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31/05/2014

Fondateurs de l'Ordre de la Visitation: Sainte Jeanne de Chantal et Saint François de Sales

(Lettre de l'Abbaye Saint-Joseph de Clairval)

I-Grande-8263-jeanne-de-chantal-1572-1641.net.jpgJeanne Françoise Frémiot, née à Dijon en 1572, épouse à vingt ans, le baron de Chantal. Leur foyer, où naissent quatre enfants, connaît huit années d'un bonheur profond que vient interrompre brutalement une tragédie (1600). M. de Chantal a accepté de faire avec M. d'Anlezy, un de ses cousins, une partie de chasse dans les bois, à proximité de son château. Il porte un habit couleur de biche. Son ami, le voyant au travers de quelques broussailles, le prend pour une bête sauvage, tire dessus et lui casse la cuisse: «Je suis mort! crie M. de Chantal en tombant; mon ami, mon cousin, je te pardonne de tout mon coeur, tu as fait ce mauvais coup par imprudence».

> Lire la première partie de la vie de Sainte Jeanne de Chantal

d0bd4e265c44c867d00fbde3ef2b5228.jpgLe roi Henri IV appelait saint François de Sales “le phénix des évêques”,  parce que, disait-il, “c’est un oiseau rare sur la terre”. Après avoir   renoncé aux fastes de Paris et aux propositions royales d’un siège épiscopal prestigieux, François de Sales devint le pasteur inlassable de sa terre savoyarde, qu’il aimait par-dessus tout. Se laissant guider par les Pères de l’Église, il puisait dans l’oraison et dans une grande connaissance méditée de l’Écriture la force nécessaire pour accomplir sa mission et pour conduire les âmes à Dieu (cf. Jean-Paul II, Lettre à l’évêque d’Annecy, 23 novembre 2002).

François de Sales naît le 21 août 1567, dans une famille catholique de la noblesse savoyarde, au château de Sales, à une vingtaine de kilomètres au nord d’Annecy. Il est l’aîné de six frères et sœurs. Ses parents ont pour principe d’éducation d’expliquer les raisons de ce qu’ils exigent, pour que l’obéissance de leurs enfants soit plus réfléchie. Très tôt, l’enfant apprend à se servir d’une épée, mais aussi à faire l’aumône aux pauvres: s’il entend quelque pauvre appeler, il sort de table pour lui porter une partie de son repas. sfsetjdc.jpgToutefois, il n’est pas parfait: un jour, il entre à la cuisine, malgré la défense qu’il en a reçue, et demande au cuisinier un petit pâté succulent mais encore fumant. La brûlure qu’il ressent ne l’empêche pas de l’emporter dans sa main et de le manger. Il va ensuite se faire soigner par sa mère sans lui révéler la cause de cette brûlure.

> Lire la vie de Saint François de Sales

Extraits publiés avec l'autorisation de l'Abbaye Saint-Joseph de Clairval, requise et nécessaire pour toute reproduction complète ou partielle de la Lettre de l'Abbaye sur un site internet ou un support papier.

> Recevoir gratuitement chez soi la Lettre mensuelle de l'Abbaye Saint-Joseph de Clairval

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12:30 Publié dans Saints | Tags : lettre spirituelle | Lien permanent | Commentaires (0)

31 mai, Visitation de la Vierge Marie: le Magnificat

 Magnificat, ton VIII

 

Également appelé Cantique de Marie, ce chant est tiré de l'Évangile selon Saint Luc I, 46-56.

 

 

Magnificat anima mea Dominum,
et exsultavit spiritus meus in Deo salutari meo.

Quia respexit humilitatem ancillae suae.
Ecce enim ex hoc beatam me dicent omnes generationes.

Quia fecit mihi magna qui potens est.
Et sanctum nomen eius.

Et misericordia eius a progenie in progenies timentibus eum.

Fecit potentiam in brachio suo.

Dispersit superbos mente cordis sui.
Deposuit potentes de sede, et exaltavit humiles.

Esurientes implevit bonis, et divites dimisit inanes.

Suscepit Israël puerum suum, recordatus misericordiae suae.

Sicut locutus est ad patres nostros, Abraham et semini eius in saecula.

Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto.

Sicut erat in princípio, et nunc et semper, et in saecula sæculórum. Amen.

 

Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge
sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras,

il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur,
il se souvient de son amour,

de la promesse faite à nos pères,
en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.

Comme il était au commencement, maintenant et toujours, pour les siècles des siècles. Amen.

