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31/10/2013

Spectacle des séminaristes de la Cté St-Martin - 11 novembre - "La conversion"

Bande-annonce du spectacle sur le thème de la conversion, préparé par les séminaristes pour les célébrations de la Saint-Martin le 11 Novembre 2013

Source: www.ctestmartin.fr

Votre visage, vos amis, votre vie bientôt dans les publicités de Google

google-is-watching-you.pngEt ce n'est pas une blague : il a suffi à Google de changer ses conditions d’utilisation et le tour est joué : 

"Nous avons apporté trois changements : Premièrement, nous avons clarifié comment votre nom et votre photo de profil peuvent s’afficher dans les produits Google (y compris dans les avis, la publicité et d’autres contextes commerciaux)". 

Bien sûr, moins on laisse des traces de soi sur internet et sur les réseaux sociaux en particulier, mieux on se porte. Mais tout n'est pas perdu : il y a une issue avant de supprimer de vos comptes toutes vos données privées qui seront de toute façon conservées par les sites en question : 

"Heureusement vous pouvez désactiver un paramètre immédiatement si vous ne voulez pas que votre figure apparaisse un peu partout sur le web en tant que recommandation auprès de vos amis" (suite et démonstration).

Source: Le Salon Beige.

30/10/2013

Sentinelles, aux fondements de la société

Par une étudiante en lettres.

 

Qui n’a pas été frappé par la beauté de l’eau ? Mais quelle n’est pourtant pas sa force destructrice quand elle outrepasse ses limites naturelles… Il en va de même pour l’humanité. C’est pour cette raison que des instances ont été créées afin de protéger l’homme contre ses mauvais penchants et promouvoir les valeurs qui sont fondamentales pour la survie du genre humain et de toute civilisation. Mais cela ne suffit pas pour que nous soyons définitivement hors de danger. La preuve en est que de tout temps des gens ont dû protester pour réveiller les consciences. Les Veilleurs Debout (appelés « Sentinelles » en France et dans plusieurs autres pays) en sont une expression récente.

Des Sentinelles…

D’ailleurs que font-elles ces Sentinelles ? Protester ? Sans doute, oui. Mais il ne faut pas tomber dans le piège de limiter à cette seule facette le mouvement. Bien plus qu’une protestation, il s’agit d’une affirmation de l’importance que nous conférons aux valeurs que nous défendons debout. En fait, le Parlement devrait, en nous représentant, agir comme si nous étions toujours debout. Or comme tout le monde a beaucoup d’autres choses à faire, nous partons du principe que nos parlementaires n’ont pas besoin de notre soutien physique pour bien nous représenter. Mais quand le gouvernement tend à oublier ces valeurs fondatrices, il faut que nous nous organisions pour rappeler à l’ordre nos députés. Notre présence debout est donc cette réaffirmation, cette reconnaissance des valeurs et peut ainsi être interprétée comme une protestation contre les dérives qui suivraient.

Mais même si l’histoire démontre que régulièrement une phase de flou dans les valeurs survient, il ne faut pas se laisser aller au fatalisme, mais poser un regard critique sur notre implication. Qu’avons-nous fait pour que ces valeurs soient inscrites dans le cœur de la société ?

… de l’invisible

Tout admirable que soit le mouvement des Sentinelles, il faut bien concéder qu’il faut le pérenniser sans être tous les soirs debout en ville. En fait, il faudrait inclure cette affirmation de nos valeurs dans notre vie quotidienne selon l’appel que Jean-Paul II a lancé comme mission pour le début du nouveau millénaire. Même si l’appellation et la mission de « Sentinelles de l’Invisible » était avant tout confiée à la femme, il ne faut pas s’y méprendre : cela ne regarde pas qu’elles. C’est un travail d’équipe (qu’on parle de la transmission en société ou au sein d’une famille) ! L’homme incarne (ou du moins devrait incarner) l’autorité et par là toute la structure sociale. Mais une autorité sans valeurs est comme une structure sans fondement : elle devient arbitraire et par là peut être considérée comme malléable, voire accessoire (cf. ce que nous vivons actuellement). Mais des valeurs sans structures sont comme de belles idées qui n’ont pas de place concrète pour se développer. Les valeurs et les structures vont ensemble : elles sont complémentaires. Il faut donc que nous nous sentions tous concernés par l’urgence de notre mission : qui que nous soyons, où que nous soyons, avec les moyens dont nous disposons nous devons aider à redonner un sens à notre société !

