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15/01/2017

Selon Pentin, le Pape François a demandé au Cardinal Burke d'extirper la franc-maçonnerie hors de l'Ordre de Malte

 

(EWTN / WDTPRS - Traduction : Espérance Nouvelle) Lors d'une rencontre entre le Pape François et le Cardinal Burke en novembre au sujet du scandale de l'implication de l'Ordre de Malte dans la distribution de préservatifs et de contraceptifs oraux en Afrique, le Saint-Père a ordonné au Cardinal Burke de "nettoyer" la franc-maçonnerie et de l'expulser de l'ordre. Le Saint-Père a donné cet ordre au Cardinal Burke en vertu de son rôle de cardinal patron des Chevaliers de Malte, auquel le Pontife l'avait nommé.

Le journaliste vaticaniste Edward Pentin a révélé les préoccupations du Pape François à propos de l'influence des francs-maçons sur les Chevaliers de Malte. Edward Pentin rapporte que le Pape François a été "profondément troublé" par les informations concernant la distribution par Malteser International de préservatifs et de contraceptifs oraux en Afrique de l'Est. La raison pour laquelle le Pape François a spécifiquement identifié la franc-maçonnerie comme un problème, dans sa réponse aux informations présentées par le Cardinal Burke lors de leur rencontre de novembre, n'est pas connue.

Le Pape François avait déjà critiqué auparavant l'influence destructive des franc-maçons et leur hostilité à l'égard de l'Église. Lors de son discours aux jeunes pendant sa visite apostolique à Turin le 21 juin 2015, le Saint-Père avait parlé de la "franc-maçonnerie", des "anticléricaux" et des "satanistes" :

"Le secret est de bien comprendre où l’on vit. Sur cette terre — et je l’ai dit aussi à la Famille salésienne — à la fin du XIXe siècle, les conditions les plus mauvaises pour la croissance de la jeunesse étaient rassemblées. C’était l’époque de la franc-maçonnerie, même l’Église ne pouvait rien faire, il y avait les anti-cléricaux, il y avait les satanistes... Ce fut l’une des périodes les plus terribles et l’un des lieux les plus terribles de l’histoire d’Italie. Mais vous, si voulez faire un beau devoir à la maison, allez voir combien de saints et combien de saintes sont nés à cette époque ! Pourquoi ? Parce qu’ils se sont aperçus qu’ils devaient aller à contre-courant de cette culture, de cette façon de vivre."

2017 marque le 300ème anniversaire de la fondation de la franc-maçonnerie avec l'établissement de la première Grande Loge à Londres. Il est important qu'à l'occasion de ce 300ème anniversaire, les catholiques prêtent attention aux avertissements du Pape François sur la continuelle et dangereuse influence de la franc-maçonnerie contre l'Église.

 

> Léon XIII : Encyclique Humanum Genus contre la franc-maçonnerie et ses doctrines

> Benoît XIV : Bulle Providas, interdisant à perpétuité toute fréquentation des sociétés de franc-maçons [italien]

> Benoît XIV : Bulle Providas, interdisant à perpétuité toute fréquentation des sociétés de franc-maçons [français]

 

31/12/2016

Mariage et "réforme ecclésiale" : une police de la pensée à l'Institut pontifical Jean-Paul II ?

 

L'Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille publie un "Vademecum pour une nouvelle pastorale familiale" édité par Ignatius Press, qui sera dans les librairies dès janvier 2017. Ce manuel écrit par trois éminents professeurs de l'Institut, José Granados, Stephan Kampowski et Juan-José Pérez-Soba, vise à clarifier un certain nombre de questions liées à la "pastorale de la famille" et aux controverses qui ont suivi la publication de l'exhortation Amoris Laetitia. L'ouvrage a déjà commencé à circuler parmi les évêques.

Fondé en 1981 par Jean-Paul II et par celui que le même Pape avait choisi pour en être le premier président, Carlo Caffara, à l'époque simple théologien et aujourd'hui l'un des quatre cardinaux auteurs des cinq 'dubia' pour la clarification de l'enseignement sur la morale conjugale et les sacrements, l'Institut a grandi et a essaimé dans le monde, avec une douzaine d'implantations sur les cinq continents, au service de l'enseignement de l'Église sur le mariage et la famille.

Mais étonnamment, aucun des professeurs de l'Institut n'a été invité à la première session du synode sur la famille en 2014 et un seul, le député José Granados, a reçu un créneau marginal lors de la deuxième session en 2015. À la mi-Août 2016, le Pape François a remplacé la majeure partie de la direction de l'Institut. Il a nommé comme nouveau grand-chancelier Mgr Vincenzo Paglia - le même qu'il a porté à la tête de l'Académie pontificale pour la vie - et comme nouveau doyen Mgr Pierangelo Sequeri.

Le président sortant, Livio Melina, un théologien respecté qui a travaillé sept ans sous la direction du Cardinal Joseph Ratzinger à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, continuera à enseigner à l'Institut Jean-Paul II. De même que les autres professeurs, certains d'entre eux de haute renommée, comme l'anthropologue polonais Stanislaw Grygiel et son épouse Monika, le philosophe du droit Francesco D'Agostino, le sociologue Sergio Belardinelli, le théologien et évêque Mgr Jean Laffitte, secrétaire sortant du Conseil pontifical pour la famille récemment dissout, et bien sûr les trois auteurs du «Vademecum» mentionné ci-dessus.

Cependant, il semblerait que leur travail et leur enseignement soit surveillé de près. C'est ce que suggère un avertissement anonyme aux airs de menace à peine voilée qui est parvenu par e-mail à chacun de ces professeurs. Voici reproduit textuellement ci-dessous le message reçu (en italien) le 10 novembre par chaque professeur de l'Institut.

 

Objet : Observation des études et de l'enseignement à l'Institut pontifical Jean-Paul II d'études sur le mariage et la famille

 

Cher Professeur

Institut pontifical Jean-Paul II d'études sur le mariage et la famille

Université Pontificale du Latran

Cité du Vatican

 

Ainsi que cela a déjà été fait et que cela se fait encore pour d'autres institutions pastorales, académiques et culturelles catholiques, notre “Observatoire pour la Réalisation de la Réforme Ecclésiale du Pape François” (OARCPF) – une initiative d'un groupe de laïcs catholiques en soutien au pontificat du pape François – a commencé pendant l'année académique en cours la surveillance du contenu des publications de la faculté et de l'enseignement dispensé à l'Institut pontifical Jean-Paul II d'études sur le mariage et la famille afin de mettre en évidence les adaptations ou les éventuelles divergences par rapport au discours prononcé par le pape François à l'occasion de l'ouverture de la nouvelle année académique de votre Institut (Salle Clémentine, le 28 octobre 2016), au cours duquel vous avez été appelés à “soutenir la nécessaire ouverture de l'intelligence de la foi au service de la sollicitude pastorale du Successeur de Pierre.”

