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30/05/2014

Évangilisation de rue et liturgie sacrée à dimension universelle: le duo gagnant

Schola Saint Maur | 23 mai 2014

Évangilisation sur le marché

En ce samedi matin, le 17ème jour de ce joli mois de mai, l’église ***, place ***, attend patiemment 9h30. A cette heure, l’abbé *** célèbre la messe, la partie chantée étant assurée par la Schola revêtue de burnous pour cette belle occasion.

La Schola revêtue de « burnous »

Retardés par des travaux autoroutiers, un trio de missionnaires estampillés Mission Angelus – Lyon rejoint la célébration eucharistique au moment de la consécration. La liturgie, de forme ordinaire, dite en latin, devient une entrée en matière indispensable pour la tâche qui nous attend. Se mettre en présence de Dieu, laisser mijoter la chair et le sang en notre âme, pour mieux faire cogiter l’Esprit Saint en notre esprit, c’est s’armer du bouclier de la Foi, revêtir l’armure de Dieu et mettre le casque du Salut (Eph 6).

Après l’église, le marché de la place *** nous attend impatiemment. En chemin, Pierre-Abdallah apostrophe en arabe quelques passants, de son ton joyeux et avenant. Pierre-Abdallah, qui fait partie de Mission Angélus Paris, a d’abord été pasteur dans l’église évangélique d’Algérie, avant d’être reçu dans l’Église Catholique Romaine plus récemment.

Nous arrivons quelques minutes plus tard au marché, où nous sommes accueillis par des jeunes filles en tee-shirt estampillés TATI. Nous nous divisons en binômes, l’un composé de François-Xavier et moi-même, Hubert, l’autre d’Alexis et Pierre-Abdallah.

Le contact est facile sous le soleil printanier. Les gens ont l’air de venir à nous. Il suffit d’un regard pour déclencher un bonjour, puis des conversations très riches. Pierre-Abdallah aborde un premier badaud en arabe et après quelques minutes ils échangent leur numéro de téléphone. Il s’appelle Abdel Aziz.

François-Xavier est abordé par Jilali, qui devient un habitué et qui s’interroge sur des sujets existentiels passionnants. Pour ma part, j’engage la conversation avec un autre homme qui a déjà eu affaire à notre groupe. Il me demande d’abord si nous sommes des témoins de Jéhovah. Il a l’air de se sentir en confiance quand je lui dis que nous sommes catholiques.

Rendre compte de l’Espérance qui est en nous.

Alexis et P-Abdallah sont en grande discussion avec deux jeunes filles. Une jeune bosniaque musulmane, Ismeta, qui dit ne pas croire en Dieu mais qui accepte néanmoins que Pierre-Abdallah et moi-même prient pour elle. Elle souffre de sclérose en plaques. Kheira, sa compagne, clame qu’elle connaît des prêtres et des chrétiens qui sont engagés dans le dialogue islamo-chrétien. Kheira est très étonné de voir un chrétien issu de l’islam. Ca lui semble inconcevable. Elle reviendra plus tard seule pour chercher à revoir Pierre-Abdallah.

Avant de repartir, Alexis et Pierre-Abdallah parlent avec Walid, jeune kabyle musulman, qui nous donne son numéro de téléphone pour qu’on le contacte, au cas où nous organisions une conférence.

Après leur départ, Kheira revient seule. Je lui prend son numéro de téléphone et lui dis que je le donnerai à Pierre-Abdallah qui la recontactera. Elle a vraiment l’air fascinée par lui, mais elle reste avec moi et continue de poser des questions sur la foi. Elle a une telle soif qu’il me semble impossible à l’étancher. Au cours de notre long échange, elle me demande si je peux l’éclairer sur une réponse que lui a faite le prêtre de *** à une de ses questions. Ce prêtre, du groupe des dialogueurs qu’elle connaît lui a dit qu’il y a eu le judaïsme, puis le christianisme, puis l’islam.. Il lui répondait à une question sur la possibilité de se convertir de l’islam au christianisme…

Sur ce, Brahim arrive pour nous saluer chaleureusement. Il nous présente sa femme et discute avec FX. Puis Jilali réapparaît pour clarifier certains points abordés précédemment. Abordés et presque débordés…. ! Seigneur, viens à notre aide !

