29/09/2013
Pape François – Récapitulatif des articles
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Scalfari: la vraie fausse interview du Pape François
En avant la mission !
Pas de bavardage à la Messe
Pour les pauvres, avec les pauvres !
Le Pape François adhère à l'herméneutique de la continuité
Le père Zanotti-Sorkine parlait déjà du Cardinal Bergoglio
Lumière de la foi
Sa Sainteté le Pape n’est pas un autre Cardinal Martini
Encore un Pape de résistance
Le Pape rappelle la miséricorde de Dieu : « le Père ne nous abandonne jamais »
Pape François – Catéchèse sur l’Église du 25 septembre 2013
Un coup de jeune pour la mission
Bienheureuse parce qu'elle a cru
« Summorum Pontificum » enfin traduit en six nouvelles langues
Deux styles, deux serviteurs, envoyés par Dieu
Pape François : homélie sur l’Évangile de la Vie
Le Pape François nomme Mgr Konrad Krajewski Grand Aumônier de Sa Sainteté
Le Pape François contredit-il Benoît XVI ? (version abrégée)
Le Pape François contredit-il Benoît XVI ?
"Tu es Petrus": le Pasteur que Dieu donne
Se laisser surprendre par Dieu: homélie du Souverain Pontife à Aparecida
18:00 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)
Le sucre tue riches et pauvres
Il rend malade les riches et affame les pauvres en accaparant pour sa production plusieurs millions d'hectares de terres agricoles dans le monde. À l'instar de l'alcool, du tabac, du cannabis, de la cocaïne, de l'héroïne, du café et du chocolat, c'est un produit agricole qui est plus une source de plaisir passager et de maladies qu'une nourriture pour le corps, et qui provoque des dépendances, poussant les amateurs à en consommer toujours davantage. Son action sur les centres de récompense du cerveau est d'une puissance exceptionnelle.
12:53 Publié dans Éthique, Santé publique, Vidéos | Lien permanent | Commentaires (0)
27/09/2013
Le Pape rappelle la miséricorde de Dieu : « Le Père ne nous abandonne jamais »
Jésus est toute miséricorde, Jésus est tout amour : Il est Dieu fait homme. Chacun de nous, chacun de nous est cette brebis perdue, cette pièce d’argent perdue ; chacun de nous est ce fils qui a gâché sa liberté en suivant de fausses idoles, des mirages de bonheur, et qui a tout perdu. Mais Dieu ne nous oublie pas, le Père ne nous abandonne jamais. C’est un père patient, il nous attend toujours ! Il respecte notre liberté, mais il reste toujours fidèle. Et lorsque nous retournons à Lui, il nous accueille comme ses enfants, dans sa maison, car il ne cesse jamais, même pour un instant, de nous attendre, avec amour. Et son cœur est en fête pour tout enfant qui revient. Il est en fête parce qu’il est joie. Dieu a cette joie, quand l’un de nous pécheur va à Lui et demande son pardon.
Pape François, Angélus du dimanche 15 septembre 2013.
Le sacrement de Pénitence et de Réconciliation
1422 " Ceux qui s’approchent du sacrement de Pénitence y reçoivent de la miséricorde de Dieu le pardon de l’offense qu’ils lui ont faite et du même coup sont réconciliés avec l’Église que leur péché a blessée et qui, par la charité, l’exemple, les prières, travaille à leur conversion " (LG 11).
Comment est appelé ce sacrement ?
1423 Il est appelé sacrement de conversion puisqu’il réalise sacramentellement l’appel de Jésus à la conversion (cf. Mc 1, 15), la démarche de revenir au Père (cf. Lc 15, 18) dont on s’est éloigné par le péché.
Il est appelé sacrement de Pénitence puisqu’il consacre une démarche personnelle et ecclésiale de conversion, de repentir et de satisfaction du chrétien pécheur.
1424 Il est appelé sacrement de la confession puisque l’aveu, la confession des péchés devant le prêtre est un élément essentiel de ce sacrement. Dans un sens profond ce sacrement est aussi une " confession ", reconnaissance et louange de la sainteté de Dieu et de sa miséricorde envers l’homme pécheur.
