26/11/2016
François Fillon, le fossoyeur de l’école en France ?
Olivier Gosset, enseignant, co-fondateur de "Parents pour l'Ecole", s'appuie sur un article du site Enseignants pour l'Enfance, pour rappeler que le "socle commun" qui est l'une des origines de la désintégration de l'Ecole, nous le devons à François Fillon, lorsqu'il était ministre de l'Education nationale :
Lors du dernier débat de la Primaire de la droite et du centre, François Fillon s’est lancé dans une vibrante diatribe à l’égard des pédagogues. Ayant fait grand bruit, cette dernière suscita un engouement inattendu. Si l’attaque portée à l’encontre des experts qui règnent au Ministère est légitime, elle étonne de la part de celui qui fut aux commandes de la rue de Grenelle.
Pour qui s’en rappelle, Monsieur Fillon a été l’auteur d’une loi portant son nom.
16:00 Publié dans Culture et société, Famille, Politique | Tags : françois fillon, socle commun, common core, liberté scolaire, école, enseignement, république française | Lien permanent | Commentaires (0)
20/01/2016
« Transmettre, à quoi bon? »: la conférence de François-Xavier Bellamy
Espérance Nouvelle vous propose d’écouter la conférence « Transmettre, à quoi bon? » donnée par le philosophe François-Xavier Bellamy, le 10 mars 2015 à Bruxelles, à l’initiative de l’Institut Sophia, sur le rôle et l’importance de la transmission dans l’éducation et dans l’enseignement.
François-Xavier Bellamy est professeur agrégé de philosophie en classes préparatoires à Paris et adjoint au maire de Versailles.
10:20 Publié dans Audio, Famille | Tags : école, éducation, enseignement, pédagogie | Lien permanent | Commentaires (0)
04/01/2016
L'ICES : la force des bâtisseurs
09:00 Publié dans Culture et société, Vidéos | Tags : enseignement, enseignement supérieur, enseignement supérieur catholique, université | Lien permanent | Commentaires (0)
L'Institut Catholique de Rennes: l'école qui fait fructifier les talents
Depuis sa création en 1989 l’Institut Catholique de Rennes s’est fixé deux missions principales :
1. Assurer une formation de qualité dans le domaine de l’enseignement supérieur.
2. Par son appartenance au réseau des écoles catholiques, chercher à transmettre des connaissances et des valeurs à chaque étudiant.
L’équipe enseignante et la direction de l’ICR s’appliquent à instaurer un climat familial et bienveillant où chaque étudiant pourra se sentir bien et s’épanouir tant dans le cadre de ses études que sur le plan personnel.
Notre institut de taille humaine nous permet de mettre en place un accompagnement personnalisé de chaque étudiant. Nous cherchons à inculquer à nos élèves la valeur du travail, le goût de l’effort. Nous voulons développer la solidarité entre les étudiants, mais également entre étudiants et enseignants. Par ailleurs, nous exigeons de nos étudiants un devoir d’implication et de réussite, dans ces conditions nous pourrons tirer le meilleur de chacun. (ICR)
08:00 Publié dans Culture et société, Vidéos | Tags : enseignement, enseignement supérieur, université, enseignement catholique, enseignement supérieur catholique | Lien permanent | Commentaires (0)
18/08/2015
« En pays de mission, avant de bâtir une église, construisez d’abord une école »
(Québec-Vie 21/11/2013) C’est un fait encore aujourd’hui passé sous silence que les chrétiens du Québec ont abandonné l’évangélisation et la défense de la foi chrétienne le jour où ils ont cessé de veiller sur un enseignement de foi de qualité dans les écoles. Ils concédaient dès cet instant que l’unique fonction de la hiérarchie ecclésiastique québécoise consistait en ce que nous avons si souvent entendu de la bouche de prélats, une « gestion de la décroissance »…
L’Église du Québec perd en nombre ce qu’elle gagnerait en convictions, en « qualité », en intensité? L’essayiste André Frossard se moquait bien de cette argumentation lorsqu’il parlait de l’apparition de ces chrétiens parfaits, apparition qui coïnciderait avec le jour où ils n’existeraient plus, complètement disparus…
Le Cardinal Daniélou fut un prophète que plusieurs ont refusé d’écouter au début des années 1970, alors qu’il vint prononcer une conférence à la Basilique Notre-Dame sur l’importance de former à l’école des chrétiens capables de développer une pensée argumentée, pouvant confondre la bêtise d’un enseignement parallèle fondée sur les sophistes à la mode, de Camus en passant par Sartre et Simone de Beauvoir.
