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31/05/2015

Une maman, c'est fait pour aimer

Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

 

En conclusion de ce mois dédié à la Sainte Vierge, nous partageons cette expérience et cette certitude : si une maman est faite pour aimer, la Sainte Vierge, notre "maman du ciel", l'est à coup sûr. N'hésitons donc pas à continuer l'invoquer et à nous confier à elle après ce beau mois de mai. Elle connaît le chemin vers son Fils, elle nous le montrera si nous le lui demandons.

La fête de la Visitation de la Sainte Vierge fêtée aujourd'hui nous le rappelle. Dès l'Annonciation, la Sainte Vierge se précipite vers sa cousine Élisabeth pour l'aider. Car telle est la grandeur de l'amour de la Sainte Vierge : se faire toute aux autres pour l'amour de son Fils.

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30/05/2015

Notre-Dame de Rocamadour - Notre-Dame de l'Espérance

Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

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« Il existe des lieux que Dieu choisit afin qu’en eux les hommes fassent l’expérience de Sa présence et de Sa grâce. » Saint Jean-Paul II, 2002

Pourquoi ce sanctuaire attire-t-il depuis des siècles des millions de pèlerins venus du monde entier ? Pourquoi cet édifice improbable, agrippé à une falaise sur un plateau désertique? Rocamadour reste un grand mystère ; la Vierge Noire, Notre-Dame de Rocamadour, accomplit des miracles, exauce les prières et donne «l’espérance ferme comme le rocher ».

 

"Depuis près de mille ans, au cœur du diocèse de Cahors, dans la vallée de l’Alzou, des pèlerins venus du monde entier marchent vers Notre Dame de Rocamadour. Ils découvrent au détour d’un chemin le site majestueux, vertigineux et époustouflant de Rocamadour. Ici, à l’abri du rocher, Marie, son fils Jésus sur le genou, les attend. Elle écoute leurs prières, transforme des vies et les remplit de l’espérance et de l’amour de Dieu. D’où que vous soyez, de la France, du département ou de l’étranger, pèlerins de Saint Jacques, visiteurs d’un jour, diocésains de Cahors, tous, venez à Rocamadour. Oui venez à Rocamadour, empruntez le chemin du pèlerin, montez l'escalier qui conduit à la cité sainte, priez Notre Dame, abandonnez vos craintes, vivez de l’Espérance et votre foi en sortira transformée…car rien n’est impossible à Dieu."
                               +Norbert TURINI Évêque de Cahors

220px-Sportelle-av.jpgL'origine de la vierge noire de Rocamadour est inconnue. Une légende veut que Zachée (St Luc 19,1-10)  serait venu se retirer à Rocamadour  dans une grotte. Dans sa solitude il aurait sculpté dans un tronc d'arbre une statue de la vierge. Une autre légende veut que le Saint homme ait ramené avec lui, d'Orient, une statue de couleur noire sculptée par St Luc l'évangéliste lui-même.

Il est attesté que dès le douzième siècle les pèlerins venaient à Rocamadour pour honorer la vierge noire. La statue est nécessairement plus ancienne puisque  la bulle du pape Pascal II mentionne déjà en 1105 le culte à "La Bienheureuse Vierge Noire de Rocamadour".

Il s'agit d'une vierge en majesté d'environ 70 cm de haut. De couleur sombre elle aurait eu les mains et le visage recouverts de plaques d'argent. Le bois serait du chêne ou du noyer. La statue apparaît en même temps que l'époque de la découverte du corps de Saint Amadour.

Le succès de Rocamadour vient surtout des miracles attribués non à Saint Amadour mais à la Vierge Noire. Depuis des siècle des millions de pèlerins vinrent tout au long de l’année.  En 1172, les bénédictins qui régentent la vie du sanctuaire rédigent le premier livre des miracles et y authentifient 126 guérisons attribuées à la Vierge.

Source : Le site officiel du sanctuaire de Rocamadour et Le site du pèlerin de Rocamadour

> L'histoire de Rocamadour

> Rocamadour, un lieu sacré

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29/05/2015

Chant à Notre-Dame - De concert avec les anges

Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.


