Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/08/2015

La grammaire et le catéchisme

Une lectrice nous envoie ce texte de sa plume:

 

Alors qu'elle était enseignée autrefois indifféremment à tous les élèves, la grammaire est devenue un luxe réservé aux "meilleurs", les autres pouvant en être dispensés. La logique sous-jacente étant qu'aucun enfant n'a eu des cours de grammaire pour s'exprimer "correctement", un élève n'en a donc pas vraiment besoin non plus. Si cette idée peut sembler juste pour l'expression orale, il saute aux yeux qu'il en va très différemment pour l'écrit. Ainsi, comment justifier l'accord du participe passé sans la grammaire ?
 
Bien sûr, on pourrait dire tout simplement que "c'est ainsi", mais on conviendra aisément que cela manque de charme et surtout d'intelligence. L’argument d’autorité risque en effet de faire croire que la langue est un système arbitraire et inexplicable, privé de sens. Autre option, qui est donc celle de beaucoup de pédagogues contemporains : envoyer au contraire la grammaire aux oubliettes, vive la liberté, j’écris comme je veux. Mais quelle liberté voulons-nous ? Celle d’une expression bâclée, minimaliste, incompréhensible finalement ? En réalité, notre liberté doit être orientée sur autre chose qu’elle-même. La liberté étant, dirions-nous, de pouvoir choisir consciemment le Bien, le Beau et le Vrai. Transposé dans le domaine de la langue, ce principe nous amène à considérer tout autrement les règles qui régissent notre langue. La liberté consiste ainsi à nous soumettre aux normes et à utiliser les moyens mis à notre disposition pour nous exprimer de façon consciente et cohérente. Ce faisant, nous aurons le bonheur de découvrir avec émerveillement que la langue est "un système où tout se tient" (F. de Saussure).

Il en va de même pour notre catéchisme. Ceux qui ont décidé un jour que le catéchisme n'était pas une nécessité pour tous, ont privé des générations de réponses claires à leurs questions existentielles. Car si, au quotidien, on peut survivre sans une connaissance approfondie du catéchisme, il n'en est clairement pas ainsi à long terme. Comment, en effet, appréhender et finalement adhérer à une réalité complexe dont on ne comprend pas le fonctionnement ? Nous sommes faits pour poser des choix libres et conscients. Mais pour les faire, encore faut-il connaître les options et à quoi nous nous engageons en posant certains choix. La foi chrétienne, tout comme la grammaire, est un ensemble cohérent où tout se tient. Si par ignorance on en vient à traiter de détail certaines réalités pourtant liées au cœur de la foi chrétienne, le risque est grand de ne pas leur trouver de sens, et de faire les mauvais choix. Et puis comment évangéliser – c’est-à-dire répandre la Bonne Nouvelle dans un monde qui en a tant besoin - sans même connaître cette Bonne Nouvelle dans toute sa portée ? "Soyez toujours prêts à rendre compte de l'espérance qui est en vous" (1Pi 3, 15) nous exhorte pourtant Saint Pierre. De même qu'il n'est pas possible de se faire comprendre efficacement si on néglige la grammaire, il est difficile de témoigner de ce qu’on ignore largement.

 

23/07/2015

Catéchisme pour enfants: Le Premier Commandement, le culte de Dieu (espagnol)

 

 

> Catéchisme pour enfants en espagnol: toutes les vidéos de la série

 

Source: Catecismo para niños - Adelante la Fe

 

06/07/2015

Catéchisme pour enfants en espagnol: toutes les vidéos

 

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Sainte Trinité

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La création des anges

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La création et la chute de l'homme

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Dieu et ses perfections

> Catéchisme pour enfants en espagnol: L'Incarnation

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Rédemption

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Saint-Esprit et la grâce

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Sainte Église catholique

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Résurrection et la vie éternelle

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Les Sacrements

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Baptême et la Confirmation

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Sainte Eucharistie

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Saint Sacrifice de la Messe - 1ère partie

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Saint Sacrifice de la Messe - 2ème partie

