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03/01/2017

Festina Lente : se hâter lentement

 

 

27/12/2016

Entretien avec l'auteur de "L'éveil de Mademoiselle Prim", Natalia Sanmartín Fenollera

 

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Extraits :

0'48'' : "Petite, je voulais être bibliothécaire. Parce que j'aimais beaucoup lire. Plus qu'écrire, j'aimais lire."

1'41'' : "Je voulais parler de la vérité, du bien et de la beauté. Et il m'a semblé qu'utiliser une prose poétique, une histoire, un conte, était la meilleure manière de le faire."

06'07'' : "Oui, de fait, voyons. Je crois qu'il n'est pas nécessaire de théoriser là-dessus. On voit bien comment la génération précédente a été éduquée, les parents, les grands-parents, comment les enfants sont éduqués aujourd'hui. Et les énormes carences, et la rigidité des systèmes d'étude. Et je suis arrivée à la conclusion qu'il y a un problème très grave avec l'éducation. Et probablement, le premier problème, c'est que nous l'avons déléguée à des institutions dont on suppose qu'elles devraient co-éduquer, aider l'éducation qui doit se donner à la maison, et elles sont devenues des endroits où on envoie les enfants pour se faire déséduquer par toutes sortes de choses. Les programmes d'étude sont trop rigides. On donne la primauté aux technologies, aux médias, au lieu du contenu. On apprend très peu de choses. En général, celles qu'on apprend sont assez inutiles. On n'apprend pas aux enfants à aimer la lecture. Parmi ceux qui aiment la lecture, très peu d'entre nous l'aimons parce que nous avons appris [à l'aimer] à l'école. À l'école, on te fait apprendre des choses sur des auteurs, certains t'intéressent, d'autres pas, en général tu ne les lis pas trop, et si tu les lis tu dois faire un travail et tu cherches un résumé du livre. Alors je crois que l'éducation commence à la maison, elle commence tout petit, elle commence avec l'émerveillement, et par conséquent elle ne peut pas être orientée uniquement vers le succès professionnel dans cinq ou dix ans, cela vient après. Alors, dans 'L'éveil de Mademoiselle Prim', ils ont décidé que le monde n'éduque pas leurs enfants mieux qu'eux-mêmes, et alors ils éduquent leurs enfants à la maison, et ils les éduquent en communauté."

9'11'' : "Il y a eu une époque où il n'y avait pas tant d'écoles formelles et obligatoires, dans le sens d'obligatoires, pas qu'il n'y en eût pas. Et les gens continuaient à penser, continuaient à apprendre, et continuaient à lire. À Saint-Irénée d'Arnois, ils ont ce système. Mais je crois que simplement... Moi je défends l'idée de la liberté, que les parents puissent choisir la manière d'éduquer leurs enfants. Certains vont les éduquer à la maison, d'autres pas. D'autres voudront une école de tel profil, d'autres... Ce qui pour moi s'avère asphyxiant, ce sont les programmes d'étude, et le fait qu'il faille se plier à une série de critères, ou donner un programme. Que ce soit une école publique ou privée ou semi-privée, il y a une série de choses que tous doivent apprendre, et ça me paraît asphyxiant, et je me rebelle contre ça."

10'00'' : "Saint-Irénée est un conte. L'histoire n'est pas un roman réaliste. Ce n'est pas du réalisme. Alors on ne peut pas le considérer comme si c'était un village réel."

10'32'' : "Mais l'idée d'un petit village dans lequel les gens se connaissent, le visage, les noms, dans lequel tout le monde sache quelque chose des autres, que les relations soient plus proches, qu'il y ait une certaine courtoisie ou discourtoisie de voisinage, mais qu'on ne soit pas enfoui dans la grande masse anonyme des villes, cela existe, existe maintenant, et surtout c'est le type de communauté ou de société sur laquelle s'est levée l'Europe. Un petit village autour d'un poumon spirituel, qui dans le roman est un monastère, et là [dans ce village] on achète, on vend, les personnes établissent des relations, et on vit à une échelle plus petite et à une échelle plus humaine. Maintenant, pas tout le monde dans les petit villages est aussi cultivé que les irénites, pas tout le monde a ces conversations si profondes, parce que c'est un conte. C'est un conte pour parler de différentes choses, et les contes ont la vertu de nous permettre de mettre de l'emphase sur certaines choses et sur d'autres non, changer de point de vue... Ce n'est pas réaliste."

11'52'' : "Il n'existe pas d'endroit comme celui du roman, non. Est-ce qu'il existe des endroits petits, où on ne doit pas s'engouffrer dans un embouteillage, dans un transport public, pendant trois heures, et où on peut regarder ses enfants jouer dans la rue ? Oui, il y en a. Ils ont toujours existé, et ils existent encore."

 

Rapporté par The Wanderer, Argentine. Transcription et traduction par Espérance Nouvelle.