 

- 1 -
De concert avec les anges
Nous voulons Reine des cieux
Célébrer par nos louanges
Vos triomphes dans les cieux.

Refrain
De Marie qu'on publie
Et la gloire et les grandeurs
Qu'on l'honore, qu'on l'implore
Qu'elle règne sur nos coeurs.

- 2 -
Auprès d'elle la nature
Perd sa grâce et sa beauté
Le printemps est sans parure
Le soleil est sans clarté.

- 3 -
C'est le lys de la vallée
Son parfum délicieux
Sur la terre désolée
Attira le roi des cieux.

  - 4 -
C'est l'auguste sanctuaire
Que le Dieu de majesté
Inonda de sa lumière
Embellit de sa beauté.

- 5 -
C'est le Verbe incomparable
C'est la gloire d'Israël
À sa voix sur le coupable
Le pardon descend du ciel.

- 6 -
Cette Mère bien-aimée
Qu'ici-bas nous acclamons
Plus terrible qu'une armée
Met en fuite les démons.

- 7 -
Pour tout dire, c'est Marie
Dans ce nom, que de douceur!
C'est l'espoir, la paix, la vie
C'est l'aurore du bonheur.

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28/05/2015

Notre-Dame de Chartres

Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

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Ce n’est qu’en 876 que le pèlerinage de Chartres prit de  l’importance dans le monde chrétien, à la suite d’un don du roi de  France : le ‘Voile de la Vierge’, qui devint la relique majeure de la  cathédrale (et non pas la vierge noire).  

Ce pèlerinage fit la richesse de la cité et des institutions  religieuses. Autrefois connue sous le nom de ‘Sainte-Chemise’, elle était  censée avoir été portée par Marie lors de la naissance de son fils,  ou lors de l’annonciation, au moment où le verbe fut conçu.   La relique, enfermée dans un coffre en cèdre de 20 kg,  appartenait à l’empereur romain de Byzance, Constantin V, qui  l’envoya à Charlemagne en 792.   Il fut confié à l'abbé d’Aix-la-Chapelle, puis le petit fils de Charlemagne,  Charles II le Chauve, l’offrit à Gislebert, évêque de Chartres.   Il fut enfermé dans une châsse exécutée peu après l'an mil par l'orfèvre  Teudon et ne fut jamais ouverte jusqu’à la révolution. 

Le culte de Notre-Dame prit des proportions telles que les pèlerins se virent  obligés de dormir par terre dans la cathédrale, le sol devant alors être lavé à  grande eau. C’est la raison pour laquelle le dallage fut aménagé afin que l’eau  puisse s’écouler du bas-côté nord au bas-côté sud.   La "Sainte-Châsse" fut mise devant le retable du maître-autel, et les pèlerins  rapportaient de Chartres, comme objets de dévotion, soit de véritables  chemises, destinées surtout aux gens de guerre ou aux futures mères, soit de  petits insignes en forme de "chemisette", encore en usage aujourd'hui.

L’épisode le plus connu, sans parler des miracles divers et variés obtenus  grâce au voile, fut sans doute celui de son sauvetage par des sacristains lors  de l’incendie de 1194 : la charpente en feu fit fondre le plomb, et les courageux  clercs sauvèrent le voile en l’emportant dans la crypte que les poutres  enflammées ne purent atteindre. Ils refermèrent sur eux la trappe de fer située  près du maitre-autel, et furent retrouvés sains et saufs 3 jours après, ayant  conservé avec eux l' « essentiel ».   Point mention d’une statue antique sauvée ce jour là. Mais la symbolique des 3  jours fait bien penser aux tré-passés, au passage, symbolique que nous  étudierons plus tard. 

La châsse resta close jusqu'en 1712, date à laquelle Mgr de  Mérinville la fit ouvrir. Enveloppée dans une écharpe de  l'impératrice Irène de Constantinople décorée de fleur et  d'oiseaux s'inspirant de l'art égyptien, la « chemise » était en  fait une pièce d'étoffe de soie écrue, parfaitement unie, de  5,35 m sur 0,46 m. La relique prit alors à ce moment là le nom de « Voile ». La  châsse fut rouverte en 1793 pendant la révolution, le voile fut  découpé en morceaux qui furent vendus. En 1809,  Monseigneur de Lubersac, évêque de Chartres, en récupéra  plusieurs morceaux, et une analyse scientifique, faite en 1927  par M. d'Hennezel, conservateur du musée des tissus de la  chambre de commerce de Lyon, montra que l’étoffe, un voile  de tête, fut tissée au Moyen-Orient au début de notre ère.   Une analyse du pollen des fleurs, découvert inséré dans les  fibres, a démontré qu'il provenait de plantes ne poussant que  dans la région de Judée.