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Pénitence ou Confession

> Catéchisme pour enfants en espagnol: L'Extrême Onction

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Les Ordres Sacrés

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Mariage

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Les sacramentaux

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La communion des saints

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La prière et l'oraison

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Les commandements de Dieu

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Les commandements de l’Église

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Premier Commandement, le culte de Dieu

 

Source: Catecismo para niños - Adelante la Fe

 

05/07/2015

Catéchisme pour enfants: Dieu et ses perfections (espagnol)

 

 

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Sainte Trinité

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La création des anges

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La création et la chute de l'homme

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Dieu et ses perfections

> Catéchisme pour enfants en espagnol: L'Incarnation

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Rédemption

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Saint-Esprit et la grâce

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Sainte Église catholique

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Résurrection et la vie éternelle

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Les Sacrements

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Baptême et la Confirmation

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Sainte Eucharistie

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Saint Sacrifice de la Messe - 1ère partie

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Saint Sacrifice de la Messe - 2ème partie

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Pénitence ou Confession

> Catéchisme pour enfants en espagnol: L'Extrême Onction

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Les Ordres Sacrés

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Mariage

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Les sacramentaux

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La communion des saints

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La prière et l'oraison

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Les commandements de Dieu

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Les commandements de l’Église

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Premier Commandement, le culte de Dieu

 

Source: Catecismo para niños - Adelante la Fe

 

16/06/2015

Catéchisme pour enfants: La Sainte Trinité (espagnol)

 

 

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Sainte Trinité

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La création des anges

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La création et la chute de l'homme

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Dieu et ses perfections

> Catéchisme pour enfants en espagnol: L'Incarnation

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Rédemption

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Saint-Esprit et la grâce

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Sainte Église catholique

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Résurrection et la vie éternelle

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Les Sacrements

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Baptême et la Confirmation

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Sainte Eucharistie

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Saint Sacrifice de la Messe - 1ère partie

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Saint Sacrifice de la Messe - 2ème partie

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La Pénitence ou Confession

> Catéchisme pour enfants en espagnol: L'Extrême Onction

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Les Ordres Sacrés

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Mariage

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Les sacramentaux

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La communion des saints

> Catéchisme pour enfants en espagnol: La prière et l'oraison

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Les commandements de Dieu

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Les commandements de l’Église

> Catéchisme pour enfants en espagnol: Le Premier Commandement, le culte de Dieu

 

Source: Catecismo para niños - Adelante la Fe

 

10/06/2015

Bx Edward Joannes Maria Poppe, prêtre « Apôtre de l'Eucharistie et de la Mission »

Beato_Edoardo_Poppe_B.jpgEdward Poppe naît à Moerzeke (Belgique) le 18 décembre 1890 dans une famille de boulangers très pieuse. En mai 1909, il entra au séminaire et fut ordonné prêtre en 1916.

Il commença son ministère comme vice-curé de Sainte-Colette, dans un quartier ouvrier de Gandt. C'est là que naquit son amour pour les pauvres, les marginaux et les enfants. Cela l'incita à vivre une vie de grande pauvreté personnelle et à prêter une attention particulière à l'éducation à la foi de ses fidèles à travers la catéchèse et l'Eucharistie.

À la fin de la Première Guerre mondiale, il alla vivre dans la zone rurale de Moerzeke, où il fut aumônier d'une communauté religieuse. Il se consacra à la contemplation et à l'étude, à la prédication et à l'apostolat. Sa maison était ouverte à tous et se transforma en lieu de prière.

Le 15 septembre 1920, il se rendit sur la tombe de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, à Lisieux, ce qui fut un moment fondamental de sa vie spirituelle. Il fut un précurseur de son temps, mobilisant tous les éducateurs pour une campagne de réévangélisation, dont le point de départ et d'arrivée devait être l'Eucharistie.

