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12/08/2013

Deux styles, deux serviteurs, envoyés par Dieu


01 Frères, quand je me suis adressé à vous, je n'ai pas pu vous parler comme à des spirituels, mais seulement comme à de faibles êtres de chair, comme à des enfants dans le Christ.
02 C'est du lait que je vous ai donné, et non de la nourriture solide ; vous n'auriez pas pu en manger, et encore maintenant vous ne le pouvez pas,
03 car vous êtes encore des êtres de chair. Puisqu'il y a entre vous des jalousies et des disputes, n'êtes-vous pas toujours des êtres de chair, et n'avez-vous pas une conduite tout humaine ?
04 Quand l'un de vous dit : « Moi, j'appartiens à Paul », et un autre : « J'appartiens à Apollos », n'est-ce pas un langage tout humain ?
05 En fait, qui est Apollos ? et qui est Paul ? Rien que des ministres de Dieu, par qui vous êtes devenus croyants, et qui ont agi selon les dons du Seigneur à chacun d'eux.
06 Moi, j'ai planté, Apollos a arrosé ; mais c'est Dieu qui donnait la croissance.
07 Donc celui qui plante ne compte pas, ni celui qui arrose ; seul compte celui qui donne la croissance : Dieu.
08 Entre celui qui plante et celui qui arrose, il n'y a pas de différence, mais chacun recevra son salaire suivant la peine qu'il se sera donnée.
09 Nous sommes les collaborateurs de Dieu, et vous êtes le champ de Dieu, vous êtes la maison que Dieu construit.
10 Comme un bon architecte, avec la grâce que Dieu m'a donnée, j'ai posé les fondations. D'autres poursuivent la construction ; mais que chacun prenne garde à la façon dont il construit.
11 Les fondations, personne ne peut en poser d'autres que celles qui existent déjà : ces fondations, c'est Jésus Christ.

1 Co 3, 1-11           

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11/08/2013

Pape François : homélie sur l’Évangile de la Vie

Regina Coeli du 12 mai 2013 (extrait)

130426_pope_baby.photoblog600.jpgChers frères et sœurs,

(…) Je salue les participants à la « Marche pour la vie » qui a eu lieu ce matin à Rome et j’invite à maintenir vive l’attention de tous sur le thème si important du respect pour la vie humaine dès le moment de sa conception. À ce propos, j’ai plaisir à rappeler également la pétition qui se tient aujourd’hui dans de nombreuses paroisses italiennes, afin de soutenir l’initiative européenne « Un de nous », pour garantir une protection juridique à l’embryon, en protégeant chaque être humain dès le premier instant de son existence. Un moment spécial pour ceux qui ont à cœur la défense du caractère sacré de la vie sera la « Journée d’Evangelium vitæ », qui aura lieu ici au Vatican, dans le cadre de l’Année de la foi, les 15 et 16 juin prochains.

Je salue avec affection tous les groupes paroissiaux, les familles, les écoles, les jeunes présents. Avec un amour filial, nous nous tournons à présent vers la Vierge Marie, mère et modèle de tous les chrétiens.

Pape François, Regina Coeli, VIIe dimanche de Pâques, 12 mai 2013.

Homélie de la Messe pour la Journée Evangelium Vitae, 16 juin 2013 (extraits)

La première lecture, tirée du Second livre de Samuel, nous parle de vie et de mort. Le roi David veut cacher l’adultère commis avec la femme d’Urie le Hittite, un soldat de son armée, et pour faire cela, il ordonne de placer Urie en première ligne pour qu’il soit tué dans la bataille. La Bible nous montre le drame humain dans toute sa réalité, le bien et le mal, les passions, le péché et ses conséquences. Quand l’homme veut s’affirmer soi-même, s’enfermant dans son égoïsme et se mettant à la place de Dieu, il finit par semer la mort. L’adultère du roi David en est un exemple. Et l’égoïsme porte au mensonge, par lequel on cherche à tromper soi-même et le prochain. Mais Dieu, on ne peut le tromper, et nous avons entendu comment le prophète dit à David : tu as fait ce qui est mal aux yeux de Dieu (cf. 2S 12,9). Le roi est mis en face de ses œuvres de mort - en vérité ce qu’il a fait est une œuvre de mort, et non de vie -, il comprend et demande pardon : « J’ai péché contre le Seigneur ! » (v.13), et le Dieu miséricordieux qui veut la vie et qui toujours nous pardonne, lui pardonne, lui rend la vie ; le prophète lui dit : « Le Seigneur a pardonné ton péché : tu ne mourras pas ». (…)

