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11/09/2015

Une simplification de la procédure de déclaration de nullité entraînerait de grands risques de manquer à la justice et à la charité

[Archives] Toutes les questions relatives aux procédures de déclarations de nullité de mariage dans l’Église catholique sont clairement expliquées dans le "livre des cinq cardinaux": ' Demeurer dans la Vérité du Christ ', aux éditions Artège pour la traduction française . Une publication du 12 octobre 2014 sur Espérance Nouvelle est reproduite à l'identique ci-dessous :

Début 2010, le Pape Benoît XVI avait exhorté les magistrats romains à exercer la charité et la justice en accomplissant toujours leur travail avec la plus grande rigueur en faveur du maintien de l'union.

Dans un entretien accordé le 9 octobre au journaliste Raymond Arroyo de la chaîne EWTN, le Cardinal Burke, nommé archevêque de Saint Louis par Jean-Paul II puis préfet du Tribunal suprême de la Signature Apostolique et cardinal par Benoît XVI, a témoigné de son expérience de terrain dans les procès en déclaration de nullité et l'accompagnement des personnes divorcées remariées. Il a notamment abordé le problème des procédures simplifiées: "Nous entendons souvent à la Signature Apostolique, lorsque certains tribunaux commettent des abus en donnant facilement des déclarations de nullité, nous entendons l'autre partie [l'époux, l'épouse] et leurs enfants dire: Comment est-ce possible ? Nous étions mariés et heureux pendant vingt ans et nous avons eu quatre, cinq enfants, et soudainement mon mari a été séduit par une jolie jeune femme qui a montré de l'intérêt pour lui, et il nous a abandonnés, et maintenant l’Église cautionne cela ?".

Dans cet entretien, Raymond Arroyo a interrogé le Cardinal Burke au sujet de plusieurs propositions du Cardinal Kasper comme l'accès à la communion pour les divorcés remariés, la simplification de la procédure de déclaration de nullité, et d'autres propositions similaires.

 

11/12/2014

Lecture par parties du Syllabus de Pie IX à l'occasion du 150ème anniversaire de sa publication (VI)

PioNono.jpgA l'occasion de 150ème anniversaire de la publication du Syllabus des Erreurs et de l'encyclique Quanta Cura par le Pape Pie IX le 8 décembre 1864, Espérance Nouvelle vous propose une lecture par parties de ce document majeur du Magistère pontifical de Pie IX.

Lisez l'éloge de l'enseignement et du pontificat de Pie IX par Jean XXIII et Jean-Paul II ainsi que les parties I et II du Syllabus dans le premier article de la série:

> Lecture du Syllabus (I et II)

Le Syllabus des Erreurs, également appelé Résumé des Principales Erreurs de notre temps ou simplement Catalogue des Erreurs modernes, est une liste d'énoncés contraires à la foi catholique rassemblés en un seul document par Pie IX pour les condamner toutes ensemble fermement et solennellement en y indiquant les références du Magistère où sont condamnées ces affirmations.

Le texte de la partie VI du Syllabus est reproduit ci-dessous.

 

RÉSUMÉ
RENFERMANT LES PRINCIPALES ERREURS DE NOTRE TEMPS
QUI SONT SIGNALÉES
DANS LES ALLOCUTIONS CONSISTORIALES, ENCYCLIQUES ET AUTRES LETTRES APOSTOLIQUES DE N. T. S. P. LE PAPE PIE IX.

 

ASS III (1867) 168. Traduction française dans Recueil, pp. 17-35.

Le chiffre entre parenthèses renvoie au document indiqué dans la liste ci-après.

 

§ VI.
Erreurs relatives à la société civile, considérée soit en elle-même, soit dans ses rapports avec l'Église.

 

XXXIX. L'État, comme étant l'origine et la source de tous les droits, jouit d'un droit qui n'est circonscrit par aucune limite (26).

XL. La doctrine de l'Église catholique est opposée au bien et aux intérêts de la société humaine (1, 4).

XLI. La puissance civile, même quand elle est exercée par un prince infidèle, possède un pouvoir indirect négatif sur les choses sacrées. Elle a par conséquent non seulement le droit qu'on appelle d'exequatur, mais encore le droit qu'on nomme d'appel comme d'abus (9).

XLII. En cas de conflit légal entre les deux pouvoirs, le droit civil prévaut (9).

XLIII. La puissance laïque a le pouvoir de casser, de déclarer et rendre nulles les conventions solennelles (Concordats) conclues avec le Siège Apostolique, relativement à l'usage des droits qui appartiennent à l'immunité ecclésiastique, sans le consentement de ce Siège et malgré ses réclamations (7, 23).

XLIV. L'autorité civile peut s'immiscer dans les choses qui regardent la religion, les mœurs et le gouvernement spirituel. D'où il suit qu'elle peut juger des Instructions que les pasteurs de l'Église publient, d'après leurs charges, pour la règle des consciences ; elle peut même décider sur l'administration des sacrements et les dispositions nécessaires pour les recevoir (7, 26).