En octobre 1922, il alla à Leopoldsburg, où il se chargea de la direction spirituelle des prêtres de tout le pays appelés au service militaire. Ce furent ses derniers mois d'activité apostolique. Il y fit passer son message, non seulement auprès des prêtres soldats, mais aussi auprès des fidèles, sensibilisés ainsi à l’Évangile et à leur mission.

Il apprend à « se livrer, mains vides, au feu du brasier de l'amour de Dieu pour la sanctification de ses confrères ».

Il meurt le matin du 10 juin 1924, les yeux fixés sur l'image du Sacré-Cœur,  pleuré par toute la Flandre. Il avait 34 ans.

Édouard Poppe a été béatifié le 3 octobre 1999 par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui, durant la cérémonie de béatification, a dit : « Le Père Poppe, qui a connu l'épreuve, adresse un message aux malades, leur rappelant que la prière et l'amour de Marie sont essentiels à l'engagement missionnaire de l'Église ».

Source : L'Evangile au Quotidien

> approfondissement biographique dans la lettre de l'Abbaye Saint-Joseph de Clairval

08/06/2015

Saints époux Priscille et Aquilas : L’importance de l’action des époux chrétiens dans l’Église

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 7 février 2007

 

Les époux Priscille et Aquilas

 

Chers frères et sœurs,

En faisant un nouveau pas dans cette sorte de galerie de portraits des premiers témoins de la foi chrétienne, que nous avons commencée il y a quelques semaines, nous prenons aujourd'hui en considération un couple d'époux. Il s'agit des conjoints Priscille et Aquilas, qui se trouvent dans le groupe des nombreux collaborateurs qui ont entouré l'apôtre Paul, que j'avais déjà brièvement mentionnés mercredi dernier. Sur la base des informations en notre  possession,  ce  couple d'époux joua un rôle très actif au temps des origines post-pascales de l’Église.

Santi_Aquila_e_Priscilla_C.jpgLes noms d'Aquilas et de Priscille sont latins, mais l'homme et la femme qui les portent étaient d'origine juive. Cependant, au moins Aquilas provenait géographiquement de la diaspora de l'Anatolie septentrionale, qui s'ouvre sur la Mer Noire - dans la Turquie actuelle -, alors que Priscille, dont le nom se trouve parfois abrégé en Prisca, était probablement une juive provenant de Rome (cf. Ac 18, 2). C'est en tout cas de Rome qu'ils étaient parvenus à Corinthe, où Paul les rencontra au début des années 50; c'est là qu'il s'associa à eux car, comme nous le raconte Luc, ils exerçaient le même métier de fabricants de toiles ou de tentes pour un usage  domestique,  et  il  fut   même accueilli dans leur maison (cf. Ac 18, 3). Le motif de leur venue à Corinthe avait été la décision de l'empereur Claude de chasser de Rome les Juifs résidant dans l'Urbs. L'historien Romain Suétone nous dit, à propos de cet événement, qu'il avait expulsé les Juifs car "ils provoquaient des tumultes en raison d'un certain Crestus" (cf. "Les vies des douze Césars, Claude", 25). On voit qu'il ne connaissait pas bien le nom - au lieu du Christ, il écrit "Crestus" - et qu'il n'avait qu'une idée très confuse de ce qui s'était passé. Quoi qu'il en soit, des discordes régnaient à l'intérieur de la communauté juive autour de la question de savoir si Jésus était ou non le Christ. Et ces problèmes constituaient pour l'empereur un motif pour expulser simplement tous les juifs de Rome. On en déduit que les deux époux avaient déjà embrassé la foi chrétienne à Rome dans les années 40, et qu'ils avaient à présent trouvé en Paul quelqu'un non seulement qui partageait cette foi avec eux - que Jésus est le Christ - mais qui était également un apôtre, appelé personnellement par le Seigneur Ressuscité. La première rencontre a donc lieu à Corinthe, où ils l'accueillent dans leur maison et travaillent ensemble à la fabrication de tentes.