 

En français :

> Le carnet de Myriam Thibault : « L’Éveil de Mademoiselle Prim » de Natalia Sanmartin Fenollera

> Grasset : L'éveil de mademoiselle Prim

> Fnac : L'éveil de mademoiselle Prim

> Amazon : L'Éveil de mademoiselle Prim (format poche)

> La Procure : L'éveil de mademoiselle Prim

 

En Español :

> The Wanderer, Argentina : La señorita Prim

> The Wanderer, Argentina : "No somos como ellos", por Natalia Sanmartín Fenollera

> Cosas que me hacen feliz : El despertar de la señorita Prim

 

In English :

> The Imaginative Conservative : “The Awakening of Miss Prim”, A Breath of Fresh Sanity

 

28/11/2016

Donald Trump nomme ministre de l'Éducation une protectrice du droit des parents d'éduquer leurs enfants

 

Toute proportion gardée, c'est un peu comme si le prochain président de la république nommait Anne Coffinier ministre de l'Education nationale en France :

"Donald Trump a nommé mercredi Betsy DeVos, une richissime philanthrope conservatrice et farouche partisane du droit à choisir entre école publique, privée ou enseignement à la maison, pour diriger le ministère de l'Éducation.

> Lire la suite

 

20/01/2016

Le film « Être et devenir » projeté à Bruxelles ce jeudi 21 janvier 2016 à 19h30: pour l’éducation à la maison

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Une projection du film « Être et devenir » est programmée au cinéma Aventure, au centre-ville de Bruxelles, ce jeudi 21 janvier 2016 à 19h30.

Le film, qui a déjà parcouru plusieurs pays d’Europe, tombe à point nommé en Belgique, face aux tentatives actuelles du monde politique, en particulier de la ministre Joëlle Milquet (« Centre Démocrate Humaniste ») d’imposer de lourdes restrictions sur la pratique de plus en plus prisée de l’instruction en famille.

Malgré son ancrage dans une anthropologie de type rousseauiste toujours en vogue et très justement dénoncée par le philosophe François-Xavier Bellamy lors de sa conférence « Transmettre, à quoi bon? » donnée à Bruxelles le 10 mars 2015, dont le compte-rendu et l’enregistrement complet sont publiés, ce film apparaît comme un argumentaire intéressant et puissant, qui donne matière à réflexion aux convaincus comme aux sceptiques, en faveur du mouvement de l’éducation en famille. Ce mouvement en pleine expansion est de plus en plus prisé, notamment aux États-Unis et en France, par les défenseurs de la famille face aux expérimentations pédagogiques néo-soviétiques imposées aux enfants par les ministères en charge du système scolaire. La liberté scolaire et la défense du droit des parents à choisir l’éducation de leurs enfants, à l’encontre des violentes ingérences de l’État dans la sphère familiale, deviennent aujourd’hui des sujets de réflexion cruciaux dont notre génération ne pourra se permettre de faire l’économie.

Ne manquez pas cette occasion de préparer à vos enfants une éducation saine et un avenir de qualité.

«La réalisatrice nous emporte dans un voyage en France, aux Etats-Unis, en Angleterre, et en Allemagne (où il est illégal de ne pas aller à l’école), à la rencontre de parents qui ont choisi de ne pas scolariser leurs enfants»

« Être et devenir » de Clara Bellar, cinéma Aventure, Bruxelles, jeudi 21 janvier 2016 à 19h30, VF, 1h39 – suivi d’un temps d’échange avec le public.

Vous pouvez écouter quelques commentaires de spectateurs qui ont vu le film:

 

> Vidéos: Ciné Rencontres

La réalisatrice met également à disposition du public une liste de ressources utiles à toute personne intéressée par l’instruction en famille:

> Ressources utiles et ouvrages de référence

 

22/09/2015

École à la maison : la contrerévolution familiale (anglais)

 

 

> L'école à la maison: en savoir plus

28/04/2015

Jean d'Ormesson a bénéficié de l'école à la maison

L'écrivain Jean d'Ormesson, de l'Académie française, raconte ses souvenirs de l'instruction en famille dont il a bénéficié.

Jean d'Ormesson est né à Paris le 16 juin 1925. Son père étant ambassadeur, il vit, dès son plus jeune âge, dans différents pays dont la Bavière, la Roumanie et le Brésil. Il passe une partie de son enfance au château de Saint-Fargeau qui appartenait à sa mère. Il fait ses études au Lycée Henri-IV [hypokhâgne, classes préparatoires après le baccalauréat] à Paris et intègre l'Ecole Normale Supérieure. Licencié en Lettres et Histoire, il est également agrégé de Philosophie. Il mène une carrière d'écrivain à succès et en 1971, il est récompensé par le Grand prix du roman de l'Académie française pour La Gloire de l'Empire. Il est élu Académicien le 18 octobre 1973 au fauteuil 12, précédemment occupé par Jules Romains. (Source: Notice biographique sur France Inter)

> Liste non exhaustive de personnalités célèbres qui ont bénéficié de l'instruction en famille

> Liste non exhaustive de personnalités historiques qui ont bénéficié de l'instruction en famille

 

12/04/2015

Enseignement catholique: sacrifier l'éternité pour gagner un monde antichrétien ?

03/03/2015

Le principal obstacle à l'évangélisation - Et comment il doit être surmonté

Sermon du P. Bill Casey à propos du principal obstacle rencontré par l’Église catholique dans son œuvre d'évangélisation, prononcé le 13 juillet 2009 aux États-Unis. Le P. Bill Casey est membre de la Congrégation des Pères de la Miséricorde.

 

> Applaudir dans une église: est-ce catholique ?

> Danses liturgiques: est-ce catholique ?