Les contenus des travaux publiés et des cours dispensés seront particulièrement pris en considération en référence aux dispositions de l'Exhortation apostolique “Amoris laetitia”, selon l'image “de l’Église telle qu'elle est, non pas d'une Église pensée selon sa propre image et ressemblance”, orientant la recherche et l'enseignement non plus vers “un idéal théologique trop abstrait du mariage, construit de façon presque artificielle, loin de la situation concrète et des possibilités effectives des familles telles qu'elles sont” (Pape François, discours susmentionné, 28 octobre 2016).

À cette fin, nous ferons usage de la lecture analytique et critique des études publiées par les professeurs, des thèses de licence et de doctorat approuvées par l'Institut, des programmes de cours et de leurs bibliographies, ainsi que des entrevues avec les étudiants effectuées à la sortie des cours, sur la place en face de l'Université du Latran.

Certains que nous accomplissons une tâche utile pour améliorer le service que vous rendez avec dévouement à l'Église et au Saint-Père, nous veillerons à vous tenir informé des résultats de notre étude d'observation.

 

Observatoire pour la Réalisation de la Réforme Ecclésiale du Pape François (OARCPF) – Section de Rome

 

 

Une fois publiée, la lettre du fantomatique "Observatoire" a suscité de vives remous qui ont permis d'identifier ses auteurs, une poignée d'anciens étudiants, persuadés d’avoir œuvré de façon méritoire. Sans liens avec le Vatican, ni avec les nouveaux dirigeants de l'Institut qui ont même pris la chose très mal.

 

Sources : Sandro Magister et Rorate Caeli. Traduction : Espérance Nouvelle.

 

Note : Le message envoyé par ledit "Observatoire" date le discours du pape François au 28 octobre 2016. Ce discours a en réalité été prononcée le 27 octobre 2016.

 

27/12/2016

Entretien avec l'auteur de "L'éveil de Mademoiselle Prim", Natalia Sanmartín Fenollera

 

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Extraits :

0'48'' : "Petite, je voulais être bibliothécaire. Parce que j'aimais beaucoup lire. Plus qu'écrire, j'aimais lire."

1'41'' : "Je voulais parler de la vérité, du bien et de la beauté. Et il m'a semblé qu'utiliser une prose poétique, une histoire, un conte, était la meilleure manière de le faire."

06'07'' : "Oui, de fait, voyons. Je crois qu'il n'est pas nécessaire de théoriser là-dessus. On voit bien comment la génération précédente a été éduquée, les parents, les grands-parents, comment les enfants sont éduqués aujourd'hui. Et les énormes carences, et la rigidité des systèmes d'étude. Et je suis arrivée à la conclusion qu'il y a un problème très grave avec l'éducation. Et probablement, le premier problème, c'est que nous l'avons déléguée à des institutions dont on suppose qu'elles devraient co-éduquer, aider l'éducation qui doit se donner à la maison, et elles sont devenues des endroits où on envoie les enfants pour se faire déséduquer par toutes sortes de choses. Les programmes d'étude sont trop rigides. On donne la primauté aux technologies, aux médias, au lieu du contenu. On apprend très peu de choses. En général, celles qu'on apprend sont assez inutiles. On n'apprend pas aux enfants à aimer la lecture. Parmi ceux qui aiment la lecture, très peu d'entre nous l'aimons parce que nous avons appris [à l'aimer] à l'école. À l'école, on te fait apprendre des choses sur des auteurs, certains t'intéressent, d'autres pas, en général tu ne les lis pas trop, et si tu les lis tu dois faire un travail et tu cherches un résumé du livre. Alors je crois que l'éducation commence à la maison, elle commence tout petit, elle commence avec l'émerveillement, et par conséquent elle ne peut pas être orientée uniquement vers le succès professionnel dans cinq ou dix ans, cela vient après. Alors, dans 'L'éveil de Mademoiselle Prim', ils ont décidé que le monde n'éduque pas leurs enfants mieux qu'eux-mêmes, et alors ils éduquent leurs enfants à la maison, et ils les éduquent en communauté."

9'11'' : "Il y a eu une époque où il n'y avait pas tant d'écoles formelles et obligatoires, dans le sens d'obligatoires, pas qu'il n'y en eût pas. Et les gens continuaient à penser, continuaient à apprendre, et continuaient à lire. À Saint-Irénée d'Arnois, ils ont ce système. Mais je crois que simplement... Moi je défends l'idée de la liberté, que les parents puissent choisir la manière d'éduquer leurs enfants. Certains vont les éduquer à la maison, d'autres pas. D'autres voudront une école de tel profil, d'autres... Ce qui pour moi s'avère asphyxiant, ce sont les programmes d'étude, et le fait qu'il faille se plier à une série de critères, ou donner un programme. Que ce soit une école publique ou privée ou semi-privée, il y a une série de choses que tous doivent apprendre, et ça me paraît asphyxiant, et je me rebelle contre ça."

10'00'' : "Saint-Irénée est un conte. L'histoire n'est pas un roman réaliste. Ce n'est pas du réalisme. Alors on ne peut pas le considérer comme si c'était un village réel."

10'32'' : "Mais l'idée d'un petit village dans lequel les gens se connaissent, le visage, les noms, dans lequel tout le monde sache quelque chose des autres, que les relations soient plus proches, qu'il y ait une certaine courtoisie ou discourtoisie de voisinage, mais qu'on ne soit pas enfoui dans la grande masse anonyme des villes, cela existe, existe maintenant, et surtout c'est le type de communauté ou de société sur laquelle s'est levée l'Europe. Un petit village autour d'un poumon spirituel, qui dans le roman est un monastère, et là [dans ce village] on achète, on vend, les personnes établissent des relations, et on vit à une échelle plus petite et à une échelle plus humaine. Maintenant, pas tout le monde dans les petit villages est aussi cultivé que les irénites, pas tout le monde a ces conversations si profondes, parce que c'est un conte. C'est un conte pour parler de différentes choses, et les contes ont la vertu de nous permettre de mettre de l'emphase sur certaines choses et sur d'autres non, changer de point de vue... Ce n'est pas réaliste."

11'52'' : "Il n'existe pas d'endroit comme celui du roman, non. Est-ce qu'il existe des endroits petits, où on ne doit pas s'engouffrer dans un embouteillage, dans un transport public, pendant trois heures, et où on peut regarder ses enfants jouer dans la rue ? Oui, il y en a. Ils ont toujours existé, et ils existent encore."

 

Rapporté par The Wanderer, Argentine. Transcription et traduction par Espérance Nouvelle.