Dans un deuxième temps, ils se rendirent en Asie mineure, à Éphèse. Ils jouèrent là un rôle déterminant pour compléter la formation chrétienne du juif alexandrin Apollos, dont nous avons parlé mercredi dernier. Comme il ne connaissait que de façon sommaire la foi chrétienne, "Priscille et Aquilas l'entendirent, ils le prirent à part et lui exposèrent avec plus d'exactitude la Voie de Dieu" (Ac 18, 26). Quand, à Éphèse, l'Apôtre Paul écrit sa Première Lettre aux Corinthiens, il envoie aussi explicitement avec ses propres salutations celles d'"Aquilas et Prisca [qui] vous saluent bien dans le Seigneur, avec l’Église qui se rassemble chez eux" (16, 19). Nous apprenons ainsi le rôle très important que ce couple joua dans le milieu de l’Église primitive:  accueillir dans leur maison le groupe des chrétiens locaux, lorsque ceux-ci se rassemblaient pour écouter la Parole de Dieu et pour célébrer l'Eucharistie. C'est précisément ce type de rassemblement qui est appelé en grec "ekklesìa" - le mot latin est "ecclesia", le mot français "église" - qui signifie convocation, assemblée, regroupement. Dans la maison d'Aquilas et de Priscille, se réunit donc l’Église, la convocation du Christ, qui célèbre là les saints Mystères. Et ainsi, nous pouvons précisément voir la naissance de la réalité de l’Église dans les maisons des croyants. Les chrétiens, en effet, jusque vers le III siècle, ne possédaient pas leurs propres lieux de culte:  dans un premier temps, ce furent les synagogues juives, jusqu'à ce que la symbiose originelle entre l'Ancien et le Nouveau Testament ne se défasse et que l’Église des Gentils ne soit obligée de trouver sa propre identité, toujours profondément enracinée dans l'Ancien Testament. Ensuite, après cette "rupture", les chrétiens se réunissent dans les maisons, qui deviennent ainsi "Église". Et enfin, au III siècle, naissent de véritables édifices de culte chrétien. Mais ici, dans la première moitié du I et du II siècle, les maisons des chrétiens deviennent véritablement et à proprement parler des "églises". Comme je l'ai dit, on y lit ensemble les Saintes Écritures et l'on célèbre l'Eucharistie. C'est ce qui se passait, par exemple, à Corinthe, où Paul mentionne un certain "Gaïus vous salue, lui qui m'a ouvert sa maison, à moi et à toute l’Église" (Rm 16, 23), ou à Laodicée, où la communauté se rassemblait dans la maison d'une certaine Nympha (cf. Col 4, 15), ou à Colosse, où le rassemblement avait lieu dans la maison d'un certain Archippe (cf. Phm 1, 2).

tumblr-mi6a7bykiy1qmvtcro1-500.jpg?fx=r_670_928De retour à Rome, Aquilas et Priscille continuèrent à accomplir cette très précieuse fonction également dans la capitale de l'Empire. En effet, Paul, écrivant aux Romains, envoie précisément ce salut:  "Saluez Prisca et Aquilas, mes coopérateurs dans le Christ Jésus; pour me sauver la vie ils ont risqué leur tête, et je ne suis pas seul à leur devoir de la gratitude:  c'est le cas de toutes les Églises de la gentilité; saluez aussi l’Église qui se réunit chez eux" (Rm 16, 3-5). Quel extraordinaire éloge des deux conjoints dans ces paroles! Et c'est l'apôtre Paul lui-même qui le fait. Il reconnaît explicitement en eux deux véritables et importants collaborateurs de son apostolat. La référence au fait d'avoir risqué la vie pour lui est probablement liée à des interventions en sa faveur au cours d'un de ses emprisonnements, peut-être à Éphèse même (cf. Ac 19, 23; 1 Co 15, 32; 2 Co 1, 8-9). Et le fait qu'à sa gratitude, Paul associe même celle de toutes les Eglises des gentils, tout en considérant peut-être l'expression quelque peu excessive, laisse entrevoir combien leur rayon d'action a été vaste, ainsi, en tous cas que leur influence en faveur de l’Évangile.