Il n’y eut pratiquement aucun réveil, si ce n’est que quelques responsables religieux, devant une politique de déchristianisation du gouvernement.
Pire. Le programme officiel de l’enseignement religieux dans les écoles contribua massivement, par son caractère infantilisant et profondément insultant à l’égard de l’intelligence des enfants, à les repousser vers un abandon de tout lien avec cette religion aux comportements et enseignements si insignifiants. Une réaction contraire aurait été des plus inquiétantes de la part de ces enfants.
Les moins de 50 ans ont massivement abandonné la foi avec la bénédiction de responsables adorant le dieu sociologie, suivant « l’évolution de la société » à qui il ne fallait surtout rien imposer…
Majoritairement, nos frères et sœurs, et ami (e) s, ont perdu la foi de leur enfance transmise généreusement par leurs parents, mais qui, adaptée à leurs jeunes âges, demandait à être revigorée par une nourriture intellectuelle fortifiante pour affronter la masse de détritus philosophiques venant en particulier de France et des États-Unis et qui submergèrent nos institutions scolaires.
On ne peut réécrire l’histoire.
Il nous faut recommencer au début, dans notre pays de mission. Et comme dans tout pays de mission, il faut d’abord nous assurer que la foi transmise par les quelques parents l’ayant malgré tout conservé, soit protégée et nourrie, pour qu’elle soit bien connue de cet enfant, pour qu’il réalise que cette relation entretenue avec ce Dieu qui l’aime, n’est pas avant tout le résultat d’un conditionnement parental, mais simplement, la très raisonnable réalité. Pour que nos enfants, s’ils le désirent, puissent choisir de conserver ce lien avec Dieu, ils doivent connaître les raisons de croire…
C’est probablement ce qu’exprimait le cardinal Léo Burke à l’intronisation d’une nouvelle école sous le vocable de Saint Dominique (sur le site du Salon Beige du 19 novembre 2013) :
"[...] En effet, alors que dans votre pays cher à mon cœur on commence à détruire les églises – faute de moyens pour les entretenir – peut-être aussi faute de chrétiens pour les remplir – je pense à cette phrase du pape saint Pie X, dernier pape canonisé jusqu’à ce jour. Saint Pie X disait : « en pays de mission, avant de bâtir une église, construisez d’abord une école ! »
Venant du pape de l’eucharistie, quelle leçon ! En suivant ce programme, vous verrez les églises se remplir à nouveau, grâce aux vocations et aux foyers chrétiens issus des écoles authentiquement catholiques.
Nous sommes encore dans l’année de la foi et je voudrais vous encourager dans la diffusion de notre foi catholique. [...]"
Avons-nous assez souffert du manque d'écoles authentiquement chrétiennes au Québec ? Pourrons-nous un jour tourner la page et prendre résolument le chemin du réalisme évangélique?
Les paroles du Pape François aujourd’hui sont pleines d’espérance sur le passage de cette naïveté religieuse appelée aussi « progressisme » qui a négocié la foi de nos enfants pour une reconnaissance sociale, celle d'être reconnue par comme étant « ouvert d'esprit »... Sur le site de zenit.org du 19 novembre 2013 :
On ne négocie pas la fidélité « C’est comme s’ils disaient : "nous sommes progressistes, nous allons dans le sens du progrès, là où va tout le monde" ». Mais ils négocient « la fidélité au Dieu toujours fidèle ». « Ceci s’appelle apostasie, adultère... ils négocient exactement l’essentiel de leur être : leur fidélité au Seigneur ». Il s’agit d’un « esprit de progressisme adolescent » qui « croit qu’avancer dans n’importe quel choix est mieux que de rester dans les habitudes de la fidélité ».
« Et ceci est une contradiction : on ne négocie pas les valeurs mais on négocie la fidélité. Et ceci, c’est justement le fruit du démon, du prince de ce monde, qui fait entrer dans l’esprit mondain ».
