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28/11/2016

François Fillon "a tenu des propos contradictoires, et parfois à l'opposé du magistère catholique"

Dans Le Monde des Religions, Martin Brésis écrit :

"La question de l’influence catholique du programme de François Fillon suscite de vifs débats. Or, sur des sujets comme l’avortement ou le mariage gay, le candidat a tenu des propos contradictoires, et parfois à l'opposé du magistère catholique."

Et le journaliste constate que son discours récent, que l'on peut qualifier d'électoraliste, tranche avec ses actes passés :

"L’attachement de François Fillon à des critères d’inspiration catholique dans la définition de son projet politique, s’il est assez flagrant ces dernières semaines, devient toutefois plus relatif quand on observe ses prises de position tout au long de sa carrière. Le mariage pour tous, par exemple, ne l’a pas toujours effarouché. Le 2 février 2012, sur France 2, dans l’émission « Des paroles et des actes », il a déclaré : « Je suis favorable à ce que l'on aille beaucoup plus loin que ce qui a été fait aujourd'hui dans ce qui est le PACS et qui pourrait être considérablement amélioré, avec notamment une cérémonie en mairie. » Une position confirmée le 14 novembre 2012, sur RTL, au micro de Jean-Michel Aphatie : « Il y a le mariage entre deux hommes, deux femmes (…) je n’ai pas d’hostilité à cette question-là. »

Quant à l’avortement, plusieurs de ses votes à l’Assemblée nationale vont dans un sens contraire à ses dernières déclarations. Le 26 novembre 2014, il a fait partie des 27 députés de l’UMP qui ont voté favorablement à une proposition de résolution socialiste « visant à réaffirmer le droit fondamental à l'Interruption Volontaire de Grossesse en France », alors même que la majorité des députés n’a pas pris part au vote (151 votants sur 577 députés). Les parlementaires qui ont voté aux côtés de François Fillon ce jour-là ont été vivement sermonnés par un contributeur de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon, évoquant « des noms que devraient retenir les électeurs catholiques lors des prochaines élections législatives, afin d’empêcher leur réélection. »

François Fillon ne s’est par ailleurs pas opposé au projet de loi « pour l’égalité entre les hommes et les femmes », présenté le 28 janvier 2014, qui a renforcé le droit à l’avortement, en créant notamment un délit d’entrave à l’IVG. Délit qui vise explicitement des « commandos » intégristes catholiques, et qui concerne aussi bien l’entrave « matérielle » que « psychologique ».

 

Source : Extraits publiés sur Le Salon Beige

 

14:41 Publié dans Politique | Tags : françois fillon | Lien permanent | Commentaires (0)

27/11/2016

Avoir voté Fillon : une lâcheté immorale

 

Alain Toulza n'a pas voté Fillon au premier tour, et n'a pas voté du tout au second tour de la primaire :

 

"Dans son « coup de gueule » reproduit ce 25 novembre dans Le Salon beige, François Teutsch a parfaitement analysé la cause de l’échec de la tentative Poisson de représenter nos valeurs : « Elle est dans la lâcheté de la bourgeoisie catholique française qui préférera toujours l’allègement de sa feuille d’impôt au combat pour les valeurs (...). Dans son inconséquence qui lui fait déplorer la marchandisation de l’humain tout en adhérant à l’idéologie libérale mondialiste ».

Je ne reviendrai donc pas sur son analyse mais, à l’intention de tous ceux qui m’ont fait l’honneur d’approuver mon plaidoyer en faveur de Jean-Frédéric Poisson, je veux dire ici pourquoi je n’irai pas voter dimanche. J’ai expliqué, dans le second article paru dans Le Salon beige du 16 octobre dernier, que, les valeurs républicaines de la droite et du centre étant une « auberge espagnole », j’étais prêt à signer mon adhésion à celles que portait le candidat Poisson, mais qu’en aucune manière je ne saurais donner ma caution à celles pour lesquelles, en particulier et à l’instar des autres candidats, le prétendu « catholique » François Fillon renie et trahit publiquement les exigences de la loi de Dieu, qui est le fondement du droit naturel : la vie dans toutes ses dimensions et le mariage dans son unique acception. En mon âme et conscience, je ne peux déclarer, pour avoir droit à voter dans ce second tour, mon adhésion à ces prétendues « valeurs » que sont l’avortement et le « mariage pour tous », défendues par M. Fillon (au contraire de M. Poisson au premier tour).

S’il y avait bien une circonstance où les chrétiens avaient la possibilité de voter utile en désignant le seul candidat qui défendait leurs causes, c’était celle du premier tour de ces primaires. Ils ont préféré donner libre cours à des calculs électoralistes, choisissant l’un de ceux dont ils avaient copieusement sifflé le nom à la dernière marche LMPT, et confirmant ainsi le constat amer de Péguy : « Tout commence en mystique et finit en politique. »

Lors des présidentielles, aucun engagement ne sera exigé de personne. Chacun pourra alors désigner, entre la peste et le choléra, celui qu’il jugera le moins irritant des candidats sans qu’il soit question d’en approuver toutes les « valeurs ». Pour l’heure, je m’abstiens."

 

Source : La notation des deux finalistes selon Liberté Politique

 

Fillon : "Est-ce qu'on n'a pas pris des mesures pour permettre aux femmes l'accès à ce droit qu'est celui de l'IVG ?"

 

 

26/11/2016

François Fillon, le fossoyeur de l’école en France ?

Olivier Gosset, enseignant, co-fondateur de "Parents pour l'Ecole", s'appuie sur un article du site Enseignants pour l'Enfance, pour rappeler que le "socle commun" qui est l'une des origines de la désintégration de l'Ecole, nous le devons à François Fillon, lorsqu'il était ministre de l'Education nationale :

Lors du dernier débat de la Primaire de la droite et du centre, François Fillon s’est lancé dans une vibrante diatribe à l’égard des pédagogues. Ayant fait grand bruit, cette dernière suscita un engouement inattendu. Si l’attaque portée à l’encontre des experts qui règnent au Ministère est légitime, elle étonne de la part de celui qui fut aux commandes de la rue de Grenelle.

Pour qui s’en rappelle, Monsieur Fillon a été l’auteur d’une loi portant son nom.

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