARTYRS
HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

Porte de Gwanghwamun (Séoul)
Samedi 16 août 2014

« Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? » (Rm 8, 35). Par ces paroles, saint Paul nous parle de la gloire de notre foi en Jésus : non seulement le Christ est ressuscité des morts et est monté au ciel, mais il nous a unis à lui, nous rendant participants de sa vie éternelle. Le Christ est victorieux et sa victoire est la nôtre !

Aujourd’hui nous célébrons cette victoire en Paul Yun Ji-chung et en ses 123 compagnons. Leurs noms s’ajoutent à ceux des saints martyrs André Kim Taegon, Paul Chong Hasang et leurs compagnons, auxquels je viens de rendre hommage. Tous ont vécu et sont morts pour le Christ et maintenant ils règnent avec lui dans la joie et la gloire. Avec saint Paul ils nous disent que, dans la mort et la résurrection de son  Fils, Dieu nous a donné la victoire la plus grande de toutes. En effet, « ni la mort, ni la vie, ni les hauteurs ni les abîmes, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Rm 8, 38-39).

La victoire des martyrs, leur témoignage rendu à la puissance de l’amour de Dieu, continuent à porter des fruits encore aujourd’hui en Corée, dans l’Église qui grandit par leur sacrifice. La célébration du bienheureux Paul et de ses compagnons nous donne l’occasion de revenir aux premiers moments, aux aurores de l’Église en Corée. Elle vous invite, catholiques coréens, à rappeler les grandes choses que Dieu a faites en cette terre, et à garder comme un trésor l’héritage de foi et de charité que vos ancêtres vous ont confié.

Dans la mystérieuse providence de Dieu, la foi chrétienne n’est pas parvenue sur les rivages de Corée par des missionnaires ; elle y est entrée par les cœurs et les esprits des Coréens eux-mêmes. Elle a été stimulée par la curiosité intellectuelle, par la recherche de la vérité religieuse. Dans une rencontre initiale avec l’Évangile, les premiers chrétiens coréens ont ouvert leurs esprits à Jésus. Ils voulaient en savoir davantage sur ce Christ qui a souffert, est mort et est ressuscité des morts. Le fait d’apprendre quelque chose sur Jésus a vite conduit à une rencontre avec le Seigneur lui-même, aux premiers baptêmes, au désir d’une vie sacramentelle et ecclésiale accomplie, et aux débuts d’un engagement missionnaire. Il a aussi porté ses fruits dans des communautés qui tiraient leur inspiration de l’Église primitive, dans laquelle les croyants étaient vraiment un seul cœur et une seule âme, sans tenir compte des traditionnelles différences sociales, et avaient tout en commun (Cf. Ac 4, 32).

Cette histoire nous en dit long sur l’importance, la dignité et la beauté de la vocation des laïcs ! Je salue les nombreux fidèles laïcs présents ici, en particulier les familles chrétiennes qui, chaque jour, par leur exemple, éduquent les jeunes à la foi et à l’amour réconciliateur du Christ. De manière spéciale je salue les nombreux prêtres présents. Par leur généreux ministère ils transmettent le riche patrimoine de foi, cultivé par les générations passées de catholiques coréens.

L’Évangile d’aujourd’hui contient un message important pour nous tous. Jésus demande au Père de nous consacrer dans la vérité et de nous garder du monde. Avant tout, il est significatif que, alors que Jésus demande au Père de nous consacrer et de nous garder, il ne lui demande pas de nous retirer du monde. Nous savons qu’il envoie ses disciples pour qu’ils soient un levain de sainteté et de vérité dans le monde : le sel de la terre, la lumière du monde. En cela, les martyrs nous indiquent la route.

Quelque temps après que les premières semences de la foi aient été plantées en cette terre, les martyrs et la communauté chrétienne ont dû choisir entre suivre Jésus ou le monde. Ils avaient entendu l’avertissement du Seigneur, que le monde les haïrait à cause de lui (Jn 17, 14) ; ils savaient le prix d’être disciples. Pour beaucoup cela a signifié la persécution et, plus tard, la fuite dans les montagnes, où ils formèrent des villages catholiques. Ils étaient prêts à de grands sacrifices et à se laisser dépouiller de tout ce qui pouvait les éloigner du Christ : les biens et la terre, le prestige et l’honneur, puisqu’ils savaient que seul le Christ était leur vrai trésor.

Aujourd’hui, très souvent, nous faisons l’expérience que notre foi est mise à l’épreuve du monde, et, de multiples manières, il nous est demandé de faire des compromis sur la foi, de diluer les exigences radicales de l’Évangile et de nous conformer à l’esprit du temps. Et cependant les martyrs nous rappellent de mettre le Christ au dessus de tout, et de voir tout le reste en ce monde en relation avec lui et avec son Royaume éternel. Ils nous provoquent à nous demander s’il y quelque chose pour laquelle nous serions prêts à mourir.