Et ensuite, viennent les conséquences : « Ce n’est pas la belle mondialisation de l’unité de toutes les nations - chacune avec ses usages, mais unies – mais c’est la mondialisation de l’uniformité hégémonique, c’est la pensée unique. Et cette pensée unique est le fruit de la mondanité. »
Enfin, lorsque « toutes les nations se conforment aux prescriptions royales », « le roi construit l'abomination de la désolation sur l'autel des holocaustes ».
Non à la pensée unique « Mais, Père, cela existe encore aujourd’hui ? Oui. Parce que l’esprit mondain existe encore aujourd’hui, et pousse, aujourd’hui encore, à cette envie d’être progressiste avec la pensée unique. Si on trouvait le Livre de l’alliance chez quelqu’un et si quelqu’un obéissait à la Loi, la sentence du roi le condamnait à mort : et cela, nous l’avons lu dans les journaux ces derniers mois. Ces gens ont négocié leur fidélité à leur Seigneur ; ces gens, poussés par l’esprit du monde, ont négocié leur identité, ont négocié leur appartenance à un peuple, un peuple que Dieu aime beaucoup, de qui Dieu veut faire son peuple ».
Aujourd’hui, a mis en garde le pape, on pense qu'il faut « être comme tout le monde, être plus normaux, faire comme tout le monde, avec ce progressisme adolescent ».
« Mais ce qui console, c’est que devant ce chemin de l’esprit du monde, du prince de ce monde, ce chemin d’infidélité, le Seigneur est toujours là, il ne peut se renier lui-même, il est le Fidèle ; Lui, il nous attend toujours, il nous aime tellement et il pardonne lorsque, nous repentant des pas, des petits pas que nous avons faits dans cet esprit de mondanité, nous allons à Lui, le Dieu fidèle envers son peuple qui n’est pas fidèle ».
« Avec l’esprit des enfants de l’Église, prions le Seigneur pour que, par sa bonté, par sa fidélité, il nous sauve de cet esprit mondain qui négocie tout ; qu’il nous protège et nous fasse avancer, comme il a fait avancer son peuple dans le désert, en le prenant par la main, comme un papa qui porte son enfant. En tenant la main du Seigneur, nous avancerons en sécurité », a conclu le pape.
Dieu est fidèle, c'est là toute notre espérance...
10:45 Publié dans Famille, Pape, Sécularisation et rechristianisation | Tags : école catholique, évangélisation, nouvelle évangélisation, mission, enseignement, enseignants, vocation, progressisme, cardinal burke, pape françois, pape pie x, saint pie x | Lien permanent | Commentaires (0)
26/05/2015
Jeu, prière, exigence et tendresse: l'éducation selon le Père Joseph-Marie Timon-David
Famille Chrétienne n°1949 du 23 au 29 mai 2015, pages 28-29
Un prêtre donné à la jeunesse populaire
Lire aussi:
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14:00 Publié dans Famille, Religion | Tags : éducation, oeuvres de jeunesse, enseignement, vocation | Lien permanent | Commentaires (0)
24/04/2015
Assaut de Joëlle Milquet contre la liberté d'enseignement: les parents se mobilisent autour du réseau Eduqualis
La ministre belge francophone de l'Enseignement menace le droit fondamental des familles à choisir l'éducation des enfants. Le droit à l'instruction en famille est dans le viseur.
En attaquant la liberté scolaire, Joëlle Milquet trahit l'engagement historique de son parti.
"L'école à la maison, c'est un mode de vie" - La Libre Belgique du vendredi 24 avril 2014, p.4-5
L'école à la maison, un mode de vie
> Lire la suite sur LaLibre.be
14:05 Publié dans Famille, Politique | Tags : éducation, enseignement, école, droits fondamentaux, libertés fondamentales, droits des parents, droits des enfants | Lien permanent | Commentaires (0)
13/04/2015
Une nouvelle école catholique : Sint-Ignatius, entre Overijse et La Hulpe
Dès l'ouverture du site, le ton est donné : "AMGD" et "personne n'est condamné à la médiocrité". L'école Saint Ignace est un internat catholique, indépendant et néerlandophone où chaque élève sera encouragé à l'excellence.