Source : Lieux sacrés - Chartres

> Le site officiel de la Cathédrale de Chartres

les autres objets sacrés à Notre-Dame de Chartres :

- Notre Dame du Pilier

- Notre-Dame de Sous-Terre

- Notre-Dame-de-la-Belle-Verriere et Notre-Dame du tympan

> Le pèlerinage de Péguy à Chartres

> Le pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté vers Chartres

 

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27/05/2015

Chant à Notre-Dame de la Joie

Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.


Ô Notre-Dame de la Joie,
À vous nos cœurs, nos chants !
Du ciel venez montrer la voie
À tous vos chers enfants.
Au pied de votre image,
Nous venons en ce jour,
Vous offrir notre hommage
Et notre ardent amour.

1 - Vous êtes toute belle
Dès le premier instant.
La tache originelle,
Le souffle de Satan,
Jamais de votre vie
N'altérèrent la splendeur.
Oh ! Quel bonheur, Marie,
Toujours Dieu seul au cœur !

2 - De nous sauver c'est l'heure :
Un jour à Nazareth,
En votre humble demeure
De Dieu l'ange apparaît :
« Réjouis-toi, Bénie !
De toi le Saint-Esprit
Produit le fruit de vie ;
Engendre Jésus-Christ. »

3 - En crèche, un lange voile
O Mère, votre Agneau.
Au ciel reluit l'étoile
Signal du Roi nouveau.
Courez, bergers et mages,
Joyeux jusqu'à l'abri
Où reçoit vos hommages
Votre Sauveur, Le Christ.

4 - En croix sur le calvaire
Il sauve les pécheurs.
La croix meurtrit sa Mère,
Debout en ses douleurs.
O croix toute sanglante,
O notre vrai berceau !
La Vierge nous enfante
Quand meurt l'Adam nouveau.

5 - De Pâques luit l'aurore
Et votre cœur attend…
Ah ! Tressaillez encore :
C'est Lui ! Jésus ! Vivant !
« Alléluia ! Ma Mère,
Je suis ressuscité.
Je monte vers mon Père,
Tirant l'humanité. »

6 - « Partage ma couronne !
Le monde est tout à moi,
Le monde je te donne,
Je n'y fais rien sans toi. »
Là-haut, en pleine joie,
D'en bas souvenez-vous !
Quand la douleur nous broie,
Joignez les mains pour nous !

7 - Au long du Saint Rosaire
Qu'embaument vos vertus,
Revit tout le mystère
De votre Fils Jésus.
L'Ave nourrit notre âme
De Sainte Vérité.
Et notre cœur s'enflamme
D'heureuse charité.

8 - O Mère de l'Eglise,
Foyer du Saint-Esprit,
Brûlez ce qui divise
Le Corps de Jésus-Christ.
Les murs du sanctuaire
Satan veut ébrécher :
Ancrez-les bien sur Pierre,
D'aplomb sur le Rocher.

9 - Argent, plaisir, tout passe :
Rien ne remplit le cœur.
Sur terre, quoi qu'on fasse,
N'est pas le vrai bonheur.
Etoile de la route,
Quand vos enfants perdus
Trébuchent dans le doute,
Rappelez-leur Jésus.

10 - Quand l'ombre se déploie,
Chassez l'esprit mauvais
Qui cherche en nous sa proie
Et trouble notre paix.
O Mère de tendresse,
A notre dernier soir,
Donnez-nous l'allégresse
D'aller au ciel vous voir !

