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14/11/2015

Attentats: un acte de guerre contre la France

 

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25/02/2015

Irak: une milice chrétienne contre l'État Islamique

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Brett, 28 ans, incarne un mouvement émergeant d'Occidentaux qui abandonnent tout pour venir défendre les Assyriens.[AFP PHOTO / SAFIN HAMED]

Percing brillant sous la lèvre et paré de sa tenue de camouflage, le jeune combattant américain ne passe pas inaperçu dans la ville chrétienne d'Al-Qosh, posée à flanc de montagne dans le nord de l'Irak.

Après avoir servi l'armée américaine en Irak entre 2006 et 2007, celui qui se fait appeler Brett y est de retour, cette fois comme volontaire pour soutenir une milice chrétienne.

Composée d'une centaine d'hommes, la milice Dwekh Nawsha a été formée dans le but de défendre les chrétiens d'Irak des persécutions de l'organisation Etat islamique (EI).

Brett, 28 ans, incarne un mouvement émergeant d'Occidentaux qui abandonnent tout pour venir défendre les Assyriens, l'une des plus anciennes communautés chrétiennes du monde.

Brett se décrit comme un "croisé"

Un tatouage de mitrailleuse sur le bras gauche et de Jésus dans une couronne d'épines sur le droit, il se décrit lui-même en plaisantant comme un "croisé".

"Le terroriste des uns est le combattant de la liberté des autres", explique Brett. "Ici, nous nous battons pour que les gens puissent vivre en paix, sans persécution, pour que les cloches de l'église continuent de sonner".

Aucun jihadiste n'a mis les pieds à Al-Qosh mais la population a fui début août, quand l'EI s'est emparé de plusieurs villages environnants.

Comme des dizaines de milliers de chrétiens du nord de l'Irak, les habitants de cette ville ont alors rejoint dans un exode massif la région autonome du Kurdistan irakien.

"Légion étrangère"

Brett explique que l'un de ses objectifs est la création d'une "légion étrangère" en Irak.

Grâce à ses talents de recruteur, il a convaincu cinq autres volontaires d'Amérique du Nord et du Royaume-Uni de le suivre. Ils ont tous, selon lui, une expérience dans l'armée ou avec des sociétés militaires privées. Et il prétend avoir 20 candidats de plus en attente.

La première recrue de Brett est Louis Park, qui a quitté les Marines en décembre.

"Je ne me suis pas bien habitué à la vie en temps de paix", explique ce Texan, en chiquant du tabac. "Je voulais revenir".

Après avoir servi en Afghanistan, Louis a été diagnostiqué avec des troubles de stress post-traumatique (PTSD) "et quelques autres trucs" qui l'ont empêché de retourner au combat avec l'armée américaine.

Dès octobre, il a commencé à mettre de l'argent de côté pour pouvoir partir en Irak se battre contre l'EI. Selon Louis, c'est surtout un moyen de défendre son propre pays, les Etats-Unis, même si la milice Dwekh Nawsha n'est pas souvent envoyée au front.

"Je suis terriblement patriotique", explique-t-il. "Si mon gouvernement ne veut pas combattre (l'EI), je le ferai".

Andrew, un quinquagénaire canadien grognon, a rejoint Dwekh Nawsha parce qu'il a entendu parler d' "abattoirs" où l'EI découperaient des gens pour alimenter un trafic d'organes, des rumeurs jamais prouvées mais largement diffusées par des organisations évangéliques et anti-musulmanes, en particulier en Amérique du Nord.

"Cowboys d'internet"

Quant à Brett, c'est un verset de la Bible qui l'a poussé à revenir en Irak. Selon lui, la résurgence de la nation Assyrienne est le signe que l'Apocalypse est en marche.

"Nous avons un rôle à jouer" dans l'avènement de la fin des temps, explique-t-il. Dwekh Nawsha signifie d'ailleurs "Futur martyr" dans le dialecte araméen local.

La milice attire aussi les déçus d'autres groupes armés, comme ceux qui s'étaient initialement enrôlés auprès des combattants kurdes.

Scott, un vétéran qui a servi dans l'armée américaine pendant sept ans, explique qu'il souhaitait rejoindre les Unités de protection du peuple (YPG), jusqu'à ce qu'il découvre qu'ils étaient "un tas de foutus gauchistes".

D'autres étrangers de Dwekh Nawsha affirment qu'ils ont été rebutés par ce qu'ils considèrent comme la fibre socialiste des kurdes des YPG, dont la résistance dans la ville syrienne Kobané face aux jihadistes de l'EI a séduit de nombreux volontaires.

Jordan Matson, un vétéran originaire du Wisconsin qui est devenu une petite célébrité parmi les combattants étrangers des YPG, rétorque que certains volontaires ont "perdu leur sang froid" face à l'intensité des combats dans Kobané.

