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23/08/2013

Lectio divina versus dactylogorhée

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Source: what does the prayer really say - "Fr. Z".

Évidemment, il vaudrait mieux avoir cette attitude uniquement envers la sainte Bible et pas envers un accessoire de consommation...

22/08/2013

Actualité de la semaine, 22 août 2013

EN FRANÇAIS :

Pour le "droit" à la duplicité dans l’Église, le combat d’un Curé savoyard – 2ème épisode : « que non soit oui » (21/08)

Frankenstein, de l’Index au projet médical (21/08)

Une centrale nucléaire recherche 4.000 cocottes-minute pour transporter des matériaux sensibles… (21/08)

Pumpipumpe : l’économie du partage s’invite sur les boîtes aux lettres (21/08)

"Heurts", "représailles" : la timidité de la presse face aux massacres égyptiens (21/08)

Consistoire de cardinaux le 30 septembre (21/08)

Le cardinal Ouellet, citoyen d'honneur de Rocamadour (21/08)

Gender : Bertrand Delanoë prend les enfants pour des cobayes (20/08)

Enorme désinformation des médias sur les athlètes russes (20/08)

Augmentation de 290% du risque de tumeur cérébrale après 10 ans d’utilisation d’un téléphone portable (20/08)

Les tanneries de peau humaine sous la Révolution (19/08)

Le Pape encourage à prier le rosaire (18/08)

"La paix n’est pas un compromis à tout prix" - Pape François (18/08)

Lien entre avortement et cancer du sein (18/08)

La liberté religieuse est uniquement une liberté civile (18/08 – intéressant, à lire avec précaution, en retenant ce qui est bon)

Quand les gauchistes militaient pour la dépénalisation de la pédophilie (18/08)

La pilule : un outil du patriarcat capitaliste (17/08)

Mgr Barbarin : "Les Veilleurs veillent parce qu’ils aiment leur pays" (17/08)

Une croix de bois retrouvée à côté de Philippe Verdon (17/08)

Les communes ne détruisent que les églises (17/08)

Mgr Bux : "Le Pape ne touchera pas à l'ancienne Messe" (16/08)

Pour le "droit" à la duplicité dans l’Église, le combat d’un Curé savoyard (15/08)

Terre d’asile politique ou psychiatrique ? Les Femen en France (08/07)

Sauvés de l'avortement, ces jumeaux chiliens sont aujourd'hui prêtres (27/06)

EN ANGLAIS :

Churches burned in Egypt. Everyone should know about this (17/08)

Saved from abortion, Chilean twin brothers are now priests (17/08)

Irish Govt. to force Catholics to perform abortions. Law allows for no exception or conscience objection (16/08)

Will Pope Francis jump over the regular process and declare Pius XII is a saint? (15/08)

Msgr. Bux: Pope Francis will not restrict the Traditional Roman Rite (15/08)

Yet another attempt by homosexual lobbies to whip up negative press to force the Church to conform (14/08)

Another bishop restricts eulogies (14/08)

Bp. Morlino affirms prohibition of eulogies. As night follows day, liberals whine (26/03/11 - archive)

07:30 Publié dans Actualité | Tags : lu pour vous | Lien permanent | Commentaires (0)

21/08/2013

21 août, Saint Pie X, mémoire liturgique

Aujourd'hui mercredi 21 août, l'Église célèbre la mémoire liturgique du Pape saint Pie X.

Le 18 août 2010, le Pape Benoît XVI avait consacré son audience générale à celui qui, dans l'attente des canonisations annoncées de Jean XXIII et Jean-Paul II, est depuis le 29 mai 1954 et jusqu'à présent le dernier Pape canonisé de l'histoire de l'Église :

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Palais pontifical de Castel Gandolfo
Mercredi 18 août 2010

Saint Pie X

Chers frères et sœurs!

Je voudrais m’arrêter aujourd’hui sur la figure de mon prédécesseur, saint Pie X, dont on célébrera samedi prochain la mémoire liturgique, en soulignant certains de ses traits qui peuvent être utiles également pour les pasteurs et les fidèles de notre époque.