 

En français :

> Le carnet de Myriam Thibault : « L’Éveil de Mademoiselle Prim » de Natalia Sanmartin Fenollera

> Grasset : L'éveil de mademoiselle Prim

> Fnac : L'éveil de mademoiselle Prim

> Amazon : L'Éveil de mademoiselle Prim (format poche)

> La Procure : L'éveil de mademoiselle Prim

 

En Español :

> The Wanderer, Argentina : La señorita Prim

> The Wanderer, Argentina : "No somos como ellos", por Natalia Sanmartín Fenollera

> Cosas que me hacen feliz : El despertar de la señorita Prim

 

In English :

> The Imaginative Conservative : “The Awakening of Miss Prim”, A Breath of Fresh Sanity

 

16/11/2015

Voulez-vous que toute votre famille se retrouve au Ciel ? Lisez ces lignes

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Voulez vous accomplir cette noble aspiration ? Voulez-vous qu'il ne manque pas un seul membre de votre famille au Ciel ? Je vais vous donner une consigne pour y parvenir: priez le chapelet en famille tous les jours de votre vie.

La famille qui prie le chapelet tous les jours a la garantie morale de son salut éternel, parce qu'il est moralement impossible que la Très Sainte Vierge, la Reine du ciel et de la terre, qui est aussi notre Reine et notre Mère très douce, cesse tout simplement d'écouter une famille qui l'invoque tous les jours en lui disant cinquante fois avec ferveur et confiance: "Priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort". C'est moralement impossible, mes frères, je l'affirme catégoriquement au nom de la théologie catholique. La Vierge ne peut pas abandonner cette famille. Elle se chargera de les faire vivre chrétiennement et de leur obtenir la grâce de se repentir s'il leur arrive d'avoir le malheur de pécher.

Il est vrai que celui qui meurt en état de péché mortel se condamne, même s'il a beaucoup prié le chapelet au cours de sa vie. Bien sûr. Celui qui meurt en état de péché mortel se condamne, même s'il a beaucoup prié le chapelet. Ah, mais ce qui est moralement impossible, c'est que celui qui prie beaucoup le chapelet finisse par mourir en état de péché mortel. La Vierge ne le permettra pas. Si vous priez le chapelet quotidiennement et avec ferveur, si vous invoquez la Vierge Marie avec une confiance filiale, Elle se chargera de ce que vous ne mouriez pas en état de péché mortel. Vous quitterez le péché; vous vous repentirez, vous vivrez chrétiennement et mourrez dans la grâce de Dieu.

Le chapelet bien prié quotidiennement est un passeport pour l'éternité, une assurance du Ciel ! Ce n'est pas simplement un dominicain enthousiaste qui vous le dit parce que c'est Saint Dominique de Guzmán qui a propagé le chapelet. Ce n'est pas cela. Je vous le dis au nom de la théologie catholique, mes frères. Priez le chapelet en famille tous les jours de votre vie et je vous assure catégoriquement, au nom de la Vierge Marie, que vous obtiendrez de réunir toute votre famille au Ciel ! Quelle joie si grande de nous réunir à nouveau et de ne plus jamais nous séparer !

Antonio Royo Marín, O.P.

"Le mystère de l'au-delà"

 

Source: Adelante la Fe - San Miguel Arcángel. Traduit de l'espagnol par Espérance Nouvelle.

Vous pouvez apporter votre contribution à Espérance Nouvelle en envoyant une traduction par mail à l'adresse: info.esperancenouvelle[at]gmail.com

10/11/2015

Même amour ou amers mensonges ? Émotions versus Vérité

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Photo : le rappeur américain Macklemore

Le 21 août 2013 (LifeTeen/Chastity Project/Espérance Nouvelle) - En tant qu'artiste hip-hop, j'apprécie certaines qualités de la chanson de Macklemore "Same Love". Je songe à mon propre chemin musical et je me remémore un conseil qu'on m'a donné: celui de de produire la plus haute qualité de musique dont je sois capable, et ainsi les gens écouteraient davantage ma musique contre-culturelle catholique, pourvu qu'elle soit bien faite et qu'elle vienne du cœur.

Et je pense que cette chanson est bien faite, qu'elle est créative et qu'elle vient du cœur. Ma sympathie pour la chanson s'arrête pourtant ici.

La musique peut avoir un impact très puissant sur la vie des gens, et les paroles d'une chanson ont vraiment de l'importance. La musique est un langage universel qui touche le cœur d'une manière unique.

Macklemore fait quelques revendications audacieuses dans "Same Love". Et parce que le message correspond parfaitement à ce qui est actuellement en vogue dans la culture pop (faisant apparaître l’Église catholique comme retardée et haineuse tandis que ceux qui promeuvent le "mariage homosexuel" seraient plus dans l'amour et l'ouverture), qu'il est très accrocheur et bien fait, il a touché la corde sensible de millions de personnes.

Cependant, le seul fait d'émouvoir ne signifie pas que ce message soit véridique. La chanson est construite sur la seule base de l'émotion, au lieu du roc de la vérité.

Le rappeur a écrit et dédié la chanson en l'honneur de son oncle, qui a une attirance homosexuelle. La raison pour laquelle il fait vibrer la corde sensible de tant de gens est que beaucoup d'entre nous sont personnellement touchés par le sujet. Quand on est attaché à quelqu'un qui a une attirance homosexuelle, cela peut susciter votre empathie. Mais le sentiment qu'une chose est juste ne la rend pas juste pour autant. Tout comme un vote populaire ne détermine pas la vérité. La vérité se trouve en Jésus-Christ, qui est «la Vérité» (Jean 14: 6).

Cette chanson affirme beaucoup de choses comme vraies, la plupart du temps basées sur des opinions personnelles et des appels à l'émotion. Nous allons en aborder quelques-unes...

"Je ne peux pas changer"

Le refrain accrocheur fait référence à "l'orientation" [homosexuelle], mais l’Église n'est pas autant préoccupée par "l'orientation" [homosexuelle] qu'elle ne l'est par l'action, tout simplement parce que ce sont les actions qui peuvent nous séparer de l'amour de Dieu. Être une personne avec une inclination homosexuelle n'est pas un péché. Les actes sexuels immoraux (notamment la contraception, le sexe avant le mariage, et les actes homosexuels) sont des péchés. Alors qu'il peut arriver qu'une "orientation" ne puisse pas changer, nous sommes toujours en mesure de nous détourner de notre péché, d'implorer le pardon et de trouver l'espérance, la rédemption et la vie nouvelle dans le Christ.

Cela étant dit, oui, nous pouvons tous changer nos actes pécheurs (parce que nous luttons tous contre le péché). Le changement et la rédemption sont bibliques.

Le Dieu révélé par les Écritures et l'histoire est un Dieu qui change les cœurs et les vies, appelant son peuple loin du péché et de la mort, et le menant vers Son Amour et Sa Vie! "Si donc quelqu'un est dans le Christ, c'est une création nouvelle : l'être ancien a disparu, un être nouveau est là." (2 Corinthiens 5:17).

