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27/12/2016

Entretien avec l'auteur de "L'éveil de Mademoiselle Prim", Natalia Sanmartín Fenollera

 

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Extraits :

0'48'' : "Petite, je voulais être bibliothécaire. Parce que j'aimais beaucoup lire. Plus qu'écrire, j'aimais lire."

1'41'' : "Je voulais parler de la vérité, du bien et de la beauté. Et il m'a semblé qu'utiliser une prose poétique, une histoire, un conte, était la meilleure manière de le faire."

06'07'' : "Oui, de fait, voyons. Je crois qu'il n'est pas nécessaire de théoriser là-dessus. On voit bien comment la génération précédente a été éduquée, les parents, les grands-parents, comment les enfants sont éduqués aujourd'hui. Et les énormes carences, et la rigidité des systèmes d'étude. Et je suis arrivée à la conclusion qu'il y a un problème très grave avec l'éducation. Et probablement, le premier problème, c'est que nous l'avons déléguée à des institutions dont on suppose qu'elles devraient co-éduquer, aider l'éducation qui doit se donner à la maison, et elles sont devenues des endroits où on envoie les enfants pour se faire déséduquer par toutes sortes de choses. Les programmes d'étude sont trop rigides. On donne la primauté aux technologies, aux médias, au lieu du contenu. On apprend très peu de choses. En général, celles qu'on apprend sont assez inutiles. On n'apprend pas aux enfants à aimer la lecture. Parmi ceux qui aiment la lecture, très peu d'entre nous l'aimons parce que nous avons appris [à l'aimer] à l'école. À l'école, on te fait apprendre des choses sur des auteurs, certains t'intéressent, d'autres pas, en général tu ne les lis pas trop, et si tu les lis tu dois faire un travail et tu cherches un résumé du livre. Alors je crois que l'éducation commence à la maison, elle commence tout petit, elle commence avec l'émerveillement, et par conséquent elle ne peut pas être orientée uniquement vers le succès professionnel dans cinq ou dix ans, cela vient après. Alors, dans 'L'éveil de Mademoiselle Prim', ils ont décidé que le monde n'éduque pas leurs enfants mieux qu'eux-mêmes, et alors ils éduquent leurs enfants à la maison, et ils les éduquent en communauté."

9'11'' : "Il y a eu une époque où il n'y avait pas tant d'écoles formelles et obligatoires, dans le sens d'obligatoires, pas qu'il n'y en eût pas. Et les gens continuaient à penser, continuaient à apprendre, et continuaient à lire. À Saint-Irénée d'Arnois, ils ont ce système. Mais je crois que simplement... Moi je défends l'idée de la liberté, que les parents puissent choisir la manière d'éduquer leurs enfants. Certains vont les éduquer à la maison, d'autres pas. D'autres voudront une école de tel profil, d'autres... Ce qui pour moi s'avère asphyxiant, ce sont les programmes d'étude, et le fait qu'il faille se plier à une série de critères, ou donner un programme. Que ce soit une école publique ou privée ou semi-privée, il y a une série de choses que tous doivent apprendre, et ça me paraît asphyxiant, et je me rebelle contre ça."

10'00'' : "Saint-Irénée est un conte. L'histoire n'est pas un roman réaliste. Ce n'est pas du réalisme. Alors on ne peut pas le considérer comme si c'était un village réel."

10'32'' : "Mais l'idée d'un petit village dans lequel les gens se connaissent, le visage, les noms, dans lequel tout le monde sache quelque chose des autres, que les relations soient plus proches, qu'il y ait une certaine courtoisie ou discourtoisie de voisinage, mais qu'on ne soit pas enfoui dans la grande masse anonyme des villes, cela existe, existe maintenant, et surtout c'est le type de communauté ou de société sur laquelle s'est levée l'Europe. Un petit village autour d'un poumon spirituel, qui dans le roman est un monastère, et là [dans ce village] on achète, on vend, les personnes établissent des relations, et on vit à une échelle plus petite et à une échelle plus humaine. Maintenant, pas tout le monde dans les petit villages est aussi cultivé que les irénites, pas tout le monde a ces conversations si profondes, parce que c'est un conte. C'est un conte pour parler de différentes choses, et les contes ont la vertu de nous permettre de mettre de l'emphase sur certaines choses et sur d'autres non, changer de point de vue... Ce n'est pas réaliste."

11'52'' : "Il n'existe pas d'endroit comme celui du roman, non. Est-ce qu'il existe des endroits petits, où on ne doit pas s'engouffrer dans un embouteillage, dans un transport public, pendant trois heures, et où on peut regarder ses enfants jouer dans la rue ? Oui, il y en a. Ils ont toujours existé, et ils existent encore."

