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26/11/2016

François Fillon, le fossoyeur de l’école en France ?

Olivier Gosset, enseignant, co-fondateur de "Parents pour l'Ecole", s'appuie sur un article du site Enseignants pour l'Enfance, pour rappeler que le "socle commun" qui est l'une des origines de la désintégration de l'Ecole, nous le devons à François Fillon, lorsqu'il était ministre de l'Education nationale :

Lors du dernier débat de la Primaire de la droite et du centre, François Fillon s’est lancé dans une vibrante diatribe à l’égard des pédagogues. Ayant fait grand bruit, cette dernière suscita un engouement inattendu. Si l’attaque portée à l’encontre des experts qui règnent au Ministère est légitime, elle étonne de la part de celui qui fut aux commandes de la rue de Grenelle.

Pour qui s’en rappelle, Monsieur Fillon a été l’auteur d’une loi portant son nom.

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20/01/2016

« Transmettre, à quoi bon? »: la conférence de François-Xavier Bellamy

Espérance Nouvelle vous propose d’écouter la conférence « Transmettre, à quoi bon? » donnée par le philosophe François-Xavier Bellamy, le 10 mars 2015 à Bruxelles, à l’initiative de l’Institut Sophia, sur le rôle et l’importance de la transmission dans l’éducation et dans l’enseignement.

François-Xavier Bellamy est professeur agrégé de philosophie en classes préparatoires à Paris et adjoint au maire de Versailles.

 

04/01/2016

L'ICES : la force des bâtisseurs

L'Institut Catholique de Rennes: l'école qui fait fructifier les talents

Depuis sa création en 1989 l’Institut Catholique de Rennes s’est fixé deux missions principales :
1. Assurer une formation de qualité dans le domaine de l’enseignement supérieur.
2. Par son appartenance au réseau des écoles catholiques, chercher à transmettre des connaissances et des valeurs à chaque étudiant.

L’équipe enseignante et la direction de l’ICR s’appliquent à instaurer un climat familial et bienveillant où chaque étudiant pourra se sentir bien et s’épanouir tant dans le cadre de ses études que sur le plan personnel.
Notre institut de taille humaine nous permet de mettre en place un accompagnement personnalisé de chaque étudiant. Nous cherchons à inculquer à nos élèves la valeur du travail, le goût de l’effort. Nous voulons développer la solidarité entre les étudiants, mais également entre étudiants et enseignants. Par ailleurs, nous exigeons de nos étudiants un devoir d’implication et de réussite, dans ces conditions nous pourrons tirer le meilleur de chacun. (ICR)

 

18/08/2015

« En pays de mission, avant de bâtir une église, construisez d’abord une école »

 

Ecole_-_Salle_de_Classe_2.jpg(Québec-Vie 21/11/2013) C’est un fait encore aujourd’hui passé sous silence que les chrétiens du Québec ont abandonné l’évangélisation et la défense de la foi chrétienne le jour où ils ont cessé de veiller sur un enseignement de foi de qualité dans les écoles. Ils concédaient dès cet instant que l’unique fonction de la hiérarchie ecclésiastique québécoise consistait en ce que nous avons si souvent entendu de la bouche de prélats, une « gestion de la décroissance »…  

L’Église du Québec perd en nombre ce qu’elle gagnerait en convictions, en « qualité », en intensité? L’essayiste André Frossard se moquait bien de cette argumentation lorsqu’il parlait de l’apparition de ces chrétiens parfaits, apparition qui coïnciderait avec le jour où ils n’existeraient plus, complètement disparus…  

Le Cardinal Daniélou fut un prophète que plusieurs ont refusé d’écouter au début des années 1970, alors qu’il vint prononcer une conférence à la Basilique Notre-Dame sur l’importance de former à l’école des chrétiens capables de développer une pensée argumentée, pouvant confondre la bêtise d’un enseignement parallèle fondée sur les sophistes à la mode, de Camus en passant par Sartre et Simone de Beauvoir.  

Il n’y eut pratiquement aucun réveil, si ce n’est que quelques responsables religieux, devant une politique de déchristianisation du gouvernement.  

Pire. Le programme officiel de l’enseignement religieux dans les écoles contribua massivement, par son caractère infantilisant et profondément insultant à l’égard de l’intelligence des enfants, à les repousser vers un abandon de tout lien avec cette religion aux comportements et enseignements si insignifiants. Une réaction contraire aurait été des plus inquiétantes de la part de ces enfants.  