Rosaire pour la vie ce samedi 2 novembre à Bruxelles

Nous relayons avec beaucoup d'enthousiasme l'invitation à prier ensemble, ce samedi 2 novembre, un rosaire pour la défense de la Vie.
Où?: Eglise Saint-Jacques sur Coudenberg
        Place Royale (Bxl)
Quand? 2 novembre à 16h30
N'hésitez pas à transférer l'info!!
 

 

Beste vrienden,
Graag sturen we de uitnodiging door om samen een rozenkrans te bidden voor de bescherming van het menselijk Leven.
Place to be: Sint-Jakob op Coudenberg
                    Koningsplein (Brussel) (Bij Centraal Station)
Wanneer? 2 november om 16u30
Aarzel niet om de uitnodiging door te sturen
Tot dan!

 

 

29/10/2013

Suivons ce Pape et restons catholiques

Sur le site du Couvent Saint-Antoine à Bruxelles, le Frère Daniel-Marie, franciscain conventuel, donne sa vision du devoir de fidélité envers le Vicaire du Christ. C’est édifiant, c’est beau, et parfois... surprenant. Mises en gras et commentaires en vert par Espérance Nouvelle.

Vendredi 4 octobre 2013, 17h22.

Réponse à une jeune catholique inquiète :

 

Question de Rachel : 

« Dire que le plus grand mal du moment c'est les vieux et le chômage des jeunes, pour un pape ça craint un peu non? Alors que Benoit XVI lui parlait (justement je trouve) de l'oubli/absence de Dieu... »

 

 

Réponse de Frère Daniel-Marie :

 

Chère toi,
nous avons toujours eu des papes surprenants:

Jean XXIII Pape de transition tranquille (élu pour cela) qui lance Vatican II. (Comprenez : pas une marque ni un film à succès, mais le « Second Concile œcuménique du Vatican » ou « Concile Vatican II »)

Paul VI qui encourage (lisez : convoque) des débats sur la sexualité (lors des sessions de la Commission pontificale pour l’étude de la population, de la famille et de la natalité) et qui promeut Humanae Vitae, seul contre tous (béni soit-il). Avec la participation et le soutien du Cardinal Wojtyla, futur Pape Jean-Paul II.

Jean Paul I, pape Marial d'un mois.

JP II qui fait crouler le mur de Berlin et rassemble les jeunes du monde entier.

Benoît XVI... qui démissionne (lisez : « abdique » ou « renonce à son ministère pétrinien », pas tout-à-fait comme un cadre d’entreprise commerciale) après avoir réglé les pbs les plus épineux qui soient.

Et François qui va toucher les périphéries...

... sans remettre en cause quoi que ce soit de la doctrine de l'Eglise, ce qui est fondamental:

- il affirme, scipturairement (sic…) (jusqu'à co-écrire), visiblement (rencontres) et  oralement son lien de continuité avec Benoît. (son prédécesseur le Pape Benoît XVI)

- il ouvre de nouvelles portes en disant qu'on ne peut pas sans cesse ressasser les mêmes choses, qui sont connues, catholiquement irrévocables, ou questions de minorités agitées par l'esprit du monde.

a. il va donc toucher des cœurs loin hors de l'Eglise (oui, et c’est réussi !)

b. il touche à l'intérieur des franges de gens blessés

c. il ramène les brebis, parties dans les sectes ou chez les protestants

d. il règle un pb dans l'église: la communication avec le monde, et la transparence

 

Nous devons nous adapter, Rachel; comme une seule Famille, nous avons suivi les précédents; ce n'est pas à nous d'être relativistes: laissons cela au monde; suivons ce pape comme nous avons suivi les précédents; s'il parle un langage moins intellectuel, je comprends la souffrance des intellectuels: mais n'est-ce pas à eux, justement, dans un effort d'intelligence, de saisir la chance historique de ce pontificat? Léon XIII (béni soit-il), quoiqu'on en dise, était très en retard (Pardon ???) sur le monde socialiste (« le monde » et « socialiste », modèles d’avenir pour des chrétiens qui croient au Royaume des Cieux, vraiment ?[*]) avec sa doctrine sociale de l'Eglise (lisez : LA doctrine sociale de l’Église); ne ratons pas cette chance, aujourd'hui, de la communication; surtout si elle s'appuie sur une juste orthodoxie.
La phrase que tu cites est une citation parmi la kyrielle de communication de François, qui n'a pas manqué par ailleurs de réaffirmé (sic) la centralité de Jésus-Christ dans l'annonce de la foi. Ça, c'est dit, et bien dit.