Dieu a appelé de terribles pécheurs à devenir des saints: Sainte Marie-Madeleine, Saint Paul, Saint Augustin, et beaucoup d'autres. Et surtout, Dieu nous appelle aujourd'hui à quitter une vie de médiocrité pour entrer dans une vie pleine de sens avec une direction claire. Chacun d'entre nous est appelé, au-delà de notre péché, à l'espérance de la Rédemption.

Nous avons la capacité de changer parce que nous avons la possibilité de préférer la vertu au péché. Nous ne sommes pas des animaux qui obéissent à chaque pulsion instinctive de leur corps. Les êtres humains ont une raison, une volonté.

Une «prédisposition» n'est pas une assez bonne raison de vivre d'une certaine manière. Une personne pourrait être née avec une prédisposition à lancer une balle de baseball d'une certaine façon, avec un mouvement qui lui semble confortable et naturel. Ensuite, à mesure qu'elle progresse dans sa carrière, un entraîneur peut lui dire qu'elle doit changer sa technique de lancement afin d'utiliser au mieux ses capacités, ou parce que son mouvement spontané la conduirait à se faire du tort et à se blesser.

Chacun de nous a des prédispositions «naturelles» qui sont nuisibles - c'est le péché originel. Notre tendance à se détourner de la vérité et de la vie de Dieu nous nuit à nous et nuit à notre relation avec Lui. Cependant, comme mentionné plus haut, nous ne sommes pas des victimes des circonstances de notre vie. Les gens ont la capacité de travailler dur, d'exercer leur volonté, et de changer. Pour nous, en tant que catholiques, cela signifie trouver le pardon dans le Sacrement de la Confession et dans la prière, et rechercher la volonté de Dieu pour notre vie.

Notre mission est toujours de continuer à se détourner du péché pour aller vers la lumière, quelles que soient les circonstances dans lesquelles nous vivons.

Quelques confusions à propos de l'amour

Il y a beaucoup de problèmes avec la définition du mot «amour» dans notre culture d'aujourd'hui. On entend des gens crier au droit d'épouser qui on aime, affirmant que seul l'amour est la base du mariage.

Mais qu'est-ce que l'amour? Est-ce quelqu'un qui "vous garde au chaud", comme mentionné dans la chanson?

Soyons clairs: il serait ridicule de dire qu'une personne qui a un penchant homosexuel est incapable d'aimer en faisant preuve d'abnégation. L’Église affirme simplement que l'amour sexuel est quelque chose qui ne peut respecter sa finalité qu'entre un homme et une femme dans le cadre du mariage. Le véritable amour ne peut être trouvé qu'en Dieu, qui est amour. Le Christ nous a montré ce qu'est l'amour et nous a appris comment vivre cet amour dans le mariage (Éphésiens 5: 25-27).

L’Église "prêche la haine"

Ben Haggerty (Macklemore) a dit qu'il avait grandi dans l'Église catholique, et qu'il en avait gardé de l'amertume à cause de certaines choses qu'il avait vues et entendues. Je veux demander pardon à Ben (et d'ailleurs à quiconque pouvant se sentir concerné) qui a eu une mauvaise expérience dans l'Église. [L'accusation de Ben Haggerty à l'encontre de l’Église ou de certains de ses membres est on ne peut plus vague. La nature de ce qu'il a vu et entendu n'est pas précisée. Par conséquent l'auteur de l'article ne sait pas pour quoi ni pour qui il demande pardon. NdT]

La chanson condamne la haine et la discrimination envers les personnes qui ont une attirance homosexuelle. L’Église enseigne et croit précisément la même chose (CEC 2358). C'est cet amour et cette charité que vous devriez avoir connu. [En réalité l’Église condamne les discriminations injustes uniquement, non les discriminations de manière générale: « On ne peut invoquer non plus en faveur de la légalisation des unions homosexuelles le principe du respect de la non-discrimination de toute personne. En effet, la distinction entre personnes, la négation d'une reconnaissance ou d'une prestation sociale sont inacceptables seulement si elles sont contraires à la justice. Ne pas attribuer le statut social et juridique de mariage aux formes de vie qui ne sont pas et ne peuvent être matrimoniales ne s'oppose pas à la justice. (Cf. S. Thomas d'Aquin, Summa Theologiae, II-II, q. 63, a. 1, c.) C'est elle -la justice- au contraire, qui l'exige. » Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles, n°8, Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Cardinal Ratzinger, Cardinal Amato, promulgué par le Souverain Pontife Jean-Paul II, le 3 juin 2003. ||Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Hongrois, Italien, Polonais, Portugais, Slovaque|| Voir aussi: Observations au sujet des propositions de loi sur la non-discrimination des personnes homosexuelles, Congrégation pour la Doctrine de la Foi, 24 juillet 1992. ||Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Polonais, Portugais|| NdT] (...)

Priez pour ceux qui sont discriminés et qui ont une attirance homosexuelle. Nous avons tous des croix à porter dans la vie et nous avons besoin de prière pour ce long voyage. Priez aussi pour ceux qui ont une fausse impression de ce qu'est l'Église et de ce qu'elle croit.

« Il n'y a pas plus de 100 personnes dans le monde qui détestent vraiment l’Église catholique, mais il y a des millions de personnes qui détestent ce qu'ils croient à tort être l’Église catholique, ce qui est, bien sûr, une chose tout à fait différente... De fait, si nous les catholiques, nous croyions toutes les erreurs et tous les mensonges qui ont été dits contre l’Église, nous aurions probablement mille fois plus de haine envers l’Église qu'eux. » - Mgr Fulton Sheen.

Alors la prochaine fois que vous écoutez la radio, examinez de plus près le sens de la chanson qui passe et posez-vous quelques questions. Est-elle fondée sur la vérité? Ou est-ce un appel à l'émotion? Assurez-vous de ne pas avaler des opinions médiatiques prémâchées, même dans des paroles de chansons «sans danger».

Continuez toujours à chercher la vérité qui se trouve dans le Christ, et rassasiez votre âme de cette nourriture.

 

Par Aaron Hostetter pour LifeTeen et Chastity Project. Traduit de l'anglais par Espérance Nouvelle.

 

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Catéchisme de l’Église catholique

2357 - 2359

 

Chasteté et homosexualité

 

2357 L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDF, décl. " Persona humana " 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas.

2358 Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition.

2359 Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtrise, éducatrices de la liberté intérieure, quelquefois par le soutien d’une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et doivent se rapprocher, graduellement et résolument, de la perfection chrétienne.

 

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Vous pouvez apporter votre contribution à Espérance Nouvelle en envoyant une traduction par mail à l'adresse: info.esperancenouvelle[at]gmail.com

22/10/2015

Les réponses limpides du Cardinal Arinze à propos du synode sur la famille

 

Le Cardinal Francis Arinze, le Cardinal-Évêque de Velletri-Segni auquel les Papes Jean-Paul II et Benoît XVI ont confié la charge de Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, a accordé le 16 octobre un entretien au journaliste américain John L. Allen Jr. pour Crux, relayée par Father Z sur WDTPRS et traduite par Espérance Nouvelle.

