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02/03/2015

Le 18 mars 2015 à Louvain-la-Neuve : "Aimer en vérité : mission impossible ?"

L'Auberge des Bruyères, kot-à-projet de Louvain-la-Neuve, et la paroisse étudiante de ce même site universitaire, ont la chance d'accueillir l'abbé Grosjean, prêtre du diocèse de Versailles. Il donnera un témoignage franc et direct autour de l'amour, de la sexualité et de la vie affective. C'est l'occasion de redécouvrir ce message beau et fort de l'Eglise, au-delà des caricatures habituelles.

L'abbé Pierre-Hervé Grosjean a été ordonné prêtre en 2004 pour le Diocèse de Versailles. Curé de la paroisse de Saint Cyr l'Ecole, aumônier de lycée, il accompagne beaucoup de jeunes dans le cadre du scoutisme, des aumôneries, mais aussi des universités d'Eté ' Acteurs d'Avenir ' qu'il a fondées avec une équipe d'étudiants. Il anime avec les abbés Amar et Seguin un blog désormais bien repéré de la 'cathosphère' et même au delà : le Padreblog (http:/www.padreblog.fr/).

 

Où:
Auditoire Agora 11
Place Agora, 19
1348 Louvain-La-Neuve
Quand :
Mercredi 18 mars 2015 de 20:00 à 22h30
Public:
Tous publics
Internet:
http://www.aubergedesbruyeres.be

Source : Quefaire.be

France: l'Ordre des médecins s'oppose catégoriquement à la suppression de la clause de conscience relative à l'avortement

Après les sages-femmes et le Collège national des gynécologues obstétriciens français (Cf. Synthèse Gènéthique du 23 février 2015), c'est au tour du Conseil national de l'Ordre des médecins de s'opposer publiquement à  la suppression de la clause de conscience relative à l'IVG.

Dans un communiqué de presse du 26 février, on peut lire : "L’Ordre des médecins souhaite rappeler que le code de déontologie médicale et le code de santé publique prévoient une clause de conscience applicable à tous les médecins pour l’ensemble des actes médicaux. L’Ordre des médecins ne comprendrait pas qu’un droit fondamental de liberté de conscience soit refusé à un médecin alors qu’il fait partie des droits inaliénables de tout citoyen français".

"Supprimer l’article 18 serait un casus belli", assure au le Dr Jean-Marie Faroudja, président de la section Éthique et déontologie de l’Ordre des médecins. "On tient à cet article 18. C’est intangible. L’IVG n’est pas une situation pathologique a priori. Être enceinte n’est pas une maladie. L’IVG n’est donc pas un acte médical comme un autre. C’est une situation physiologique", déclare le Dr Faroudja.

Cette proposition de supprimer la clause de conscience vient de la Délégation aux droits de femmes de l'Assemblée nationale (Cf. Synthèse Gènéthique du 19 février 2015) dans le but d'améliorer l'accès à l'IVG. Pour le Dr Faroudja, la solution proposée pour y répondre n'est pas adéquate : " C’est un problème d’infrastructure, de manque de moyens, et d’organisation. Supprimer la clause de conscience n’y changerait rien", explique-t-il.

Note de Gènéthique

L'article 18 évoqué par le Dr Jean-Marie Faroudja correspond à l'article R. 4127-18 du Code de Santé Publique. Il stipule : "Un médecin ne peut pratiquer une interruption volontaire de grossesse que dans les cas et les conditions prévus par la loi ; il est toujours libre de s’y refuser et doit en informer l’intéressée dans les conditions et délais prévus par la loi."


Source: 

Le Quotidien du Médecin (Colin Garré) 27/02/2015 - Gènéthique 02/03/2015

 

Témoignage d'Alice: rendez-vous à la clinique pour l'avortement

"Je ne veux pas de cet enfant"

Lorsque mon gynéco m’annonce que je vais être maman pour la seconde fois, je ne peux m’empêcher de réagir violemment. Il n’est pas question qu’un nouveau-né vienne troubler mon existence. J’ai un job dans l’immobilier qui me passionne, une jolie maison, un mari, ma Clara que j’adore, et nous faisons des voyages aux quatre coins du monde plusieurs fois par an. L’idée de replonger dans les petits pots et les couche-culottes me révulse. Je veux garder ma liberté, nos week-ends en amoureux et les grasses matinées qui vont avec. (…)