Dieu est le Vivant, Il est le Miséricordieux ! Jésus nous porte la vie de Dieu, l’Esprit Saint nous introduit et nous maintient dans la relation vitale de vrais enfants de Dieu. Mais souvent - nous la savons par expérience -  l’homme ne choisit pas la vie, n’accueille pas l’"Évangile de la Vie", mais se laisse guider par des idéologies et des logiques qui mettent des obstacles à la vie, qui ne la respectent pas, parce qu’elles sont dictées par l’égoïsme, par l’intérêt, par le profit, par le pouvoir, par le plaisir et elles ne sont pas dictées par l’amour, par la recherche du bien de l’autre. C’est l’illusion constante de vouloir construire la cité de l’homme sans Dieu, sans la vie et l’amour de Dieu – une nouvelle Tour de Babel ; c’est penser que le refus de Dieu, du message du Christ, de l’Évangile de la vie conduit à la liberté, à la pleine réalisation de l’homme. Le résultat est qu’au Dieu vivant, on substitue des idoles humaines et passagères, qui offrent l’ivresse d’un moment de liberté, mais qui à la fin sont porteuses de nouveaux esclavages et de mort. La sagesse du Psalmiste dit : « Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard » (Ps 19,9). Rappelons-nous : Dieu, le Vivant, est miséricordieux ! Le Seigneur est le Vivant, il est miséricordieux !

Pape François, homélie de la Messe pour la Journée Evangelium Vitae, dimanche 16 juin 2013.

10/08/2013

La révolution dont nous avons besoin

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08/08/2013

Le Pape François nomme Mgr Konrad Krajewski Grand Aumônier de Sa Sainteté

253845-a-girl-receives-communion-from-pope-benedict-xvi++REUTERS+Rickey+Rogers.jpgLa liturgie est le trésor des pauvres.

C'est un spécialiste de la liturgie que le Pape François a nommé le 3 août 2013 Grand Aumônier de Sa Sainteté, avec le titre d'Archevêque titulaire de Benevento. Le Grand Aumônier fait partie de la Famille pontificale et gère, au nom du Saint-Père et sous sa responsabilité, l'assistance aux pauvres.

Le Pape a entendu parler de Mgr Konrad Krajewski parce que ce dernier avait pris depuis la béatification de mère Teresa de Calcutta, l'habitude de distribuer de la nourriture aux pauvres dans les rues de Rome. Avant d'être nommé à cette fonction, Mgr Konrad Krajewski était Cérémoniaire pontifical aux côtés de Mgr Guido Marini.

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06/08/2013

Franciscains de l'Immaculée: leur réponse aux inventions de La Stampa

La Stampa est un quotidien national italien appartenant actuellement à la famille Agnelli, propriétaire du groupe industriel Fiat. « Vatican Insider » se définit sur son site internet comme un projet du quotidien La Stampa conçu pour fournir un service d’information complet sur le Vatican, sur les activités du Pape et du Saint-Siège, sur la présence de l’Église catholique sur la scène internationale, et sur les sujets religieux.

Ci-dessous, la traduction française par Espérance Nouvelle du communiqué officiel des Franciscains de l’Immaculée concernant les informations calomnieuses publiées par le quotidien La Stampa sur le site internet Vatican Insider. Notons préalablement que l’expression « la Messe en latin » utilisée par Vatican Insider est tout-à-fait inappropriée pour désigner la Messe dans la forme extraordinaire du rite romain.

