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26/09/2014

Fausses accusations d'abus sexuels: quelles sont les conséquences

Pour se faire une idée des conséquences que peut avoir sur une personne, a fortiori si elle est innocente, d'être publiquement accusée d'avoir commis des abus sexuels, il est nécessaire d'écouter cette émission de radio du mardi 1er septembre 2009 sur france inter:

Comment Monsieur Kamagate s'est mis à bégayer

podcast

> Cliquez ICI puis sur la barre d'avancement pour aller directement aux extraits significatifs

Pour écouter les passages les plus significatifs, écoutez pendant 2 minutes à la minute 12, 22, 32 et 40.

L'émission commence à la minute 12. Mais vous pouvez commencer l'écoute à la minute 22'10''. Le cœur de l'émission, c'est à la minute 32: attention propos explicites pendant les 5 premières secondes. Le passage à partir de la minute 40 finit de donner l'aperçu général de l'histoire de Monsieur Kamagate.

Nous sommes en mesure de certifier sans l'ombre d'un doute que les accusations portées contre l'ancien vicaire général du diocèse de Ciudad del Este et par ricochet contre son évêque, sont intégralement mensongères et calomnieuses, comme il a été établi par la justice ecclésiastique aussi bien que par la justice civile. L'étalage d'informations aussi fausses qu'incomplètes à leur sujet de la part de médias qui se disent catholiques et promoteurs des 'valeurs de l’Évangile', humilie publiquement et détruit au yeux du monde entier la réputation de deux hommes d’Église à la conduite irréprochable.

> Informations incomplètes, accusations vagues, et absence totale de preuves contre Ciudad del Este

Le récit complet, nombreux documents à l'appui, des événements de Ciudad del Este avait déjà été publié ici:

> Clarification sur le diocèse de Ciudad del Este

On peut y trouver notamment le récit de l'enquête menée par l'évêque et de l'enquête minutieuse réalisée par le Saint-Siège, qui toutes deux ont abouti à la conclusion ferme qu'il n'y avait jamais eu aucun délit ni aucune faute commise par le prêtre mis en cause dans les médias.

> Document informatif sur l'abbé Urrutigoity

D'autres documents, plus récents, peuvent également être consultés:

> Lettre au Préfet de la Congrégation pour les évêques

> A Rome, l'évêque de Ciudad del Este n'a jamais été entendu

 

 

(RadioVatican - 22/03/2014) « Je considère que les péchés les plus graves que commettent les médias sont ceux qui concernent les contre-vérités et les mensonges, et ils sont trois : la désinformation, la calomnie et la diffamation ». Voilà ce qu’a déclaré le Pape François durant l’audience de ce samedi matin accordée aux radios et télévisions d’inspiration catholique du réseau Corallo. « La calomnie et la diffamation sont graves, mais le plus grave c’est la désinformation », a tenu a ajouté le Pape. « La calomnie c’est un péché mortel, mais l’on peut toujours arriver à clarifier les choses, et à faire valoir finalement que c’est une calomnie ». « La diffamation c’est un péché mortel, mais on peut réussir à dire que c’est une injustice». « Mais la désinformation, a ajouté le Pape, c’est ne dire que la moitié des choses, celles qui me conviennent, et ne pas dire l’autre moitié : de sorte que celui qui regarde la télévision ou écoute la radio ne peut bien juger les choses parce qu’ils n’a pas tous les éléments, car ils ne lui ont pas été livrés ». « Évitez ces trois péchés : la désinformation, la calomnie et la diffamation », a conseillé le Pape François à son auditoire.

 

2477 Le respect de la réputation des personnes interdit toute attitude et toute parole susceptibles de leur causer un injuste dommage (cf. CIC, can. 220). Se rend coupable

de jugement téméraire celui qui, même tacitement admet comme vrai, sans fondement suffisant, un défaut moral chez le prochain.

de médisance celui qui, sans raison objectivement valable, dévoile à des personnes qui l’ignorent les défauts et les fautes d’autrui (cf. Si 21, 28).

– de calomnie celui qui, par des propos contraires à la vérité, nuit à la réputation des autres et donne occasion à de faux jugements à leur égard.

2479 Médisance et calomnie détruisent la réputation et l’honneur du prochain. Or, l’honneur est le témoignage social rendu à la dignité humaine, et chacun jouit d’un droit naturel à l’honneur de son nom, à sa réputation et au respect. Ainsi, la médisance et la calomnie lèsent-elles les vertus de justice et de charité.

2487 Toute faute commise à l’égard de la justice et de la vérité appelle le devoir de réparation, même si son auteur a été pardonné. Lorsqu’il est impossible de réparer un tort publiquement, il faut le faire en secret ; si celui qui a subi un préjudice ne peut être directement dédommagé, il faut lui donner satisfaction moralement, au nom de la charité. Ce devoir de réparation concerne aussi bien les fautes commises à l’égard de la réputation d’autrui. Cette réparation, morale et parfois matérielle, doit s’apprécier à la mesure du dommage qui a été causé. Elle oblige en conscience.

