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11/10/2015

Pour être fidèles à ce que Dieu attend de nous

Une lectrice nous envoie cette réflexion inspirée de la Parole de Dieu de l'enseignement de l’Église.

 

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Il est de ces moments dans notre vie où nous nous sentons et savons complètement dépassés par les évènements. Le synode sur la famille qui se déroule actuellement peut faire partie de ces expériences éprouvantes. Mais il ne faut pas pour autant nous décourager mais au contraire nous tourner d'un regard confiant vers Notre Seigneur.

D'ailleurs que nous dit-il ? Qu'Il est le "la vérité, le chemin et la vie". En Lui, toute promesse d'avenir, donc. Mais il y a également cette phrase qui nous donne une clé face au mystère auquel nous sommes confrontés : " Je suis la vigne ; vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car hors de moi, vous ne pouvez rien faire " (Jn 15, 5)

Le Catéchisme de l’Église Catholique (§2074) nous livre cette explication : "Le fruit évoqué dans cette parole est la sainteté d’une vie fécondée par l’union au Christ. Lorsque nous croyons en Jésus Christ, communions à ses mystères et gardons ses commandements, le Sauveur vient lui-même aimer en nous son Père et ses frères, notre Père et nos frères. Sa personne devient, grâce à l’Esprit, la règle vivante et intérieure de notre agir. " Voici quel est mon commandement : vous aimer les uns les autres, comme je vous ai aimés " (Jn 15, 12)."

Comment de fait, vivre en Dieu si ce n'est par le vécu des sacrements et de la prière ? Vivre en Dieu est toujours une réalité personnelle, mais pas complètement dénuée de repères pour autant. Les dix commandements sont ces repères limpides et divins que Jésus n'a eu de cesse de rappeler :

CEC §2075 - 2082" Que dois-je faire de bon pour posséder la vie éternelle ? " – " Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements " (Mt 19, 16-17).

Par sa pratique et par sa prédication, Jésus a attesté la pérennité du Décalogue.

Le don du Décalogue est accordé à l’intérieur de l’Alliance conclue par Dieu avec son peuple. Les commandements de Dieu reçoivent leur signification véritable dans et par cette Alliance.

En fidélité à l’Écriture et conformément à l’exemple de Jésus, la Tradition de l’Église a reconnu au Décalogue une importance et une signification primordiales.

Le Décalogue forme une unité organique où chaque " parole " ou " commandement " renvoie à tout l’ensemble. Transgresser un commandement, c’est enfreindre toute la Loi (cf. Jc 2, 10-11).

Le Décalogue contient une expression privilégiée de la loi naturelle. Il nous est connu par la révélation divine et par la raison humaine.

Les dix commandements énoncent, en leur contenu fondamental, des obligations graves. Cependant, l’obéissance à ces préceptes implique aussi des obligations dont la matière est, en elle-même, légère.

Ce que Dieu commande, Il le rend possible par sa grâce.

De ce passage nous pouvons retenir deux choses extrêmement importantes. Pour commencer qu'on ne badine pas avec le contenu du Décalogue. “Tu ne commettras pas d'adultère” n'est pas une façon un peu dure de dire qu'on doit être fidèle. Non, cela revoie à l'indissolubilité du mariage (Catéchisme de l’Église Catholique : 1998 et 1905). De plus, il ne faut pas oublier qu'en changeant ne serait-ce qu'un “iota” on changerait toute la Loi. D'où l'importance de bien comprendre ce que Dieu attend de nous. D'où l'importance d'un synode “enraciné et édifiés dans le Christ” et dont les membres sont “appuyés sur la foi telle qu'on vous l'a enseignée, et débordant d'actions de grâce” (Col 2,7).

La deuxième chose que nous devons retenir est que Dieu rend tout possible par sa grâce. Comment Dieu nous accorde-t-il sa grâce ? Ordinairement, par la prière et les sacrements. La prière est "l’élévation de l’âme vers Dieu ou la demande à Dieu des biens convenables " nous dit S. Jean Damascène, (f. o. 3, 24 : PG 94, 1089D) (CEC §2590). L'élévation de l'âme est importante pour discerner la volonté de Dieu, mais  dans son immense bonté, Dieu nous accorde également d'exaucer nos demandes.

Par la parabole de l'ami importun (Lc 11, 5-13), Jésus veut nous faire comprendre comment prier.  Il nous invite avec insistance à demander inlassablement à Dieu ce dont nous avons besoin. N'hésitons-donc pas à asséner Notre Seigneur de demandes pour que Sa Volonté se fasse pendant ce Synode. Pour que nous ne cessions de le rechercher Lui et non le monde.

N'oublions pas notre responsabilité propre : notre péché déplaît souverainement à Dieu. Ne l'oublions pas afin de ne pas sombrer dans l'orgueil et revenons à Lui en offrant nos pénitences pour le Synode.

A propos du synode, il faut bien sûr se renseigner, et approfondir notre connaissance de l'enseignement de l’Église. Mais cela ne suffit pas. Ce qu'il faut avant tout, c'est que nous vivions en Dieu : sans Lui nous ne pouvons rien. Prions donc et ayons recours aux sacrements pour nous unir à Dieu, offrons lui nos pénitences et vivons nous-même selon les commandements de Dieu.