Giuseppe Sarto, tel était son nom, né à Riese (Trévise, Italie) en 1835 dans une famille d’agriculteurs, fut ordonné prêtre à l’âge de 23 ans, après des études au séminaire de Padoue. (...) En 1884, il fut nommé évêque de Mantoue et en 1893 patriarche de Venise. Le 4 août 1903, il fut élu Pape, ministère qu’il accepta après quelques hésitations, car il ne se considérait pas à la hauteur d’une charge si élevée.

Le pontificat de saint Pie X a laissé une marque indélébile dans l’histoire de l’Eglise et fut caractérisé par un effort important de réforme, résumé dans la devise Instaurare omnia in Christo, «Renouveler toute chose dans le Christ». En effet, ses interventions bouleversèrent les divers milieux ecclésiaux. Dès le début, il se consacra à la réorganisation de la Curie Romaine; puis il lança les travaux de rédaction du Code de Droit canonique, promulgué par son successeur Benoît XV. (...)

Il consacra une grande attention à la réforme de la Liturgie, en particulier de la musique sacrée, pour conduire les fidèles à une vie de prière plus profonde et à une participation plus pleine aux sacrements. Dans le Motu proprio Parmi les sollicitudes (1903), première année de son pontificat, il affirma que le véritable esprit chrétien a sa source première et indispensable dans la participation active aux sacro-saints mystères et à la prière publique et solennelle de l’Eglise (cf. AAS 36 [1903], 531). C’est pourquoi, il recommanda de s’approcher souvent des sacrements, encourageant la pratique quotidienne de la communion, bien préparés, et anticipant de manière opportune la première communion des enfants vers l’âge de sept ans, «lorsque l’enfant commence à raisonner» (cf. S. Congr. de Sacramentis, Decretum Quam singulari: AAS 2 [1910], 582).

Fidèle à la tâche de confirmer ses frères dans la foi, saint Pie X, face à certaines tendances qui se manifestèrent dans le domaine théologique à la fin du XIXe siècle et aux débuts du XXe siècle, intervint avec décision, condamnant le «Modernisme», pour défendre les fidèles de conceptions erronées et promouvoir un approfondissement scientifique de la Révélation, en harmonie avec la Tradition de l’Eglise. Le 7 mai 1909, avec la Lettre apostolique Vinea electa, il fonda l’Institut pontifical biblique. Les derniers mois de sa vie furent assombris par les grondements de la guerre. L’appel aux catholiques du monde, lancé le 2 août 1914 pour exprimer «la douleur aiguë» de l’heure présente, était le cri de souffrance d’un père qui voit ses fils se dresser l’un contre l’autre. Il mourut peu après, le 20 août, et sa réputation de sainteté commença à se diffuser immédiatement au sein du peuple chrétien.

Chers frères et sœurs, saint Pie X nous enseigne à tous qu’à la base de notre action apostolique, dans les différents domaines dans lesquels nous œuvrons, doit toujours se trouver une intime union personnelle avec le Christ, à cultiver et à accroître jour après jour. Ceci est le noyau de tout son enseignement, de tout son engagement pastoral. Ce n’est que si nous aimons le Seigneur, que nous serons capables de conduire les hommes à Dieu et de les ouvrir à son amour miséricordieux et ouvrir ainsi le monde à la miséricorde de Dieu.

Lire cette audience générale sur le site internet du Vatican.

15/08/2013

Dormition et Assomption


podcast

Lorsqu’ils virent la Dormition de la toute sainte et immaculée, les Anges furent émerveillés, admirant que la Vierge pût monter de la terre jusqu’aux cieux. Que tout fils de la terre exulte en esprit, tenant sa lampe allumée, que les Anges dans le ciel célèbrent avec joie la dormition de la Mère de Dieu et lui chantent : Réjouis-toi, ô bienheureuse et toujours vierge, sainte Mère de Dieu.

(Deuxième Hirmos de la Divine Liturgie de la Dormition, par le P. Maximos Fahmé.)

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(Icône de Domínikos Theotokópoulos, avant qu’il s’appelle El Greco. Cette icône, qui date donc d’avant son départ de Crète en 1568, se trouve dans la cathédrale de la Dormition d’Ermoupoli, capitale de l’île de Syros et des Cyclades. Theotokópoulos veut dire « fils de la Mère de Dieu ».)