 

Communiqué officiel du 3/08/2013 : une réponse à Vatican Insider

En date du 2 août 2013, le site web vaticaninsider.lastampa.it a publié un article intitulé « Lombardi : sur la Messe en latin, le Pape ne contredit pas Ratzinger », signé « La Rédaction ».

Cet article, suite aux affirmations du P. Lombardi qui a suivi la même ligne que nous avons nous-même adoptée, contient des informations calomnieuses contre notre fondateur le P. Stefano M. Manelli, affirmations auxquelles nous nous sentons en devoir de répondre. Dans ledit article, il y a aussi des informations fausses ou imprécises que nous désirons souligner.

1) À propos de la nomination d’un Commissaire apostolique pour notre Insitut des Frères Franciscains de l’Immaculée, le journaliste anonyme écrit (les mises en évidence - caractères gras – sont de nous):

«La décision du Pape Bergoglio – contre laquelle se sont insurgés quelques groupes traditionalistes mais que les religieux ont au contraire acceptée tout de suite – a été motivée par le fait que le fondateur et supérieur général, le père Stefano Manelli, avait imposé à toutes les communautés des Franciscains de l’Immaculée l’usage exclusif de la forme extraordinaire de la liturgie, c’est-à-dire l’ancien rite ».

La phrase que nous avons mise en gras ne correspond pas du tout à la vérité.

C’est notre devoir de répondre, en conscience et en connaissance de cause, qu’en réalité, le P. Stefano non seulement n’a jamais imposé à toutes les communautés de F.I. l’usage – encore moins l’usage exclusif – du Vetus Ordo, mais il ne veut même pas qu’on en fasse un usage exclusif, et il en a lui-même montré l’exemple en célébrant aussi bien selon l’un ou l’autre Ordo. 

Il est bon de savoir qu’avant, pendant et après la Visite Apostolique (juillet 2013 – Juillet 2013), comme d’ailleurs actuellement, l’usage exclusif ou prioritaire de la majeure partie des Communautés des Frères Franciscains de l’Immaculée est le Novus Ordo (Sainte Messe et Bréviaire). 

Le P. Stefano Manelli, en qualité de Ministre Général, en union avec son Conseil Général a entrepris légitimement une œuvre de promotion du Vetus Ordo dans le respect du Motu Proprio Summorum Pontificum (2007), dans le repect des décisions de notre Chapitre Général de 2008 et dans le respect de l’instruction Universae Ecclesiae (2011).

Par la lettre Prot. 77/2011, datée du 21-11-2011, notre Secrétaire Général, au nom de notre Conseil Général, a envoyé à toutes les Maisons Mariales F.F.I. certaines consignes indicatives (non contraignantes !) sur l’utilisation du Vetus Ordo et l’harmonie entre le Vetus Ordo et le Novus Ordo dans nos Communautés et dans notre Institut.

Suite à cette lettre, les diverses communautés ont continué pacifiquement à privilégier le Vetus ou le Novus Ordo. Donc, aucune imposition de la part du P. Manelli.

Quelques frères, cependant, ont contesté la lettre susmentionnée. C’est pourquoi nous avons interpellé la Commission Pontificale « Ecclesia Dei », qui par le Rescrit du 14-4-2012, Prot. 39/2011L, confirmait après examen, la conformité entre ladite lettre Prot. 77/2011 et la "mens" du Saint-Père Benoît XVI, exprimée dans la susmentionnée Instruction Universae Ecclesiae, n° 8a.

2) Le journaliste anonyme de vaticaninsider, dans le même article, écrit aussi (la mise en gras est de nous) :

«Comme rite propre (donc exclusif), peuvent l’adopter les Instituts religieux et les communautés monastiques retournées à la pleine communion avec Rome après avoir participé au schisme lefebvriste, et qui par conséquent sont soumis à la jurisprudence de la Commission Pontificale Ecclesia Dei ».