 


Magnificat, ton II

12:00 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

30/05/2014

Catholicisme. L'histoire la plus extraordinaire jamais vécue.

Évangilisation de rue et liturgie sacrée à dimension universelle: le duo gagnant

Schola Saint Maur | 23 mai 2014

Évangilisation sur le marché

En ce samedi matin, le 17ème jour de ce joli mois de mai, l’église ***, place ***, attend patiemment 9h30. A cette heure, l’abbé *** célèbre la messe, la partie chantée étant assurée par la Schola revêtue de burnous pour cette belle occasion.

La Schola revêtue de « burnous »

Retardés par des travaux autoroutiers, un trio de missionnaires estampillés Mission Angelus – Lyon rejoint la célébration eucharistique au moment de la consécration. La liturgie, de forme ordinaire, dite en latin, devient une entrée en matière indispensable pour la tâche qui nous attend. Se mettre en présence de Dieu, laisser mijoter la chair et le sang en notre âme, pour mieux faire cogiter l’Esprit Saint en notre esprit, c’est s’armer du bouclier de la Foi, revêtir l’armure de Dieu et mettre le casque du Salut (Eph 6).

Après l’église, le marché de la place *** nous attend impatiemment. En chemin, Pierre-Abdallah apostrophe en arabe quelques passants, de son ton joyeux et avenant. Pierre-Abdallah, qui fait partie de Mission Angélus Paris, a d’abord été pasteur dans l’église évangélique d’Algérie, avant d’être reçu dans l’Église Catholique Romaine plus récemment.

Nous arrivons quelques minutes plus tard au marché, où nous sommes accueillis par des jeunes filles en tee-shirt estampillés TATI. Nous nous divisons en binômes, l’un composé de François-Xavier et moi-même, Hubert, l’autre d’Alexis et Pierre-Abdallah.

Le contact est facile sous le soleil printanier. Les gens ont l’air de venir à nous. Il suffit d’un regard pour déclencher un bonjour, puis des conversations très riches. Pierre-Abdallah aborde un premier badaud en arabe et après quelques minutes ils échangent leur numéro de téléphone. Il s’appelle Abdel Aziz.

François-Xavier est abordé par Jilali, qui devient un habitué et qui s’interroge sur des sujets existentiels passionnants. Pour ma part, j’engage la conversation avec un autre homme qui a déjà eu affaire à notre groupe. Il me demande d’abord si nous sommes des témoins de Jéhovah. Il a l’air de se sentir en confiance quand je lui dis que nous sommes catholiques.

Rendre compte de l’Espérance qui est en nous.

Alexis et P-Abdallah sont en grande discussion avec deux jeunes filles. Une jeune bosniaque musulmane, Ismeta, qui dit ne pas croire en Dieu mais qui accepte néanmoins que Pierre-Abdallah et moi-même prient pour elle. Elle souffre de sclérose en plaques. Kheira, sa compagne, clame qu’elle connaît des prêtres et des chrétiens qui sont engagés dans le dialogue islamo-chrétien. Kheira est très étonné de voir un chrétien issu de l’islam. Ca lui semble inconcevable. Elle reviendra plus tard seule pour chercher à revoir Pierre-Abdallah.

Avant de repartir, Alexis et Pierre-Abdallah parlent avec Walid, jeune kabyle musulman, qui nous donne son numéro de téléphone pour qu’on le contacte, au cas où nous organisions une conférence.

Après leur départ, Kheira revient seule. Je lui prend son numéro de téléphone et lui dis que je le donnerai à Pierre-Abdallah qui la recontactera. Elle a vraiment l’air fascinée par lui, mais elle reste avec moi et continue de poser des questions sur la foi. Elle a une telle soif qu’il me semble impossible à l’étancher. Au cours de notre long échange, elle me demande si je peux l’éclairer sur une réponse que lui a faite le prêtre de *** à une de ses questions. Ce prêtre, du groupe des dialogueurs qu’elle connaît lui a dit qu’il y a eu le judaïsme, puis le christianisme, puis l’islam.. Il lui répondait à une question sur la possibilité de se convertir de l’islam au christianisme…

Sur ce, Brahim arrive pour nous saluer chaleureusement. Il nous présente sa femme et discute avec FX. Puis Jilali réapparaît pour clarifier certains points abordés précédemment. Abordés et presque débordés…. ! Seigneur, viens à notre aide !