Catéchisme de l’Église Catholique

 

> Complément vidéo: une réaction évangélique à l'accusation "prêtre pédophile"

07/09/2014

Clarification sur le diocèse de Ciudad del Este après la visite apostolique

 

Suite à diverses accusations contre l’évêque de Ciudad del Este (Paraguay), Mgr Rogelio Livieres Plano, et surtout contre son vicaire général Mgr Carlos Urrutigoity, une visite apostolique a été menée dans le diocèse.

Le seul résultat de la visite apostolique est que les ordinations prévues pour le 15 août ont été « suspendues ». On a dit que le vicaire général avait été lui aussi suspendu, mais en fait c’est l’évêque qui l’avait suspendu, par esprit d’apaisement, en attendant la fin de l’histoire. 

Les très graves accusations lancées contre l’évêque et contre son vicaire général n’ont finalement pas été retenues par les visiteurs parce qu’elles sont purement calomnieuses. Le site du diocèse a publié en plusieurs langues, dont le français, un texte qui démonte point par point les accusations: "Résumé explicatif de la visite apostolique". Il est reproduit intégralement ci-dessous. Chacune des affirmations de ce texte est appuyée par des documents indiqués en note et qu’on peut consulter (il y a 57 documents en lien dans le texte).

 


 

RÉSUMÉ EXPLICATIF DE LA VISITE APOSTOLIQUE

DIOCÈSE DE CIUDAD DEL ESTE - PARAGUAY
 
Officiellement, le nonce apostolique au Paraguay, dans une déclaration publique du 2 juillet 2014, a annoncé que le diocèse de Ciudad del Este allait faire l’objet d’une visite apostolique imminente « afin d'offrir une assistance pour le bien de cette Église particulière ».
 
Officieusement, les médias ont dit qu'il s'agissait d'une véritable « intervention dans le diocèse », c'est-à-dire d'un processus qui finirait, soit par la démission soit par la destitution de notre évêque, et par l'arrêt des œuvres en cours.
 
Nous présentons un résumé explicatif des points saillants de cette conjoncture, avec les faits et les pièces justificatives. Nous le faisons dans le style simple et direct du peuple de Dieu, et avec la transparence et l'honnêteté auxquelles Mgr Rogelio Livieres nous a habitués.
 
1 – Lugo et Livieres
Le plus célèbre évêque paraguayen, sans aucun doute, est le «père-évêque» Fernando Lugo, ex-président de la République. Il a pris la présidence en août 2008, après avoir été dispensé de ses obligations d’évêque et réduit à l'état laïc.
 
Il a été destitué en 2012, après une procédure du Congrès.
 
Lugo et la gauche minuscule mais intelligente du pays ne seraient jamais arrivés au pouvoir et n’auraient jamais défait le Parti Colorado sans une alliance avec la minorité la plus forte du pays, le Parti libéral, et le soutien massif (explicite ou tacite) de l'Eglise hiérarchique. Depuis des décennies, au Paraguay ont été systématiquement nommés des évêques de tendance anti-Parti Colorado, et, en outre, imprégnés d’une formation idéologique floue issue de la théologie de la libération.
 
Comme toute règle, elle avait son exception : Mgr Livieres éleva la voix (très publiquement) pour s’opposer à la candidature de Lugo, devenant ainsi le seul défenseur de la position du Vatican. Les critiques qu’il mettait en avant étaient de deux types. D'une part, il n'était pas d'accord avec la confusion fondamentaliste entre religion et politique responsable du retrait de Lugo et de nombreux autres personnes consacrées de leur engagement évangélique « pour s'impliquer dans la politique ». D'autre part, il soulignait l'irresponsabilité morale et administrative du candidat, couverte par de nombreux ecclésiastiques et religieux, car « tout le monde savait ».

DOCUMENTS (Cliquez sur les titres pour consulter les documents)

  1. Opinion de Mgr Livieres par rapport à Fernando Lugo. [Entretien]
  2. Des evêques demandent au président Lugo sa démission pour éviter la violence.
  3. Mgr Livieres avait déjà manifesté plusieurs fois sa position par rapport à Fernando Lugo, alors évêque de San Pedro.
 
2 – La « communion ecclésiale »
Avec la polémique autour de Lugo, ce n’était pas la première fois que Mgr Livieres faisait grincer des dents le petit monde épiscopal. L’accusation de « briser la communion ecclésiale » avait commencé avant même qu’il mette un pied dans le diocèse et que, par conséquent, il puisse « mettre la pagaille ». En effet, la conférence épiscopale avait écrit à saint Jean-Paul II pour exprimer son désaccord avec la nomination d’un nouveau frère qui ne figurait même pas sur la liste des candidats sélectionnés, et qui était donc « imposé » par Rome. Certains dirigeants laïcs firent écho à ces protestations. Le Saint-Siège ne plia pas. Et depuis lors, contre vents et marées, comme la barque de l’Évangile, il a soutenu la gestion du nouvel évêque.
 

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