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26/12/2016

Témoigner de la vérité et réaffirmer les principes moraux universels, une oeuvre de miséricorde en faveur du bien commun - Une conférence de François-Xavier Bellamy

 

 

Intervention de François-Xavier Bellamy au colloque Catholiques en action 2014 organisé par l'association Ichtus.

 

10/04/2016

Faut-il distinguer clairement la vérité de l'erreur, le bien du mal, la vertu du vice, la grâce du péché, le pardon de l'excuse, et la miséricorde de la tolérance ?

 

 

 

Pour se former sur ces questions : Veritatis Splendor - Pascendi Dominici Gregis - Catéchisme sur Pascendi

10/12/2015

Critiquer le Pape: le Droit Canon prévoit-il des sanctions ?

Rappelons d'abord qu'une critique n'est pas, en tant que telle, une attaque verbale dirigée contre une personne, un groupe ou une institution. Elle est un examen raisonné permettant d'analyser et d'apprécier à leur juste valeur des choses, des actes et des paroles, en faisant les distinctions appropriées pour y parvenir. Une critique constructive peut donc être faite avec charité au service de la vérité, et par conséquent pour le bien de tous.

> Lettres de Sainte Catherine de Sienne

> Lettres de Sainte Catherine de Sienne au Pape Grégoire XI et au Pape Urbain VI

synode sur la famille,synode contre la famille,censure par la menace,dictature du relativisme

 

Suite à certaines déclarations publiques de Mgr Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la Nouvelle Évangélisation, le site de l'association Pro Liturgia publie les précisions suivantes sur sa page d'actualités:

 

Jeudi 10/12/2015. S’appuyant sur le Droit canonique, Mgr Fisichella a annoncé que toute personne qui critique le Pape encourt l’excommunication (voir l’article ci-dessous). Un internaute nous envoie les importantes précisions suivantes :

« Mgr Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la Nouvelle Évangélisation, a déclaré que ceux qui critiquent le Pape François encourent automatiquement l’excommunication.
Je suis très inquiet d’apprendre (...) qu’une personnalité de si haut rang ne possède même pas le niveau élémentaire d’une licence pontificale en droit canonique et de plus n’a autour de lui aucun collaborateur pour lui éviter de telles erreurs.
Le canon 1370 dont parle Mgr Fisichella traite de la “vim physicam” (la force physique), pas de la force des mots.
Le canon 17 précise que les lois ecclésiastiques (donc entre autres le canon 1370) doivent être comprises selon le sens propre des mots dans le texte et le contexte.
Le canon 1370 est un canon du livre VI du Code de droit canonique qui traite du droit pénal et, selon le canon 18, les lois qui établissent une peine (comme l’est l’excommunication) sont d’interprétation stricte (comme dans les droits étatiques évidemment). De plus le canon 221 § 3 précise bien que les fidèles ont le droit de n’être frappés de peines canoniques que selon la loi.
Cette présentation du Président du Conseil pontifical semble vraiment juridiquement délirante et a dû accabler le Conseil pontifical pour l’interprétation des textes législatifs de la même manière que la copie d’un très mauvais élève accable tout professeur.
Ceci étant dit il existe en droit pénal canonique deux canons qui prévoient que “qui dans un spectacle ou une assemblée publique, ou dans un écrit répandu dans le public, ou en utilisant d’autres moyens de communication sociale, profère un blasphème ou blesse gravement les bonnes mœurs, ou bien dit des injures ou excite à la haine ou au mépris contre la religion ou l’Eglise, sera puni d’une juste peine” et un autre qui prévoit que “qui excite publiquement ses sujets à la contestation ou à la haine contre le Siège Apostolique ou l’Ordinaire à cause d’un acte du pouvoir ou du ministère ecclésiastique, ou bien qui incite ses sujets à leur désobéir, sera puni d’interdit ou d’autres justes peines.”
Mais ces peines ne sont pas “latae sententiae” (automatiques) mais “ferendae sententiae” (soumises à un jugement) donc non-automatiques ; et l’excommunication ne fait pas partie des justes peines prévues. Qui plus est, les conditions de mitigation des peines du titre III du livre VI du Code sont telles qu’avant qu’une peine “ferendae sentetiae” soit prononcée par un Tribunal ecclésiastique sur le genre des sujets évoqués par Mgr Fisichella, il aura coulé beaucoup, beaucoup d’eau dans le Tibre... »