Il est appelé sacrement du pardon puisque par l’absolution sacramentelle du prêtre, Dieu accorde au pénitent " le pardon et la paix " (OP formule de l’absolution).
Il est appelé sacrement de Réconciliation car il donne au pécheur l’amour de Dieu qui réconcilie : " Laissez-vous réconcilier avec Dieu " (2 Co 5, 20). Celui qui vit de l’amour miséricordieux de Dieu est prêt à répondre à l’appel du Seigneur : " Va d’abord te réconcilier avec ton frère " (Mt 5, 24).
20:14 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)
25/09/2013
Pape François – Catéchèse sur l’Église du 25 septembre 2013
Chers frères et sœurs, bonjour !
Dans le « Je crois en Dieu », nous disons : « Je crois en l’Église, une », nous professons donc que l’Église est unique et que cette Église est, en elle-même, unité. Mais si nous regardons l’Église catholique dans le monde, nous découvrons qu’elle comprend presque 3.000 diocèses répartis sur tous les continents : tant de langues, tant de cultures ! Il y a ici des évêques de cultures très diverses, de nombreux pays. Il y a l’évêque du Sri Lanka, l’évêque d’Afrique du sud, un évêque d’Inde, il y en beaucoup ici… des évêques d’Amérique latine. L’Église est répandue dans le monde entier ! Et pourtant, les milliers de communautés catholiques forment une unité. Comme cela peut-il se faire ?
Nous trouvons une réponse synthétique dans le Catéchisme de l’Église catholique qui affirme : l’Église répartie dans le monde « a une seule foi, une seule vie sacramentelle, une unique succession apostolique, une commune espérance, la même charité ». C’est une belle définition, claire, qui nous oriente bien. Unité dans la foi, dans l’espérance, dans la charité, unité dans les sacrements, dans le ministère : ce sont comme des piliers qui soutiennent et tiennent ensemble l’unique grand édifice de l’Église. Où que nous allions, même dans la plus petite paroisse, dans le coin le plus perdu sur cette terre, nous trouvons l’unique Église ; nous sommes chez nous, nous sommes en famille, nous sommes entre frères et sœurs. Et ceci est un grand don de Dieu ! L’Église est une seule pour tous. Il n’y a pas une Église pour les Européens, une pour les Africains, une pour les Américains, une pour les Asiatiques et une autre pour ceux qui vivent en Océanie, mais c’est partout la même. C’est comme dans une famille : on peut être loin, répartis dans le monde, mais les liens profonds qui unissent tous les membres de la famille restent stables quelle que soit la distance.
Pape François, catéchèse du mercredi 25 septembre 2013.
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16:38 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)
24/09/2013
Marche pour la Vie à Paris dimanche 19 janvier 2014
Communiqué du collectif "En marche pour la Vie".
Depuis plusieurs mois, le gouvernement s’acharne à détruire les fondements mêmes de notre société en s’attaquant toujours plus à la Vie, à la famille et, chaque fois, à l’enfant.
Ainsi, après avoir volontairement prévu d’empêcher certains enfants de grandir dans une famille composée d’un père et d’une mère le gouvernement a profité de la période estivale pour porter atteinte à l’embryon en substituant au principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon, celui de l’autorisation sous conditions.
19:41 Publié dans Éthique, Politique, Respect de la vie humaine | Lien permanent | Commentaires (0)
23/09/2013
Absence du père: Stromae s'en mêle (à sa manière...)
En lien avec l'article: "Absence du père, troubles comportementaux".
"Un père, une mère, c'est élémentaire".
Stromae le dit à sa manière...