Hubert. Mission Angelus – Lyon.      http://www.missionangelus.org

29/05/2014

Jeudi 29 mai, ordinations sacerdotales pour les Missionnaires de la Miséricorde divine

Les Missionnaires de la Miséricorde annoncent l'ordination sacerdotale de deux membres de leur communauté.

arton251-f6f20.jpgLa communauté est très heureuse de vous annoncer l’ordination sacerdotale de l’abbé Florent Molin et de l’abbé Matthieu Bevillard par Mgr Rey

La cérémonie d’ordination aura lieu jeudi 29 mai 2014 à 16h, en la solennité de l’Ascension du Seigneur, à la cathédrale de Toulon.
Une garderie pour les enfants sera assurée pendant la cérémonie.

Vous êtes invités à participer à la messe ou à vous y unir par la prière.
Un apéritif sera servi sur le parvis de la cathédrale après l’ordination.

L’abbé Florent Molin célèbrera sa première messe solennelle dimanche 1er juin à l’église Saint-Charles à Marseille à 10h30.

L’abbé Matthieu Bevillard célèbrera sa première messe solennelle dimanche 1er juin à l’église Saint-François-de-Paule à Toulon à 10h30

> Le Pape François bénit les Missionnaires de la Miséricorde divine
 
> Loi et miséricorde sont-elles incompatibles ?
 
> Les trois piliers de la Société des Missionnaires de la Miséricorde divine
 

15/04/2014

Un prêtre diocésain apprend la Messe selon l'usus antiquior (missel de Jean XXIII)

Par Rosa Kasper

M. l'abbé Paul Sumler célébrant la messe traditionnelle

M. l’abbé Paul Sumler célébrant la Messe traditionnelle

Malgré que le Saint Sacrifice de la Messe ait toujours été au centre de la vie sacerdotale de l’abbé Paul Sumler; la vérité est qu’il n’avait jamais envisagé de célébrer la Messe selon la forme extraordinaire du rite romain. Et ce, jusqu’à ce qu'un bon dimanche, Messieurs John Morrell et Mark Holly de la Société pour la Messe traditionnelle de Beaumont au Texas l’eurent approché et demandé s’il serait prêt à le faire.

«À ce moment là, je me remettais encore d’une chirurgie majeure, alors je leur demandai de me rappeler dans trois ou quatre moi», a expliqué l’abbé Sumler. «Et alors, j’ai rapidement oublié ma brève rencontre avec eux jusqu’à ce qu’ils m’abordent de nouveau trois mois et demi après.»

Il a alors invité ces gens à dîner avec lui au presbytère pour qu’il puisse entendre leur histoire.

«J’étais un peu perplexe à savoir pourquoi ils voulaient une Messe traditionnelle, mais j’étais prêt à écouter leurs raisons», a ajouté le prêtre. «La rencontre autour du lunch a duré près de deux heures alors qu’ils parlaient et que je posais des tonnes de questions. Ils m’ont dit qu’ils avaient approché de nombreux prêtres dans le diocèse de Beaumont et que chacun d’entre eux leur avait donné différentes raisons de ne pas vouloir offrir la Messe traditionnelle.»

Impressionné par leur spiritualité articulée et authentique et leur amour de l’Église, l’abbé Sumler leur a dit que même s’il avait été un servant de Messe 50 ans plus tôt, il devrait réapprendre la Messe traditionnelle pour pouvoir la célébrer.

«Après leur départ, je me suis dit, mais dans quoi me suis-je embarqué ?», remarqua l’abbé Sumler.

Il s’est avéré que la Société pour la Messe traditionnelle a couvert toutes les dépenses des ateliers de formation et même les frais de déplacement et c’est ainsi qu’en juin 2011, l’abbé Sumler passa cinq jours avec la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre au séminaire Notre-Dame-de-Guadalupe à Denton au Nebraska sous la tutelle de l’abbé Joseph Lee, FSSP.

L’abbé Sumler décrit son séjour comme un «camp d’entraînement spirituel rigoureux» incluant des journées de huit heures et demi de formation pendant cinq jours. Il a dit sa première Messe basse dominicale un mois plus tard. Il a ensuite assisté à un atelier de formation pour les Messes chantées en 2012. Depuis lors, il célèbre une Messe chantée tous les dimanches à 9h30.