 

Mardi 8/12/2015. Mgr Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la Nouvelle Évangélisation, a déclaré que ceux qui critiquent le Pape François encourent automatiquement l’excommunication. En se référent au Canon 1370 qui précise que toute violence commise contre le Souverain Pontife constitue un motif d’excommunication, Mgr Fisichella a déclaré qu’il faut bien comprendre que la violence dont il est question n’est pas seulement d’ordre physique mais est aussi dans les mots et les pensées.

Seraient donc touchés par une excommunication les fidèles catholiques qui prétendent :
- qu’il y a eu des manipulations lors du synode extraordinaire de 2014 et du synode de 2015 ;
- que la Relatio Synodi ou l’Instrumentum laboris contiennent des passages hétérodoxes ;
- que la réforme concernant les procédures de nullité des mariages ne respecte pas le droit canonique ;
- que le Souverain Pontife entretient une certaine confusion au sujet de la réception de la communion par les divorcés-remariés ;
- que le Souverain Pontife ne se prononce pas clairement au sujet de l’homosexualité ;
- que l’encyclique “Laudato Si” contient des affirmations qui contredisent “Humanae Vitae” ;
- que le Saint Père confie des responsabilités à des prélats dont les enseignements sont inquiétants tels (liste non exhaustive) NN.SS. Franz-Josef Bode, Blaise Cupich, Godfried Cardinal Danneels, John Cardinal Dew, Walter Kasper, Heiner Koch, Reinhard Marx, Vincent Nichols, Christoph Schönborn, Donald Cardinal Wuerl.
Mgr Fisichella conclut en rappelant les canons 211 et 212 du code de Droit canonique :
« Can. 211 - Tous les fidèles ont le devoir et le droit de travailler à ce que le message divin du salut atteigne sans cesse davantage tous les hommes de tous les temps et de tout l’univers.
Can. 212 - § 1. Les fidèles conscients de leur propre responsabilité sont tenus d’adhérer par obéissance chrétienne à ce que les Pasteurs sacrés, comme représentants du Christ, déclarent en tant que maîtres de la foi ou décident en tant que chefs de l’Église.
§ 2. Les fidèles ont la liberté de faire connaître aux Pasteurs de l’Église leurs besoins surtout spirituels, ainsi que leurs souhaits.
§ 3. Selon le savoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, ils ont le droit et même parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l’Église et de la faire connaître aux autres fidèles, restant sauves l’intégrité de la foi et des mœurs et la révérence due aux pasteurs, et en tenant compte de l’utilité commune et de la dignité des personnes. »
Souhaitons qu’à tous les niveaux de l’Église, les fidèles catholiques puissent remplir leur mission qui est de défendre la foi reçue des Apôtres, non seulement durant l’Année de la Miséricorde, mais aussi pendant les années qui suivront.

D'après “
Voice of the Family”.

 

Source: Pro Liturgia

 

22/08/2015

Homélie de Mgr Pozzo pour l'Archiconfrérie de la Miséricorde à Turin

Lettre 505 de Paix Liturgique | Le 18 août 2015

 

Le 3 mai 2015, Mgr Guido Pozzo, Secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei, était à Turin pour fêter les 25 ans de la célébration de la messe traditionnelle pour l’archiconfrérie de la Miséricorde. Nous vous proposons notre traduction de l’essentiel de l’homélie prononcée en cette occasion, le quatrième dimanche après Pâques, par Mgr Pozzo.