Une fois le rendez-vous pris à la clinique, je demande une journée de congé à mon employeur, une femme d’une cinquantaine d’années à qui je ressens le besoin de dire la vérité. (…) Après avoir écouté mes aveux, elle referme la porte derrière elle, et demande à la secrétaire de ne lui passer aucun appel. Pendant trois heures, nous allons parler de mon IVG, de la vie, de nos maris, des enfants (elle en a cinq). Nos relations étaient jusque là professionnelles, nous parlions éventuellement de nos vacances, de nos virées shopping, rien de plus. Là, je me laisse aller à plus de confidences sur ce que je pense être un manque d’instinct maternel. (…)

 » Mon petit dernier a pointé son nez l’année de mes 40 ans. Alors vous, à 36 ans, il n’y a vraiment pas de quoi vous inquiéter « , conclut mon interlocutrice, tout en me rassurant sur mon avenir professionnel et en me proposant de prendre mon mercredi pour m’occuper des enfants. A ses yeux, la boucle est bouclée, je garde le bébé. Cette intrusion dans mon intimité est tempérée, je dois l’admettre, par beaucoup de chaleur, d’ouverture d’esprit et de compréhension. Cette conversation m’a-t-elle bouleversée ? Certainement plus que l’entretien psychologique obligatoire avant une IVG. Il aura duré à peine cinq minutes juste le temps de remplir un questionnaire.

La veille de l’avortement, impossible de trouver le sommeil, je ne pense qu’à ça. Inconsciemment, quelque chose me gêne, le doute s’installe légèrement. Est-ce de voir mon mari malheureux depuis que je lui ai annoncé que je ne mènerai pas cette grossesse à terme ? (…).

A 8h30, je me rends à la clinique. L’atmosphère est glaciale. Une infirmière aimable comme une porte de prison me dirige vers une chambre où deux femmes attendent leur tour. La panique me gagne, des frissons me parcourent le corps. On me demande de me déshabiller, de mettre une blouse, et de donner mon échographie.  » Je ne l’ai pas sur moi, elle est à la maison.  » Comment ai-je pu faire cet oubli ?  » Allez la chercher, le médecin en a absolument besoin « , lâche l’infirmière. Par chance, j’habite juste en face de la clinique. En traversant la rue, je revois le visage de mon mari ; je pense à ma petite fille, qui ne se doute de rien. Maintenant, j’ai beau me creuser la tête pour trouver une vraie bonne raison de ne pas garder ce bébé, rien ne me vient à l’esprit. (…)

Sitôt le pas de notre maison franchie, je fonds en larmes et me rue sur le téléphone pour appeler Patrick :  » J’ai changé d’avis, je le garde.  » Je sens sa joie, je vois son sourire :  » Chérie, c’est le plus beau cadeau que tu puisses me faire. En quittant la maison ce matin, je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer. J’ai tellement espéré que tu changes d’avis !  » Le lendemain, au bureau, ma chef se dirige vers moi.  » Alors ? » Je souris.  » J’ai fait demi-tour.  » Elle, triomphante :  » J’en étais sûre. « 

Aujourd’hui, le petit Jean a quatre mois. C’est, bien sûr, le plus beau bébé du monde et je suis la maman la plus heureuse. Je n’ai absolument aucun regret. (…) Et, une aventure en entraînant une autre, nous envisageons de nous installer en Amérique du Sud. »

Alice

Elle - 14-12-2012 (Source: J'ai changé d'avis, je le garde)

 

01/03/2015

Avortement médicamenteux: il n'est pas trop tard pour changer d'avis !

IVG médicamenteuse: la première prise de médicament n'est pas irréversible

Si vous avez pris la première dose de mifepristone (aussi connue sous le nom de RU 486 ou pilule abortive), si vous regrettez cette décision et souhaitez neutraliser les effets de la pilule abortive, il n'est pas trop tard.

Il existe une méthode de neutralisation des effets de la pilule abortive, mais le temps y est un facteur essentiel. Appelez tout de suite un centre de neutralisation de l'avortement médicamenteux ou un gynécologue de confiance qui accepte de vous aider à garder votre enfant, afin que vous puissiez être écoutée et aidée.