19:27 Publié dans Famille, Politique, Vidéos | Lien permanent | Commentaires (0)
22/09/2013
Un coup de jeune pour la mission
Éditorial de Mgr Marc Aillet - Notre Église n°40 - Septembre 2013
Si le Bienheureux Jean-Paul II a redonné à l’Église sa visibilité et Benoît XVI son intériorité, comme on l’a dit avec pertinence, le pape François s’attache à lui rendre toujours plus d’authenticité. C’est ce qui ressort en particulier des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) de Rio. On voit ainsi se déployer le dialogue instauré par Jean-Paul II avec les jeunes et continué par ses successeurs, selon une pédagogie toute divine. Les JMJ semblaient taillées sur mesure pour le bienheureux Jean-Paul II, dont c’était l’intuition géniale et inspirée. Benoît XVI, le théologien lumineux, que rien ne disposait à cet exercice, recueillit l’héritage et y apporta sa touche personnelle, faite de réflexion et d’intériorité. Ayant participé aux JMJ, pour la deuxième fois comme évêque catéchiste, j’atteste qu’il y a bien une « génération Benoît XVI », avide d’approfondir sa connaissance de la foi et assoiffée de vie intérieure. Le Youcath fut en ce sens une réponse adéquate aux attentes des jeunes catholiques d’aujourd’hui. Le pape François reprend à son compte l’héritage de ses deux prédécesseurs et y appose, en pédagogue d’exception tout pétri de spiritualité ignatienne, son empreinte propre, celle d’inviter les jeunes à la cohérence entre la vie et la foi pour donner au christianisme toute son authenticité.
Comme ses prédécesseurs, il n’a pas peur de proposer aux jeunes un christianisme exigeant, « ce haut degré de la vie chrétienne ordinaire » (bienheureux Jean-Paul II) qu’est la sainteté, en les appelant à aller à contre-courant : « Je vous demande d’être révolutionnaires, je vous demande d’aller à contre-courant ; oui, en cela, je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire, qui au fond, croit que vous n’êtes pas en mesure d’assumer vos responsabilités, qui croit que vous n’êtes pas capables d’aimer vraiment » (rencontre avec les volontaires – 28 juillet 2013). C’est dire la confiance qu’il fait aux jeunes, en répétant à l’envi : « Chers jeunes, Jésus-Christ compte sur vous, l’Église compte sur vous, le pape compte sur vous ! » (homélie du 28 juillet 2013).
C’est un christianisme de combat – « jouez toujours en attaque » - qu’il préconise, en en soulignant les incidences sociales et politiques. En saluant les jeunes qui descendent dans la rue pour exprimer leur désir d’une civilisation plus juste et fraternelle, il leur dit : « Continuez à vaincre l’apathie, en donnant une réponse chrétienne aux inquiétudes sociales et politiques, présentes en diverses parties du monde » (homélie du dimanche 28 juillet 2013). Mais il s’agit d’abord d’un combat spirituel. En les invitant à être « les protagonistes du changement », il les interroge : « Et par où commencerons-nous ? » ; avec la bienheureuse Mère Teresa, il répond : « Par vous et par moi ». En bon fils de saint Ignace, il appelle les jeunes à la conversion. C’est une spiritualité pratique du discernement, de l’élection et de la décision qui caractérise tout son message aux jeunes pour cette JMJ de Rio. On reste frappé par cette pédagogie de l’interpellation, appelant les jeunes à répondre dans leur coeur à des questions très concrètes, pour ne pas laisser cette grande expérience ecclésiale de la foi sans lendemain. Conscient en particulier de l’impact vocationnel des JMJ, il les exhorte à faire des choix définitifs, en demandant au Seigneur de les éclairer sur le projet qu’il a sur chacun.
Selon le thème donné par Benoît XVI à cette JMJ 2013, « Allez, de toutes les nations faites des disciples », c’est un christianisme résolument missionnaire que le pape François propose aux jeunes, en les invitant à recevoir à frais nouveaux le mandat missionnaire du Christ, et très spécialement pour leur génération. Aussi les envoie-t-il en tout milieu, jusqu’aux « périphéries existentielles », selon l’expression qui lui est si familière, pour porter le Christ à tous, « et pas seulement ceux qui semblent plus proches, plus réceptifs, plus accueillants ». Affirmant devant les volontaires que « le plus beau service que nous puissions accomplir, comme disciples missionnaires, c’est de préparer le chemin, afin que tous puissent connaître, rencontrer et aimer le Seigneur ». (…)
Autrement dit : mettre nos Églises en « état de mission permanente ». Tout cela devrait donner un coup de jeune à nos communautés en cette rentrée 2013.