Un petit nombre de ses paroissiens assistent à la forme extraordinaire du rite romain, a explique l’abbé Sumler, mais la plupart viennent d’autres régions du diocèse de Beaumont, incluant plusieurs jeunes gens et des familles qui font l’école à la maison.

Messe, usus antiquior, prêtre diocésain«Grâce aux Pères augustiniens qui ont dirigé ma paroisse pendant 60 ans, j’ai hérité d’une belle église», a observé l’abbé Sumler. «Pendant mon temps comme curé, nous avons rénové de nombreuses statues et nous les avons replacées dans l’église à la grande joie des paroissiens. L’intérieur est plutôt beau et est propice à la prière. Le chapelet est récité avant toutes les Messes dominicales.»

L’abbé Sumler décrit les fidèles assistant à la Messe traditionnelle comme des catholiques profondément spirituels et dévoués et dont l’intégrité de leur foi fut blessée par les abus liturgiques si communs au sein des paroisses offrant la nouvelle Messe.

«L’impact spirituel de la forme extraordinaire a aussi eu un impact sur moi», a noté l’abbé Sumler. «J’ai appris à laisser Jésus dire la Messe. Je n’ai plus à m’inquiéter à propos de retenir l’attention de gens. Jésus, à travers la Messe et l’action liturgique, peut parler pour lui-même et les gens n’ont aucun besoin de mes innovations.»

«Je ne puis imaginer ma vie sans cette belle Messe. En plus de la Messe dominicale chantée, je dis aussi la Messe basse du mardi au vendredi à midi et dix», conclu l’abbé Sumler. «Je serai pour toujours reconnaissant d’avoir rencontré John Morrell et Mark Holly. À ces deux là, je dis “merci”.»

Source: Regina Magazine
Traduction: Notions romaines

 

Note d'Espérance Nouvelle: lorsque la Messe selon la forme ordinaire du rite romain (Novus Ordo) est célébrée correctement, comme l'Eglise le demande, avec révérence, piété, dévotion et de manière traditionnelle, elle permet aussi de "laisser Jésus dire la Messe", bien que cette manière de célébrer soit devenue rare, notamment à cause d'une culture de l'improvisation et de la créativité inculquée aux futurs prêtres dans de nombreux séminaires sous l'influence du courant soixante-huitard avec des pratiques étrangères à la liturgie et à la foi de l’Église, et d'une mauvaise compréhension de la notion de "participatio actuosa" de tous les fidèles encouragée par l’Église (voir à ce sujet les enseignements du Pape Benoît XVI/Cardinal Ratzinger, de Mgr Guido Marini, et de Mgr Nicola Bux, entre autres)

12/04/2014

Mgr Guido Marini reconfirmé comme Maître des Célébrations liturgiques pontificales

Fr. John Zuhlsdorf | WDTPRS | 12 avril 2014

Aujourd'hui, j'ai vu sur la première page du quotidien du Saint-Siège que le Saint-Père a reconfirmé Mgr Guido Marini comme Maître des Cérémonies pontificales pour un autre mandat.

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> Mgr Guido Marini confirmé comme Maître des Célébrations liturgiques pontificales

FIC73675HAB40.jpgLa liturgie

Gloire de Dieu, sanctification de l'homme

Mgr Guido Marini

Prix : 14,00 €
Année : 2013
Editeur : Artège
EAN13 : 9782360402311
Nombre de pages : 132
 
La liturgie est le lieu privilégié pour rencontrer Dieu et celui qu’il a envoyé, Jésus-Christ. Cet ouvrage rassemble les réflexions autour de la liturgie du cérémoniaire de Benoît XVI et François. Mgr Guido Marini organise les cérémonies que préside le Pape à Rome, mais aussi lors des différents déplacements depuis plusieurs années déjà. Fort de son expérience pratique, il nous offre ici une réflexion unique sur la nature de la liturgie et la manière de bien la célébrer.