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26/05/2015

Jeu, prière, exigence et tendresse: l'éducation selon le Père Joseph-Marie Timon-David

Famille Chrétienne n°1949 du 23 au 29 mai 2015, pages 28-29

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Un prêtre donné à la jeunesse populaire

Le Père Timon-David est à l’origine d’une œuvre de jeunesse dédiée au monde ouvrier. À Marseille et ailleurs, des milliers d’enfants continuent de bénéficier de son intuition éducative.
Au XIXe siècle à Marseille, les œuvres de jeunesse s’adressent aux jeunes de « bonne famille ». Un milieu privilégié dont le Père Timon-David est issu. Sur l’appel de Dieu, il n’hésitera pas à laisser ce milieu derrière lui pour se consacrer pleinement au monde ouvrier. Car le Père Joseph-Marie Timon-David est à la jeunesse des milieux populaires comme lui-même est à Dieu.
Joseph-Marie naît en 1823, dans une famille profondément chrétienne. Les siens ont subi les affres de la Révolution, qu’il aura toujours en horreur. Étonnamment, il discernera aussi dans les troubles révolutionnaires un « bras de Dieu », dont l’effet aura été de lui ôter une certaine aisance financière, et de « volatiliser les flots d’or dont il eût hérité sans elle », écrit le Père Roger Sauvagnac, ancien postulateur de sa cause de béatification.
Quand le choléra frappe Marseille en 1833, sa mère l’envoie à Fribourg (Suisse), au collège Saint-Michel, tenu par les Jésuites, dont il s’imprégnera des méthodes éducatives. Puis son évêque, Mgr Eugène de Mazenod, l’envoie à Paris, au séminaire Saint-Sulpice. Des rencontres providentielles l’éveilleront aux besoins spirituels de la classe ouvrière. Au point qu’à 23 ans, quarante-huit heures avant son ordination, le 28 juin 1846, il forme le vœu qui engage toute sa vie : « Me porter constamment et de toutes mes forces à la sanctification des ouvriers, grands ou petits, que la Providence m’a confiés », écrit-il.
Une fois ordonné, le Père Timon-David ouvre l’Œuvre de la jeunesse ouvrière, qu’il place bientôt sous la protection du Sacré-Cœur, dont il est un grand dévot. Face à la qualité et à l’ampleur de ce travail, Mgr de Mazenod – qui sera ensuite canonisé – le pousse à fonder une congrégation religieuse au service de cette œuvre. Le 20 novembre 1852, un texte de l’évêque reconnaît à la fois « l’Œuvre » et la Congrégation de prêtres éducateurs à son service, qui n’existera de façon stable qu’à partir de 1859. Le fondateur acquiert alors une certaine notoriété. Une foule de directeurs d’œuvres de jeunesse viennent à Marseille voir son travail, tandis que lui-même met sa méthode d’éducation par écrit.
 