Nous répondons. En réalité, il est bon de préciser que, dans l’esprit du Motu Proprio Summorum Pontificum (n°3) et de l’Instruction Universae Ecclesiae (n°8a), le Vetus Ordo comme rite « propre » (exclusif ou non-exclusif, c’est-à-dire au moins « prioritaire »), peut être adopté aussi par les Communautés Religieuses ne dépendant pas de la Commission Pontificale Ecclesia Dei, et qui ne proviennent pas du schisme lefebvriste. Cependant, il n’a jamais été dans l’intention de notre fondateur d’arriver à un usage exclusif.

[Note d’Espérance Nouvelle : avec des exceptions peu nombreuses, la grande majorité des prêtres soumis à la jurisprudence de la Commission Pontificale Ecclesia Dei n’ont jamais approuvé, jamais accepté, et jamais participé aux sacres schismatiques de Mgr Lefebvre, n’ont jamais été en situation de schisme, et ont toujours fait le choix de l’obéissance au Pape Jean-Paul II et à tous les successeurs de Saint-Pierre.]

3) Le journaliste anonyme écrit aussi (la mise en gras est de nous) :

«Les franciscains de l’Immaculée sont nés après le Concile et de plus, un sondage parmi les frères a démontré que la majorité d’entre eux désire célébrer selon le rite ordinaire ».    

[Note d’Espérance Nouvelle : l’expression « rite ordinaire » est erronée. "Les textes du Missel romain du Pape Paul VI et de la dernière édition de celui du Pape Jean XXIII sont deux formes de la liturgie romaine, respectivement appelées ordinaire et extraordinaire : il s’agit de deux mises en œuvre juxtaposées de l’unique rite romain. L’une et l’autre forme expriment la même lex orandi de l’Église. En raison de son usage antique et vénérable, la forme extraordinaire doit être conservée avec l’honneur qui lui est dû."  Instruction Universae Ecclesiae, n°6]

Nous répondons. Le fait d’être nés après le Concile ne nous interdit pas d’adopter ou privilégier le Vetus Ordo. Du reste, le Motu Proprio Summorum Pontificum (publié après le Concile) s’applique aussi aux Instituts de Vie Consacrée (sans préciser leur date de naissance) et en outre, au n°8a de l’Instruction Universae Ecclesiae il est précisé que le Motu Proprio Summorum Pontificum se propose surtout comme objectif « d’offrir à tous les fidèles la Liturgie Romaine dans l’Usus Antiquior, comme un trésor à conserver précieusement ». Dans ce « tous les fidèles » sont inclus évidemment aussi les Religieux. 

Si, en parlant de « majorité », le journaliste anonyme fait référence au fait mentionné dans l’article d’Alessandro Speciale du 30-07-2013 [La Stampa – vaticaninsider], « Vatican : un commissaire pour les Franciscains de l’Immaculée », c’est-à-dire : « dans un sondage mené durant la visite apostolique, la grande majorité des membres de l’ordre avaient déclaré ne pas être favorables à une célébration exclusive de l’ancienne Messe, “surtout dans la pastorale des paroisses en Italie et dans les missions”», nous tenons à préciser que cette affirmation – si elle est vraie – n’indiquerait rien d’autre qu’une unité d’intention entre la grande majorité et notre fondateur sur la question de l’exclusivité.

De toute manière, si la « majorité » des frères (pour autant que nous sachions, il n’y a eu aucun sondage qui ait impliqué tous les membres de l’Institut. Par conséquent, des affirmations basées sur un « sondage » sur la volonté de la majorité des frères nous paraissent totalement infondées) préfère célébrer selon le Novus Ordo (Sainte Messe et Bréviaire), celle-ci pouvait continuer à le faire sans problème, comme elle l’a fait jusqu’à présent. Du reste, le P. Manelli lui-même célèbre surtout selon le Novus Ordo (Sainte Messe et Bréviaire). 