 

 

Mgr Guido Marini

Prix : 6,90 €
Année : 2010
Editeur : Artège
EAN13 : 9782360400300
Nombre de pages : 68
 
Depuis son élection au siège de Pierre, Joseph Ratzinger ne s'est que peu exprimé sur la liturgie, sujet abondamment traité dans ses œuvres de réflexion antérieures. Il ne s'est pas exprimé mais il a beaucoup fait, tout particulièrement, en imprimant sa marque aux célébrations qu'il préside. Dans La liturgie, Mystère du salut, son cérémoniaire reprend les questions les plus difficiles et, tout en se montrant fidèle à la pensée de Joseph Ratzinger, expose les raisons fondamentales qui ont présidé aux changements liturgiques que nous voyons en œuvre aujourd'hui. Dans un langage clair et franc, Mgr Marini n'hésite pas à aborder les sujets les plus délicats et polémiques : l'orientation de l'autel, la participation active ou passive des fidèles ou la place de la musique sacrée. Guido Marini, né à Gênes en 1965, est Docteur en droit civil et canonique. De 1988 à 2003 il a été secrétaire des cardinaux Tettamanzi et Bertone. Depuis 2007 il est Maître des célébrations liturgiques pontificales et assiste le Pape lors de toutes les cérémonies. Préface de Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes.

12/01/2014

Le Pape a baptisé 32 enfants

Ce matin dans la chapelle Sixtine.

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Il a notamment baptisé l'enfant d'une mère célibataire qui, abandonnée par son compagnon, avait d'abord envisagé l'avortement avant d'y renoncer et avait écrit une lettre au pape François.

 

23/05/2013

Sainte Messe selon la forme extraordinaire du rite romain à Louvain-la-Neuve

Mise à jour du 14 mars 2014: désormais, la Messe aura lieu chaque lundi à 18h30, et non plus à 12h55.

Tous les lundis à 12h55, la Messe sera célébrée selon les livres liturgiques de 1962 à la chapelle de la Petite Maison Blanche, verte voie 53 dans le quartier de Lauzelle, à Louvain-la-Neuve, à partir du 27 mai 2013.

La Messe tridentine aura lieu tous les lundis à la même heure, avec l’aimable accord du Curé de la paroisse et des responsables de la chapelle, en parfaite union avec l’Église locale et l’Église universelle, et avec le Siège Apostolique, sans aucun état d’esprit de contestation du Second Concile du Vatican ni du Missel romain promulgué par le Serviteur de Dieu Paul VI et réédité par le Bienheureux Jean-Paul II, exactement comme le prévoit le motu proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI et la lettre qui l’accompagne.

Trois prêtres diocésains s’alterneront pour desservir la chapelle chaque lundi: l'abbé Didier Schmitz, curé émérite de Tongre-Notre-Dame, l'abbé Jean-Pierre Delville, professeur à l'UCL, et occasionnellement Mgr Roger Gryson, professeur émérite à l'UCL.

Ce lundi 27 mai, la fête du jour selon le calendrier liturgique de la forme extraordinaire du rite romain offrira une occasion particulière d’union avec le Souverain Pontife, puisque c’est la fête de Saint Bède le Vénérable, prêtre et Docteur de l’Église. C’est de l’un de ses sermons que notre bien-aimé Pape François a tiré sa devise : « Miserando atque eligendo ». Il s’agit de l’homélie sur l’appel de l’Apôtre Matthieu par Jésus en Mt 9, 9-13, Mc 2,14 et Lc 5, 27-28 (homélie 21, CLL 122 – CLL pour Corpus Christianorum), dont voici le passage duquel est tiré la devise papale :

« Jésus vit un homme assis au bureau de la douane; son nom était Matthieu. « Suis-moi », lui dit-il. Il le vit non pas tant avec les yeux du corps qu’avec le regard intérieur de sa miséricorde (...) Il vit le publicain, et parce qu’il le vit d’un regard qui prend pitié et qui choisit, il lui dit : «Suis-moi», est-à-dire imite-moi. En lui demandant de le suivre, il invitait moins à marcher derrière lui qu’à vivre comme lui ; car celui qui déclare demeurer dans le Christ doit marcher dans la voie où lui, Jésus, a marché. »

Et ci-dessous le texte latin d’origine :

« Vidit, inquit, Iesus hominem sedentem in telonio, Matthaeum nomine, et ait illi: Sequere me. Vidit autem non tam corporei intuitus, quam internae miserationis aspectibus (…) Vidit ergo Iesus publicanum, et quia miserando atque eligendo vidit, ait illi, Sequere me. Sequere autem dixit imitare. Sequere dixit non tam incessu pedum, quam executione morum. Qui enim dicit se in Christo manere, debet sicut ille ambulavit, et ipse ambulare. »