Jeu, prière, exigence et tendresse
 
Celle-ci n’a qu’un seul but : « Que, loin de nous, nos jeunes gens conservent au fond de leur cœur […] une piété solide ». Dans cette perspective, parmi les moyens employés, le jeu : « Les jeunes gens même qui vous arrivent, blasés déjà par les jeux obscènes, trouveront du plaisir à se livrer à des jeux innocents, dont ils ne soupçonnaient pas le charme, et ce sera un moyen pour les retirer du vice, où l’oisiveté les a peut-être précipités ».
La prière bien sûr. À la chapelle, elle nécessite une tenue parfaite. « Faites compren­dre aux enfants que c’est la présence de Notre-Seigneur qui l’exige ; que vous serez indulgents partout, excepté là. » Le Père Timon-David multiplie aussi les pratiques extérieures : « Le signe de la croix, la dévotion à l’eau bénite, au cierge bénit, au rameau bénit […], l’usage du scapulaire, des médailles, du chapelet ; la révérence pour les processions de l’Église ». Aussi le prêtre parle-t-il abondamment aux enfants : « N’eussent-ils que des doutes dans leur incrédulité, ce serait encore beaucoup d’avoir préparé, dans leur esprit, cette fente ; la foi pourra un jour y introduire ses racines ».
À ces moyens « extérieurs », le Père Timon-David ajoute aussi des moyens « intérieurs ». Visites au Saint-Sacrement, communion fréquente, confessions plusieurs fois dans le mois. À le lire, il suffit de s’y mettre : « Confions-nous en la grâce de Dieu qui veut sauver les âmes et qui a Lui-même institué les sacrements pour les sauver ; travaillons, de notre côté, avec persistance ».
Ultime moyen dont il use : une invention née d’un prêtre éducateur de la génération précédente, l’abbé Allemand, et des jésuites de Fribourg, les « associations », qui réunissent les enfants de l’Œuvre les plus solidement pieux. Elles poursuivent deux buts : la sanctification de leurs membres, et leur dévouement au service de l’Œuvre. Le liant de tout ceci étant un esprit « de foi, de pureté, d’humilité, d’obéissance, de zèle, de sacrifice ».
Derrière cette haute exigence, une tendresse infinie. « Vous trouverez [les enfants] tels que les a faits Adam déchu, ingrats, grossiers, sans sentiment, impossibles à se détourner du péché, à porter à la vertu », écrit le Père Timon-David en 1874 au Père Louis Cayol, qu’il pressent pour lui succéder. « Si vous avez la foi, vous persévérerez sans découragement, travaillant pour Dieu seul et non pour vous ; sinon vous redeviendrez égoïste, personnel, raide, tout d’une pièce, trop humainement logique, et vous vous direz : puisqu’ils ne veulent pas mieux faire, tant pis pour eux, et vous oublierez trop vite ces belles paroles de saint Paul : “Nos servos per Christum”. Le Moyen Âge disait : “Nos seigneurs les pauvres”. Voilà la foi. »
 
Les Pères de Timon-David aujourd'hui
 
Communément appelée « Les Pères de Timon-David », la Congrégation du Sacré-Cœur de Jésus est une congrégation cléricale de droit pontifical depuis 1876. Ses membres prononcent les vœux de pauvreté, chasteté et obéissance. À l’origine, un « vœu de zèle » reprenait le contenu du « vœu de servitude » du Père Timon-David. « Mais Rome l’a supprimé au motif qu’il était inutile  », indique le Père Gérard Philip, actuel supérieur de la congrégation. Sous sa responsabilité, les vingt-six prêtres de sa communauté mettent leur énergie au service des deux mille jeunes des trois établissements scolaires (tenus par la congrégation à Aix-en-Provence, et à Marseille, où une de leurs écoles, Notre-Dame de la Viste, fête ses 150 ans) et des huit œuvres de jeunesse à Marseille, Béziers et Ajaccio (Corse).
Le procès en béatification du Père Timon-David a rejoint la pile des dossiers de la Congrégation pour la cause des saints depuis trente ans. L’avancée de ce dossier aidant, le Père Gérard Philip espère le moment venu un renouveau pour sa communauté. Car les prêtres vieillissent et attendent ardemment la relève, d’autant que, ajoute-t-il, « notre apostolat répond à une nécessité de société : aider les jeunes à trouver équilibre et bonheur. »
 

Lire aussi:

> Un Jean Bosco pour le XXIème siècle

> Un institut pour évangéliser la jeunesse: "Le patronage est une œuvre de miséricorde"

 

"Quelle belle vocation d'être un vrai catholique!" - Homélie de Mgr Athanasius Schneider pour la Pentecôte au pèlerinage de Chartres

 

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MESSE DE LA PENTECÔTE

Homélie de Mgr Athansius SCHNEIDER

Pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté de Paris à Chartres, le 24 mai 2015



Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

Mes chers frères et sœurs, nous célébrons aujourd’hui la solennité de la Pentecôte, faisant mémoire de la descente visible du Saint-Esprit sur les apôtres, quand le Saint-Esprit a rempli les cœurs des fidèles de sa présence Divine et a comblé leurs âmes de ses sept dons et surtout du don de l’amour Divin. C'est depuis ce jour que le feu de l’amour Divin a commencé à brûler dans les âmes.

Quels sont les effets de ce feu Divin? C'est la transformation de notre amour humain très faible et inconstant en un amour surnaturel. Grâce à cet amour surnaturel nous pouvons aimer Dieu avec toutes nos forces et aimer notre prochain comme nous-mêmes. Le feu de l'amour Divin dans notre âme contient surtout la vertu de force. La vertu de force a donné aux fidèles pendant deux mille ans la capacité de préférer la mort plutôt que de trahir les promesses baptismales, mourir plutôt que pécher, mourir plutôt que trahir les promesses matrimoniales, mourir plutôt que trahir les promesses sacerdotales, mourir plutôt que trahir les vœux religieux.