Hubert. Mission Angelus – Lyon.      http://www.missionangelus.org

29/05/2014

Pourquoi le latin est-il la langue liturgique et officielle de l'Eglise ?

Aleteia | 28 mai 2014

Eclairage du Père Julio de la Vega-Hazas, professeur de théologie morale, sur l'usage du latin dans l'Eglise.

topicPourquoi le latin est-elle la langue liturgique officielle de l’Église ? Quelle est son importance ? En réalité, le latin est bien plus que la langue officielle de l’Église. Dans la liturgie, plus particulièrement dans le rite latin, le latin est la langue la plus utilisée.
 
Pour se remettre dans le contexte, disons qu’il s’agit d’abord d’une question de commodité. Ce n’est pas un point doctrinal et il aurait pu en être autrement, en donnant la primauté au grec, par exemple. Dans tous les cas, il convient d’avoir une langue officielle, servant de référence commune à toutes les traductions. En cas de doute, nous nous référons ainsi au texte d’origine. Autrement, quelle confusion !
 
Parmi toutes les langues possibles, pourquoi le latin ? La raison est en bonne partie historique. Le latin fut la langue la plus répandue en Occident jusqu’au XVIIème siècle. Puisant ses origines dans la Rome antique, elle a été la langue liturgique d’Occident tout au long de l’histoire de l’Église, utilisée par tous les successeurs de Pierre. Et ceci est une bonne chose pour plusieurs raisons.
 
À première vue, on peut  voir comme un inconvénient le fait d’utiliser une langue morte comme langue officielle. En réalité, c’est le contraire. Les langues évoluent. Ainsi, il y a des mots dont le sens change au cours des années et des siècles. Ceci n’est pas le cas pour les langues mortes. Le sens des mots ne pâtira donc pas du cours des temps. De cette façon, l’usage du latin est une garantie pour que ce que l’on écrit soit compris de la même façon aujourd’hui ou dans cinq  ou dix siècles. De plus, il n’y a pas de favoritisme pour avoir choisi la langue de tel pays plutôt qu’un autre.

[Dans la constitution apostolique Veterum Sapientia, le Pape Saint Jean XXIII écrit que "le latin est la langue vivante de l’Église", et n'en parle donc pas comme une langue morte, mais plutôt une langue fixe, immuable et universelle, NdEspN]
 
Le deuxième argument justifiant la pertinence du latin est que ses mots sont très précis (c’est également le cas pour le grec ancien). Par exemple, en lisant la Bible, on se rend compte des problèmes d’interprétation que peuvent susciter les langues sémitiques. Nous n’avons pas ce genre de souci avec la langue latine. En effet, c’est une langue dotée d’une logique rigoureuse, rendant les erreurs d’interprétation plus difficiles. Aussi, dans le même temps, et ceci compte pour la liturgie, le latin peut être très beau et poétique. Tout au long de l’histoire, il y eut beaucoup de littérature et de poésie écrites en latin. Par exemple, un bon latiniste appréciera le rythme et la beauté des messes célébrées en latin, sans que cela ne perde son sens très précis.
 
Dans la liturgie, et bien que cela ne soit pas généralisé, on peut constater un retour à l’usage du latin. Cela a beaucoup de sens pour l’universalité de l’Église, alors que désormais les personnes se déplacent dans le monde entier. Pour une messe célébrée par le Saint-Père, qui sera retransmise à la télévision, le latin est l’option la plus logique. Tout comme c’est aussi le cas pour les messes célébrées dans les grandes capitales. Ainsi, lorsque l’on voyage à Pékin, New Delhi, ou n’importe où dans le monde, on suit beaucoup mieux dans la langue commune à tous les catholiques. Bien sûr, on ne connaît pas tous le latin…mais une simple notice [traduction dans un feuillet, un missel, NdEspN] suffit pour suivre la sainte messe. En fait, de la sorte, on se sent davantage unis aux chrétiens du monde entier.