De plus, l’exemple des martyrs nous enseigne l’importance de la charité dans la vie de foi. C’est la pureté de leur témoignage au Christ, manifesté par l’acceptation de l’égale dignité de tous les baptisés, qui les a conduits à une forme de vie fraternelle qui défiait les structures sociales rigides de leur temps. C’est leur refus de diviser le double commandement de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain qui les a portés à une si grande sollicitude à l’égard des nécessités de leurs frères. Leur exemple a beaucoup à nous dire, à nous qui vivons dans des sociétés où, à côté d’immenses richesses, grandit silencieusement la plus abjecte pauvreté ; où le cri des pauvres est rarement écouté ; et où le Christ continue à appeler, nous demandant de l’aimer et de le servir en tendant la main à nos frères et sœurs dans le besoin.

Si nous suivons l’exemple des martyrs et croyons en la parole du Seigneur, alors nous comprendrons la sublime liberté et la joie avec laquelle ils sont allés à la rencontre de la mort. De plus, nous verrons que la célébration d’aujourd’hui embrasse les innombrables martyrs anonymes, dans ce pays et dans le reste du monde, qui, spécialement au siècle dernier, ont offert leur vie pour le Christ et ont souffert de lourdes persécutions à cause de son nom.

Ce jour est un jour de grande joie pour tous les Coréens. L’héritage du bienheureux Paul Yun Ji-chung et de ses compagnons – leur rectitude dans la recherche de la vérité, leur fidélité aux grands principes de la religion qu’ils ont choisi d’embrasser, ainsi que leur témoignage de charité et de solidarité envers tous – tout cela fait partie de la riche histoire du peuple coréen. L’héritage des martyrs peut inspirer tous les hommes et femmes de bonne volonté à œuvrer en harmonie pour une société plus juste, libre et réconciliée, contribuant ainsi à la paix et à la défense des valeurs authentiquement humaines, dans ce pays et dans le monde entier.

Puissent les prières de tous les martyrs coréens, en union avec celles de la Vierge Marie, Mère de l’Eglise, nous obtenir la grâce de persévérer dans la foi et en toute œuvre bonne, dans la sainteté et dans la pureté de cœur, et dans le zèle apostolique pour témoigner de Jésus en cette nation bien-aimée, dans toute l’Asie et jusqu’aux extrémités de la terre.

Amen.

Homélie du Pape sur le site du Vatican

Prions pour notre Saint-Père, son voyage et les chrétiens d'Asie

15/08/2014

15 août : Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie

Assomption, Vierge Marie, Carmel de Saint-Denis

 

Marie, l'Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste.

 

Constitution Apostolique Munificentissimus Deus, Pape Pie XII.

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14/08/2014

Chrétiens face à l'Islam: les Saints Martyrs d'Otrante (14 août)

(Lettre de l'Abbaye Saint-Joseph de Clairval)

2690809106.jpgLe 12 mai 2013, lors de la canonisation des martyrs d’Otrante, le Pape François disait: «Aujourd’hui, l’Église propose à notre vénération une foule de martyrs qui ont été appelés ensemble au témoignage suprême rendu à l’Évangile, en 1480. Environ huit cents personnes, qui avaient survécu au siège et à l’invasion d’Otrante, ont été décapitées aux environs de la ville. Elles refusèrent de renier leur foi et elles moururent en confessant le Christ ressuscité. Où ont-elles trouvé la force de rester fidèles? Justement dans la foi qui fait voir au-delà des limites de notre regard humain, qui, au-delà de la frontière de la vision terrestre, fait contempler les cieux ouverts – comme le dit saint Étienne – et le Christ vivant à la droite du Père (cf. Ac 7, 55-56).»

entrada%2Btriunfal.jpgDans le dernier quart du xve siècle, l’expansion conquérante de l’Empire ottoman représente pour la chrétienté une menace redoutable. Au xie siècle, les Turcs seldjoukides venus d’Asie centrale, qui ont adhéré à l’islam, ont envahi l’Empire byzantin. À partir de 1299, le prince Osman, qui laissera son nom à la dynastie ottomane, unit les clans turcs sous sa domination et menace l’Empire byzantin jusque dans son centre. En 1453, les Turcs entrent en vainqueurs à Constantinople, la “seconde Rome”. Le sultan ottoman Mehmet (Mahomet) II, après avoir profané l’antique basilique Sainte-Sophie, la transforme en mosquée. Tout l’Orient chrétien et déjà une partie des Balkans sont désormais aux mains des musulmans. Mais le conquérant ne veut pas en rester là: son objectif est de soumettre toute l’Europe pour en faire une terre d’islam.

> Lire l'histoire des Saints Martyrs d'Otrante

Extrait publié avec l'autorisation de l'Abbaye Saint-Joseph de Clairval, requise et nécessaire pour toute reproduction complète ou partielle de la Lettre de l'Abbaye sur un site internet ou un support papier.

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12/08/2014

Como no creer en Dios ? - Wilkins

"Como no creer en Dios" par Germán Vélez Ramírez "Wilkins"

Comment ne pas croire en Dieu ?

19:00 Publié dans Vidéos | Tags : chanson, musique | Lien permanent | Commentaires (0)