"La plupart de ces cowboys d'internet ont fini par réaliser que ce n'est pas un déploiement militaire normal", assure Jordan.  (DirectMatin/LePetitPlacide)

Quelle ingratitude! Comment ces jeunes n'ont-ils pas eu l'impression d'avoir accompli leurs aspirations les plus profondes en travaillant pour Coca-Cola, en faisant du skate board, en jouant dans le club de foot local? Comment leur désir d'héroïcité, de contemplation et de liberté ne s'est-il pas senti comblé par l'offre si généreuse de choisir entre deux plats surgelés, de regarder une série américaine ou de s'abstenir aux élections? Comment leurs espérances de pensée et d'amour ne se sont-elles pas réalisées en voyant tous les progrès en marche, à savoir la crise économique, le mariage gay, la légalisation de l'euthanasie? (Fabrice Hadjadj) ...sans oublier la GPA, la communion pour les "divorcés-remariés", et le nouveau langage pastoral inclusif.

 

13/11/2014

L'archevêque Nicodemus Sharaf en larmes: "La persécussion nous rend plus fermes dans la foi"

Mor Nicodemus Daoud Sharaf, archevêque syriaque-orthodoxe de Mossoul, fond en larmes en évoquant l'impossibilité de perpétuer cette année la tradition de la fête de Saint Simon dans l'église où elle est célébrée depuis 1500 ans, car sa communauté a été chassée par l'Etat Islamique d'Irak et du Levant (EIIL).

Ci-desous, les versions sous-titrées en anglais et en français de l'interview permettent de comparer les traductions et de relever certaines inexactitudes. En effet, certaines phrases ont un sens différent dans l'une ou l'autre version. Ainsi, on ne sait pas si l'archevêque parle de sa communauté, en la décrivant comme "privée de protecteur" (Saint Simon), ou s'il parle des membres de l’État Islamique, qui se comportent comme des personnes "sans Seigneur, sans Dieu".

Son jugement critique sur l'hypocrisie des organisations de défense des "Droits de l'Homme" apparaît plus clairement dans la version anglophone. La langue de l'interview est le syriaque araméen, la langue du Christ.

Activez les sous-titres français en cliquant sur le rectangle en bas à droite de la première vidéo.

Mor Daoud Sharaf soulève une question aussi importante que délicate : "Pourquoi cela nous arrive-t-il à nous ? Quel péché avons-nous commis ? ".

Cette question qui touche au mystère du mal, mysterium iniquitatis, peut susciter l'incompréhension et un rejet de cette façon de s'exprimer.

Pour bien comprendre ce qu'elle signifie et ce qu'elle ne signifie pas, la lecture des œuvres de Saint Alphonse de Liguori, Docteur de l’Église, peut être très utile et fructueuse. Cliquez sur les liens suivants pour accéder à ses œuvres.

> Saint Alphonse de Liguori: "Sermons pour les temps de calamité"

> Saint Alphonse de Liguori: "La Voie du Salut"

> Oeuvres complètes de Saint Alphonse de Liguori

> Livres et textes de Saint Alphonse de Liguori

28/08/2014

L'État Islamique (EIIL) veut un combat final contre les Chrétiens

26 - 08 - 2014 | Andrea Tornielli | VaticanInsider - InfoCatolica | Traduction: Espérance Nouvelle

C'est le professeur Massimo Introvigne, fondateur du Cesnur (Centre d'études sur les nouvelles religions), qui l'affirme. Dans un article pour la 'Nuova Bussola Quotidiana', l'universitaire a analysé une publication multilingue intitulée DABIQ et diffusée par l'EIIL, le groupe islamiste qui a proclamé le Califat islamique en Irak.

Que peut-on découvrir à la lecture de cette publication ?

"Que le marché idéologique islamiste est foisonnant. Et que les ennemis de l'EIIL sont la galaxie dont les Frères Musulmans sont la tête visible, et al-Qaeda. En lisant la revue, on découvre que l'EIIL considère comme fondamentale la mort en Irak en 2006 du terroriste international jordanien Abu Musa al-Zarqawi. Ce dernier s'était différencié de Ben Laden, qui considérait contreproductifs pour al-Qaeda les méthodes de décapitation, qui avaient culminé avec la décapitation du prisonnier nord-américain Nicholas Berg. Zarqawi théorisait le massacre de tous les non sunnites. Ses milices détruisaient en Irak des villages entiers, assassinant tous les habitants."

Que signifie le nom de la revue, 'Dabiq' ?

"C'est le nom d'une ville de Syrie où, selon une célèbre hadith (parole attribuée à Mahomet), viendra à la fin des temps le choc final entre les Musulmans et les Chrétiens, qui ouvrira à l'Islam le chemin vers Rome. Une idéologie apocalyptique. Ainsi nous comprenons pourquoi l'EIIL non seulement ne craint pas, mais espère une intervention contre son territoire de la part des Américains et des Européens, et même des Russes: c'est la raison pour laquelle se multiplient en Syrie les provocations anti-russes."

Pourquoi le Califat autoproclamé veut-il provoquer une intervention occidentale ?

"Les 'Chrétiens' (Européens, Américains, Russes), assimilés à des 'croisés', doivent être attirés au combat en terre d'Islam, et les 'vaincus', après cette invasion 'chrétienne', auront démontré au monde islamique que al-Baghdadi est le véritable Calife, entraînant ainsi tous les Musulmans du monde sous son drapeau."