Soyons fiers d'êtres catholiques. 

Et cessons de râler: laissons cela aux Français, aux ados et aux  lefévristes. [**]

Bises riantes et priantes à toi, à  tous les chrétiens et aux hommes et femmes de bonne volonté,

et belle fête de ... François.

 

Daniel-Marie

 

[*] "L'erreur fondamentale du socialisme est de caractère anthropologique. En effet, il considère l'individu comme un simple élément, une molécule de l'organisme social, de sorte que le bien de chacun est tout entier subordonné au fonctionnement du mécanisme économique et social, tandis que, par ailleurs, il estime que ce même bien de l'individu peut être atteint hors de tout choix autonome de sa part, hors de sa seule et exclusive décision responsable devant le bien ou le mal. L'homme est ainsi réduit à un ensemble de relations sociales, et c'est alors que disparaît le concept de personne comme sujet autonome de décision morale qui construit l'ordre social par cette décision. De cette conception erronée de la personne découlent la déformation du droit qui définit la sphère d'exercice de la liberté, ainsi que le refus de la propriété privée. En effet, l'homme dépossédé de ce qu'il pourrait dire « sien » et de la possibilité de gagner sa vie par ses initiatives en vient à dépendre de la machine sociale et de ceux qui la contrôlent ; cela lui rend beaucoup plus difficile la reconnaissance de sa propre dignité de personne et entrave la progression vers la constitution d'une authentique communauté humaine."

Jean-Paul II (encyclique Centesimus Annus, 1er mai 1991)

[**] Ouf ! Nous avons toujours nos boucs émissaires: les Français (surtout les "horribles" Français de la Manif pour tous), les ados, les lefebvristes. De ce côté rien ne bouge...

Spécialement pour les boucs émissaires:

Lc 6:22-

Heureux êtes-vous, quand les hommes vous haïront, quand ils vous frapperont d'exclusion et qu'ils insulteront et proscriront votre nom comme infâme, à cause du Fils de l'homme.

Lc 6:26-

Malheur, lorsque tous les hommes diront du bien de vous ! C'est de cette manière, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. "

Lc 6:27-

Mais je vous le dis, à vous qui m'écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent,

Lc 6:28-

bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous diffament.


19:00 Publié dans Pape, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

Les bienfaits de la récession

Lu dans le Nouvel Observateur n°2555 du 24 octobre au 30 octobre 2013, p.28

Étude.

La prospérité nuit à la santé: c'est la conclusion déconcertante d'une étude dirigée par Herbert Rolden, un économiste de l'Académie de la Vitalité et du Vieillissement aux Pays-Bas(1). Il a comparé les évolutions de l'économie et de la mortalité dans 19 pays développés entre 1950 et 2008. Elles sont liées. Sur le long terme, le taux de mortalité diminue, mais la courbe qu'il dessine est irrégulière. Plus précisément, chaque fois que la richesse du pays augmente d'un point, la mortalité remonte légèrement, de 0,38% chez les adultes d'âge moyen (de 40 à 44 ans) et de 0,36% chez les personnes âgées (de 70 à 74 ans), le fait étant plus marqué chez les hommes que chez les femmes. Les auteurs avancent l'explication qu'en période de croissance la solidarité entre les personnes s'effrite.

Une telle corrélation avait déjà été observée chez les jeunes. La récession leur profite. Ils sont forcés de mener une vie plus saine: ils prennent moins la voiture, ce qui réduit le nombre de morts sur les routes; leur vie professionnelle est moins stressante; enfin, ils diminuent leur consommation de drogue. Une manière de louer la frugalité.

Caroline Brizard

(1) "Journal of Epidemiology and Community Health", "Old Age Mortality and Macroeconomic Cycles".

Voir aussi: Prosperity without growth? - Sustainable Development Commission - UK Government

Euthanasie des mineurs: ne pas forcer l'agenda!

Lu sur le site de La Libre Belgique.

52678dd935703b126534b017.jpgSciences - Santé M. Dupuis appelle à la prudence dans le débat politique en cours.