+ Mgr Marc AILLET,
Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron.
Source : site officiel du diocèse de Bayonne.
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21/09/2013
Chrétien et franc-maçon, est-ce compatible ?
Communiqué du diocèse d’Annecy
Au motif de son appartenance active à une loge maçonnique, un prêtre du diocèse a été démis de ses fonctions par Mgr Yves Boivineau, évêque d’Annecy, sur la demande de Rome.
En effet, malgré l’incompatibilité des principes sur le plan de la foi et de ses exigences morales, le prêtre concerné, curé d’une paroisse sur le diocèse d’Annecy, est adhérent d’une loge du Grand Orient de France depuis 2001.
Les raisons de l’incompatibilité expliquées par le diocèse d’Annecy
Chrétien et franc-maçon : les raisons d’une incompatibilité.
Le Code de Droit canonique de 1983 ne fait pas mention expresse de la franc-maçonnerie, à la différence de celui de 1917. Ce fait a pu être interprété comme un changement de position de l’Église. Dans une note datée du 26 novembre 1983, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi précise que « le jugement de l’Église sur les associations maçonniques demeure inchangé… et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Église », ceci en raison même de l’incompatibilité entre les principes de la franc-maçonnerie et ceux de la foi chrétienne.
La Congrégation pour la Doctrine de la Foi se situe au plan de la foi et de ses exigences morales, étant donné que le fait d’adhérer à la franc-maçonnerie met en cause les fondements de l’existence chrétienne.
Le relativisme est au fondement même de la franc-maçonnerie. C’est le nœud même de l’incompatibilité, en raison des conséquences sur le contenu de la foi, l’acte de foi lui-même, l’agir moral et l’appartenance à l’Église Corps du Christ.
Les francs-maçons nient la possibilité d’une connaissance objective de la vérité. On demande à un franc-maçon d’être un homme libre, qui ne connaît aucune soumission à un dogme, ce qui implique le rejet fondamental de toutes les positions dogmatiques : « Toutes les institutions qui reposent sur un fondement dogmatique, et dont l’Église catholique peut être considérée comme la plus représentative, exercent une contrainte de la foi » (Lennhoff-Posner, Dictionnaire franc-maçon international, Vienne 1975, p. 374). On rejette tout dogme, au prétexte de la « tolérance absolue ».
Ainsi, le maçon soutient-il le primat et l’autonomie de la raison par rapport à toute vérité révélée. Il refuse l’idée même d’une révélation, les religions étant considérées comme des tentatives concurrentes pour exprimer la vérité sur Dieu qui, en définitive, est inaccessible, inconnaissable. Chacun juge par lui-même de la vérité, et est à lui-même sa propre norme. Livrée à elle-même, la raison n’est plus finalisée par la recherche de la Vérité. Elle est à la merci des idéologies ou des constructions subjectives. « En toute chose, c’est la raison humaine et la nature humaine qui restent souveraines ». D’où l’argument, typiquement maçonnique, de « liberté absolue de conscience ».
Il n’y a donc, selon la franc-maçonnerie, aucune connaissance objective de Dieu, en tant qu’Être personnel. C’est à l’opposé de la conception chrétienne de Dieu qui se révèle, entre en dialogue avec l’homme, et de la réponse de l’homme qui s’adresse à lui en le nommant Père et Seigneur. Le Concile Vatican II l’exprime en ces termes : « Il a plu à Dieu dans sa sagesse et sa bonté de se révéler en personne et de faire connaître le mystère de sa volonté grâce auquel les hommes, par le Christ, le Verbe fait chair, accèdent dans l’Esprit-Saint, auprès du Père et sont rendus participants de la nature divine. Dans cette Révélation le Dieu invisible s’adresse aux hommes en son immense amour ainsi qu’à des amis, il s’entretient avec eux pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie. » (Dei Verbum 2)
Les dogmes dans l’Église sont des expressions de la foi reçue des Apôtres. Ils ne sont pas des formulations arbitraires, closes sur elles-mêmes. Ils sont plutôt des balises qui indiquent le mystère du Christ, « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6). Ces « définitions » de foi nous sont données pour éclairer notre intelligence et rendre raison de notre foi.