Les moins de 50 ans ont massivement abandonné la foi avec la bénédiction de responsables adorant le dieu sociologie, suivant « l’évolution de la société » à qui il ne fallait surtout rien imposer…  

Majoritairement, nos frères et sœurs, et ami (e) s, ont perdu la foi de leur enfance transmise généreusement par leurs parents, mais qui, adaptée à leurs jeunes âges, demandait à être revigorée par une nourriture intellectuelle fortifiante pour affronter la masse de détritus philosophiques venant en particulier de France et des États-Unis et qui submergèrent nos institutions scolaires.  

On ne peut réécrire l’histoire.  

Il nous faut recommencer au début, dans notre pays de mission. Et comme dans tout pays de mission, il faut d’abord nous assurer que la foi transmise par les quelques parents l’ayant malgré tout conservé, soit protégée et nourrie, pour qu’elle soit bien connue de cet enfant, pour qu’il réalise que cette relation entretenue avec ce Dieu qui l’aime, n’est pas avant tout le résultat d’un conditionnement parental, mais simplement, la très raisonnable réalité. Pour que nos enfants, s’ils le désirent, puissent choisir de conserver ce lien avec Dieu, ils doivent connaître les raisons de croire…  

C’est probablement ce qu’exprimait le cardinal Léo Burke à l’intronisation d’une nouvelle école sous le vocable de Saint Dominique (sur le site du Salon Beige du 19 novembre 2013)  :

 

  "[...] En effet, alors que dans votre pays cher à mon cœur on commence à détruire les églises – faute de moyens pour les entretenir – peut-être aussi faute de chrétiens pour les remplir – je pense à cette phrase du pape saint Pie X, dernier pape canonisé jusqu’à ce jour. Saint Pie X disait : « en pays de mission, avant de bâtir une église, construisez d’abord une école ! »
 
Venant du pape de l’eucharistie, quelle leçon ! En suivant ce programme, vous verrez les églises se remplir à nouveau, grâce aux vocations et aux foyers chrétiens issus des écoles authentiquement catholiques.
 
Nous sommes encore dans l’année de la foi et je voudrais vous encourager dans la diffusion de notre foi catholique. [...]"

 

Avons-nous assez souffert du manque d'écoles authentiquement chrétiennes au Québec ? Pourrons-nous un jour tourner la page et prendre résolument le chemin du réalisme évangélique?  

Les paroles du Pape François aujourd’hui sont pleines d’espérance sur le passage de cette naïveté religieuse appelée aussi « progressisme » qui a négocié la foi de nos enfants pour une reconnaissance sociale, celle d'être reconnue par comme étant « ouvert d'esprit »... Sur le site de zenit.org du 19 novembre 2013 :

 

  On ne négocie pas la fidélité « C’est comme s’ils disaient : "nous sommes progressistes, nous allons dans le sens du progrès, là où va tout le monde" ». Mais ils négocient « la fidélité au Dieu toujours fidèle ». « Ceci s’appelle apostasie, adultère... ils négocient exactement l’essentiel de leur être : leur fidélité au Seigneur ». Il s’agit d’un « esprit de progressisme adolescent » qui « croit qu’avancer dans n’importe quel choix est mieux que de rester dans les habitudes de la fidélité ».  

« Et ceci est une contradiction : on ne négocie pas les valeurs mais on négocie la fidélité. Et ceci, c’est justement le fruit du démon, du prince de ce monde, qui fait entrer dans l’esprit mondain ».  

Et ensuite, viennent les conséquences : « Ce n’est pas la belle mondialisation de l’unité de toutes les nations - chacune avec ses usages, mais unies – mais c’est la mondialisation de l’uniformité hégémonique, c’est la pensée unique. Et cette pensée unique est le fruit de la mondanité. »  

Enfin, lorsque « toutes les nations se conforment aux prescriptions royales », « le roi construit l'abomination de la désolation sur l'autel des holocaustes ».  

Non à la pensée unique   « Mais, Père, cela existe encore aujourd’hui ? Oui. Parce que l’esprit mondain existe encore aujourd’hui, et pousse, aujourd’hui encore, à cette envie d’être progressiste avec la pensée unique. Si on trouvait le Livre de l’alliance chez quelqu’un et si quelqu’un obéissait à la Loi, la sentence du roi le condamnait à mort : et cela, nous l’avons lu dans les journaux ces derniers mois. Ces gens ont négocié leur fidélité à leur Seigneur ; ces gens, poussés par l’esprit du monde, ont négocié leur identité, ont négocié leur appartenance à un peuple, un peuple que Dieu aime beaucoup, de qui Dieu veut faire son peuple ».  