Le même refrain de la liturgie byzantine se retrouve également ici:

Lundi 15 août 2011 - Mitropolia

Dormition (rite byzantin) - Marie de Nazareth

Programme du XIIIème dimanche après la Pentecôte – saint prophète Samuel - ton 4. Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité

Dimanche 15 août 2010, 12ème de Pentecôte, Dormition de la très sainte Mère de Dieu; t.3, rés.1

475 - Ordo du 15 août 2013 - Sagesse Orthodoxe


Plantu et le Pape: le triomphe du méprisé

b47e4b1e5c98c70227523a4374f441f9?s=170&d=blank&r=GLu sur Boulevard Voltaire.

Auteur: Père Zanotti-Sorkine, prêtre. Curé de la paroisse Saint-Vincent de Paul à Marseille.

Le 3 mars 2013.


Plantu : dégueulis à l’usage de bobos retardés

Ce 1er mars, Plantu a offert au journal Le Monde l’un de ses dessins les plus réussis, avec pour noble sujet, que dis-je, pour dégueulis à l’usage de bobos retardés, le pape Benoît XVI, aviné, devant sa télé, soutane retroussée, journal porno à ses pieds, pizza sur la table, télécommande en main, fin prêt pour une retraite bien salée. Rien de bien nouveau sous l’ombre du Monde ! Et comme Plantu ne croit sans doute pas en Dieu, ou du moins, en l’honnêteté de ceux qui le représentent, on peut penser, sans crainte de se tromper, qu’il est allé, pour dessiner son chef-d’œuvre, chercher son inspiration dans son propre monde intérieur, ce qu’on ne saurait lui reprocher, puisqu’il est de vérité que l’on ne décrit bien que ce que l’on vit soi-même. Et à en croire les as du crayon, c’est encore plus vrai pour le dessin.

Toutefois, malgré l’offense qui est ici recherchée sous un humour de pissotière, sans grand effet, d’ailleurs, et j’en suis sûr, sous la fierté pour l’artiste de railler au nom de la liberté d’expression qui bon lui semble, il convient tout de même de remercier ce grand dessinateur qui, sans le savoir, vient de servir magnifiquement la cause de l’Église en honorant de son œuvre unique l’une des plus grandes vérités que l’Évangile ait révélées au monde, à savoir que l’outragé, le méprisé, le moqué, finit par gagner la partie. Le Christ en tête, avec sa couronne d’épines, son manteau d’opérette, son roseau de sceptre, et derrière lui, la foule des humiliés, aujourd’hui sur les autels, pour avoir tenté d’aimer jusqu’à la démesure l’humanité tout entière, y compris les Plantu, l’ont parfaitement démontré.

On ne saurait donc que trop conseiller à ce bon dessinateur et, puisque j’y suis, au Monde de continuer avec élan leur approche irrespectueuse et parfois ordurière de nos Pères, de manière à consolider la foi catholique dans les esprits insoumis qui, grâce à leur art d’écrire et de dessiner, sont de plus en plus nombreux ici-bas. Plantu, vous vous êtes planté !

 

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Bienheureuse parce qu'elle a cru

"Le passage de l’Evangile de saint Luc que nous lisons dans la liturgie de cette solennité nous montre le chemin que la Vierge de Nazareth a parcouru pour être dans la gloire de Dieu. C’est le récit de la visite de Marie à Elisabeth (cf. Lc 1, 39-56), dans lequel la Vierge est proclamée bénie entre toutes les femmes et bienheureuse parce qu’elle a cru à l’accomplissement des paroles qui lui ont été dites par le Seigneur. Sa foi profonde transparaît dans le chant du «Magnificat» qu’elle élève avec joie vers Dieu. Elle se place parmi les «pauvres» et les «humbles» qui ne se fient pas à leurs propres forces, mais qui ont confiance en Dieu, qui laissent la place à son action capable de faire de grandes choses justement dans la faiblesse. Si l’Assomption nous ouvre à l’avenir lumineux qui nous attend, elle nous invite aussi avec force à nous placer toujours plus entre les mains de Dieu, à suivre sa Parole, à rechercher et à accomplir sa volonté chaque jour: telle est la voie qui nous rend «bienheureux» dans notre pèlerinage terrestre et qui nous ouvre les portes du Ciel."