 

Rapporté par The Wanderer, Argentine. Transcription et traduction par Espérance Nouvelle.

 

En français :

> Le carnet de Myriam Thibault : « L’Éveil de Mademoiselle Prim » de Natalia Sanmartin Fenollera

> Grasset : L'éveil de mademoiselle Prim

> Fnac : L'éveil de mademoiselle Prim

> Amazon : L'Éveil de mademoiselle Prim (format poche)

> La Procure : L'éveil de mademoiselle Prim

 

En Español :

> The Wanderer, Argentina : La señorita Prim

> The Wanderer, Argentina : "No somos como ellos", por Natalia Sanmartín Fenollera

> Cosas que me hacen feliz : El despertar de la señorita Prim

 

In English :

> The Imaginative Conservative : “The Awakening of Miss Prim”, A Breath of Fresh Sanity

 

28/11/2016

Donald Trump nomme ministre de l'Éducation une protectrice du droit des parents d'éduquer leurs enfants

 

Toute proportion gardée, c'est un peu comme si le prochain président de la république nommait Anne Coffinier ministre de l'Education nationale en France :

"Donald Trump a nommé mercredi Betsy DeVos, une richissime philanthrope conservatrice et farouche partisane du droit à choisir entre école publique, privée ou enseignement à la maison, pour diriger le ministère de l'Éducation.

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26/11/2016

François Fillon, le fossoyeur de l’école en France ?

Olivier Gosset, enseignant, co-fondateur de "Parents pour l'Ecole", s'appuie sur un article du site Enseignants pour l'Enfance, pour rappeler que le "socle commun" qui est l'une des origines de la désintégration de l'Ecole, nous le devons à François Fillon, lorsqu'il était ministre de l'Education nationale :

Lors du dernier débat de la Primaire de la droite et du centre, François Fillon s’est lancé dans une vibrante diatribe à l’égard des pédagogues. Ayant fait grand bruit, cette dernière suscita un engouement inattendu. Si l’attaque portée à l’encontre des experts qui règnent au Ministère est légitime, elle étonne de la part de celui qui fut aux commandes de la rue de Grenelle.

Pour qui s’en rappelle, Monsieur Fillon a été l’auteur d’une loi portant son nom.

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30/12/2015

Les écoles indépendantes: des acteurs de plus en plus indispensables et prisés dans le paysage de l'enseignement

L'interview par Philippe Maxence d'Anne Coffinier, fondatrice de l'association Créer son école, du 7 novembre 2006, n'a fait depuis lors que gagner en actualité et en intérêt.

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7 novembre 2006 - Philippe Maxence.

Lorsqu'on rencontre Anne Coffinier, on reste surpris devant tant d'énergie, de vivacité intellectuelle et de force morale. Fondatrice de l'association Créer son école, elle nous explique comment et pourquoi il est urgent de rendre la liberté au secteur scolaire. Étonnant. À lire. 

 

Vous avez fondé Créer son école, association qui propose une aide juridique et pratique bénévole aux créateurs d’écoles hors contrat. Pour quelles raisons ?

La situation de l’école en France – et plus largement en Europe de l’ouest – est particulièrement préoccupante. Cette crise n’est pas passagère : elle a débuté il y a plus de trente ans et s’aggrave d’année en année. Ses conséquences sont catastrophiques et menacent les bases mêmes de notre civilisation.
Citons quelques manifestations du chaos pédagogique actuel :

- 1 enfant sur 3 ne sait pas lire correctement en 6ème  
- 45 % des lauréats du baccalauréat professionnel sont au chômage après 7 mois de recherche
- 160 000 élèves quittent chaque année le système scolaire sans aucune qualification
- explosion des pathologies scolaires (progression exponentielle des dyslexies, dysorthographies, phobies scolaires…)

Cela signifie que, si l’on ne fait rien, des millions d’élèves vont continuer à être « mutilés à vie ». Il est donc vital de renouveler en profondeur l’école, qu’il s’agisse des filières généralistes ou professionnelles.

Or l’expérience montre, en France comme à l’étranger, que l’Etat rencontre de graves difficultés s’il essaie de mener tout seul les réformes nécessaires. La société civile a en réalité un rôle essentiel à jouer dans la refondation de l’école. Comment ? Tout simplement en créant des établissements scolaires indépendants de qualité. Puisqu’il n’est pas de solution de l’intérieur (à cause du gigantisme bureaucratique des structures et du conservatisme aveugle des syndicats), il faut agir à l’extérieur et à côté du grand corps malade de l’Education nationale. C’est seulement ainsi que l’on pourra susciter une émulation profitable au système éducatif français dans son ensemble.