Aujourd’hui, a mis en garde le pape, on pense qu'il faut « être comme tout le monde, être plus normaux, faire comme tout le monde, avec ce progressisme adolescent ».  

« Mais ce qui console, c’est que devant ce chemin de l’esprit du monde, du prince de ce monde, ce chemin d’infidélité, le Seigneur est toujours là, il ne peut se renier lui-même, il est le Fidèle ; Lui, il nous attend toujours, il nous aime tellement et il pardonne lorsque, nous repentant des pas, des petits pas que nous avons faits dans cet esprit de mondanité, nous allons à Lui, le Dieu fidèle envers son peuple qui n’est pas fidèle ».  

« Avec l’esprit des enfants de l’Église, prions le Seigneur pour que, par sa bonté, par sa fidélité, il nous sauve de cet esprit mondain qui négocie tout ; qu’il nous protège et nous fasse avancer, comme il a fait avancer son peuple dans le désert, en le prenant par la main, comme un papa qui porte son enfant. En tenant la main du Seigneur, nous avancerons en sécurité », a conclu le pape.

 

Dieu est fidèle, c'est là toute notre espérance...

 

26/05/2015

Jeu, prière, exigence et tendresse: l'éducation selon le Père Joseph-Marie Timon-David

Famille Chrétienne n°1949 du 23 au 29 mai 2015, pages 28-29

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Un prêtre donné à la jeunesse populaire

Le Père Timon-David est à l’origine d’une œuvre de jeunesse dédiée au monde ouvrier. À Marseille et ailleurs, des milliers d’enfants continuent de bénéficier de son intuition éducative.
Au XIXe siècle à Marseille, les œuvres de jeunesse s’adressent aux jeunes de « bonne famille ». Un milieu privilégié dont le Père Timon-David est issu. Sur l’appel de Dieu, il n’hésitera pas à laisser ce milieu derrière lui pour se consacrer pleinement au monde ouvrier. Car le Père Joseph-Marie Timon-David est à la jeunesse des milieux populaires comme lui-même est à Dieu.
Joseph-Marie naît en 1823, dans une famille profondément chrétienne. Les siens ont subi les affres de la Révolution, qu’il aura toujours en horreur. Étonnamment, il discernera aussi dans les troubles révolutionnaires un « bras de Dieu », dont l’effet aura été de lui ôter une certaine aisance financière, et de « volatiliser les flots d’or dont il eût hérité sans elle », écrit le Père Roger Sauvagnac, ancien postulateur de sa cause de béatification.
Quand le choléra frappe Marseille en 1833, sa mère l’envoie à Fribourg (Suisse), au collège Saint-Michel, tenu par les Jésuites, dont il s’imprégnera des méthodes éducatives. Puis son évêque, Mgr Eugène de Mazenod, l’envoie à Paris, au séminaire Saint-Sulpice. Des rencontres providentielles l’éveilleront aux besoins spirituels de la classe ouvrière. Au point qu’à 23 ans, quarante-huit heures avant son ordination, le 28 juin 1846, il forme le vœu qui engage toute sa vie : « Me porter constamment et de toutes mes forces à la sanctification des ouvriers, grands ou petits, que la Providence m’a confiés », écrit-il.
Une fois ordonné, le Père Timon-David ouvre l’Œuvre de la jeunesse ouvrière, qu’il place bientôt sous la protection du Sacré-Cœur, dont il est un grand dévot. Face à la qualité et à l’ampleur de ce travail, Mgr de Mazenod – qui sera ensuite canonisé – le pousse à fonder une congrégation religieuse au service de cette œuvre. Le 20 novembre 1852, un texte de l’évêque reconnaît à la fois « l’Œuvre » et la Congrégation de prêtres éducateurs à son service, qui n’existera de façon stable qu’à partir de 1859. Le fondateur acquiert alors une certaine notoriété. Une foule de directeurs d’œuvres de jeunesse viennent à Marseille voir son travail, tandis que lui-même met sa méthode d’éducation par écrit.
 