*****

Demeurant ferme notre obéissance aux dispositions du Saint-Siège, il est aussi de notre devoir de faire des clarifications afin d’éviter : 1°) toute calomnie à l’encontre de notre fondateur ; 2°) tout obstacle au bon déroulement de la mission du Commissaire apostolique actuellement en cours

Nous profitons de l’occasion pour préciser aussi que l’unique porte-parole officiel de notre Institut, spécialement dans un cas délicat comme celui-ci, reste notre Procureur Général, le P. Alessandro Apollonio.

Source : Immacolata.com – le site internet officiel des Frères Franciscains de l’Immaculée.

Remarque d’Espérance Nouvelle : au sujet de l’Instruction Universae Ecclesiae, celle-ci mentionne que « le Souverain Pontife Benoît XVI a approuvé la présente Instruction et en a ordonné la publication ». En outre, elle a été rédigée par le Cardinal William Levada, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, et par Monseigneur Guido Pozzo, Secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, que le Pape François vient de nommer à nouveau à ce même poste de Secrétaire le 3 août 2013.


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04/08/2013

Saint François d’Assise : Lettre aux Custodes

À tous les custodes des Frères Mineurs auxquels parviendra cette lettre,

le frère François, votre petit serviteur dans le Seigneur Dieu, vous salue au nom des nouveaux signes du ciel et de la terre [la Sainte Eucharistie] qui sont importants et précieux aux yeux de Dieu, mais que beaucoup de religieux et d'autres hommes dédaignent comme sans valeur.

Je vous en prie, et avec d'autant plus d'insistance que la consigne ne vient pas de moi: lorsque vous le jugerez opportun et raisonnable, suppliez humblement les clercs de vénérer par-dessus tout le Corps et le Sang très saints de notre Seigneur Jésus-Christ, ainsi que les manuscrits contenant ses saints Noms et les paroles par lesquelles on consacre son Corps.

Les calices, corporaux, ornements d'autel et tout ce qui sert au Saint Sacrifice, qu'ils les traitent aussi comme des objets très précieux.

Si le très saint Corps du Seigneur se trouve quelque part misérablement logé, les clercs doivent, selon le commandement de l'Eglise, le mettre et le tenir sous clef en place d'honneur; ils doivent le porter avec grand respect, et l'administrer aux autres avec discernement.

Les manuscrits contenant les Noms et les paroles du Seigneur, partout où on les trouvera dans la malpropreté on devra les recueillir et les ranger en un endroit décent.

Dans toutes vos prédications, enseignez au peuple qu'il doit faire pénitence, et que nul ne peut être sauvé s'il ne reçoit le Corps et le Sang très saints du Seigneur.

Lorsque le prêtre le consacre sur l'autel, ou lorsqu'il le transporte, que tout le monde se mette à genoux pour rendre louange, gloire et honneur au Seigneur Dieu vivant et vrai.

Enseignez et prêchez à tous les peuples ce devoir de le louer pour que, à toute heure et au son des cloches, louanges et actions de grâces soient rendues toujours, par tout le peuple et sur toute la terre, au Dieu tout puissant.

Tous mes frères custodes qui recevront cet écrit, le copieront pour eux et le conserveront sur eux; tous ceux qui prêcheront jusqu'à la fin tout ce qui est contenu dans cet écrit: qu'ils sachent qu'ils ont la bénédiction du Seigneur et la mienne.

Qu'ils fassent cela en vertu et avec le mérite de la vraie et sainte obéissance. Amen.

Saint François d’Assise, Lettre à tous les Custodes (LCus).