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Rome - 16 octobre 2015 - Par John L. Allen Jr.
Traduction française : Espérance Nouvelle - 22 octobre 2015

Quelle issue les Africains souhaitent-ils pour ce synode ?

Je pense qu'ils aimeraient que le synode affirme d'une voix claire que le mariage vient de Dieu, comme une union entre un homme et une femme. Dieu a créé un Adam et une Ève. Lorsque le Christ est venu, il a béni cette unité du mariage. Il est allé à la fête de mariage à Cana, et il a fait son premier miracle connu en changeant l'eau en vin, ce qui signifie qu'il a confirmé que le mariage vient de Dieu, pas des êtres humains, donc les êtres humains ne peuvent pas le réinventer ni le redéfinir.

Êtes-vous convaincu qu'il n'est pas possible d'inviter les catholiques divorcés et civilement remariés à recevoir la communion ?

C'est exact, en ce sens que le Christ a dit: «Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas», et selon l'interprétation traditionnelle donnée par l’Église catholique, cela signifie qu'un mariage consommé sanctifié par le sacrement ne peut être rompu par aucune autorité.

Y compris l'autorité de l’Église ?

En effet, même l'autorité de l'Église ne peut le rompre. Par conséquent, si un homme quitte une femme ou lui demande de partir, ou si elle fait la même chose, et qu'ils trouvent un nouveau partenaire, cela ne peut être approuvé. Le Christ n'a qu'un mot pour une personne qui fait cela: "adultère". On ne peut pas améliorer ce que le Christ a dit. On ne peut pas être plus sage que lui, ni dire qu' "il y a une circonstance qu'il n'avait pas prévue". On ne peut pas être plus miséricordieux que le Christ.

Nous devons trouver un moyen d'aider les "divorcés remariés", [mais] nous ne les aidons pas en disant: "Venez recevoir la Sainte Communion".

L'Eucharistie n'est pas quelque chose que nous possédons, et que nous pouvons donner à nos amis et à ceux avec qui nous sympathisons... L'idée du péché n'est pas une chose nouvelle inventée par des conservateurs modernes dans l'Église. C'est le Christ Lui-même qui a appelé cela un péché, et il a utilisé le mot "adultère". Il sait de quoi Il parle. Comment pourrions-nous faire marche arrière sur ce point sans quitter le Christ ?

Rappelez-vous, c'est Dieu seul qui fera le jugement dernier, pas nous, pas même une demi-douzaine de cardinaux du Vatican. Dieu jugera les circonstances de chaque personne, mais objectivement on ne peut pas approuver [le divorce et le remariage]. [...]

Il y a eu une discussion au synode sur la recherche d'un «nouveau langage», en particulier sur l'homosexualité, décrit comme quelque chose de plus inclusif et accueillant. Quelle impression cela donne-t-il du point de vue africain?

Je serais suspicieux, parce que je me demanderais quel type de nouveau langage que vous voulez. Ne devrions-nous pas appeler les choses par leur nom, en appelant le bien "bien" et le mal "mal" ? Nous ne condamnons pas la personne, mais nous n'approuvons pas l'acte.

L'un des devoirs des évêques est d'enseigner, et il est très important que l'Évangile reste sans dilution, sans ajouter ni soustraire du sel ou du poivre. Le message n'est pas le nôtre. Le message du Christ doit briller clairement sur ce qu'est le mariage. Si deux hommes se réunissent à des fins commerciales, nous ne nous en inquiétons pas. Mais s'ils commencent à appeler cela un mariage, ne voyez-vous pas que ça ne va plus du tout ?

Certains au synode ont parlé de permettre que les décisions sur les divorcés remariés, ou sur l'homosexualité, soient décentralisées, et prises au niveau des conférences épiscopales régionales ou nationales ou par les évêques individuels. Quelle est votre impression à ce sujet ?

Allez-vous me raconter qu'il peut y avoir une conférence épiscopale nationale dans un pays qui approuverait quelque chose qui, dans une autre conférence épiscopale, serait considérée comme un péché ? Le péché va-t-il changer en fonction des frontières nationales ? Nous deviendrions des églises nationales. N'y a-t-il pas d'autres appartenances religieuses dans le monde qui sont dangereusement proche de cela ?

Les conférences épiscopales nationales sont importantes et devraient avoir un rôle clair, mais je ne pense pas que cela devrait inclure ces domaines-là. Cela ressemble dangereusement à une nationalisation du bien et du mal. [...]

De nombreux observateurs parlent d'un "moment africain" dans le catholicisme. Que peut apporter l'Afrique à l'Église pour ses besoins actuels ?

Sans nous vanter ni prétendre que l'Afrique a le monopole sur les bonnes choses, il y a certaines choses que nous pouvons apporter. [Par exemple], les Africains peuvent partager la joie d'être chrétien. Le christianisme est une bonne nouvelle en Afrique. Les jeunes s'engagent dans le christianisme avec un profond sens du sacrifice.

Lorsque j'étais archevêque, j'ai établi un monastère de religieuses bénédictines cloîtrées en 1978, l'année des trois papes. Un couvent italien a envoyé quatre religieuses, trois Italiennes et une Nigériane, pour le fonder. Maintenant il y a 120 moniales. Elles ont fondé un autre monastère au Nigeria avec 50 religieuses, et elles en ont repris plus d'un en Italie, où il y a 10 moniales, tous Nigérianes. Les Italiennes sont décédées, seules restent les Nigérianes. Elles ont aussi envoyé des moniales à d'autres couvents en Italie et en Espagne, tranquillement, sans aucun bruit.

Les jeunes sont prêts à se donner. Ils répondent à l'appel. Les jeunes ne sont pas allergiques au sacrifice, et les Africains peuvent partager cela. Les Africains prennent part à la mission de l'Église.

 

Sources: WDTPRS / Crux. Traduit de l'anglais par Espérance Nouvelle.

 

Lire aussi:

> [VIDEO] : Wherein Card Arinze explains “conscience”

> [VIDEO] Arinze rebuts cardinal’s claim that Catholic faith is unrealistic: ‘Who do you think you are? Greater than Christ?’

> [VIDEO] Romanian doctor at Synod says Cupich, others giving encouragement to homosexuality is ‘criminal’

> Card. Urosa Savino of Caracas to the Synod: Can we contradict the teachings of the Lord, St. Paul, the Church?

> Archbp. Aquila: German bishops promote “cheap grace”

> URGENT: Romanian Greek Catholic Doctor’s speech to Synod! Members (all) get a serious talking to!