En soutenant le primat et l’autonomie de la raison par rapport à toute vérité révélée, l’homme prétend se perfectionner sans cesse lui-même en s’appuyant sur son pouvoir auto-créateur. Selon la « philosophie » franc-maçonne, l’homme n’a pas besoin de salut. Or l’Évangile est l’heureuse annonce du Salut : le chrétien attend et reçoit le salut de la grâce miséricordieuse de Dieu, en la personne de Jésus qui est précisément le Sauveur (Jésus = « Dieu sauve »). « C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, à cause de votre foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Ep 2, 8).
Sur le plan éthique, les différences sont aussi considérables. Pour le franc-maçon, les règles morales sont appelées à évoluer sans cesse sous la pression de l’opinion publique et des progrès de la science. La morale évolue au gré du consensus des sociétés. S’il est exact que l’homme se situe toujours dans une société particulière, il faut toutefois admettre que l’homme ne se définit pas tout entier par cette culture, qu’il n’est pas le « produit » d’une culture. Il existe en l’homme quelque chose qui transcende les cultures : ce que la foi chrétienne exprime en affirmant que « l’homme est créé à l’image de Dieu ».
La franc-maçonnerie conteste ainsi toute autorité morale et doctrinale, misant sur l’autonomie individuelle, écartant les arguments d’autorité, et exigeant une absolue liberté de conscience. C’est finalement le règne du « Moi » ! Et la domination du relativisme… Les différentes confessions religieuses auxquelles appartiennent les adhérents sont considérées comme secondaires par rapport à l’appartenance plus englobante et supra-confessionnelle à la fraternité maçonnique : ce qui conduit forcément à tout apprécier et juger du point de vue maçonnique…. sans s’en rendre compte.
L’engagement au sein de la franc-maçonnerie transforme l’acte de foi chrétien. Il ne peut être neutre : les rites initiatiques dans le secret des loges produisent inévitablement leurs effets sur les membres. La revendication de la « liberté absolue de conscience » est le produit de la « doctrine » relativiste qui s’impose progressivement, à l’insu même des intéressés. La franc-maçonnerie revendiquant pour ses membres une adhésion totale, il est évident que la « double appartenance » est impossible pour un chrétien qui « appartient au Christ » (Rm 14, 8).
La Chancellerie du Diocèse d’Annecy
Références :
- « L’Eglise et la franc-maçonnerie. Déclaration de l’épiscopat allemand », La Documentation Catholique, n° 1807 – 3 mai 1981, p.444-448.
- « Foi chrétienne et franc-maçonnerie», Osservatore Romano 26.11.83, La Documentation Catholique, n° 1895 – 5 mai 1985, p. 482-483.
19:05 Publié dans Livres, Religion | Tags : livres | Lien permanent | Commentaires (0)
20/09/2013
Absence du père, troubles comportementaux
Par Brian Mossop, docteur en ingénierie biomédicale et journaliste scientifique à San Francisco
La présence d’une figure paternelle au début de la vie du bébé pourrait être importante pour le développement ultérieur de comportements équilibrés.
L’équipe de la neurobiologiste Katharina Braun, de l’Université Otto von Guericke à Magdeburg, en Allemagne, s’est tournée vers un rongeur, le dègue du Chili, chez lequel pères et mères se partagent les soins aux petits. Les pères s’occupent des nouveau-nés, se blottissant contre eux pour leur tenir chaud et les nettoyant à coups de langue. Lorsque les petits grandissent, les pères commencent à jouer avec eux en les poursuivant, en s’ébattant ou en se bagarrant dans la cage.