Ce beau sermon porte sur la vérité défendue par le Saint-Esprit, contient des paroles très fortes sur la crise de la vérité, l’éclipse même de la vérité, que connaît notre époque, soumise à « la dictature du relativisme ». En outre, il s’ouvre par un utile rappel de ce que « la reprise de l’ancienne liturgie n’est pas un élément de trouble ou une menace pour l’unité mais un don qui participe à la construction du Corps du Christ qu’est l’Église ». La forme traditionnelle montre bien que la liturgie n’est pas un divertissement mais une mise en présence du mystère divin, sa sacralité permettant d’« avancer dans la contemplation du mystère du sacrifice unique du Christ », réitéré dans le sacrifice non sanglant de la messe.

On notera que le sermon s’achève sur une exhortation au courage de la vérité et sur l’affirmation que « l’efficacité de l’annonce de la vérité de la foi chrétienne dépendra grandement de notre capacité à ne céder à aucun compromis ».

 

Homélie de Mgr Pozzo: « Retrouver le courage de la vérité »

 

Mgr Guido Pozzo, Secrétaire de la
Commission pontificale Ecclesia Dei.

Je suis vraiment très heureux d'avoir accepté votre invitation à célébrer la Sainte Messe pour le 25ème anniversaire de la célébration du rite romain traditionnel en l'église de l'archiconfrérie de la Miséricorde.

Votre confrérie a anticipé, de façon quasi prophétique, ce qu'a confirmé ensuite le motu proprio Summorum Pontificum du pape Benoît XVI, c'est-à-dire la reprise de l'ancienne liturgie, qui n'est pas un élément de trouble ou une menace pour l'unité mais un don qui participe à la construction du corps du Christ qu'est l'Église.

La célébration de la Messe selon la forme extraordinaire met bien en évidence que la grandeur de la liturgie ne consiste pas à offrir un divertissement spirituel plus ou moins intéressant mais à permettre notre rencontre avec le mystère divin.

La préservation de la dignité et de la sacralité de la liturgie est une dimension essentielle du rite qui nous aide à avancer dans la contemplation du mystère du sacrifice unique du Christ qui se représente à chaque eucharistie.

Merci pour cette invitation et voici maintenant quelques réflexions spirituelles sur l'évangile que nous venons de proclamer.

L'évangile de saint Jean de ce quatrième dimanche après Pâques nous propose un passage du discours de Jésus lors de la dernière Cène.

À quatre reprises, notre Seigneur parle, avec une singulière insistance, de l'Esprit-Saint.

Et Jésus attribue à l'Esprit-Saint, eu égard au rôle qu'il joue dans l'Église, le qualificatif d'Esprit de vérité car c'est l'Esprit-Saint qui maintient et défend la vérité et la rend féconde dans la vie des hommes.

Cela nous amène à quelques questions, mes biens chers frères.

1) Tout d'abord, de quelle vérité s'agit-il ?

Certainement de celle dont nous parle tout le Nouveau Testament : l'Incarnation.
La vérité est la Révélation divine au centre de laquelle se trouve l'Incarnation et dont la source est le mystère du Dieu trinitaire.
La Vérité n'est pas un système philosophique ni une idéologie mais la Sagesse même de Dieu révélée en Jésus-Christ.

2) Ensuite, qu'est-ce-que cette vérité ?