Certaines questions restent en suspens à propos de la mise en oeuvre de la loi de 2002 qui dépénalise l'euthanasie. Il convient de les examiner et de ne pas forcer l'agenda du débat sur l'euthanasie des mineurs, estime le philosophe et vice-président du comité consultatif de bio-éthique, Michel Dupuis. "Depuis l'installation de cette loi, depuis une dizaine d'années, nous ne disposons pas d'une information bien claire sur la façon dont cette loi est mise en pratique", a expliqué le professeur d'éthique bio-médicale de l'UCL qui s'exprimait à titre personnel sur les ondes de "La Première".

Parmi les éléments qui interpellent le professeur, figure la grande différence entre le nombre d'euthanasies (un rapport d'environ 80 pc-20 pc) pratiquées du côté néerlandophone et francophone du pays. A ce jour, il n'y a pas d'explication, a-t-il relevé.

"Ca m'importe beaucoup, avant de décider de modifier la loi, de voir comment elle est réellement appliquée. Je crois que nous aurions quelques surprises à étudier mieux les situations."

M. Dupuis appelle donc à la prudence dans le débat politique en cours. Depuis quelques mois, une commission du Sénat se penche sur plusieurs aspects de l'euthanasie. Elle en est au stade de l'examen d'une proposition de loi des socialistes et des libéraux qui étend la possibilité d'une euthanasie aux mineurs.

"L'agenda politique, qui a raison de s'occuper de ce problème de société qu'est l'euthanasie, force l'agenda du dossier euthanasie à entrer dans des moules et, finalement, ça n'est pas une bonne chose. J'ai d'ailleurs le sentiment que les choses patinent au niveau du débat politique parce que beaucoup d'informations ne sont pas disponibles", a-t-il souligné.

28/10/2013

Euthanasie: à Bruxelles, des Veilleurs debout font barrage à la barbarie

Mise à jour concernant la discipline des participants à cette action pacifique.

Citoyens, élus, législateurs, présidents de partis, sénateurs: ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas ce qui se passait dans les hôpitaux et centres de "soins".

Les discussions concernant l'élargissement de la loi sur l'euthanasie en Belgique ont repris au Sénat le mercredi 9 octobre 2013.

En signe de protestation face aux projets de loi visant à élargir cette pratique aux mineurs et aux personnes démentes, les Veilleurs debout se posteront devant le Sénat belge (Place de la Nation 1, 1000 Bruxelles - en face du Parc royal, rue de la Loi):

- mardi 29 octobre 2013 à 18h30

- dimanche 3 novembre 2013 à 16h

- mardi 5 novembre 2013 à 18h30

- dimanche 10 novembre 2013 à 16h

ATTENTION

Ce n'est pas une manifestation! Les manifestations doivent obtenir un accord préalable de la police.

Nous respecterons la norme légale d'une distance minimale de 3 mètres entre chaque veilleur debout. Ainsi, nous agirons en toute légalité en évitant l'effet de rassemblement.

Merci de respecter la distance et le silence pendant toute la durée de la protestation (sauf pour parler individuellement avec les passants qui souhaitent être informés sur les projets de loi et sur la pratique de l'euthanasie dans notre pays). Si vous souhaitez discuter par après avec d'autres veilleurs debout, veuillez quitter les lieux le plus rapidement possible. Tout attroupement devant le Sénat est à proscrire absolument.

veilleurs debout, bruxelles, euthanasie, sentinelles, résistance, déments, sénat, dignité humaine


Voir aussi:

Extension de l’euthanasie débattue en Belgique : les citoyens veillent devant le Sénat

L'euthanasie va toujours plus loin: des Veilleurs debout disent STOP à Bruxelles

www.euthanasiestop.be      et     www.leuthanasiejusquou.com


 


Le père Zanotti-Sorkine parlait déjà du Cardinal Bergoglio

C'était à La Procure à Paris le 29 novembre 2012, à l'occasion de la séance de dédicace de son livre "Au diable la tiédeur", aux éditions Robert Laffont.