Jeu, prière, exigence et tendresse
 
Celle-ci n’a qu’un seul but : « Que, loin de nous, nos jeunes gens conservent au fond de leur cœur […] une piété solide ». Dans cette perspective, parmi les moyens employés, le jeu : « Les jeunes gens même qui vous arrivent, blasés déjà par les jeux obscènes, trouveront du plaisir à se livrer à des jeux innocents, dont ils ne soupçonnaient pas le charme, et ce sera un moyen pour les retirer du vice, où l’oisiveté les a peut-être précipités ».
La prière bien sûr. À la chapelle, elle nécessite une tenue parfaite. « Faites compren­dre aux enfants que c’est la présence de Notre-Seigneur qui l’exige ; que vous serez indulgents partout, excepté là. » Le Père Timon-David multiplie aussi les pratiques extérieures : « Le signe de la croix, la dévotion à l’eau bénite, au cierge bénit, au rameau bénit […], l’usage du scapulaire, des médailles, du chapelet ; la révérence pour les processions de l’Église ». Aussi le prêtre parle-t-il abondamment aux enfants : « N’eussent-ils que des doutes dans leur incrédulité, ce serait encore beaucoup d’avoir préparé, dans leur esprit, cette fente ; la foi pourra un jour y introduire ses racines ».
À ces moyens « extérieurs », le Père Timon-David ajoute aussi des moyens « intérieurs ». Visites au Saint-Sacrement, communion fréquente, confessions plusieurs fois dans le mois. À le lire, il suffit de s’y mettre : « Confions-nous en la grâce de Dieu qui veut sauver les âmes et qui a Lui-même institué les sacrements pour les sauver ; travaillons, de notre côté, avec persistance ».
Ultime moyen dont il use : une invention née d’un prêtre éducateur de la génération précédente, l’abbé Allemand, et des jésuites de Fribourg, les « associations », qui réunissent les enfants de l’Œuvre les plus solidement pieux. Elles poursuivent deux buts : la sanctification de leurs membres, et leur dévouement au service de l’Œuvre. Le liant de tout ceci étant un esprit « de foi, de pureté, d’humilité, d’obéissance, de zèle, de sacrifice ».
Derrière cette haute exigence, une tendresse infinie. « Vous trouverez [les enfants] tels que les a faits Adam déchu, ingrats, grossiers, sans sentiment, impossibles à se détourner du péché, à porter à la vertu », écrit le Père Timon-David en 1874 au Père Louis Cayol, qu’il pressent pour lui succéder. « Si vous avez la foi, vous persévérerez sans découragement, travaillant pour Dieu seul et non pour vous ; sinon vous redeviendrez égoïste, personnel, raide, tout d’une pièce, trop humainement logique, et vous vous direz : puisqu’ils ne veulent pas mieux faire, tant pis pour eux, et vous oublierez trop vite ces belles paroles de saint Paul : “Nos servos per Christum”. Le Moyen Âge disait : “Nos seigneurs les pauvres”. Voilà la foi. »
 
Les Pères de Timon-David aujourd'hui
 
Communément appelée « Les Pères de Timon-David », la Congrégation du Sacré-Cœur de Jésus est une congrégation cléricale de droit pontifical depuis 1876. Ses membres prononcent les vœux de pauvreté, chasteté et obéissance. À l’origine, un « vœu de zèle » reprenait le contenu du « vœu de servitude » du Père Timon-David. « Mais Rome l’a supprimé au motif qu’il était inutile  », indique le Père Gérard Philip, actuel supérieur de la congrégation. Sous sa responsabilité, les vingt-six prêtres de sa communauté mettent leur énergie au service des deux mille jeunes des trois établissements scolaires (tenus par la congrégation à Aix-en-Provence, et à Marseille, où une de leurs écoles, Notre-Dame de la Viste, fête ses 150 ans) et des huit œuvres de jeunesse à Marseille, Béziers et Ajaccio (Corse).
Le procès en béatification du Père Timon-David a rejoint la pile des dossiers de la Congrégation pour la cause des saints depuis trente ans. L’avancée de ce dossier aidant, le Père Gérard Philip espère le moment venu un renouveau pour sa communauté. Car les prêtres vieillissent et attendent ardemment la relève, d’autant que, ajoute-t-il, « notre apostolat répond à une nécessité de société : aider les jeunes à trouver équilibre et bonheur. »
 

Lire aussi:

> Un Jean Bosco pour le XXIème siècle

> Un institut pour évangéliser la jeunesse: "Le patronage est une œuvre de miséricorde"

 

24/04/2015

Assaut de Joëlle Milquet contre la liberté d'enseignement: les parents se mobilisent autour du réseau Eduqualis

La ministre belge francophone de l'Enseignement menace le droit fondamental des familles à choisir l'éducation des enfants. Le droit à l'instruction en famille est dans le viseur.