Pour rester fidèle aux commandements de Dieu il y a de nos jours des familles, des jeunes gens, des prêtres et des évêques qui sont souvent marginalisés, ridiculisés et persécutés par le pouvoir dictatorial de la nouvelle idéologie néo-marxiste mondiale du genre et du culte de la terre et du climat. Cependant il y a aussi des familles, des jeunes gens, des prêtres, des séminaristes et même des évêques qui sont marginalisés et ridiculisés parfois dans la sphère ecclésiale à cause de leur fidélité à l'intégrité de la foi catholique et du culte Divin selon la tradition des apôtres et de nos ancêtres.

La Pentecôte est aussi le jour de la naissance visible de l’Église, qui est la grande famille de tous les fils adoptifs de Dieu. Il y a cependant une autre création Divine qui s’appelle la famille humaine constituée par le père, la mère et leurs enfants. Notre Sauveur Jésus Christ a élevé la famille naturelle à la dignité de l'église domestique grâce au sacrement du mariage. De nos jours la famille naturelle et la famille chrétienne sont devenues l'objet principal des attaques et de la destruction du régime mondial de l’idéologie néo-marxiste du genre. Nous vivons dans le temps de la famille, paradoxalement parce qu'elle est attaquée. Aujourd’hui la famille est appelée à donner le témoignage de la beauté Divine de son être et de sa vocation.

Pour rester fidèle à sa vocation la famille catholique doit pratiquer en premier lieu la prière quotidienne commune. Le Pape Pie XII avait dit: «Nous vous en supplions, ayez à coeur de garder cette belle tradition des familles chrétiennes : la prière du soir en commun. Elle se réunit à la fin de chaque jour, pour implorer la bénédiction de Dieu et honorer la Vierge Immaculée par le rosaire de ses louanges pour tous ceux qui s'endormiront sous le même toit. Si les dures et inexorables exigences de la vie moderne ne vous laissent pas le loisir de consacrer à la reconnaissance envers Dieu ces quelques minutes bénies, ni d'y ajouter, suivant une coutume aimée de nos pères, la lecture d'une brève vie de saint, du saint que l'Eglise nous propose comme modèle et protecteur spécial chaque jour, gardez-vous de sacrifier en entier, pour rapide qu'il doive être, ce moment qu'ensemble vous consacrez à Dieu, pour le louer et lui présenter vos désirs, vos besoins, vos peines et vos occupations. Le centre de votre existence doit être le Crucifié ou l'image du Sacré-Coeur de Jésus: Que le Christ règne sur votre foyer et vous réunisse chaque jour autour de lui. » (Discours du 12 février 1941).

Ô famille catholique, pères et mères de famille, enfants, jeunes hommes et jeunes filles, n'ayez pas peur de combattre contre le péché, contre l’esprit séducteur de l’idéologie néo-païenne. N’ayez pas peur de combattre pour défendre les commandements de Dieu, pour défendre l’intégrité de votre foi et de votre chasteté. N'ayez pas peur d'être héroïques. Écoutons ce que nous disait le Pape Pie XII : «Aux temps modernes comme aux premiers siècles du christianisme, dans les pays où sévissent les persécutions religieuses ouvertes, ou sournoises et non moins dures, les plus humbles fidèles peuvent, d'un moment à l'autre, se trouver dans la dramatique nécessité de choisir entre leur foi qu'ils ont le devoir de conserver intacte, et leur liberté, leurs moyens de subsistance ou même leur propre vie. Mais aux époques normales, dans les conditions ordinaires des familles chrétiennes, il arrive parfois que les âmes se voient dans l'alternative de violer un imprescriptible devoir ou de s'exposer, dans leur santé, dans leurs biens, dans leurs positions familiale et sociale, à des sacrifices et à des risques douloureux et pressants : elles se voient mises dans la nécessité d'être héroïques et de se montrer héroïques, si elles veulent rester fidèles à leurs devoirs et demeurer dans la grâce de Dieu» (Discours du 20 août 1941).