C’est dans cette perspective que j’ai fondé « Créer son école » en février 2004 pour accompagner juridiquement et pratiquement les créateurs d’école.  (Créer son école ;46 rue Custine 75018 Paris ; tel. de permanence : 06 26 27 86 72 ; contact@creer-son-ecole.com; site : www.creer-son-ecole.com)

Vous employez les termes d'« écoles indépendantes », là où il est habituel de parler d'école hors-contrat. À quelle logique répond votre choix lexical ?

Le terme d’école hors contrat, outre qu’il est sec et technique, donne à croire que la « normalité » serait du côté des écoles « sous contrat ». En réalité, c’est le contraire puisque la normalité mondiale et historique se situe du côté de la liberté pédagogique et de l’autonomie de gestion qui caractérisent en propre les écoles indépendantes (ou hors contrat). S’il est légitime que l’Etat intervienne financièrement pour permettre un accès effectif de chacun à l’éducation (par exemple sous forme de chèque éducation), il est en revanche illégitime que l’Etat s’ingère dans le contenu de l’enseignement, à partir du moment où ce dernier respecte l’ordre public.

Quelle est la philosophie profonde de l'école indépendante ?

La philosophie des écoles indépendantes, c’est de croire à la liberté dans le domaine de l’esprit. Et de faire confiance. Faire confiance aux parents, qui sont capables de choisir l’école la plus adaptée à leur enfant ; faire confiance au directeur pour recruter son équipe et prendre les bonnes décisions ; et enfin et surtout, faire confiance aux professeurs pour choisir les meilleures méthodes, dès lors qu’ils sont placés en situation de responsabilité. Une école indépendante est une école qui détermine sa pédagogie, son esprit et sa gestion de manière libre et autonome. Ce simple positionnement entraîne des effets vertueux. On sait que l’homme ne s’investit pleinement dans le succès d’une entreprise que s’il est personnellement tenu responsable des résultats atteints, ce qui suppose bien sûr qu’il ait été tout à fait libre des moyens mis en œuvre. Toute insertion dans une structure administrative de taille importante dilue les responsabilités, étiole les libertés, stérilise la vitalité et la créativité que peut avoir une petite communauté éducative. Cette considération vaut pour toutes les écoles, qu’elles soient publiques ou privées. Mais on peut noter que l’Enseignement catholique ne s’oriente hélàs pas dans cette direction : la récente loi Censi vient de restreindre encore drastiquement l’autonomie de gestion des établissements du privé catholique sous contrat.

Combien y a-t-il d'écoles indépendantes aujourd'hui en France ? Sont-elles toutes catholiques ?

Il y en a environ 450 en France ; 27 ont ouvert leurs portes en septembre dernier. Elles sont catholiques pour moitié environ. L’autre moitié est constituée d’écoles protestantes (le plus souvent évangélistes), à pédagogie particulières (Montessori, Steiner, pédagogie entièrement individualisée ou fondée sur support informatique); d’autres enfin ont des spécificités fortes (écoles pour enfants dyslexiques, pour enfants précoces, avec horaires aménagés comme pour les manécanteries, bilingues (langues régionales ou étrangères)).

Pour quelles raisons les parents font-ils ce choix ? Avez-vous des chiffres sur le nombre de familles qui recourent à ce type d'école aujourd'hui ?

Les parents font le choix de la liberté soit parce qu’ils veulent que leur enfant ait une éducation rigoureuse et en harmonie avec la formation délivrée à la maison (notamment au plan spirituel et moral), soit parce que leur enfant est en souffrance scolaire (échec scolaire,  voire phobie scolaire ou dépression…) et que cette situation les conduit à chercher une solution pour leur enfant hors des sentiers battus. Enfin, il y a aussi tous les étrangers ou Français de retour d’expatriation qui continuent à inscrire leurs enfants dans ce type d’établissement qu’ils ont appris à apprécier à l’étranger.

Il y a environ 30 000 enfants dans les écoles hors contrat et 30 000 pratiquant l’école à la maison. Le nombre des descolarisations connaît une progression exponentielle (dans les ZEP, dans le contexte du CPE, de la crise des banlieues…). En l’absence de réformes de l’école publique et dans le contexte de saturation du privé, ces descolarisations ne pourront que se multiplier, comme on le voit aux Etats-Unis.

Mais quels sont en définitive les avantages objectifs des écoles indépendantes ?