XLV. Toute la direction des écoles publiques dans lesquelles la jeunesse d'un État chrétien est élevée, si l'on en excepte dans une certaine mesure les séminaires épiscopaux, peut et doit être attribuée à l'autorité civile, et cela de telle manière qu'il ne soit reconnu à aucune autre autorité le droit de s'immiscer dans la discipline des écoles, dans le régime des études, dans la collation des grades, dans le choix ou l'approbation des maîtres (7, 10).

XLVI. Bien plus, même dans les séminaires des clercs, la méthode à suivre dans les études est soumise à l'autorité civile (18).

XLVII. La bonne constitution de la société civile demande que les écoles populaires, qui sont ouvertes à tous les enfants de chaque classe du peuple, et en général que les institutions publiques destinées aux lettres, à une instruction supérieure et à une éducation plus élevée de la jeunesse, soient affranchies de toute autorité de l'Église, de toute influence modératrice et de toute ingérence de sa part, et qu'elles soient pleinement soumises à la volonté de l'autorité civile et politique, suivant le désir des gouvernants et le niveau des opinions générales de l'époque (31).

XLVIII. Des catholiques peuvent approuver un système d'éducation en dehors de la foi catholique et de l'autorité de l'Église, et qui n'ait pour but, ou du moins pour but principal, que la connaissance des choses purement naturelles et la vie sociale sur cette terre (31).

XLIX. L'autorité séculière peut empêcher les Évêques et les fidèles de communiquer librement entre eux et avec le Pontife Romain (26).

L. L'autorité séculière a par elle-même le droit de présenter les Évêques, et peut exiger d'eux qu'ils prennent en main l'administration de leurs diocèses avant qu'ils aient reçu du Saint-Siège l'institution canonique et les Lettres apostoliques (18).

LI. Bien plus, la puissance séculière a le droit d'interdire aux Évêques l'exercice du ministère pastoral, et elle n'est pas tenue d'obéir au Pontife romain en ce qui concerne l'institution des évêchés et des Évêques (8, 12).

LII. Le gouvernement peut, de son propre droit, changer l'âge prescrit pour la profession religieuse, tant des femmes que des hommes, et enjoindre aux communautés religieuses de n'admettre personne aux vœux solennels sans son autorisation (18).

LIII. On doit abroger les lois qui protègent l'existence des familles religieuses, leurs droits et leurs fonctions ; bien plus, la puissance civile peut donner son appui à tous ceux qui voudraient quitter l'état religieux qu'ils avaient embrassé et enfreindre leurs vœux solennels ; elle peut aussi supprimer complètement ces mêmes communautés religieuses, aussi bien que les églises collégiales et les bénéfices simples, même de droit de patronage, attribuer et soumettre leurs biens et revenus à l'administration et à la volonté de l'autorité civile (12, 14, 15).

LIV. Les rois et les princes, non seulement sont exempts de la juridiction de l'Église, mais même ils sont supérieurs à l'Église quand il s'agit de trancher les questions de juridiction (8).

LV. L'Église doit être séparée de l'État, et l'État séparé de l'Église (12).

 

> Liste des écrits du Pape Pie IX d'où sont tirées les propositions du Syllabus

 

 

> 150ème anniversaire du Syllabus du Pape Pie IX (1864 - 2014)

> Texte intégral de l'encyclique Quanta Cura

> Texte intégral du Syllabus des Erreurs

> Texte intégral de l'encyclique Quanta Cura

> Texte intégral du Syllabus des Erreurs

12/10/2014

Cardinal Burke: une simplification de la procédure de déclaration de nullité serait une injustice envers la vérité du mariage, la famille, le conjoint abandonné et les enfants

Début 2010, le Pape Benoît XVI avait exhorté les magistrats romains à exercer la charité et la justice en accomplissant toujours leur travail avec la plus grande rigueur en faveur du maintien de l'union.

Dans un entretien accordé le 9 octobre au journaliste Raymond Arroyo de la chaîne EWTN, le Cardinal Burke, nommé archevêque de Saint Louis par Jean-Paul II puis préfet du Tribunal suprême de la Signature Apostolique et cardinal par Benoît XVI, a témoigné de son expérience de terrain dans les procès en déclaration de nullité et l'accompagnement des personnes divorcées remariées. Il a notamment abordé le problème des procédures simplifiées: "Nous entendons souvent à la Signature Apostolique, lorsque certains tribunaux commettent des abus en donnant facilement des déclarations de nullité, nous entendons l'autre partie [l'époux, l'épouse] et leurs enfants dire: Comment est-ce possible ? Nous étions mariés et heureux pendant vingt ans et nous avons eu quatre, cinq enfants, et soudainement mon mari a été séduit par une jolie jeune femme qui a montré de l'intérêt pour lui, et il nous a abandonnés, et maintenant l’Église cautionne cela ?".

Dans cet entretien, Raymond Arroyo a interrogé le Cardinal Burke au sujet de plusieurs propositions du Cardinal Kasper comme l'accès à la communion pour les divorcés remariés, la simplification de la procédure de déclaration de nullité, et d'autres propositions similaires.