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03/04/2015

Chant : Ne faites jamais pleurer Notre-Dame

William-Adolphe_Bouguereau_%281825-1905%29_-_Pieta_%281876%29_modif.jpgC'est dans un vieux manuscrit
que j'ai trouvé ce récit,
qui ne manque pas de
charme;

Il se conte en un moment,
il s'agit tout simplement,
d'une larme;
Quand Jésus mourut pour nous,
Notre Dame à ses genoux,
ressentit bien des alarmes;
Et voyant son cœur blessé,
sans nul doute elle a versé,
bien des larmes;

Sur le sol une roula,
un ange passait par là,
il la ramassa bien vite,
Et sur son aile emporté,
au Bon Dieu fut la porter,
tout de suite;
Le Bon Dieu la prend en main,
la regarde et puis soudain,
la larme en Ses doigts palpite;
Et dans le ciel depuis lors,
on vit une étoile d'or,
insolite;

Elle a de particuliers,
ce fait assez singulier,
c'est que son éclat s'altère;
On la voit soudain changer,
quand on commet des péchés,
sur la terre;
Quand les hommes sont méchants,
on dirait qu'elle comprend,
tous les crimes qu'elle éclaire;
Ça doit la faire souffrir,
car alors on voit pâlir,
sa lumière.


Hélas au jour d'aujourd'hui,
le monde est si perverti,
qu'elle pâlit à toute heure;
À chaque nouveau forfait,
elle tremble et on dirait,
qu'elle pleure;
Petits gâs, chers petits gâs,
que jamais son doux éclat,
par vos péchés ne se voile;
Laisser –là vous éclairer,
ne faites jamais pleurer,
cette étoile.

Théodore Botrel

01/04/2015

3 minutes en vérité : "En diminuant le mariage, c'est carrément la foi au Christ qui est diminuée"


Saint Jean Chrysostome - "Le catéchisme, pas l'enfantillage"

4702-310.jpgParle à l'enfant en le détournant de tout enfantillage, car c'est un philosophe que tu élèves et un athlète et un citoyen des cieux. Dis-lui donc et raconte-lui ceci : "Dans les temps très anciens, il y avait deux enfants, nés d'un même père, deux frères" (Gn 4). Ensuite, après t'être arrêté, continue : "et ils étaient sortis du même sein. L'un était l'aîné, l'autre le cadet.  L'un, l'aîné, était laboureur; l'autre, le cadet, était berger. Et celui-ci conduisait ses moutons vers les vallons et les étangs." Rends tes récits agréables, de façon que l'enfant y trouve un certain plaisir et que son esprit ne se lasse pas. "L'un semait, l'autre plantait. Ils trouvèrent bon de rendre hommage à Dieu. L'un, le berger, ayant pris les premiers-nés de ses moutons, les offrit à Dieu." N'est-il pas de beaucoup préférable, au lieu de béliers à toison d'or et de cette fable de charlatans de lui raconter ces choses-là ? Ensuite, tiens en éveil son attention - car le récit a un certain contenu - sans rien ajouter de mensonger, mais seulement ce qui est tiré de l’Écriture. [Suit le récit du meurtre d'Abel].

Que la mère soit assise à côté, quand l'âme du petit enfant est formée par de tels récits, pour qu'elle y collabore, elle aussi, et qu'elle approuve ce qui a été dit...

Raconte-lui l'histoire pendant le repas, en une seule soirée. Que sa mère lui répète de nouveau la même chose. Ensuite lorsqu'il l'aura entendue plusieurs fois, demande-lui : "Raconte-moi l'histoire", pour qu'il se sente pris d'émulation. Puis, lorsqu'il aura retenu l'histoire, alors tu lui en diras l'utilité. En effet, son âme, qui a reçu en elle ce récit, peut déjà, avant ton intervention, porter ses fruits...

Mais cela ne suffit pas. Emmène-le aussi à l'église en le conduisant par la main, et prends soin de l'y emmener surtout lorsqu'on lit cette histoire. Tu le verras alors, rayonnant de joie, bondissant et tout content de savoir, lui, ce que les autres ne savent pas, devancer la lecture et la reconnaître et en tirer grand profit. Désormais, la chose est mise en réserve en sa mémoire.

 

Sur la vaine gloire et l'éducation des enfants. 39-41 [SC 188, p. 131-139]

Saint Jean Chrysostome, textes présentés et choisis par G. Bady, Trop occupé pour t'occuper de ta vie ? Le guide au quotidien d'un Père de l'Eglise. Paris : Les éditions du Cerf. 2015. 115-116