> Sam Gregg: Intrinsic Evils, Final Realities, and the Synod

> EWTN (Fr. Murray) analysis of Synod from a couple days ago

> Card. Burke on devolution of doctrine to local bishops and conferences

 

16/10/2015

L'intervention de Monseigneur Peta au synode sur la famille

Monseigneur Tomasz Peta, archevêque d'Astana au Kazakhstan, a accordé à la fédération Voice of the Family la permission de publier le texte de l'intervention qu'il a faite à l'assemblée générale ordinaire du synode sur la famille le 10 octobre 2015.

_______

traductions

 

Le bienheureux Paul VI a dit en 1972 :

“Par quelque fissure, la fumée de Satan est entrée dans le temple de Dieu.”

Je suis convaincu que ces mots étaient des paroles prophétiques du saint pape, l’auteur d’Humanæ Vitæ. Au cours du Synode de l'année dernière, "la fumée de Satan" a essayé d'entrer dans la Salle Paul VI.

A savoir :

1. La proposition de permettre l’accès à la sainte communion ceux qui sont divorcés et qui vivent dans de nouvelles unions civiles;
2. L’affirmation selon laquelle la cohabitation est une union qui peut avoir en elle-même certaines valeurs;
3. Le plaidoyer en faveur de l’homosexualité comme une chose prétendument normale.

Certains pères synodaux n’ont pas correctement compris l’appel du pape François à une discussion ouverte et ont commencé à proposer des idées qui contredisent la Tradition bimillénaire de l’Église, enracinée dans la Parole éternelle de Dieu. Malheureusement, on peut encore percevoir l'odeur de cette "fumée infernale" dans certains paragraphes de l’Instrumentum laboris ainsi que dans les interventions de certains pères synodaux cette année.

A mon sens, la tâche principale d'un synode consiste à indiquer de nouveau l’Évangile de la famille, et cela signifie indiquer l’enseignement de notre Sauveur. Il n'est pas permis de détruire le fondement – de détruire le roc.

Que le Saint-Esprit, qui gagne toujours dans l’Église, éclaire chacun d'entre nous dans la recherche du vrai bien pour les familles et pour le monde.

Marie, Mère de l’Église, priez pour nous !

+ Tomasz Peta

Archevêque d’Astana (Kazakhstan)

 

Publié par Voice of the Family et LifeSiteNews. Traduit de l'anglais par Jeanne Smits et révisé à partir de l'anglais par Espérance Nouvelle.

 

> L'homélie du 29 juin 1972

> Cardinal Urosa: ‘The Moral Teaching of the Church Is the Same Everywhere’

 

12/10/2015

Une simple amitié est-elle possible entre un homme et une femme ?

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Le 9 janvier 2013 (Chastity Project/Espérance Nouvelle) - Que ceux qui ont déjà débattu de la question de savoir si les hommes et les femmes peuvent être simplement amis lèvent la main. Eh oui, je ne vous vois pas, mais je suis sûre que votre main s’est levée.  Nous nous sommes tous posés la questions, en avons discuté avec nos amis et en avons tirés nos propres conclusions. Certains diront: «Oui, bien sûr que c’est possible, j’ai  beaucoup de bons amis du sexe opposé et s’il y a parfois de l’attirance, nous sommes assez matures pour nous gérer et de faire en sorte que cela n’interfère pas dans notre amitié.» D'autres diront:  «Non, ce n’est pas sensé !  Lorsque la relation devient trop personnelle, l’un des deux développera des sentiments romantiques pour l'autre. Dès lors, si celui-ci a envie d’être plus qu’amis, cela va tout gâcher. »
 
Je pense que cette question compliquée mérite une réponse encore plus compliquée. En fait, cela dépend. Je me trouve donc dans le camp de ceux qui approuvent et ceux qui désapprouvent.

Nous avons vu d'expérience qu'il est possible pour des hommes et des femmes d'être tout simplement amis, et Dieu se plaît souvent dans ces amitiés puisqu’il Il nous fait pour vivre ces relation. Je me permets de constater que nous avons tous des amis du sexe opposé qui à un moment ou un autre ont permis de nous faire grandir et de nous améliorer, et nous sommes reconnaissants de leur présence dans notre vie. (...)
 
Je sais que celles d'entre vous qui ont un meilleur ami et ceux qui ont une meilleure amie ont déjà un argument choc tout préparé : Regardez saint François et sainte Claire qui ont partagé le lien de la fondation d'ordres religieux. Ils avaient une relation tout à fait platonique et ont mutuellement grandi dans la sainteté à travers cette amitié. C’est exact: mais il faut tout de même ajouter qu’ils ne se voyaient que très rarement, et qu’il était donc plus facile de protéger leurs cœurs. Les futurs saints étaient aussi extrêmement réceptifs aux grâces dont Dieu les combla, et ils possédaient donc une grande quantité de vertus.
 
La zone de danger commence lorsque cette amitié est tellement proche et tellement émotionnelle, que vous n'êtes pas libre de changer votre "statut amoureux" sans que cela affecte votre amitié avec une personne du sexe opposé. Peut-être que ce changement viendrait comme un coup de massue ou une déception chez votre ami qui voulait devenir votre [fiancé] ou votre [fiancée]. Ou peut-être que ce changement aurait un impact négatif sur votre amitié parce que vous n’auriez plus assez de temps à lui consacrer  et que ce lien très proche soulèverait des questions pour le nouvel engagement que vous vous apprêteriez à prendre. (...)
 
Il suffit de regarder vers l’avenir pour répondre à la question. La plupart d’entre nous sera un jour appelé à vivre la vocation conjugale ou la vie religieuse. Cela signifie que nous aurons soit à vivre en communauté avec uniquement des hommes ou des femmes, soit que nous nous marierons avec un homme ou une femme. Dans ces deux situations, il est tout à fait inapproprié d’avoir un rendez-vous chaque semaine avec notre ami du sexe opposé. Je vous garantis que le recteur du séminaire ou la mère supérieure ne vous permettra pas d’aller à ce rendez-vous, parce que cela rendra votre discernement envers ce mariage avec le Christ ou Son Église plus difficile. Et votre époux ne sera pas archi-fan de l’idée non plus. Non pas parce qu’il est possessif, mais parce qu’il vous a épousé en voulant être tellement uni à vous qu’il serait votre meilleur ami.
 
Le mariage peut être difficile et si vous voulez une relation profonde et durable vous devrez vous battre pour le sauver, parfois au prix de sacrifices. Lorsque les choses se corsent, vous devrez apprendre à demander de l’aide à votre conjoint. Vous devrez vous appuyer sur eux et de leur donner votre cœur. A eux, pas à quelqu'un d'autre. Notre monde est plein de tentations et le diable va trouver tous les moyens possibles pour briser votre mariage. Même quelque chose qui se caches sous les auspices de l’amitié. Je ne dis pas cela pour faire naitre dans votre cœur la peur des contacts avec le sexe opposé, mais plutôt pour vous rappeler de garder les yeux ouverts et de toujours examiner la nature de vos amitiés. Et surtout de le faire déjà maintenant, parce que les habitudes que vous prenez maintenant, auront une grande importance plus tard.
 
