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28/03/2017

L'Institut de formation politique : s'engager, convaincre et servir

Le site internet de l'Institut de formation politique :

www.ifpfrance.org

11/12/2015

Qu’est-ce que la miséricorde? Et son histoire dans la Révélation?

Entretien avec l’abbé Fabrice Loiseau, supérieur et fondateur des Missionnaires de la Miséricorde Divine.

 

Une vidéoformation proposée par Notre Dame de chrétienté avec sa "fiche résumé" accompagnée d’une bibliographie pour aller plus loin

08/06/2015

Saints époux Priscille et Aquilas : L’importance de l’action des époux chrétiens dans l’Église

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 7 février 2007

 

Les époux Priscille et Aquilas

 

Chers frères et sœurs,

En faisant un nouveau pas dans cette sorte de galerie de portraits des premiers témoins de la foi chrétienne, que nous avons commencée il y a quelques semaines, nous prenons aujourd'hui en considération un couple d'époux. Il s'agit des conjoints Priscille et Aquilas, qui se trouvent dans le groupe des nombreux collaborateurs qui ont entouré l'apôtre Paul, que j'avais déjà brièvement mentionnés mercredi dernier. Sur la base des informations en notre  possession,  ce  couple d'époux joua un rôle très actif au temps des origines post-pascales de l’Église.

Santi_Aquila_e_Priscilla_C.jpgLes noms d'Aquilas et de Priscille sont latins, mais l'homme et la femme qui les portent étaient d'origine juive. Cependant, au moins Aquilas provenait géographiquement de la diaspora de l'Anatolie septentrionale, qui s'ouvre sur la Mer Noire - dans la Turquie actuelle -, alors que Priscille, dont le nom se trouve parfois abrégé en Prisca, était probablement une juive provenant de Rome (cf. Ac 18, 2). C'est en tout cas de Rome qu'ils étaient parvenus à Corinthe, où Paul les rencontra au début des années 50; c'est là qu'il s'associa à eux car, comme nous le raconte Luc, ils exerçaient le même métier de fabricants de toiles ou de tentes pour un usage  domestique,  et  il  fut   même accueilli dans leur maison (cf. Ac 18, 3). Le motif de leur venue à Corinthe avait été la décision de l'empereur Claude de chasser de Rome les Juifs résidant dans l'Urbs. L'historien Romain Suétone nous dit, à propos de cet événement, qu'il avait expulsé les Juifs car "ils provoquaient des tumultes en raison d'un certain Crestus" (cf. "Les vies des douze Césars, Claude", 25). On voit qu'il ne connaissait pas bien le nom - au lieu du Christ, il écrit "Crestus" - et qu'il n'avait qu'une idée très confuse de ce qui s'était passé. Quoi qu'il en soit, des discordes régnaient à l'intérieur de la communauté juive autour de la question de savoir si Jésus était ou non le Christ. Et ces problèmes constituaient pour l'empereur un motif pour expulser simplement tous les juifs de Rome. On en déduit que les deux époux avaient déjà embrassé la foi chrétienne à Rome dans les années 40, et qu'ils avaient à présent trouvé en Paul quelqu'un non seulement qui partageait cette foi avec eux - que Jésus est le Christ - mais qui était également un apôtre, appelé personnellement par le Seigneur Ressuscité. La première rencontre a donc lieu à Corinthe, où ils l'accueillent dans leur maison et travaillent ensemble à la fabrication de tentes.