K. Braun et son équipe ont observé que, lorsqu’un père rongeur reste au nid avec ses petits, le cerveau de ces derniers se développe normalement. Mais si le père est extrait du nid peu après la naissance, la formation des synapses, jonctions chimiques qui permettent aux cellules nerveuses de communiquer, est réduite dans deux régions cérébrales des petits. Alors que la plus grande partie du cerveau devrait bourgeonner de nouvelles connexions, les petits élevés sans père manquent de synapses dans le cortex orbitofrontal et le cortex somatosensoriel. Le cortex orbitofrontal régule la prise de décision, la récompense et les émotions : un manque de synapses dans cette région expliquerait pourquoi certains enfants élevés sans père présentent des difficultés comportementales.
Finalement, ces études permettent de comprendre en partie pourquoi les pères sont si importants pour leurs enfants. Un nouveau-né vient au monde après avoir passé des semaines à flotter dans le liquide amniotique de la mère, dans un état de relative privation sensorielle et avec un cortex somatosensoriel prêt à évoluer. Mais lorsque les petits dègues sont élevés sans père, les synapses du cortex somatosensoriel, au lieu de l’épanouir au cours de la première période postnatale, s’étiolent. En conséquence, les nouveau-nés pourraient ne pas traiter l’information tactile de façon appropriée, ce qui entraînerait un certain nombre de troubles métaboliques ou d’une production inadaptée d’hormones.
Source : Cerveau & Psycho – n°59 septembre-octobre 2013, pp.52-53
Bibliographie de l’article :
M. Lamb et al., The Role of the Father in Child Development, John Wiley & Sons, 2010.
B. Leuner et al., Parenting and plasticity, in Trends in Neuroscience, vol. 33(10), pp.465-473, 2010.
G. Bishop, Hit the Ground Crawling. Lessons from 150 000 New Fathers, Dads Adventure, 2006.
20:00 Publié dans Famille, Santé publique | Lien permanent | Commentaires (0)
19/09/2013
Messe pontificale et vêpres latines à Anvers le samedi 28 septembre 2013
D'après le communiqué francophone de l'association VWHLL.
L'association VWHLL (Vlaamse Werkgroep voor Hedendaagse Latijnse Liturgie) organise le samedi 28 septembre prochain sa rencontre annuelle avec au programme à 11 heures une Messe pontificale en latin suivant le Missel du Bx Jean-Paul II (2002) avec S.Ém. le Cardinal Eijk, archevêque d'Utrecht (Pays-Bas) et à 16.15 heures le chant des vêpres en grégorien, également suivant la forme ordinaire du rite. Il y a aussi une conférence en néerlandais du Cardinal à 14.30 heures pour clôturer l'année de la foi, sur le sujet: "Wat stond Paus Benedictus XVI voor ogen met het Jaar van het Geloof?"
Notre groupe de travail a comme but la promotion de la liturgie suivant la forme ordinaire du rite (la liturgie dite post-conciliaire), avec une grande place pour le chant grégorien et l'usage de la langue latine. L'église où ont lieu nos activités est généralement la Collégiale Saint-Jacques d'Anvers: Lange Nieuwstraat 73, 2000 Antwerpen, à 10 minutes à pied de la Gare centrale.
Le célébrant principal sera l'archevêque métropolitain des Pays-Bas. Ceci permettra de faire voir aux plus jeunes que certains anciens tabous autour du latin, encore présents en Belgique et en France, ne sont pas la règle générale dans l'Église, et qu'il n'y a pas qu'à Rome que l'on peut assister à des célébrations traditionnelles. Les années précédentes, nous avons eu comme célébrants entre autres Mgr Berloco, le Nonce Apostolique, Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles et Mgr Bonny, évêque d'Anvers.
Le programme complet (repas et conférence inclus) est de 10€ et demande une inscription préalable. La Messe et les vêpres par contre sont ouvertes à tous.
La chorale pour les vêpres a encore besoin de renforts. Une répétition est prévue vers 15.30 heures.
Renseignements et inscriptions :
http://vwhll.romanliturgy.org/
Programme de la journée (en néerlandais) :
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