Alors oui, les hommes et les femmes peuvent être des amis, mais il arrive un moment où, sauf si cette amitié se cadre dans une relation engagée, la profondeur de l'amitié atteint une limite - pour votre bien, pour leur bien et pour le bien de votre vocation actuelle ou future.

 

Par Lisa Cotter pour Chastity Project. Traduit de l'anglais par Espérance Nouvelle.

 

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02/10/2015

Qu'est-ce que la loi naturelle vient faire là-dedans ?

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Le 22 juin 2013 (Chastity Project/Espérance Nouvelle) - L'article 3 du DOMA (Defense of Marriage Act), qui a confirmé la définition fédérale du mariage comme une union entre un homme et une femme, a été renversé le mois dernier, ouvrant la voie pour inscrire un «mariage homo» dans la législation du pays.

Voici toute l'affaire, et pourquoi je ne suis pas trop inquiet: le mouvement de promotion du "mariage homosexuel" ne peut pas vraiment "gagner". En effet, la définition du mariage n'est pas fondée sur un "idéal religieux" qui serait dépassé. Elle est fondée sur la loi naturelle et la loi naturelle ne s'en va nulle part.

Pour clarifier, la "loi naturelle" n'est pas "les choses que nous voyons se passer dans la nature". Si nous devions prendre le comportement animal comme règle d'or pour l'éthique humaine, nous pourrions nous retrouver dans une situation problématique. La loi naturelle se réfère au code moral écrit dans le cœur humain. Il nous permet de «lire» la loi qui se trouve dans la nature même des choses.

Le mariage, tel que nous l'avons toujours connu, n'a pas été inventé par un groupe d'évêques. Il est né dans la nature de nos corps procréateurs. Bien avant qu'il fût inscrit dans la législation ou dans le droit canon, le mariage a été inscrit dans notre corps.

Au risque de trop simplifier, on peut presque imaginer, il y a des dizaines de milliers d'années, les hommes des cavernes "découvrir" que la sexualité est ordonnée, de par sa nature, à l'union de l'homme et de la femme pour qu'ils puissent perpétuer la race humaine. Puisque les enfants viennent par le sexe et qu'ils amènent une grande responsabilité, un homme des cavernes devait probablement jurer de rester lié à telle femme devant les autres personnes de la grotte, de peur que le chef de la grotte ne le frappe avec une massue pour avoir fait de la vie de la grotte un véritable chaos. (...)

Ce n'est pas par hasard que le mariage a toujours été entre un homme et une femme et a impliqué un rituel public dans presque toutes les cultures à travers l'histoire. (Même dans la Sparte antique où l'activité homosexuelle n'était pas considérée comme tabou, les hommes ne se mariaient pas entre eux.) Ce n'est pas parce que toutes les cultures ont été "intolérantes" ou "homophobes". C'est parce que le mariage est inscrit dans la nature de nos corps procréateurs.

Aussi importante que soit l'affection partagée par le couple, ce n'est pas pour cela que le mariage a été consacré et protégé par des vœux publics, des rituels et des lois à travers l'histoire, comme si le mariage était une forme glorifiée de relation amoureuse. L'affection ne requiert pas un engagement à vie juridiquement contraignant. Les enfants bien. L'institution du mariage est faite pour eux. La raison pour laquelle l'acte qui consomme un mariage fait couler tant d'encre, ce ne sont pas les grands sentiments ni les sensations fortes, mais le fait que par sa nature, il est ordonné à la création de nouvelles vies, ce qui requiert rien de moins qu'un engagement à vie des parents. (Et ce "langage du corps" entre mari et femme demeure, même si par un accident génétique ou physiologique la conception devient impossible.) Le "mariage homo" est une rupture complète avec cette réalité. Il est le fruit sans vie de la révolution sexuelle. (...)

Bien sûr, il est plus facile pour les partisans du mariage gay d'ignorer toute discussion sur le droit naturel ou sur le bien des enfants, de nous étiqueter comme "bigots" et d'en finir là. Selon le juge Scalia, c'est exactement ce que la Cour suprême a fait. "C'est une chose pour une société d'opérer un changement", a-t-il dit, "c'en est une autre pour un tribunal d'imposer des changements en jugeant ceux qui s'y opposent hostis humani generis, 'ennemis de la race humaine'."

Nous correspondons bien mal à une telle étiquette. Dans l'histoire des 2000 ans de l’Église, vous ne trouverez pas trace d'un seul évêque appelant à la violence physique contre les homosexuels. Je n'ai aucune "peur" ni "haine" des personnes qui ont une attirance homosexuelle. Je n'en ai pas trouvé non plus chez aucun des membres du clergé catholique que j'ai rencontrés. J'ai eu des amis proches qui avaient un mode de vie homosexuel. Alors que je suis en désaccord avec certains de leurs choix, juger leurs âmes est au-dessus de mes possibilités. Ce que nous contestons est l'idée du "mariage homosexuel", pas les personnes qui se considèrent homosexuelles. Ce que nous contestons, c'est une redéfinition du mariage, pas des droits du même ordre que des droits de santé.

Ceux qui se battent pour obtenir le "mariage homo" nous disent que tout ce qu'ils veulent est l'égalité, et certains d'entre eux sont des gens bien intentionnés qui le pensent sincèrement. Mais l'égalité n'est pas le fin mot de l'affaire, et l'aile gauche du mouvement homosexuel n'a pas l'intention de s'en tenir là. Lorsque vous avez matraqué l'opposition en les étiquetant de "bigots", ils ne finissent pas égaux. Ce qu'il cherchent, c'est une victoire écrasante d'une nouvelle définition du mariage sur la définition fondée sur la loi naturelle et affirmée par la loi divine et la Sainte Écriture. Vous ne me croyez pas? David Parker, oui. Il a été menotté pour son refus inflexible de laisser son enfant recevoir un cours sur le "mariage homosexuel" en classe de maternelle dans le Massachusetts. Il en va de même pour le pasteur Stephen Boissoin qui a été poursuivi pour avoir écrit sur le mariage au Canada (il lui a fallu plusieurs années de batailles juridiques coûteuses pour affronter ce procès). De même aussi les membres du Ocean Grove Methodist Camp, qui a perdu une part de son statut d'exonération fiscale pour avoir refusé de laisser ses terrains être utilisés pour un "mariage homosexuel" dans le New Jersey. Et la liste se rallonge de plus en plus.