Dans un deuxième temps, ils se rendirent en Asie mineure, à Éphèse. Ils jouèrent là un rôle déterminant pour compléter la formation chrétienne du juif alexandrin Apollos, dont nous avons parlé mercredi dernier. Comme il ne connaissait que de façon sommaire la foi chrétienne, "Priscille et Aquilas l'entendirent, ils le prirent à part et lui exposèrent avec plus d'exactitude la Voie de Dieu" (Ac 18, 26). Quand, à Éphèse, l'Apôtre Paul écrit sa Première Lettre aux Corinthiens, il envoie aussi explicitement avec ses propres salutations celles d'"Aquilas et Prisca [qui] vous saluent bien dans le Seigneur, avec l’Église qui se rassemble chez eux" (16, 19). Nous apprenons ainsi le rôle très important que ce couple joua dans le milieu de l’Église primitive:  accueillir dans leur maison le groupe des chrétiens locaux, lorsque ceux-ci se rassemblaient pour écouter la Parole de Dieu et pour célébrer l'Eucharistie. C'est précisément ce type de rassemblement qui est appelé en grec "ekklesìa" - le mot latin est "ecclesia", le mot français "église" - qui signifie convocation, assemblée, regroupement. Dans la maison d'Aquilas et de Priscille, se réunit donc l’Église, la convocation du Christ, qui célèbre là les saints Mystères. Et ainsi, nous pouvons précisément voir la naissance de la réalité de l’Église dans les maisons des croyants. Les chrétiens, en effet, jusque vers le III siècle, ne possédaient pas leurs propres lieux de culte:  dans un premier temps, ce furent les synagogues juives, jusqu'à ce que la symbiose originelle entre l'Ancien et le Nouveau Testament ne se défasse et que l’Église des Gentils ne soit obligée de trouver sa propre identité, toujours profondément enracinée dans l'Ancien Testament. Ensuite, après cette "rupture", les chrétiens se réunissent dans les maisons, qui deviennent ainsi "Église". Et enfin, au III siècle, naissent de véritables édifices de culte chrétien. Mais ici, dans la première moitié du I et du II siècle, les maisons des chrétiens deviennent véritablement et à proprement parler des "églises". Comme je l'ai dit, on y lit ensemble les Saintes Écritures et l'on célèbre l'Eucharistie. C'est ce qui se passait, par exemple, à Corinthe, où Paul mentionne un certain "Gaïus vous salue, lui qui m'a ouvert sa maison, à moi et à toute l’Église" (Rm 16, 23), ou à Laodicée, où la communauté se rassemblait dans la maison d'une certaine Nympha (cf. Col 4, 15), ou à Colosse, où le rassemblement avait lieu dans la maison d'un certain Archippe (cf. Phm 1, 2).

tumblr-mi6a7bykiy1qmvtcro1-500.jpg?fx=r_670_928De retour à Rome, Aquilas et Priscille continuèrent à accomplir cette très précieuse fonction également dans la capitale de l'Empire. En effet, Paul, écrivant aux Romains, envoie précisément ce salut:  "Saluez Prisca et Aquilas, mes coopérateurs dans le Christ Jésus; pour me sauver la vie ils ont risqué leur tête, et je ne suis pas seul à leur devoir de la gratitude:  c'est le cas de toutes les Églises de la gentilité; saluez aussi l’Église qui se réunit chez eux" (Rm 16, 3-5). Quel extraordinaire éloge des deux conjoints dans ces paroles! Et c'est l'apôtre Paul lui-même qui le fait. Il reconnaît explicitement en eux deux véritables et importants collaborateurs de son apostolat. La référence au fait d'avoir risqué la vie pour lui est probablement liée à des interventions en sa faveur au cours d'un de ses emprisonnements, peut-être à Éphèse même (cf. Ac 19, 23; 1 Co 15, 32; 2 Co 1, 8-9). Et le fait qu'à sa gratitude, Paul associe même celle de toutes les Eglises des gentils, tout en considérant peut-être l'expression quelque peu excessive, laisse entrevoir combien leur rayon d'action a été vaste, ainsi, en tous cas que leur influence en faveur de l’Évangile.

La tradition hagiographique postérieure a conféré une importance particulière à Priscille, même s'il reste le problème de son identification avec une autre Priscille martyre. Dans tous les cas, ici, à Rome, nous avons aussi bien une église consacrée à Sainte Prisca sur l'Aventin que les catacombes de Priscille sur la Via Salaria. De cette façon se perpétue la mémoire d'une femme, qui a été certainement une personne active et d'une grande valeur dans l'histoire du christianisme romain. Une chose est certaine:  à la gratitude de ces premières Églises, dont parle saint Paul, doit s'unir la nôtre, car c'est grâce à la foi et à l'engagement apostolique de fidèles laïcs, de familles, d'époux comme Priscille et Aquilas, que le christianisme est parvenu à notre génération. Il ne pouvait pas croître uniquement grâce aux Apôtres qui l'annonçaient. Pour s'enraciner dans la terre du peuple, pour se développer de façon vivante, était nécessaire l'engagement de ces familles, de ces époux, de ces communautés chrétiennes, et de fidèles laïcs qui ont offert l'"humus" à la croissance de la foi. Et c'est toujours et seulement ainsi que croît l’Église. En particulier, ce couple démontre combien l'action des époux chrétiens est importante. Lorsqu'ils sont soutenus par la foi et par une forte spiritualité, leur engagement courageux pour l’Église et dans l’Église devient naturel. Leur vie commune quotidienne se prolonge et en quelque sorte s'élève en assumant une responsabilité commune en faveur du Corps mystique du Christ, ne fût-ce qu'une petite partie de celui-ci. Il en était ainsi dans la première génération et il en sera souvent ainsi.