En attaquant la liberté scolaire, Joëlle Milquet trahit l'engagement historique de son parti.

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"L'école à la maison, c'est un mode de vie" - La Libre Belgique du vendredi 24 avril 2014, p.4-5

 

Comment est organisée l’instruction en famille ?
 
Mode d’emploi. En Belgique francophone, l’école n’est pas obligatoire, c’est l’instruction qui l’est. Les parents qui font le choix de l’instruction en famille, selon la terminologie officielle, doivent remplir, avant la rentrée de septembre, une déclaration d’enseignement à domicile valable pour une année scolaire. Ils n’ont pas besoin de motiver leurs raisons. Cela pourrait changer puisque Joëlle Milquet, la ministre CDH de l’Education, a annoncé début mars qu’elle souhaitait durcir par décret les règles de l’instruction en famille. Les parents seraient tenus de justifier leur choix et les raisons religieuses seraient interdites. Les cours donnés à domicile ne sont pas soumis à des règles d’horaires de cours ni de supports d’apprentissage. Les enfants peuvent être instruits seuls ou en groupe, par un de leurs parents ou une tierce personne. Ils sont par contre tenus de passer des contrôles, à 8 et 10 ans, qui se déroulent dans un lieu extérieur (souvent une école), afin de s’assurer que leur niveau est au moins équivalent à celui des enfants scolarisés. Si le niveau d’études n’est pas jugé satisfaisant par le Service général de l’inspection, un nouveau contrôle est organisé dans les deux à six mois. En cas d’échec, l’enfant doit être inscrit dans une école pendant au moins une année scolaire. Les adolescents doivent aussi passer les épreuves certificatives, à 12 ans (CEB), 14 ans (CE1D) et 16 ans (CE2D). Le CESS se passe par le jury central. On peut obtenir des dérogations à ces contrôles et épreuves pour des raisons de maladie, de troubles de l’apprentissage et du comportement ou de handicap. I.L.

 

L'école à la maison, un mode de vie

Joëlle Martin est mère de six enfants âgés de 3 à 17 ans. Hormis le petit dernier, encore non soumis à l’obligation scolaire, tous sont scolarisés à domicile. A sa demande, l’aînée est toutefois retournée à l’école cette année pour préparer le jury central. Joëlle Martin, avec d’autres parents qui ont choisi cette voie, a lancé il y a moins d’un mois Eduqualis, une association de soutien et de promotion à l’école à domicile en Belgique francophone. Elle compte actuellement une trentaine de membres. "On avait le désir de créer une association depuis longtemps et tout s’est accéléré quand la ministre de l’Education a annoncé son projet de faire évoluer la situation de l’école à domicile. Nous sommes pour une réforme et se constituer en association nous permettra d’être des interlocuteurs" , explique Joëlle Martin, au nom d’Eduqualis.
 
L’association demande une révision de la législation
 
Favorables à une réforme, oui, mais en quoi ? "La législation actuelle ne correspond pas aux besoins des enfants. La déclaration doit être rentrée avant septembre. Quand il y a un problème de décrochage scolaire en milieu d’année, c’est supercompliqué d’obtenir à ce moment l’autorisation de scolarisation à domicile. De plus, dans le cas d’enfants souffrant par exemple de phobie scolaire et retirés de l’école, c’est ingérable psychologiquement pour eux d’avoir à passer le jury central à Bruxelles, dans des locaux inconnus, en compagnie d’une centaine d’élèves. Ils sont confrontés aux codes de l’école , précise Joëlle Martin. L’instruction en famille a besoin d’un contrôle de l’Etat mais peut-être pas autant. Il faudrait que l’Etat soit plus partenaire que sanctionnateur et qu’on s’adapte aux besoins de l’enfant." Eduqualis estime encore qu’on devrait accorder plus de place dans les apprentissages à ce qui intéresse les enfants au lieu de s’en tenir aux stricts programmes.
 
Un site Internet bientôt opérationnel
 
Le site Internet d’Eduqualis est en chantier. Sa page d’accueil a été créée (1) et le reste du contenu suivra sous peu (2). On pourra y trouver des informations légales, des questions/réponses, des liens vers des études portant sur l’école à domicile et un agenda des activités organisées pour et par les familles qui scolarisent leurs enfants à la maison. Elles sont ouvertes à toute autre personne intéressée. L’idée est de renforcer le réseau qui existe de manière informelle. I.L.