La tragédie pour le mouvement homosexuel est qu'indépendamment du nombre de lois adoptées ou de personnes réduites au silence, les couples de même sexe ne pourront jamais obtenir l' «égalité», si par l'égalité ils veulent dire, "avoir la même chose que les couples de sexes différents". Ils ne connaîtront jamais l'union charnelle qui depuis l'aube de l'humanité a consommé le mariage et perpétué la race humaine. Cet acte a une signification profonde non seulement parce qu'il est une expression d'affection, mais parce que, de par sa nature, il est ordonné à quelque chose d'aussi profond qu'une vie nouvelle, qui exige un engagement total. L'acte lui-même, que seuls un homme et une femme peuvent partager, appelle un engagement. Et malgré toutes nos tentatives pour réécrire la loi sur le mariage, nous ne pouvons pas réécrire le langage de nos corps. Si cela, c'est discriminatoire, alors la nature est discriminatoire.

Et voici le hic: grâce à la loi naturelle, nous avons tous conscience de cela à un certain point.

Lorsque des gens affirment que la fonction naturelle des membres de notre corps semble, pour eux, complètement hors de propos en ce qui concerne l'éthique sexuelle, ou qu'ils ne peuvent tout simplement pas voir la différence entre l'union sexuelle d'un homme et d'une femme et l '«union» sexuelle de deux femmes, ou que la complémentarité des sexes leur paraît tout à fait dénué de sens, ou bien ils se leurrent, ou bien ils ont fait toute leur vie un gros travail pour cacher la vérité à leur intellect.

Mais nos nouvelles structures sociales ne pourront pas effacer la vérité écrite dans les cœurs et les corps. Et la nouvelle "inquisition tolérante" qui gagne du terrain, et qui cherche à nous faire taire avec des accusations de «discours de haine» et de «discrimination» parce que nous parlons de choses comme le droit naturel et le bien commun, ne va pas nous empêcher de dire la vérité dans l'amour (Ep 4,15). Si nous sommes persécutés pour cela, ainsi soit-il. Nous Chrétiens connaissons bien la persécution.

De ce point de vue, peu de choses ont changé.

 

Par Chris Stefanick pour Chastity Project. Traduit de l'anglais par Espérance Nouvelle.

 

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28/09/2014

Synode sur la famille: le Cardinal Ouellet et le Cardinal Scola publient dans la revue Communio pour une pastorale en accord avec la foi

communio,synode sur la famille,amour,miséricorde,eucharistie,fidélité jusqu'à la mort,sacrements,mariage, divorcés-remariésDans la dernière édition de la revue théologique internationale Communio, deux cardinaux de l’Église catholique vont directement à l'encontre de la position du Cardinal Kasper pour défendre avec respect l'enseignement de l’Église en matière de mariage et pratique pastorale concernant la réception de la Sainte Communion par les personnes divorcées et remariées. Les deux articles peuvent être téléchargées sur le site de Communio. Les Cardinaux Ouellet et Scola rejoignent le chœur fort de soutien à l'enseignement traditionnel de l’Église, parmi lesquels nous pouvons citer la réponse des théologiens Dominicains dans Nova et Vetera et la collection d'essais, Remaining in the Truth of Christ publié par Ignatius Press [également disponible en français: Demeurer dans la vérité du Christ].

Le Cardinal Scola parle de la relation intrinsèque entre l'Eucharistie et le consentement matrimonial dont il dit qu'elle “reste encore trop extrinsèque”.

Je ne veux pas dire que la valeur de l'Eucharistie est effacée, mais elle court le risque d'être rétrogradée au rôle d'occasion de bénédiction générique des époux par Dieu. Le Sacrifice eucharistique est, au contraire, la condition définitive dans laquelle le consentement matrimonial est donné. Il permet aux époux de décider d'accepter l'appel du Christ, l’Époux, comme l'origine de leur décision.

Le Cardinal Scola examine la pratique ecclésiale qui n'accepte pas que les personnes divorcées et remariées reçoivent la Sainte Communion à la lumière de cette relation intrinsèque entre l'Eucharistie et les vœux du mariage. Il montre clairement comment cette pratique n'est ni arbitraire ni “non-pastorale” mais une conséquence réelle et nécessaire entre l'Eucharistie et du consentement marital.

Pourtant, ce qui est en cause ici n'est pas une action arbitraire du Magistère de l’Église, mais plutôt une prise de conscience du lien inséparable qui unit l'Eucharistie et le mariage. À la lumière de cette relation intrinsèque, il doit être dit que ce qui entrave l'accès à la réconciliation sacramentelle et l'Eucharistie n'est pas un seul péché, qui peut toujours être pardonné lorsque la personne se repent et demande pardon à Dieu. Ce qui rend l'accès à ces sacrements impossible est plutôt l'état (la condition de vie) dans lequel ceux qui ont établi un nouveau lien se trouvent – un état qui contredit en lui-même ce qui est signifié par le lien entre l'Eucharistie et le mariage. Cette condition est celle qui doit être modifiée afin de pouvoir correspondre à ce qui est effectué dans ces deux sacrements.

Le Cardinal Ouellet affirme le caractère sacramentel du mariage et son indissolubilité en termes de présence du Christ dans le sacrement du Mariage.

Que se passe-t-il réellement dans cet échange de dons qu'est le mariage sacramentel ? L’Église offre au Christ le couple baptisé dans leur acte de don mutuel d'eux-même dans la foi. Le Christ, l’Époux de l’Église, répond avec un don nuptial, un charisme de l'Esprit Saint (1 Cor. 7.7), qui scelle cette union avec un joint indissoluble qui n'est rien d'autre que la présence de l'Amour absolu et irréversible de l’Époux divin ... Je ne parle pas ici d'un «idéal» offert aux conjoints afin de motiver leur amour fidèle et fécond . Je parle du couple appartenance au Christ comme un corps appartient à la tête, comme les conjoints appartiennent à l'autre.

Le Cardinal Ouellet met en garde contre l'idée que la mission de l’Église serait de gérer et d'appliquer la miséricorde de quelque façon qui lui semble bonne.

La mission de l’Église est de témoigner de cet événement (le Mystère Pascal du Christ) en proclamant le kérygme et l'administration des sacrements. Elle n'a pas, cependant, une «gestion» exclusive et exhaustive de la miséricorde ... Ce qui est en jeu, c'est la vérité du témoignage de Christ. La nouvelle situation de la personne divorcée remariée ne lui permet pas d'exprimer authentiquement ce témoignage parce que sa nouvelle union est en contradiction avec l'amour du Christ, qui a été fidèle jusqu'à la mort. Ce n'est pas un manque de miséricorde de la part de l’Église si elle n'autorise pas l'absolution sacramentelle et la communion eucharistique, même après une conversion authentique de la personne divorcée et remariée. Ce qui est en jeu, c'est la fidélité du Christ à son propre témoignage, que l’Église ne se sent pas libre de modifier de peur qu'elle trahisse la vérité qui est le fondement de l'indissolubilité du mariage ... Les nouvelles ouvertures pour une pastorale basée sur la miséricorde doivent prendre leur place dans la continuité de la tradition doctrinale de l'Église, qui est elle-même une expression de la miséricorde divine.

(Cardinals Ouellet and Scola: more oposition to revisionism - Traduction par Espérance Nouvelle)