La vidéo complète de l'entretien à La Procure:

26/10/2013

Lumière de la foi

Éditorial de Mgr Marc Aillet - Notre Église n°41 - Octobre 2013

arton3811-23b39.pngAu début de l’été, le pape François publiait sa première encyclique, Lumen Fidei - La lumière de la Foi ! Cette lettre a la particularité d’avoir été écrite « à quatre mains ». On sait que le pape Benoît XVI avait déjà pratiquement achevé une première rédaction de son encyclique sur la foi : « Je lui en suis profondément reconnaissant et, dans la fraternité du Christ, écrit le pape François, j’assume son précieux travail, ajoutant au texte quelques contributions ultérieures » (n. 7). L’humilité d’un pape qui, ayant renoncé à sa charge, renonce à publier le dernier volet de sa trilogie après avoir écrit sur la charité et l’espérance ; l’humilité d’un autre qui s’approprie le travail de son prédécesseur et le publie sous son nom pour confirmer ses frères dans la foi, en tant que successeur de Pierre. L’encyclique compte quatre chapitres. Dans le premier, « Nous avons cru à l’amour », le pape cherche à montrer que l’amour de Dieu, tel qu’il s’est réalisé dans l’histoire du Salut et pleinement accompli dans le Christ mort et ressuscité, est le fondement fiable de la foi comme confiance et comme chemin. Dans le deuxième, « Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas », il s’agit de définir l’essence de la foi dans son rapport à la Vérité et à l’amour. La foi est une lumière et a donc quelque chose à voir avec la raison dans sa capacité à connaître la Vérité ; mais parce que la Vérité est une personne - Dieu qui se révèle en Jésus-Christ -, alors elle engage notre personne tout entière dans l’amour : il n’y a pas de Vérité sans amour et il n’y a pas d’amour sans vérité. La foi est donc une connaissance surnaturelle qui nous transforme en profondeur et embrasse la totalité de notre condition humaine, là où la science, dans sa prétention déçue à tout expliquer, sombre dans une connaissance hyperspécialisée et fragmentaire conduisant tout droit à l’agnosticisme et au relativisme. Dans le chapitre troisième, « Je vous ai transmis ce que j’ai reçu », le pape souligne la dimension ecclésiale de la foi en précisant le milieu vivant de sa transmission : le credo, la liturgie et les sacrements, le Décalogue et la prière du Pater, les quatre piliers de la catéchèse qui sont en même temps les déclinaisons de la vie de l’Église comme communauté de foi et de transmission. Enfin, dans le quatrième chapitre, « Dieu prépare pour eux une Cité », le Saint-Père montre comment la foi qui nous éclaire sur le Mystère de Dieu et de l’Église, dans la perspective du Royaume des Cieux, éclaire aussi la vie de l’homme, sa dignité et sa condition sociale, avec un beau développement sur la lumière projetée par la foi sur l’expérience de la souffrance.

Le pape François conclut par un bel éloge de la foi de la bienheureuse Vierge Marie. En ce mois d’octobre, consacré traditionnellement à la prière du Rosaire, et alors que nous nous acheminons vers la clôture de l’Année de la foi, nous pouvons nous confier particulièrement à Marie, modèle des disciples missionnaires que nous voulons être davantage dans le monde d’aujourd’hui. Je note que le 13 octobre, le pape François a pris l’initiative de consacrer le monde au coeur immaculée de Marie, honorant ainsi la demande de Notre Dame de Fatima, à la suite du pape Pie XII et du bienheureux Jean Paul II.

Cette dévotion peut surprendre, mais elle n’étonnera pas ceux qui savent en quelle estime le pape argentin tient la dévotion populaire, lieu de maturité de la foi du peuple chrétien : « Il existe, dans nos régions une forme de liberté des laïcs à travers des expériences de peuple : le catholique comme peuple. Ici on voit une plus grande autonomie, saine en général, qui s’exprime fondamentalement dans la piété populaire. Le chapitre d’Aparecida sur la piété populaire décrit en profondeur cette dimension » (Discours au CELAM, 28 juillet 2013). Comme d’aucuns l’ont souligné : aux représentants de la théologie de la libération qu’il a combattue, il a toujours préféré l’argentin Juan Carlos Scannone qui a élaboré une théologie, non pas de la libération mais du peuple, centrée sur la culture et la religiosité des gens ordinaires, en premier lieu les pauvres, avec leur spiritualité traditionnelle et leur sensibilité à la justice. Ce sera assurément une belle introduction à la consécration de notre diocèse aux deux cœurs unis de Jésus et de Marie.

+ Mgr Marc Aillet
Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

Source: site officiel du diocèse de Bayonne.

19:31 Publié dans Pape, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)