Une grossesse imprévue peut effrayer et beaucoup de femmes prennent des décisions dans des conditions de stress et d'angoisse. Et après y avoir réfléchi un certain temps, beaucoup d'entre elles aimeraient changer d'avis, et elles pensent que c'est impossible.

Mais c'est possible. Il n'est peut-être pas trop tard. Appelez maintenant un centre d'aide à la grossesse ou un gynécologue de confiance pour connaître les étapes à suivre afin d'inverser le processus.

Texte traduit à partir du site nord-américain d'information sur la neutralisation des effets de la pilule abortive:

> Abortion Pill Reversal (écoute téléphonique 24h/24, 7j/7)

Contacts d'urgence en France:

> Liste des initiatives proposant de l'aide aux femmes vivant une grossesse en situation de détresse

Contacts d'urgence en Belgique:

> Centre familial Saint-Josse

> ASBL Le Souffle de Vie

 

Lire aussi:

> Comment fonctionne la pilule abortive RU 486 (texte en anglais)

 

Plus d'informations sur le même sujet:

> Reversing the abortion pill RU-486

> Have you taken the abortion pill and now change your mind ?

> Emergency abortion pill reversal kit

 

Liste d'associations qui aident les femmes vivant une grossesse en situation de détresse en France et en Belgique

Accompagner les femmes enceintes en situation de détresse à mener à terme une grossesse imprévue, aider celles qui ont eu recours à un avortement à se reconstruire… beaucoup d'associations offrent leurs services… et recrutent !

Les maisons d’accueil

Ces maisons hébergent, dans une ambiance familiale et pour des durées variables, les femmes enceintes isolées et leur nouveau-né. Des équipes de professionnels (psychologues, auxiliaires puéricultrices, éducateurs…) et de bénévoles leur apportent une aide morale, médicale et matérielle. Les jeunes femmes sont également préparées à reprendre une vie autonome après la naissance de leur enfant.

  •  Le Centre maternel Accueil Samarie accueille à Coulommiers (77) douze jeunes femmes de 14 à 21 ans, enceintes de 3 mois minimum, et jusqu’aux 3 ans de l’enfant. Tél. : 0164658930.
  • Fondées par le Pr Jérôme Lejeune, les maisons de Tom Pouce sont trois centres d’hébergement d’urgence (deux adresses confidentielles en Seine-et-Marne et une dans la Sarthe) destinés aux femmes enceintes dès les premiers mois de leur grossesse jusqu’à l’accouchement. Tél. : 0164066622 et 0243826437.
  • La Maison de Marthe et Marie est un système de colocation (à Lyon, Paris et bientôt Nantes). Dans des appartements de 6 à 10 chambres cohabitent femmes enceintes (du début de la grossesse jusqu’au 9e mois de l’enfant) et volontaires en mission. Pour être volontaire : être une femme de 25 à 35 ans et s’engager pour une durée d’un an (www.martheetmarie.fr).
  • À Ligueil, au sud de Tours, Magnificat Accueillir la Vie reçoit 7 à 8 mamans dans une maison familiale, qui repartent lorsqu’elles ont trouvé une situation stable. Tél. : 0247596307
  • À Neuilly-sur-Seine (92), le foyer El Paso tenu par les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul dispose de dix chambres pour les futures mamans jusqu’à leur accouchement. Tél. : 0147479760.
  • Le Bercail, à Chartres (28), reçoit huit mamans, enceintes ou accompagnées de leur enfant pour une durée d’un mois renouvelable. Tél. : 0630829016.
  • La Tilma, à Vannes (56), est une grande maison divisée en 6 studios. Les femmes y sont accueillies du début de leur grossesse jusqu’au 6e mois du bébé. Tél. : 0777262823.
  • La Maison de Louise à Lyon (69) propose 3 chambres des femmes enceintes majeures, jusqu’au 3e mois de l’enfant. Tél. : 0679644573.
  • La maison « Étoile d’Espérance » à Ouzous (65) accueille 5 femmes majeures du début de leur grossesse jusqu’au 3e mois de l’enfant. Tél. : 06 88 27 91 61.
  • Ouverte à la demande de l’évêque du diocèse, la maison Bethléem à Toulon offre 9 places en studios indépendants pour futures mères majeures et autonomes financièrement. Accueil pour une durée de 6 à 12 mois. Tél. : 04 94 24 97 10.
  • La résidence Cécile et Marie-Anne à Poitiers accueille 5 femmes majeures, enceintes ou avec un enfant de moins de 3 ans, pour une durée de 6 mois renouvelables 2 fois. Tél. : 05 49 88 44 20.