[Ajoutons: l'idée que le Concile Vatican II a décidé de faire passer la liturgie du latin aux langues vernaculaires est une idée fausse, comme l'attestent les documents de ce concile; tout au long de son histoire, l’Église a utilisé des langues spécifiquement liturgiques dans l'ensemble de la liturgie et spécialement la liturgie de la messe, principalement les trois langues de l'inscription "Jésus de Nazareth, Roi des Juifs" fixée à la Croix: hébreu, grec et latin (Jean 19, 19-20), plutôt que les multiples dialectes locaux, ce qui exprime le caractère sacré, universel et céleste de la liturgie, qui élève l'homme au-delà de son quotidien pour l'amener à la rencontre avec le Tout-Autre. NdEspN]

> Saint Jean XXIII et le latin

Jeudi 29 mai, ordinations sacerdotales pour les Missionnaires de la Miséricorde divine

Les Missionnaires de la Miséricorde annoncent l'ordination sacerdotale de deux membres de leur communauté.

arton251-f6f20.jpgLa communauté est très heureuse de vous annoncer l’ordination sacerdotale de l’abbé Florent Molin et de l’abbé Matthieu Bevillard par Mgr Rey

La cérémonie d’ordination aura lieu jeudi 29 mai 2014 à 16h, en la solennité de l’Ascension du Seigneur, à la cathédrale de Toulon.
Une garderie pour les enfants sera assurée pendant la cérémonie.

Vous êtes invités à participer à la messe ou à vous y unir par la prière.
Un apéritif sera servi sur le parvis de la cathédrale après l’ordination.

L’abbé Florent Molin célèbrera sa première messe solennelle dimanche 1er juin à l’église Saint-Charles à Marseille à 10h30.

L’abbé Matthieu Bevillard célèbrera sa première messe solennelle dimanche 1er juin à l’église Saint-François-de-Paule à Toulon à 10h30

> Le Pape François bénit les Missionnaires de la Miséricorde divine
 
> Loi et miséricorde sont-elles incompatibles ?
 
> Les trois piliers de la Société des Missionnaires de la Miséricorde divine
 

La Commission européenne méprise les citoyens et le respect de la dignité humaine: rejet de One of Us

Un de nous | Communiqué de presse | Mercredi 28 mai 2014

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La Commission met son veto à l’initiative citoyenne « UN DE NOUS »

Ce 28 mai, au dernier jour de son mandat, l’ancienne « Commission Barroso » a opposé son veto à l’Initiative citoyenne  « UN DE NOUS / ONE OF US», la plus grande pétition de l’histoire des institutions européennes. Cette Initiative, portée par deux millions de citoyens, demande l’arrêt du financement public européen des pratiques impliquant la destruction volontaire de vies humaines avant la naissance.

L’Initiative citoyenne européenne (ICE) est un mécanisme de démocratie participative créé par le Traité de Lisbonne par lequel un million de citoyens peut introduire un projet législatif dans les rouages bruxellois.

Le Comité de UN DE NOUS exprime sa profonde déception face à une Commission sourde qui prend ce jour une décision contraire aux exigences éthiques et démocratiques. Alors que chaque projet d‘Initiative est contrôlé en amont par la Commission avant d’être ouvert à la signature, la Commission Barroso prétend en outre exercer un droit de veto en aval, à l’encontre des initiatives ayant pourtant obtenu avec succès le soutien populaire requis. Un tel pouvoir de veto est illégitime et anti-démocratique, car c’est au législateur européen qu’il appartient de se prononcer politiquement sur le fond de l’Initiative, et non pas à la Commission.

UN VETO injustifié qui ne tient pas compte de l’objet même de la demande : La réponse de la Commission est hypocrite et dédaigneuse car elle fait semblant de ne pas comprendre l’objet de la demande et consiste en trente pages d’autosatisfaction sur sa propre politique. La Commission souhaite continuer à financer des pratiques biotechnologiques non éthiques et qui se sont révélées sans avenir et, à financer l’avortement dans les pays en développement y compris dans des pays où il est pénalement interdit.

UN VETO injustifiable qui bafoue le processus démocratique : La Commission, plutôt que de constater le succès de l’initiative et de la transmettre au Parlement et au Conseil européens a abusé de son pouvoir de contrôle formel pour porter un jugement sur l’opportunité politique de « Un de Nous » et pour bloquer la procédure. La Commission essaie ainsi de défendre son privilège de pouvoir d’initiative, car elle était jusqu’à la création du mécanisme d’ICE la seule à pouvoir initier des procédures législatives. La Commission européenne a fait ainsi du mécanisme d’ICE un simulacre alors que les députés voulaient au contraire en faire un véritable instrument de démocratie participative. La Commission donne ainsi un nouveau témoignage de son absence de culture démocratique.

Pour le Comité de Citoyens de « UN DE NOUS», la procédure n’est pas close : d’une part, la décision de la Commission est susceptible d’un recours auprès de la Cour de Justice de Luxembourg – qui a reconnu quant à elle le respect dû à la vie humaine dès la conception -, et d’autre part, le nouveau Parlement va auditionner la prochaine Commission, permettant de replacer le respect de l’Initiative citoyenne au cœur des débats., en demandant aux institution européennes plus d’éthique et plus de démocratie.