La question est grave car l'expression « Esprit de vérité » renvoie à quelque chose de mystérieux qui se trouve bien au-delà des choses dont nous pouvons faire l'expérience en ce monde et qui demeurent à notre portée de main.
C'est la même demande que celle faite par Pilate à Jésus : qu'est-ce-que la vérité ?
L'esprit de Pilate, évidemment, était si obscurci par les philosophies et la culture païenne de son époque qu'il n'a pas compris que Jésus lui avait déjà répondu auparavant par la phrase « mon royaume n'est pas de ce monde ».
La vérité est quelque chose qui n'appartient pas à notre monde mais vient d'en haut, de ce que l'homme ne peut ni concevoir ni fabriquer avec son intelligence ou son énergie.
Jésus est venu précisément pour révéler et rendre témoignage à la vérité qui est Dieu, qui est le mystère de Dieu.
Jésus est venu pour apporter aux hommes la gloire de Dieu et cette vérité, que l'homme n'est en mesure ni de générer ni de créer, entre dans l'âme de l'homme en vertu du Saint-Esprit. C'est lui qui conduit l'homme à connaître la vérité et à y croire pour entrer ainsi dans le royaume de Dieu.

3) La troisième question qui se pose est pourquoi la première mission confiée à l'Esprit-Saint envers les hommes par la Sagesse de Dieu regarde-t-elle la vérité ?

Ne sommes-nous pas aussi en droit d'appeler l'Esprit-Saint l'Éternel Amour ?
Quel est le rapport entre la vérité et l'amour ?
La réponse à cette demande consiste à reconnaître que seule la vérité illumine l'esprit humain.
L'erreur, la fantaisie, le sentiment sont susceptibles de troubler l'esprit humain, or un esprit confus n'est pas libre. Un esprit troublé par les fausses opinions et les hypothèses empêche l'homme d'agir pour le bien et d'atteindre le vrai but de son existence.
C'est bien parce qu'il est Esprit de vérité que le Saint-Esprit est aussi Esprit d'amour. Un amour qui ne porte pas à la vérité n'est qu'une caricature de l'amour, un amour faux et trompeur.
Parce que l'Esprit est garant de la vérité, il guide l'Église vers la connaissance toujours plus parfaite du mystère de Dieu et la réchauffe de l'éternel amour de Dieu afin que nous puissions tous entrer en communion avec la vie intime de la Très Sainte Trinité.

Notre époque connaît une crise de la vérité ; nous pouvons même parler, sans crainte d'être démentis, d'éclipse de la vérité : la notion même de vérité a disparu des débats modernes, que ce soit dans les milieux culturels que dans l'opinion publique.

Aujourd'hui, tout n'est qu'opinion et la religion catholique elle-même n'est plus considérée que comme une opinion parmi tant d'autres. C'est la dictature du relativisme qu'a si bien définie Benoît XVI et dont le pape François a parlé dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium.

L'évangile de ce jour nous appelle tous, et l'Église entière, à retrouver le courage de la vérité, la passion de la vérité, qui réside avant tout dans le mystère du Christ révélateur du Père.
Dans notre société fatiguée et désabusée, si facilement ivre de tant de fausses opinions et d'illusions trompeuses, l'efficacité de l'annonce de la vérité de la foi chrétienne dépendra grandement de notre capacité à ne céder à aucun compromis tout en faisant percevoir la nouveauté merveilleuse de l'Évangile, celle de la rencontre avec la personne du Christ, comme une découverte inédite.

Bien sûr, la vérité ne peut être imposée mais n'est-ce pas notre devoir de la proposer, en illustrant la beauté, la joie et la surprise que suscite la rencontre avec le Christ ?

Cette rencontre avec le Seigneur nous conduit à comprendre la profondeur même de la joie et de la beauté de la vérité chrétienne. […]

 

02/07/2015

Benoît XVI: "L'on est en train de mettre sur pied une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs"

 

 

"Une description très actuelle! Combien de vents de la doctrine avons-nous connus au cours des dernières décennies, combien de courants idéologiques, combien de modes de la pensée... La petite barque de la pensée de nombreux chrétiens a été souvent ballottée par ces vagues - jetée  d'un  extrême  à  l'autre:  du marxisme au libéralisme, jusqu'au libertinisme; du collectivisme à l'individualisme radical; de l’athéisme à un vague mysticisme religieux; de l'agnosticisme au syncrétisme et ainsi de suite. Chaque jour naissent de nouvelles sectes et se réalise ce que dit saint Paul à propos de l'imposture des hommes, de l'astuce qui tend à les induire en erreur (cf. Ep 4, 14). Posséder une foi claire, selon le Credo de l’Église, est souvent défini comme du fondamentalisme. Tandis que le relativisme, c'est-à-dire se laisser entraîner "à tout vent de la doctrine", apparaît comme l'unique attitude à la hauteur de l'époque actuelle. L'on est en train de mettre sur pied une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs.