L'ouverture est annoncée pour septembre 2015 avec une première classe de première année d'humanités classiques et deux classes de deuxième année en latin-grec et en sciences modernes. L'école est située dans le cadre rustique de l'ancien couvent de Maleizen, tout près de la frontière linguistique.
La vision de l'école est de contribuer à un avenir dans lequel des catholiques bien formés prennent leur engagement dans toutes les couches de la société.
Leur mission est décrite comme étant la prolongation des foyers qui donnent à leurs enfants une éducation catholique. L'éducation donnée au foyer est approfondie par une étude sérieuse de la foi et ses pratiques. Cette formation intellectuelle est continuée dans l'étude d'autres cours où l'élève est encouragé à ne pas se contenter de la médiocrité mais de tendre toujours vers le magis de Saint Ignace.
Saint Ignace est une école privée afin de préserver au maximum la liberté pour effectuer la mission donnée. Une demande de reconnaissance a été envoyée au Ministère de l'Enseignement. Dès que l'école sera reconnue (dans les 6 mois après la demande), l'école sera en mesure de donner des attestations et des diplômes reconnus aux élèves qui auront réussi.
Le projet pédagogique repose sur trois piliers.
L'excellence jésuite : En se basant sur la Ratio Studiorum de Saint-Ignace, l'école souhaite que chaque élève puisse faire un pas vers le magis (excellence) ignacien. Elle compte pour ceci sur une équipe d'enseignant motivés, hautement qualifiés et expérimentés pour défier de plus en plus les étudiants . Le matériel propre des cours va plus loin que là où cessent manuels ordinaires afin que les élèves ne soient " pas condamnés à la médiocrité".
L'esprit de l'Eglise catholique romaine : les élèves recoivent une formation dans le même esprit catholique que celui de la maison, avec un respect pour la Magistère et l'attention ainsi que le respect pour les Sacrements. Tous les professeurs sont des catholiques pratiquants. L'accompagnement spirituel, des professeurs et des élèves, ainsiu que les cours de religion sont aux soins des pères de Servi Jesu et Mariae
Néerlandophone : Même si l'école se situe sur la frontière linguistique, l'école choisit consciemment pour l'enseignement néerlandophone. Un niveau d'excellence ne peut être atteint qu'avec une langue maternelle maîtrisée profondément.
Internat à temps partiel : Afin de donner la chance aux élèves de toute le Flandre de suivre un enseignement catholique, l'école a choisi d'organiser un internet à temps partiel le lundi et le jeudi. Afin de ne pas trop casser le lien avec la famille, les cours sont ainsi répartis que les élèves sont à la maison le mercredi. Une étude-garderie sera organisée ce jour-là sur demande.
Quant aux détails pratiques, ils sont donnés sous l'onglet "praktisch"
Pour l'inscription, toutes les explications sont données sous l'onglet "inschrijving"
L'école étant indépendante pour ne pas devoir subir de pressions idéologiques, elle ne reçoit donc pas de subsides. Toute aide est donc bien sûr la bienvenue. Telle que décrite dans l'onglet "steunen" l'aide peut être spirituelle, matérielle ou financière.
Source : Sint-Ignatius
09:03 Publié dans Famille | Tags : école, école catholique, école privée, éducation, enseignement, hors-contrat, saint ignace, maleizen, servi jesu et mariae, nouvelle école | Lien permanent | Commentaires (0)
12/04/2015
Enseignement catholique: sacrifier l'éternité pour gagner un monde antichrétien ?
07:00 Publié dans Famille, Vidéos | Tags : école, école catholique, école privée, école à la maison, homeschool, éducation, enseignement, hors-contrat | Lien permanent | Commentaires (0)
18/02/2015
Reportage sur les écoles indépendantes
Face à la politique de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, Anne-Laure Blanc vous fait découvrir des écoles hors contrat où l’enseignement met à l’honneur les matières fondamentales et l’élève. Un reportage de TV Libertés.
19:08 Publié dans Culture et société, Famille, Vidéos | Tags : école, école catholique, pédagogie, hors-contrat, enseignement, montessori | Lien permanent | Commentaires (0)