>> Lire l’intégralité de la décision du 28 mai 2014 de la Commission européenne

Mgr Delville célèbre selon le missel de Saint Jean XXIII à Cologne

Le 5 avril 2014, Monseigneur Jean-Pierre Delville, membre de la Communauté Sant Egidio et nommé évêque de Liège par le Pape François le 31 mai 2013, a célébré la Messe Pontificale selon l'usus antiquior de la liturgie romaine, ou forme extraordinaire du rite romain, à 10 heures en l'église St. Gertrud de Cologne.

Mgr Delville avait déjà célébré la Messe Tridentine plusieurs fois:

> Bruxelles   > Liège   > Louvain-la-Neuve

In Ascensione Domini

41_00338607_pieter-aertsen_christi-himmelfahrt.jpg"La solennité de ce jour, déjà assez grande en elle-même, le Prophète David la rend plus grande encore en lui ajoutant la joie tirée des psaumes. En effet, cet illustre Prophète s'élève au-dessus de lui-même, se débarrasse, pour ainsi dire, du poids de son corps, se mêle aux puissances célestes et nous expose leur voix quand elles accompagnent le Seigneur qui rentre au ciel.

Elles commandent aux anges qui séjournent sur la terre et ont été chargés de la direction de la vie humaine, de cette manière: "Princes, élevez vos portes, élevez-vous portes éternelles, et le Roi de gloire fera son entrée".

Le Seigneur qui contient tout en lui, se laisse mesurer, en quelqlue lieu qu'il soit, selon l'intelligence de ceux qui le reçoivent (en effet, il ne fut pas seulement un homme parmi les hommes, mais encore, quand il se trouve parmi les anges, il se rabaisse à leur langage).

C'est pourquoi, aussi, les gardiens de la porte (du ciel) demandent: "Quel est ce Roi de gloire?" Ils reçoivent cette réponse et cette indication: "Le Seigneur, le Fort, le Puissant dans le combat". C'est lui, en effet qui était destiné à combattre contre celui qui a réduit la nature humaine en servitude et a renversé celui à qui avait été donnée la puissance de la mort. Après avoir triomphé du terrible ennemi, il devait rendre au genre humain la liberté et la paix.

Les gardiens des portes s'avancent à sa rencontre, donnent l'ordre de lui ouvrir les portes et lui rendent eux-mêmes l'hommage convenable. Seulement, ils ne le connaissent pas, car il a revêtu l'humble vêtement de notre humanité et parce que "ses habits, dans le pressoir des souffrances humaines, ont été maculés de sang". (Isaïe LXIII, 2)

C'est pourquoi ils interrogèrent, une seconde fois, l'escorte du Roi qui fait son entrée:

"Quel est ce Roi de gloire?" Mais la réponse n'est plus cette fois:"Le Seigneur, le Fort, le Puissant dans le combat", mais elle se formule ainsi: "Le Seigneur des armées", celui qui possède la puissance sur tout, qui rassemble et réunit tous sous lui, qui ramène tout à l'état primitif. C'est "le Roi de gloire".

Saint Grégoire de Nysse.

Le Petit Placide

08:02 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

28/05/2014

28 mai: consécration épiscopale de Joseph Aloisius Ratzinger comme Archevêque de Munich

Pro Liturgia | Actualité | 28 mai 2014

C’était le 28 mai 1977 à Munich : le Père Joseph Ratzinger devenait Archevêque, avant d’être nommé Cardinal peu de semaines plus-tard (le 27 juin 1977) par Paul VI.
La prière qui figure sur son image de sacre est attribuée à Mgr Johann Michael von Sailer (évêque de Ratisbonne de 1829 à 1832). En réalité, elle daterait du XIe siècle :

MgrRatzinger_2

Seigneur Jésus-Christ, toi le berger et la tête de ton Eglise, soutiens notre évêque par la puissance de ta bénédiction, afin qu'il nous enflamme par son zèle, qu’il soit notre modèle, nous transporte dans son amour, nous fortifie par sa patience, nous maintienne dans la joie de l'Esprit Saint, nous bénisse par ses prières, nous donne les bonnes instructions à travers son enseignement et nous unisse à ton peuple saint par un culte équitable en esprit et en vérité. Amen.