Nous avons, en revanche, une autre mesure:  le Fils de Dieu, l'homme véritable. C'est lui la mesure du véritable humanisme. Une foi "adulte" ne suit pas les courants de la mode et des dernières nouveautés; une foi adulte et mûre est une foi profondément enracinée dans l'amitié avec le Christ."

Cardinal Joseph Ratzinger, Homélie pour la Messe Pro Eligendo Romano Pontifice, 18 avril 2005

> L'homélie complète en vidéo

 

12/03/2015

La campagne pro-avortement d'Amnesty International: "Pas de retour en arrière!"

amnesty international, pro-avortement, culture de mortLa campagne « Mon corps, mes droits » d’Amnesty International, actuellement en cours, a pour objectif de « lutter pour que chaque individu puisse prendre des décisions sur son corps et sur sa santé sexuelle et reproductive ».
En Belgique, « l’accent, dans un premier temps, [est mis] sur deux catégories de droits sexuels et reproductifs en particulier : le droit à l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS) et le droit de vivre à l’abri des violences sexuelles ».
Par ailleurs, la campagne entend également obtenir, partout dans le monde, un accès « à des services d’avortement légaux et sûrs au minimum en cas d’inceste, de viol ou si la santé de la mère est en danger ». Pour Amnesty, « les États se doivent de remplir leurs obligations en matière de respect des droits et de ne pas opérer de retours en arrière en la matière. »
En Irlande, par exemple, un des seuls pays où l’avortement est encore partiellement illégal, Amnesty demande à ce « qu’un cadre législatif fixant les conditions de l’avortement légal soit établi et accepté par la majorité des politiciens et du grand public. A court terme, la campagne vise à ce qu’un cadre d’accès à l’avortement respectueux des droits humains soit défini ; ainsi qu’à obtenir et à renforcer le soutien du public, des ONG, et des politiques, en faveur de la dépénalisation de l’avortement. »  (IEB)

 

07/09/2014

Clarification sur le diocèse de Ciudad del Este après la visite apostolique

 

Suite à diverses accusations contre l’évêque de Ciudad del Este (Paraguay), Mgr Rogelio Livieres Plano, et surtout contre son vicaire général Mgr Carlos Urrutigoity, une visite apostolique a été menée dans le diocèse.

Le seul résultat de la visite apostolique est que les ordinations prévues pour le 15 août ont été « suspendues ». On a dit que le vicaire général avait été lui aussi suspendu, mais en fait c’est l’évêque qui l’avait suspendu, par esprit d’apaisement, en attendant la fin de l’histoire. 

Les très graves accusations lancées contre l’évêque et contre son vicaire général n’ont finalement pas été retenues par les visiteurs parce qu’elles sont purement calomnieuses. Le site du diocèse a publié en plusieurs langues, dont le français, un texte qui démonte point par point les accusations: "Résumé explicatif de la visite apostolique". Il est reproduit intégralement ci-dessous. Chacune des affirmations de ce texte est appuyée par des documents indiqués en note et qu’on peut consulter (il y a 57 documents en lien dans le texte).

 


 

RÉSUMÉ EXPLICATIF DE LA VISITE APOSTOLIQUE

DIOCÈSE DE CIUDAD DEL ESTE - PARAGUAY
 
Officiellement, le nonce apostolique au Paraguay, dans une déclaration publique du 2 juillet 2014, a annoncé que le diocèse de Ciudad del Este allait faire l’objet d’une visite apostolique imminente « afin d'offrir une assistance pour le bien de cette Église particulière ».
 