Nous pouvons tirer une autre leçon importante de leur exemple:  chaque maison peut se transformer en une petite Église. Non seulement dans le sens où dans celle-ci doit régner le typique amour chrétien fait d'altruisme et d'attention réciproque, mais plus encore dans le sens où toute la vie familiale sur la base de la foi, est appelée à tourner autour de l'unique domination de Jésus Christ. Ce n'est pas par hasard que dans la Lettre aux Éphésiens, Paul compare la relation matrimoniale à la communion sponsale qui existe entre le Christ et l’Église (cf. Eph 5, 25-33). Nous pourrions même considérer que l'Apôtre façonne indirectement la vie de l’Église tout entière sur celle de la famille. Et en réalité, l’Église est la famille de Dieu. Nous honorons donc Aquilas et Priscille comme modèles d'une vie conjugale engagée de façon responsable au service de toute la communauté chrétienne. Et nous trouvons en eux le modèle de l’Église, famille de Dieu pour tous les temps.

* * *

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes et le groupe de pèlerins corses de la paroisse de Porto-Vecchio. Je vous invite tous à faire de vos familles des petites Églises, où le Christ est honoré et où chacun puise la force d’être témoin de l’Évangile.

Source : Site officiel du Vatican

08/04/2015

Une École catholique des arts du spectacle a ouvert ses portes en janvier 2015: le Cours Wojtyla

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Il était plus que temps: enfin une École catholique des Arts du Spectacle !

 

Tout a commencé par l’amitié entre sept comparses réunissant des parcours aussi différents que complémentaires dans les arts du spectacle, le monde des médias et l’écriture : Philippe Ariño, Marie Lussignol, Arthur Herlin, Vincent Laissy, Franck Nankam, Marguerite Chauvin, Laurent Meeschaert ; une idée commune : proposer une structure d’accueil et de formation professionnelle qui annoncerait clairement la couleur catholique et qui hébergerait toutes les graines d’artistes de l’Église qui ne savent pas où aller pour exprimer librement et artistiquement leurs talents, leur foi, leur engagement politique, leur vision du Monde.

L’idée de créer une sorte de « Catho Academy » a germé d’une constatation : à part pour des projets ponctuels (le temps d’un camp-ski, d’un festival de jeunes, d’un concert, de la tournée d’un spectacle ou d’une comédie musicale, d’un atelier dans une paroisse ou un établissement scolaire privé…), il n’existe pas encore de conservatoire ou d’école artistique catholique en France.

L’école veut répondre à l’appel missionnaire du pape Jean Paul 2, lors des journées mondiales de la jeunesse « Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier  » et également dans sa lettre aux artistes :

 » je m’adresse à vous, artistes du monde entier, pour vous confirmer mon estime et pour contribuer à développer à nouveau une coopération plus profitable entre l’art et l’Église. Je vous invite à redécouvrir la profondeur de la dimension spirituelle et religieuse qui en tout temps a caractérisé l’art dans ses plus nobles expressions. C’est dans cette perspective que je fais appel à vous, artistes de la parole écrite et orale, du théâtre et de la musique, des arts plastiques et des technologies de communication les plus modernes(…) Au seuil du troisième millénaire, je vous souhaite à tous, chers artistes, d’être touchés par ces inspirations créatrices avec une intensité particulière. Puisse la beauté que vous transmettrez aux générations de demain être telle qu’elle suscite en elles l’émerveillement !(…) Les hommes d’aujourd’hui et de demain ont besoin de cet enthousiasme pour affronter et dépasser les défis cruciaux qui pointent à l’horizon. Grâce à lui, l’humanité, après chaque défaillance, pourra encore se relever et reprendre son chemin. C’est en ce sens que l’on a dit avec une intuition profonde que «la beauté sauvera le monde(…)Que votre art contribue à l’affermissement d’une beauté authentique qui, comme un reflet de l’Esprit de Dieu, transfigure la matière, ouvrant les esprits au sens de l’éternité ! »

De fil en aiguille, et grâce à l’entremise discrète et concrète de Saint Jean-Paul II, les Cours Wojtyla sont nés à la rentrée en janvier 2015 !