 

S’instruire en classe, dans le jardin et au musée
 
La journée des enfants de Laurence Binon démarre toujours de la même manière. Avec des pièces colorées aux formes géométriques, ils composent au sol, selon l’inspiration du moment, un mandala. "Je les prends en photo tous les jours" , signale Laurence Binon. La maman d’Ethan (14 ans), Milie (12 ans) et Eiaël (7 ans), psychopédagogue de formation, ex-enseignante et directrice d’école, a pris la décision il y a 7 ans de scolariser ses enfants à la maison.

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13/04/2015

Une nouvelle école catholique : Sint-Ignatius, entre Overijse et La Hulpe

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Dès l'ouverture du site, le ton est donné : "AMGD" et "personne n'est condamné à la médiocrité". L'école Saint Ignace est un internat catholique, indépendant et néerlandophone où chaque élève sera encouragé à l'excellence.

L'ouverture est annoncée pour septembre 2015 avec une première classe de première année d'humanités classiques et deux classes de deuxième année en latin-grec et en sciences modernes. L'école est située dans le cadre rustique de l'ancien couvent de Maleizen, tout près de la frontière linguistique.

La vision de l'école est de contribuer à un avenir dans lequel des catholiques bien formés prennent leur engagement dans toutes les couches de la société.
Leur mission est décrite comme étant la prolongation des foyers qui donnent à leurs enfants une éducation catholique. L'éducation donnée au foyer est approfondie par une étude sérieuse de la foi et ses pratiques. Cette formation intellectuelle est continuée dans l'étude d'autres cours où l'élève est encouragé à ne pas se contenter de la médiocrité mais de tendre toujours vers le magis de Saint Ignace.

Saint Ignace est une école privée afin de préserver au maximum la liberté pour effectuer la mission donnée. Une demande de reconnaissance a été envoyée au Ministère de l'Enseignement. Dès que l'école sera reconnue (dans les 6 mois après la demande), l'école sera en mesure de donner des attestations et des diplômes reconnus aux élèves qui auront réussi.


Le projet pédagogique repose sur trois piliers.
L'excellence jésuite : En se basant sur la Ratio Studiorum de Saint-Ignace, l'école souhaite que chaque élève puisse faire un pas vers le magis (excellence) ignacien. Elle compte pour ceci sur une  équipe d'enseignant motivés, hautement qualifiés et expérimentés pour défier de plus en plus les étudiants . Le matériel propre des cours va plus loin que là où cessent manuels ordinaires afin que les élèves ne soient " pas condamnés à la médiocrité".
L'esprit de l'Eglise catholique romaine : les élèves recoivent une formation dans le même esprit catholique que celui de la maison, avec un respect pour la Magistère et l'attention ainsi que le respect pour les Sacrements. Tous les professeurs sont des catholiques pratiquants. L'accompagnement spirituel, des professeurs et des élèves, ainsiu que les cours de religion sont aux soins des pères de Servi Jesu et Mariae
Néerlandophone : Même si l'école se situe sur la frontière linguistique, l'école choisit consciemment pour l'enseignement néerlandophone. Un niveau d'excellence ne peut être atteint qu'avec une langue maternelle maîtrisée profondément.


Internat à temps partiel : Afin de donner la chance aux élèves de toute le Flandre de suivre un enseignement catholique, l'école a choisi d'organiser un internet à temps partiel le lundi et le jeudi. Afin de ne pas trop casser le lien avec la famille, les cours sont ainsi répartis que les élèves sont à la maison le mercredi. Une étude-garderie sera organisée ce jour-là sur demande.

 

Quant aux détails pratiques, ils sont donnés sous l'onglet "praktisch"

Pour l'inscription, toutes les explications sont données sous l'onglet "inschrijving"

L'école étant indépendante pour ne pas devoir subir de pressions idéologiques, elle ne reçoit donc pas de subsides. Toute aide est donc bien sûr la bienvenue. Telle que décrite dans l'onglet "steunen" l'aide peut être spirituelle, matérielle ou financière.

Source : Sint-Ignatius

12/04/2015

Enseignement catholique: sacrifier l'éternité pour gagner un monde antichrétien ?

18/02/2015

Reportage sur les écoles indépendantes

Face à la politique de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, Anne-Laure Blanc vous fait découvrir des écoles hors contrat où l’enseignement met à l’honneur les matières fondamentales et l’élève. Un reportage de TV Libertés.