Les réseaux d’écoute téléphonique

Animés par des conseillers bénévoles parmi lesquels des psychologues, des médecins ou des juristes, ces services d’écoute et de soutien téléphoniques sont généralement gratuits et garantissent l’anonymat des appelants. Certains offrent en outre une aide matérielle d’urgence pour préparer la naissance du bébé.

  • SOS futures mères – Laissez les vivre : numéro vert 0 800 868 838, 24h/24, 7j/7.
  • Mère de miséricorde : numéro vert 0 800 746 966 de 9h à 22h 7j/7.
  • Secours aux futures mères – les femmes et les enfants d’abord FEA : 01 43 41 55 65 du lundi au vendredi de 9h à 12h.
  • À Nancy, SOS futures mamans : 03 83 56 22 22, 7j/7, 24 h/24.
  • Écoute IVG : numéro vert 0 800 746 906, 7j/7 de 9 h à 23 h.
  • SOS bébé (Alliance Vita) : 01 42 47 08 67.

Guérir de la souffrance d’un avortement

Les femmes ayant eu recours à un avortement et désireuses de se reconstruire peuvent bénéficier d’entretiens individuels avec des bénévoles formés à l’accompagnement (Agapa : 01 40 45 06 36 et La Vie resplendit : 05 61 53 70 27). Elles peuvent également suivre une retraite spirituelle de 5 jours (Session Stabat) ou le temps d’un week-end avec La vigne de Rachel, sous l’égide de l’association Mère de miséricorde (0 800 746 966).

 

(Sources: diocese64/FamilleChrétienne)

En Belgique

> Centre Saint-Josse

> ASBL Le Souffle de Vie

 

Comment se manifeste envers nous l'amour de Dieu


Entretien avec l'abbé Vincent Baumann, de l'Institut du Bon Pasteur: "Comment l'amour de Dieu se manifeste-t-il envers nous ?"

> Lire la fiche de résumé de la vidéo

Une vidéoformation proposée par Notre Dame de chrétienté www.nd-chretiente.com

Benoît XVI : "L'amour n'a pas que le côté romantique, l'amour est comme une passion"

Jenaipaspeurdetrecatholique grand.JPGL'homme et la femme vont ensemble. Ils ont les qualités à développer pour faire apparaître et porter à maturité toute les dimensions de leur humanité. Nous savons bien que cette différence dans l'unité est source de tension et peut conduire à de rudes épreuves. Mais il en est ainsi dans toute amitié. Plus on est proche, plus on risque de se disputer.
L'amour est une exigence dont je ne sors pas indemne. En aimant, je ne puis simplement rester moi ; il me faut toujours à nouveau me perdre en devant arrondir les angles, ce qui ne va pas sans quelque blessure. Il fait partie de la grandeur et du pouvoir thérapeutique de l'amour qu'il me blesse pour faire apparaître mes possibilités plus grandes. C'est pourquoi il ne faut pas voir uniquement le côté romantique de l'amour, comme si le ciel descendait sur les deux lorsqu'ils se sont trouvés et que, à partir de là, tout ne pourrait que bien se passer.
L'amour est à considérer comme une passion. Ce n'est que si on est prêt à le vivre comme passion et à s'accepter en permanence l'un l'autre qu'un partenariat de toute une vie peut mûrir. Au contraire, si aux moments critiques on se dit qu'il faut éviter cela et qu'on se sépare, on s'interdit la vraie chance que constitue la complémentarité de l'homme et de la femme et donc la réalité de l'amour.

(Extrait de Voici quel est notre Dieu, Plon-Mame, 2000. p.58-59 (en ligne avec autre extrait ici))