Mes chers frères et sœurs, la famille catholique a encore une vocation qui parfois est oubliée de nos jours. C'est la vocation d'être le premier séminaire (cf. Concile Vatican II, Optatam totius, n. 2). Quelle est la nécessité la plus urgente pour l'Église et le monde de nos jours? La nécessité la plus urgente de nos jours est d'avoir des familles authentiquement catholiques qui deviennent les premiers séminaires des vocations sacerdotales et religieuses. Le Pape Jean-Paul Il avait dit aux couples catholiques: «Si Jésus avec un acte d'amour de prédilection pour votre famille, donnait à un de vos fils le don de la vocation sacerdotale ou religieuse, quelle serait votre attitude? J’espère que vous croyez dans la parole de Don Bosco qui disait : Le don le plus grand que Dieu peut offrir à une famille c’est un fils prêtre. Soyez donc prêts à recevoir ce don avec gratitude cordiale et sincère. » (Angélus, 13 janvier 1980).

Chers pères, chères mères, chers grands-pères et grand-mères catholiques, dites:« Seigneur, si Vous voulez, appelez un de mes fils, un de mes petits-fils, au sacerdoce». Jeunes hommes et jeunes filles qui sentez dans votre âme la vocation au mariage, la vocation de fonder une église domestique, dites: « Seigneur, si Vous voulez, appelez un de mes futurs fils au sacerdoce. » Et vous garçons et jeunes hommes, quelqu'un de vous pourrait dire:« Seigneur, je suis prêt à Vous suivre, si Vous m'appelez au sacerdoce. »
Quelle belle vocation d'être un vrai catholique! Quelle belle vocation de combattre pour l’intégrité de la foi et des commandements de Dieu! Quelle belle vocation d'être une famille catholique, une église domestique ! Quelle belle vocation d'être un jeune homme, une jeune fille chaste! Quelle belle vocation d'être un séminariste et un prêtre avec un cœur pur et ardent !
N'ayons pas peur du Goliath de nos jours, qu'est la dictature de la nouvelle idéologie antichrétienne mondiale. Le feu d'amour Divin et le don de force du Saint-Esprit nous rendront capable de vaincre le Goliath de nos jours avec les cinq pierres de la fronde de David.
Venez, Saint-Esprit et faites fleurir de nouveau beaucoup d’églises domestiques, lesquelles nous donneront les cinq pierres de David qui vaincront le Goliath, c'est à dire: des bons pères et mères catholiques, des purs enfants, des purs jeunes gens, des purs prêtres et des évêques intrépides.
Venez Saint-Esprit, venez! Ainsi-soit-il.

 

Source: Pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté

Notre-Dame de Paris: mot d'envoi du pèlerinage de Chartres par Dom Louis-Marie, Père abbé du Barroux

 

 

Source: Pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté

Saint Tarcisius par Paul Claudel

saint-tarcisius-02.jpgComme le vase qu'un parfum excellent est si fort que de tout pénétrer,
Ainsi Tarcisius (car nous sommes au temps des persécutions) à qui le prêtre a remis quelque chose à porter,
Attaché par un cordon à son cou, qu'il le garde bien soigneusement contre son coeur !

Car ce petit morceau de pain, dans une boîte, il sait que ce n'est rien d'autre que Notre-Seigneur.
Il y a quelqu'un demain que les bêtes vont manger et qui se soir a besoin de l'[H]ostie.
C'est pourquoi Notre-Seigneur s'est mis en marche et Tarcisius ne fait qu'un avec [L]ui.
C'est moi entre tous les camarades qu'on a choisi et le vieux prêtre a eu raison :
Qu'on essaye de me prendre Jésus-Christ, et l'on verra de quoi est capable un petit garçon !
- Il y a dans les yeux de cet enfant quelque chose qu'il est impossible de tolérer !
Quoi ! C'est ce gosse qui aurait raison, et nous autres, les grandes personnes, c'est donc nous, qui nous serions trompés !
Ce n'est pas le moment de discuter, mon avis est qu'on tape dessus !
Les affaires de l'Empire ne vont pas fort, il n'est que temps d'en finir avec ce Jésus !
Il y a dans les yeux de cet enfant un regard qui ne s'accorde pas avec notre politique.
Vénus, mère du grand Jules, dit que ça lui fait mal au coeur, et Jupiter Capitolin lui-même fait comprendre qu'il a la colique.
Assez de questions ! ce qu'on sent qu'il a sur les lèvres pour nous dire, il n'y a qu'un moyen de l'empêcher !
Qu'il nous livre Jésus-Christ tout de suite, ou nous allons l'assommer !