"Bénissez ceux qui vous persécutent"

Rm 12:9- Que votre charité soit sans feinte, détestant le mal, solidement attachés au bien ;
Rm 12:10- que l'amour fraternel vous lie d'affection entre vous, chacun regardant les autres comme plus méritants,
Rm 12:11- d'un zèle sans nonchalance, dans la ferveur de l'esprit, au service du Seigneur,
Rm 12:12- avec la joie de l'espérance, constants dans la tribulation, assidus à la prière,
Rm 12:13- prenant part aux besoins des saints, avides de donner l'hospitalité.
Rm 12:14- Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez, ne maudissez pas.
Rm 12:15- Réjouissez-vous avec qui est dans la joie, pleurez avec qui pleure.
Rm 12:16- Pleins d'une égale complaisance pour tous, sans vous complaire dans l'orgueil, attirés plutôt par ce qui est humble, ne vous complaisez pas dans votre propre sagesse.
Rm 12:17- Sans rendre à personne le mal pour le mal, ayant à cœur ce qui est bien devant tous les hommes,
Rm 12:18- en paix avec tous si possible, autant qu'il dépend de vous,
Rm 12:19- sans vous faire justice à vous-mêmes, mes bien-aimés, laissez agir la colère ; car il est écrit : C'est moi qui ferai justice, moi qui rétribuerai, dit le Seigneur.
Rm 12:20- Bien plutôt, si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s'il a soif, donne-lui à boire ; ce faisant, tu amasseras des charbons ardents sur sa tête.
Rm 12:21- Ne te laisse pas vaincre par le mal, sois vainqueur du mal par le bien.

Rm 12, 9-21                    

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03/08/2013

Le Pape Benoît XVI parle de l'intolérance dans l'Église: "Il faut cesser de bannir l'ancienne liturgie"

« Q : Est-il inconcevable, pour lutter contre cette manie de tout niveler et ce désenchantement, de remettre en vigueur l’ancien rite ?
R : Cela seul ne serait pas une solution. Je suis certes d’avis que l’on devrait accorder beaucoup plus généreusement à tous ceux qui le souhaitent le droit de conserver l’ancien rite. On ne voit d’ailleurs pas ce que cela aurait de dange­reux ou d’inacceptable. Une communauté qui déclare sou­dain strictement interdit ce qui était jusqu’alors pour elle tout ce qu’il y a de plus sacré et de plus haut, et à qui l’on présente comme inconvenant le regret qu’elle en a, se met elle-même en question. Comment la croirait-on encore ? Ne va-t-elle pas interdire demain ce qu’elle prescrit aujour­d’hui ? [...] Des centres où la liturgie est célébrée sans affectation, mais avec respect et grandeur, attirent, même si l’on ne comprend pas chaque mot. C’est de tels centres, qui peu­vent servir de critères, que nous avons besoin. Malheureusement, la tolérance envers des fantaisies aven­tureuses est chez nous presque illimitée, mais elle est pra­tiquement inexistante envers l’ancienne liturgie. On est sûrement ainsi sur le mauvais chemin. »

(Benoît XVI/Joseph Ratzinger, Le sel de la terre, 1997, éd. Flammarion/Cerf, p. 172-173)

« Pour la formation de la conscience dans le domaine de la liturgie, il est important aussi de cesser de bannir la forme de la liturgie en vigueur jusqu'en 1970. Celui qui, à l'heure actuelle, intervient pour la validité de cette liturgie, ou qui la pratique, est traité comme un lépreux : c'est la fin de toute tolérance. Elle est telle qu'on n'en a pas connue durant toute l'histoire de l'Église. On méprise par là tout le passé de l'Église. Comment pourrait-on avoir confiance en elle au présent, s'il en est ainsi. J'avoue aussi que je ne comprends pas pourquoi beaucoup de mes confrères évêques se soumettent à cette loi d'intolérance, qui s'oppose aux réconciliations nécessaires dans l'Église sans raison valable. »

(Benoît XVI/Joseph Ratzinger, Voici quel est notre Dieu, 2005, éditions Plon/Mame, p.291)

« Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l’Eglise, et de leur donner leur juste place. »

(Benoît XVI, Lettre aux évêques accompagnant le motu proprio Summorum Pontificum, 7 juillet 2007, Libreria Editrice Vaticana)