La tradition hagiographique postérieure a conféré une importance particulière à Priscille, même s'il reste le problème de son identification avec une autre Priscille martyre. Dans tous les cas, ici, à Rome, nous avons aussi bien une église consacrée à Sainte Prisca sur l'Aventin que les catacombes de Priscille sur la Via Salaria. De cette façon se perpétue la mémoire d'une femme, qui a été certainement une personne active et d'une grande valeur dans l'histoire du christianisme romain. Une chose est certaine:  à la gratitude de ces premières Églises, dont parle saint Paul, doit s'unir la nôtre, car c'est grâce à la foi et à l'engagement apostolique de fidèles laïcs, de familles, d'époux comme Priscille et Aquilas, que le christianisme est parvenu à notre génération. Il ne pouvait pas croître uniquement grâce aux Apôtres qui l'annonçaient. Pour s'enraciner dans la terre du peuple, pour se développer de façon vivante, était nécessaire l'engagement de ces familles, de ces époux, de ces communautés chrétiennes, et de fidèles laïcs qui ont offert l'"humus" à la croissance de la foi. Et c'est toujours et seulement ainsi que croît l’Église. En particulier, ce couple démontre combien l'action des époux chrétiens est importante. Lorsqu'ils sont soutenus par la foi et par une forte spiritualité, leur engagement courageux pour l’Église et dans l’Église devient naturel. Leur vie commune quotidienne se prolonge et en quelque sorte s'élève en assumant une responsabilité commune en faveur du Corps mystique du Christ, ne fût-ce qu'une petite partie de celui-ci. Il en était ainsi dans la première génération et il en sera souvent ainsi.

Nous pouvons tirer une autre leçon importante de leur exemple:  chaque maison peut se transformer en une petite Église. Non seulement dans le sens où dans celle-ci doit régner le typique amour chrétien fait d'altruisme et d'attention réciproque, mais plus encore dans le sens où toute la vie familiale sur la base de la foi, est appelée à tourner autour de l'unique domination de Jésus Christ. Ce n'est pas par hasard que dans la Lettre aux Éphésiens, Paul compare la relation matrimoniale à la communion sponsale qui existe entre le Christ et l’Église (cf. Eph 5, 25-33). Nous pourrions même considérer que l'Apôtre façonne indirectement la vie de l’Église tout entière sur celle de la famille. Et en réalité, l’Église est la famille de Dieu. Nous honorons donc Aquilas et Priscille comme modèles d'une vie conjugale engagée de façon responsable au service de toute la communauté chrétienne. Et nous trouvons en eux le modèle de l’Église, famille de Dieu pour tous les temps.

* * *

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes et le groupe de pèlerins corses de la paroisse de Porto-Vecchio. Je vous invite tous à faire de vos familles des petites Églises, où le Christ est honoré et où chacun puise la force d’être témoin de l’Évangile.

Source : Site officiel du Vatican

01/04/2015

Saint Jean Chrysostome - "Le catéchisme, pas l'enfantillage"

4702-310.jpgParle à l'enfant en le détournant de tout enfantillage, car c'est un philosophe que tu élèves et un athlète et un citoyen des cieux. Dis-lui donc et raconte-lui ceci : "Dans les temps très anciens, il y avait deux enfants, nés d'un même père, deux frères" (Gn 4). Ensuite, après t'être arrêté, continue : "et ils étaient sortis du même sein. L'un était l'aîné, l'autre le cadet.  L'un, l'aîné, était laboureur; l'autre, le cadet, était berger. Et celui-ci conduisait ses moutons vers les vallons et les étangs." Rends tes récits agréables, de façon que l'enfant y trouve un certain plaisir et que son esprit ne se lasse pas. "L'un semait, l'autre plantait. Ils trouvèrent bon de rendre hommage à Dieu. L'un, le berger, ayant pris les premiers-nés de ses moutons, les offrit à Dieu." N'est-il pas de beaucoup préférable, au lieu de béliers à toison d'or et de cette fable de charlatans de lui raconter ces choses-là ? Ensuite, tiens en éveil son attention - car le récit a un certain contenu - sans rien ajouter de mensonger, mais seulement ce qui est tiré de l’Écriture. [Suit le récit du meurtre d'Abel].