Elles offrent un excellent cadre éducatif car :

– soumises à une obligation de résultat, elles sont poussées à avoir un corps professoral compétent et habité par la vocation de l’enseignement ;

– fondées par des professeurs partageant la même vision de l’éducation, elles bénéficient d’un corps professoral soudé délivrant une formation cohérente ;

– par la diversification d’établissements scolaires qu’elles introduisent, elles permettent à chaque famille de choisir le meilleur cadre éducatif pour ses enfants ;

– de taille humaine, ces écoles assurent un enseignement individualisé respectueux des personnes ;

– dirigées par des chefs d’établissement sous l’égide du conseil d’administration de l’école, elles sont gérées efficacement ;

– libres de leurs moyens (méthodes, horaires, programmes, manuels, options) mais comptables de leurs résultats (tant pédagogiques que financiers), elles mettent en œuvre des méthodes empruntées aux traditions éducatives les plus fécondes ;

–  librement choisies par les familles en raison de leur projet pédagogique, elles dispensent une formation en harmonie avec l’éducation familiale. [...]

Existe-t-il des écoles indépendantes pour les classes techniques ?°)  Parmi les 450 écoles, seul le réseau d’écoles juives compte un nombre significatif d’écoles professionnelles dont la spécialité évolue de manière réactive en fonction des mutations du marché. Il est urgent de développer plus largement les écoles indépendantes préparant à un métier ou corps de métiers : la Fondation pour l’école espère prochainement pouvoir aider financièrement au lancement de telles écoles. Ces structures verraient la partie professionnelle de la Formation entièrement confiée aux entreprises pour être réellement en prise avec la réalité économique.

Y a-t-il un enseignement supérieur indépendant ?

Le supérieur est tout à fait différent du primaire ou secondaire car il y a une foison d’écoles supérieures indépendantes préparant des diplômes totalement privés (à commencer par les multiples écoles de commerce). Cependant, s’agissant d’études classiques, il existe des établissements privés s’inscrivant dans cette logique d’indépendance intellectuelle par rapport aux préconisations de  l’Etat. S’agissant des catholiques, il y a ainsi 7 facultés privées : l’IPC, la FACO, IFJ, l’ISES, L’IRCOM, l’Institut Albert le Grand ; l’IUSPX (toutes sont référencées sur le site de www.creer-son-ecole.com).Mais la priorité nous semble être vraiment de restaurer un enseignement primaire de qualité (ouvrant sur un diplôme de fin d’études primaire réellement sélectif) car sans formation de base solide, rien n’est possible.

Comment aider au développement des écoles indépendantes ?

En soutenant financièrement les écoles directement (les dons sont déductibles) ou la Fondation pour l’école. En effet, cette institution en cours de lancement devrait pouvoir contribuer à donner une assise financière aux meilleures écoles et les aider à se doter d’un corps professoral de grande qualité. (cf. info@fondationpourlecole.org) [...]

En quelques mots, Anne Coffinier, qui êtes-vous et comment avez-vous été conduite à vous occuper de ces questions ?

J’ai 32 ans, je suis mariée et ai trois enfants ; je suis catholique, diplomate de profession, énarque et normalienne de formation ; j’ai été conduite à m’intéresser à l’éducation tout naturellement (en tant que mère de famille et normalienne) ; l’ampleur du chaos éducatif m’a convaincue de m’investir à plein au service du renouveau éducatif. Les écoles entièrement libres m’ont paru la structure la plus apte à susciter ce renouvellement en profondeur du système éducatif, le tout dans des délais acceptables.

Enfin dernière question : est-ce que recourir à l'école indépendante reflète un choix qui repose sur une conception de la vie ?

Oui, même si ce choix devrait aller de soi : il s’agit du choix de vivre libre et responsable de sa vie, de ses actes au lieu de se laisser assister, dicter ses pensées par l’Etat dans un domaine où il ne doit intervenir que pour permettre le respect effectif de la liberté d’enseignement. Il s’agit aussi du choix de la cohérence (cohérence de l’éducation à l’école et en famille, cohérence religieuse (peut – on mettre Dieu à la porte de l’école si l’on croit en Dieu ?).

Quel message final voudriez- vous délivrer aux lecteurs de ce blog ?

Il tient en une phrase : les écoles indépendantes sont la solution d’avenir. Inscrivez-y vos enfants. Ils méritent bien autre chose qu’une éducation au rabais ! Pour en savoir plus sur les écoles indépendantes, visitez le site www.creer-son-ecole.com (ici) et commandez la brochure de questions/réponses sur les écoles indépendantes publiées par notre association : ici

Mieux encore, si les écoles indépendantes vous semblent une solution intéressante pour la jeunesse de notre pays, n’hésitez pas à soutenir la Fondation pour l’école. Pour plus d’informations, écrivez-nous à info@fondationpourlecole.org ou téléphonez nous au 01 42 62 76 94. A bientôt !

 

Source : Caelum et Terra - Les écoles indépendantes : un entretien avec Anne Coffinier