Histoire du Cours Wojtyla sur le site internet de l’École

 

Le programme des formations du Cours Wojtyla

 

 

 

Rentrée le 1er Octobre 2015 !
Formulaire de pré-inscription

Offre de lancement: - 20% sur nos tarifs!

Auditions pour le Parcours Pros
Samedi 27 juin 2015
Samedi 19 septembre 2015
en savoir plus

 

Informations et inscriptions: Cours Wojtyla - École catholique des Arts du Spectacle

 

01/03/2015

Comment se manifeste envers nous l'amour de Dieu


Entretien avec l'abbé Vincent Baumann, de l'Institut du Bon Pasteur: "Comment l'amour de Dieu se manifeste-t-il envers nous ?"

> Lire la fiche de résumé de la vidéo

Une vidéoformation proposée par Notre Dame de chrétienté www.nd-chretiente.com

13/07/2014

La nécessité du jeu dans l'éducation chrétienne

Don Bosco a toujours souhaité que ses éducateurs considèrent chaque jeune dans toutes ses dimensions. Parmi elles, le loisir et le jeu tiennent une place essentielle, d’où l’importance de la cour dans sa maison du Valdocco, à Turin.

la cour de récréationSaint Jean Bosco donna à ses jeunes la passion du travail intellectuel et manuel, le goût pour les actes religieux et la foi, mais sans mésestimer le temps des loisirs. En effet, en tant qu’éducateur de jeunes, Don Bosco ne pouvait manquer de s’intéresser à leurs loisirs, en tenant compte de l’expérience de sa propre jeunesse. Une de ses intuitions était d’ailleurs que le loisir est un temps privilégié pour la construction de la personnalité.

Quand Jean Bosco insiste sur l’importance des loisirs et des jeux, il met aussi l’accent sur la liberté qui doit, selon lui, être laissée aux jeunes : « Qu’on donne ample liberté de sauter, de courir, de crier à cœur joie. La gymnastique, la musique, la déclamation, le théâtre, les sorties, favorisent puissamment la discipline et la bonne santé, soit physique, soit morale ».

En effet, si Don Bosco avait l’expérience du jeu, il en connaissait aussi la valeur pédagogique. C’est pourquoi il accordait la première place au jeu collectif. Mais il a étendu cette notion de détente éducative à toutes les formes de loisirs : le sport bien sûr, mais sans jamais oublier la musique et le théâtre, qu’il a toujours privilégiés.

Du côté du sport, Saint Jean Bosco accordait une grande importance aux grandes promenades à pied. Celle avec 300 détenus de la prison de Turin reste historique ; mais n’oublions pas les promenades d’automne avec ses pensionnaires. Ces promenades constituaient pour lui une merveilleuse forme de détente, ainsi qu’une occasion de provoquer la confiance. Il se montre d’ailleurs un guide fort intéressant, qui avait soin de renseigner les jeunes, sans jamais les lasser, tant son art de conteur était grand. Et sur la cour du Valdocco, se déroulaient des parties mémorables où les salésiens et les éducateurs se mêlaient aux jeunes.

La musique fut une autre passion de Jean Bosco, en même temps qu’un autre moyen d’éducation. Comme tout bon Italien, il a toujours aimé le chant, mais il fit figure de précurseur quand il lança autour de 1845 ses classes de chant populaire. A cette fin, il inaugura une méthode collective, et réussit à créer une chorale, dont les prestations étaient appréciées. La musique instrumentale est également une des caractéristiques des maisons salésiennes. La fanfare était d’ailleurs l’orgueil du Valdocco.
Dans le domaine purement artistique, le théâtre constitue un autre élément important des loisirs de l’Oratoire de Turin. Saint Jean Bosco lui assignait trois buts : distraire, instruire et éduquer.

Source: Salésiens de Don Bosco