Soutien aux Franciscains de l'Immaculée

Une pétition circule actuellement dans le monde entier pour soutenir les Franciscains de l’Immaculée, ou plutôt la juste application des dispositions du motu proprio Summorum Pontificum du Pape Benoît XVI pour toutes les congrégations religieuses. Celle-ci s’adresse au Cardinal Joao Braz de Aviz, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée, et auteur du texte d’un récent décret qui a déclenché de vives polémiques concernant la manière dont sont traités des disciples du Christ et de Dame pauvreté, qui se sont toujours distingués par leur obéissance sans faille aux lois et aux enseignements de l’Église (voir l'article « Le Pape François contredit-il Benoît XVI ? » dans lequel était démentie une contradiction supposée entre le Pape et son prédécesseur).

 

Note importante : Dans un communiqué publié sur leur site internet, les Franciscains de l’Immaculée ont rejeté tout recours à une pétition auprès des autorités de l’Église :

« Prise de position sur certains faits récents.

Ayant appris l’initiative du site de l’association « Corrispondenza romana » d’une récolte de signatures en ligne à présenter au Préfet de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique contre le Décret du 11 juillet 2013 (Prot. n. 52741/2012), pour l’énième fois après l’avoir fait par d’autres voies et après le communiqué du père fondateur, l’Institut Religieux des Franciscains de l’Immaculée réitère l’assurance de son obéissance quant aux dispositions prises par le Saint-Père, déclare être totalement étranger à cette initiative et à toutes autres initiatives similaires éventuelles passées et futures, réfute toute tentative d’utiliser une affaire strictement interne à l’Institut pour attaquer le Pontife Romain et la Hiérarchie Catholique, à qui il porte et pour qui il demande le plus grand respect, demande à tous, sur cette affaire, silence, respect et prière, afin de permettre à ceux qui en ont le devoir de s’acquitter de leur tâche avec sérénité pour le bien de l’Église et de l’Institut lui-même.

In Corde Matris
P. Rosario M. Sammarco, fi
Responsable du Portail Institutionnel des Frères Franciscains de l'Immaculée »

Source : site officiel des Franciscains de l’Immaculée

Enfin, rappelons le communiqué officiel du fondateur, paru également sur le site officiel de l’Institut :

« En référence au Décret de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique du 11 juillet 2013 (Prot. n. 52741/2012), le P. Stefano M. Manelli, en union avec l’entièreté des Franciscains de l’Immaculée, obéit au Saint-Père et croit fermement que de cette obéissance nous viendront des grâces plus grandes. »

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Les clochards et le cardinal

Témoignage d’un prêtre qui était à Rome :
« C’était en 1991. Je rencontrais régulièrement, dans le parc du Castel San Angelo, quelques clochards venus d’Allemagne de l’Est qui avaient fui leur pays après l’ouverture du rideau de fer.
Nous passions du temps ensemble. Comme ils ne parlaient qu’allemand, ils avaient peu d’occasion de discuter avec quelqu’un. Un jour ils me demandèrent ce que je faisais à Rome. Pour faire simple, je leur ai dit que je travaillais dans la grande maison, là, en désignant le Vatican.
Ils me dirent
: "Ah! Nous connaissons aussi quelqu’un qui travaille là-bas. Il est très gentil. Il vient plusieurs fois par semaine nous trouver. Il y a quelques jours, il nous a invités à prendre un café chez lui. Il y avait beaucoup de gardes pour entrer chez lui!"
Je leur demandais quel était le nom de cette personne. Ils ne le savaient pas.
Quelques jours plus tard, je repassais et ils me dirent : "Tu sais, le gars qui vient nous rendre visite, il s’appelle Ratzinger, tu connais
?" "Oui, il est assez connu dans la maison!" »

Source : « Le cardinal et les clochards », par le Père Nicolas BUTTET, dans Merci Benoît XVI        

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