Que la mère soit assise à côté, quand l'âme du petit enfant est formée par de tels récits, pour qu'elle y collabore, elle aussi, et qu'elle approuve ce qui a été dit...

Raconte-lui l'histoire pendant le repas, en une seule soirée. Que sa mère lui répète de nouveau la même chose. Ensuite lorsqu'il l'aura entendue plusieurs fois, demande-lui : "Raconte-moi l'histoire", pour qu'il se sente pris d'émulation. Puis, lorsqu'il aura retenu l'histoire, alors tu lui en diras l'utilité. En effet, son âme, qui a reçu en elle ce récit, peut déjà, avant ton intervention, porter ses fruits...

Mais cela ne suffit pas. Emmène-le aussi à l'église en le conduisant par la main, et prends soin de l'y emmener surtout lorsqu'on lit cette histoire. Tu le verras alors, rayonnant de joie, bondissant et tout content de savoir, lui, ce que les autres ne savent pas, devancer la lecture et la reconnaître et en tirer grand profit. Désormais, la chose est mise en réserve en sa mémoire.

 

Sur la vaine gloire et l'éducation des enfants. 39-41 [SC 188, p. 131-139]

Saint Jean Chrysostome, textes présentés et choisis par G. Bady, Trop occupé pour t'occuper de ta vie ? Le guide au quotidien d'un Père de l'Eglise. Paris : Les éditions du Cerf. 2015. 115-116

 

25/03/2015

Cet après-midi à l'UOPC: le vicariat de Bruxelles présente sa "nouvelle catéchèse"

JPEG - 27.6 ko

Le renouvellement de la catéchèse à Bruxelles
Présentation par le Département Grandir dans la foi

le mercredi 25 mars de 16h à 18h à la librairie l’UOPC
(rue Gustave Demey, 14 – 16 à 1160 Bruxelles)

A l’attention de tous ceux qui sont intéressés par la transmission et la croissance dans la foi, pour les enfants et pour les adultes.

Si vous êtes engagé(e) dans un parcours continu de catéchèse pour les enfants et les ados, un éveil à la foi pour les plus jeunes, une formation continuée et un accompagnement pour la croissance dans la foi des adultes ou la mise sur pied de catéchèses communautaires….,

Que vous soyez impliqué(e) dans la catéchèse d’initiation avec de jeunes enfants ou dans un parcours avec des adultes : catéchuménat – groupe de partage biblique – chorale – groupe de foyers – cellule de solidarité,

Vous êtes toutes et tous les très bienvenu(e)s à la présentation du nouveau modèle catéchèse dans le Vicariat de Bruxelles.

- Un avant-goût via le lien ci-contre : https://www.youtube.com/watch?v=kLs...
- Télécharger la lettre pastorale de Mgr Kockerols
- Entrée gratuite. Réservation souhaitée à grandirdanslafoi@catho-bruxelles.be

image005.png

Département Grandir dans la foi
Rue de la Linière, 14 à 1060 Bruxelles
Tel : 02 / 533 29 60
www.grandirdanslafoi.be et plus particulièrement ici

nouvelle catéchèse, vicariat de bruxelles, christian laporte, uopc, mgr kockerols

La Libre Belgique - 23 mars 2015

 

03/03/2015

Le principal obstacle à l'évangélisation - Et comment il doit être surmonté

Sermon du P. Bill Casey à propos du principal obstacle rencontré par l’Église catholique dans son œuvre d'évangélisation, prononcé le 13 juillet 2009 aux États-Unis. Le P. Bill Casey est membre de la Congrégation des Pères de la Miséricorde.

 

> Applaudir dans une église: est-ce catholique ?

> Danses liturgiques: est-ce catholique ?