San_Tarsicio-o_Tarcisio-di_Roma_I.jpgComme la myrrhe avec son parfum, comme le lys avec son odeur,
Ainsi Tarcisius au milieu des méchants ne fait plus qu'un avec Notre-Seigneur.
Comme le lys avec son odeur, il ne fait plus qu'un avec l'hostie.
Comment lui prendrait-on son Jésus alors qu'il ne fait plus qu'une seule chose avec lui ?
- Quel est ce bruit que tu entends, Tarcisius ? un tintement comme d'une petite sonnette...
Et non point une seulement, une autre ! et encore d'autres à la fois, dix ou douze, et centte mille de tous côtés, un million de petites voix, dix millions de petites vierges d'argent, claires et nettes !

C'est un enfant qui fait ce petit bruit tout seul au-dessus de la Terre prosternée.4429887041_85739a5ca6_z.jpg
Toute la Terre a fait silence et sur les marches de l'autel il n'y a qu'un enfant agenouillé.
Chaque fois que l'on dit la [M]esse, Dieu récompense son serviteur.
Il a fait de Tarcisius le patron des enfants de choeur.
C'est lui qui dit la [M]esse avec le prêtre chaque matin, son sang
Sur les marches de l'autel de Dieu est mêlé à ce petit peuple blanc.
Chaque fois que le prêtre se retourne et que l'acolyte sur son livre voit qu'il faut répondre : Et avec ton esprit !
C'est Tarcisius qui fait son devoir et qui se tient où on l'a mis.
Et toutes les fois qu'un enfant meurt et que la force quand il le voudrait est enlevée de dire Je ne veux pas et Non,
C'est Tarcisius, plein d'obéissance et de gloire, qui fait sa première communion.

 

Claudel, P. Ecoute ma Fille. s.l, Gallimard. 1934. 80-83.

 

25/05/2015

Marie qui défait les noeuds

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Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

Vierge Marie,
Mère du bel Amour, Mère qui n’avez jamais abandonné un enfant qui crie au secours, Mère dont les mains travaillent sans cesse pour vos enfants bien aimés, car elles sont poussées par l’Amour divin et l’infinie Miséricorde qui déborde de votre cœur, tournez votre regard plein de compassion vers moi. Voyez le paquet de « nœuds » qui étouffent ma vie.

Vous connaissez mon désespoir et ma douleur. Vous savez combien ces nœuds me paralysent.

Marie, Mère que Dieu a chargée de défaire les « nœuds » de la vie de vos enfants, je dépose le ruban de ma vie dans vos mains.

Personne, pas même le Malin, ne peut le soustraire à votre aide miséricordieuse. Dans vos mains, il n’y a pas un seul nœud qui ne puisse être défait.

Mère toute puissante, par votre grâce et par votre pouvoir d’intercession auprès de votre Fils Jésus, Mon Libérateur, recevez aujourd’hui ce « nœud »…… (le nommer, si possible). Pour la gloire de Dieu, je vous demande de le défaire et de le défaire pour toujours. J’espère en Vous.

Vous êtes l’unique Consolatrice que Dieu m’a donnée, vous êtes la forteresse de mes forces fragiles, la richesse de mes misères, la délivrance de tout ce qui m ‘empêche d’être avec le Christ.

Accueillez mon appel.

Gardez-moi, guidez-moi, protégez-moi. Vous êtes mon refuge assuré.

Marie, Vous qui défaites les nœuds, priez pour nous.

> Méditation sur le tableau de « Marie qui défait les nœuds »

> Neuvaine à « Marie qui défait les nœuds »

> Marie qui défait les noeuds

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