Officieusement, les médias ont dit qu'il s'agissait d'une véritable « intervention dans le diocèse », c'est-à-dire d'un processus qui finirait, soit par la démission soit par la destitution de notre évêque, et par l'arrêt des œuvres en cours.
 
Nous présentons un résumé explicatif des points saillants de cette conjoncture, avec les faits et les pièces justificatives. Nous le faisons dans le style simple et direct du peuple de Dieu, et avec la transparence et l'honnêteté auxquelles Mgr Rogelio Livieres nous a habitués.
 
1 – Lugo et Livieres
Le plus célèbre évêque paraguayen, sans aucun doute, est le «père-évêque» Fernando Lugo, ex-président de la République. Il a pris la présidence en août 2008, après avoir été dispensé de ses obligations d’évêque et réduit à l'état laïc.
 
Il a été destitué en 2012, après une procédure du Congrès.
 
Lugo et la gauche minuscule mais intelligente du pays ne seraient jamais arrivés au pouvoir et n’auraient jamais défait le Parti Colorado sans une alliance avec la minorité la plus forte du pays, le Parti libéral, et le soutien massif (explicite ou tacite) de l'Eglise hiérarchique. Depuis des décennies, au Paraguay ont été systématiquement nommés des évêques de tendance anti-Parti Colorado, et, en outre, imprégnés d’une formation idéologique floue issue de la théologie de la libération.
 
Comme toute règle, elle avait son exception : Mgr Livieres éleva la voix (très publiquement) pour s’opposer à la candidature de Lugo, devenant ainsi le seul défenseur de la position du Vatican. Les critiques qu’il mettait en avant étaient de deux types. D'une part, il n'était pas d'accord avec la confusion fondamentaliste entre religion et politique responsable du retrait de Lugo et de nombreux autres personnes consacrées de leur engagement évangélique « pour s'impliquer dans la politique ». D'autre part, il soulignait l'irresponsabilité morale et administrative du candidat, couverte par de nombreux ecclésiastiques et religieux, car « tout le monde savait ».

DOCUMENTS (Cliquez sur les titres pour consulter les documents)

  1. Opinion de Mgr Livieres par rapport à Fernando Lugo. [Entretien]
  2. Des evêques demandent au président Lugo sa démission pour éviter la violence.
  3. Mgr Livieres avait déjà manifesté plusieurs fois sa position par rapport à Fernando Lugo, alors évêque de San Pedro.
 
2 – La « communion ecclésiale »
Avec la polémique autour de Lugo, ce n’était pas la première fois que Mgr Livieres faisait grincer des dents le petit monde épiscopal. L’accusation de « briser la communion ecclésiale » avait commencé avant même qu’il mette un pied dans le diocèse et que, par conséquent, il puisse « mettre la pagaille ». En effet, la conférence épiscopale avait écrit à saint Jean-Paul II pour exprimer son désaccord avec la nomination d’un nouveau frère qui ne figurait même pas sur la liste des candidats sélectionnés, et qui était donc « imposé » par Rome. Certains dirigeants laïcs firent écho à ces protestations. Le Saint-Siège ne plia pas. Et depuis lors, contre vents et marées, comme la barque de l’Évangile, il a soutenu la gestion du nouvel évêque.
 

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23/08/2014

Eugénisme et extermination de masse: 15% des lecteurs d'euronews.com trouvent que laisser en vie un petit trisomique est immoral

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Sources: EURONEWS et SCRIBBLELIVE

Ce sondage avait été réalisé par euronews suite aux déclarations abortistes et eugénistes du biologiste Richard Dawkins: "Avortez encore et encore. Il serait immoral de le mettre au monde".

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