Pape Benoît XVI, Angélus, 15 août 2012.


"L’espérance est la vertu de qui, faisant l’expérience du conflit, de la lutte quotidienne entre la vie et la mort, entre le bien et le mal, croit en la Résurrection du Christ, en la victoire de l’Amour. Nous avons entendu le chant de Marie, le Magnificat : C’est le cantique de l’espérance, le cantique du Peuple de Dieu en marche dans l’histoire. C’est le cantique de tant de saints et de saintes, certains connus, d’autres, beaucoup plus nombreux, inconnus, mais bien connus de Dieu : mamans, papas, catéchistes, missionnaires, prêtres, sœurs, jeunes, également des enfants, grand pères, grand mères : ils ont affronté la lutte de la vie en portant dans le cœur l’espérance des petits et des humbles. Marie dit : « Mon âme exalte le Seigneur ». L’Eglise le chante encore aujourd’hui et elle le chante partout dans le monde. Ce cantique est particulièrement intense là où le Corps du Christ souffre aujourd’hui la Passion. Où il y a la croix, pour nous chrétiens, il y a l’espérance, toujours. S’il n’y a pas l’espérance, nous ne sommes pas chrétiens. C’est pourquoi j’aime dire : ne vous laissez pas voler l’espérance. Qu’on ne nous vole pas l’espérance, parce que cette force est une grâce, un don de Dieu qui nous porte en avant, en regardant le ciel. Et Marie est toujours là, proche de ces communautés, de nos frères, elle marche avec eux, elle souffre avec eux, et elle chante avec eux le Magnificat de l’espérance."

Pape François, homélie de la Messe en la solennité de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, 15 août 2013.

16:23 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie - 15 août

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Marie, l'Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste.


Constitution Apostolique Munificentissimus Deus, Pape Pie XII.

14:05 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

13/08/2013

La joie et la continuité: un grand pontificat pour la foi

L9782360402212.jpg« Quoi qu’il en soit, s’il faut synthétiser l’œuvre liturgique de Benoît XVI, ce ne pourra être qu’en dépendance de ses affirmations majeures sur la foi, qui restera la grande préoccupation de sa vie théologique et de son ministère pétrinien.

La foi sans rupture de l’Église

En 1981, le cardinal Ratzinger exprimait avec énergie une première conviction : « La conscience de l’unité interne ininterrompue de l’histoire de la foi […] est essentielle pour l’Église. » (J. RATZINGER, La célébration de la foi, Téqui, 1985 (fr.), p.84) Dans le discours qu’il adresse à la Curie romaine le 22 décembre 2005, Benoît XVI érige ce principe en condition sine qua non d’une juste interprétation du Concile, dans la continuité de la foi ecclésiale. Quarante ans après la clôture de Vatican II, il ne se trouve plus grand monde pour préférer encore à cette « herméneutique de la réforme dans la continuité » celle de la rupture et de l’opposition. »

Extrait de « Un pontificat liturgique », par l’Abbé Thomas Diradourian, Communauté Saint-Martin, vicaire de la paroisse de Saint-Raphaël (Var) et professeur de liturgie.

(Benoît XVI, le pontificat de la joie, sous la direction de Christophe Geffroy, préface du cardinal Philippe Barbarin, 2013, Éditions Artège)

Jésus-Christ du début à la fin

13/8/2013 : Lors de l’inauguration d’une chapelle restaurée près de Bamberg (D), Mgr Schick, Archevêque du diocèse, a exhorté les prêtres et les fidèles présents à renouveler leur foi en la présence réelle du Christ au cours de chaque Eucharistie.
« Les chants et les gestes doivent célébrer notre foi et traduire notre volonté d’accueillir ce que nous croyons ; ils se doivent de souligner les éléments de notre foi et de conduire au Christ » a dit Mgr Schick. Avant chaque célébration de la messe, tous les participants devraient ainsi se recueillir dans le silence et la prière, afin de prendre conscience que Celui qui agit, Celui qui doit focaliser toute notre attention depuis l’acte de pénitence jusqu’à l’ « ite missa est », en passant par la liturgie de la Parole et la Communion, c’est Jésus-Christ Lui-même.
« La liturgie n’est pas notre affaire, c’est Son affaire à Lui », a souligné Mgr Schick . Et il poursuit en expliquant que les normes liturgiques prescrites par l’Eglise ont pour but de mettre le Christ au centre de l’action liturgique, et c’est pourquoi elles doivent respectées. Dans l’organisation pratique d’une célébration il faut veiller à éviter tout ce qui est contraire au contenu et à la destination première de la Sainte Messe. L’Eucharistie est avant tout une rencontre avec le Christ vivant, qui donne forme à notre être chrétien et structure la communauté des croyants au sein de l’Eglise.
« C’est Lui qui nous pardonne nos fautes au début de l’Eucharistie, c’est Lui qui nous parle à travers les Lectures et l’Evangile, c’est Lui qui nous visite sous la forme de l’hostie pour faire de nous des hommes à l’image de l’homme qu’Il fut lui-même. » (…)


Source : Kathnet. Traduction: Pro Liturgia (page "actualité")

12/08/2013

« Summorum Pontificum » enfin traduit en six nouvelles langues

Les traductions officielles du motu proprio « Summorum Pontificum » du 7 juillet 2007 en six nouvelles langues : c’est un cadeau extraordinaire que, ce samedi 10 août 2013, la Providence a fait par la main du Saint-Siège à tous les catholiques.

Spécialement à ceux qui ont à cœur la continuité dans l’Église comme manifestation de son unité à travers les âges : « Je crois en l’Église, une, sainte, catholique et apostolique », « à la communion des saints », proclame-t-on respectivement dans le Symbole de Nicée et dans le Symbole des Apôtres.

Dans son article polémique sur la continuité entre les papes (voir « Le Pape François contredit-il Benoît XVI ? »), Sandro Magister avait relevé avec étonnement l’absence de traduction officielle pour ce seul motu proprio dans les principales langues du monde :

« Fait curieux, six années après sa publication, le motu proprio "Summorum Pontificum" de Benoît XVI continue à n’être présent, sur le site du Saint-Siège, qu’en deux langues qui comptent parmi les moins connues : le latin et le hongrois. »

Les sceptiques qui voulaient vérifier cette information pouvaient en effet trouver ceci sur le site internet du Vatican :

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Mais le 10 août, six autres langues ont été ajoutées :

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Pour cela, il aura fallu attendre 6 ans et un nouveau pontificat, celui du Pape François.

Un heureux événement qui arrive la veille de l’entrée en vigueur du fameux décret de la Congrégation pour les Religieux par lequel, à la différence de tous les autres prêtres de l’Église et pour des raisons propres à cet Institut, les Franciscains de l’Immaculée qui souhaitent célébrer la Messe selon l'usus antiquior, c'est-à-dire la forme extraordinaire, devront en recevoir l’autorisation de l’autorité compétente.

Cette « autorité compétente » (voir notamment l’article 7 de « Summorum Pontificum »), le Pape François l’a nommée officiellement la semaine passée, samedi 3 août, en la personne de Mgr Guido Pozzo, qui avait déjà occupé ce poste auparavant et avait notamment été co-rédacteur de l’Instruction « Universae Ecclesiae » sur l’application du motu proprio, dans laquelle on pouvait lire au n°8 la volonté « d’offrir à tous les fidèles la liturgie romaine dans l’usus antiquior, comme un trésor à conserver précieusement ».

S’il fallait compenser les effets malheureux d’un décret dont personne ne soupçonnait le grand retentissement qu’il allait avoir dans le monde, au sujet de l’une des branches franciscaines les plus florissantes de l’Église, toutes les attentes ont été largement dépassées. Et l’intercession de la Sainte Vierge Marie, appelée au secours par la célèbre phrase « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous », n’y est certainement pas pour rien.

Ceux qui croyaient arrivée une ère d’aggravation des intolérances liturgiques injustifiées, « Summorum Pontificum » et la liturgie dite « tridentine » morts et enterrés avec la montée du Pape François sur le Siège de Saint Pierre, se sont donc grossièrement trompés, une fois de plus. Merci Saint-Père ! Et, surtout, Deo gratias.