Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/04/2015

Assaut de Joëlle Milquet contre la liberté d'enseignement: les parents se mobilisent autour du réseau Eduqualis

La ministre belge francophone de l'Enseignement menace le droit fondamental des familles à choisir l'éducation des enfants. Le droit à l'instruction en famille est dans le viseur.

En attaquant la liberté scolaire, Joëlle Milquet trahit l'engagement historique de son parti.

éducation,enseignement,école,droits fondamentaux,libertés fondamentales,droits des parents,droits des enfants

"L'école à la maison, c'est un mode de vie" - La Libre Belgique du vendredi 24 avril 2014, p.4-5

 

Comment est organisée l’instruction en famille ?
 
Mode d’emploi. En Belgique francophone, l’école n’est pas obligatoire, c’est l’instruction qui l’est. Les parents qui font le choix de l’instruction en famille, selon la terminologie officielle, doivent remplir, avant la rentrée de septembre, une déclaration d’enseignement à domicile valable pour une année scolaire. Ils n’ont pas besoin de motiver leurs raisons. Cela pourrait changer puisque Joëlle Milquet, la ministre CDH de l’Education, a annoncé début mars qu’elle souhaitait durcir par décret les règles de l’instruction en famille. Les parents seraient tenus de justifier leur choix et les raisons religieuses seraient interdites. Les cours donnés à domicile ne sont pas soumis à des règles d’horaires de cours ni de supports d’apprentissage. Les enfants peuvent être instruits seuls ou en groupe, par un de leurs parents ou une tierce personne. Ils sont par contre tenus de passer des contrôles, à 8 et 10 ans, qui se déroulent dans un lieu extérieur (souvent une école), afin de s’assurer que leur niveau est au moins équivalent à celui des enfants scolarisés. Si le niveau d’études n’est pas jugé satisfaisant par le Service général de l’inspection, un nouveau contrôle est organisé dans les deux à six mois. En cas d’échec, l’enfant doit être inscrit dans une école pendant au moins une année scolaire. Les adolescents doivent aussi passer les épreuves certificatives, à 12 ans (CEB), 14 ans (CE1D) et 16 ans (CE2D). Le CESS se passe par le jury central. On peut obtenir des dérogations à ces contrôles et épreuves pour des raisons de maladie, de troubles de l’apprentissage et du comportement ou de handicap. I.L.

 

L'école à la maison, un mode de vie

Joëlle Martin est mère de six enfants âgés de 3 à 17 ans. Hormis le petit dernier, encore non soumis à l’obligation scolaire, tous sont scolarisés à domicile. A sa demande, l’aînée est toutefois retournée à l’école cette année pour préparer le jury central. Joëlle Martin, avec d’autres parents qui ont choisi cette voie, a lancé il y a moins d’un mois Eduqualis, une association de soutien et de promotion à l’école à domicile en Belgique francophone. Elle compte actuellement une trentaine de membres. "On avait le désir de créer une association depuis longtemps et tout s’est accéléré quand la ministre de l’Education a annoncé son projet de faire évoluer la situation de l’école à domicile. Nous sommes pour une réforme et se constituer en association nous permettra d’être des interlocuteurs" , explique Joëlle Martin, au nom d’Eduqualis.
 
L’association demande une révision de la législation
 
Favorables à une réforme, oui, mais en quoi ? "La législation actuelle ne correspond pas aux besoins des enfants. La déclaration doit être rentrée avant septembre. Quand il y a un problème de décrochage scolaire en milieu d’année, c’est supercompliqué d’obtenir à ce moment l’autorisation de scolarisation à domicile. De plus, dans le cas d’enfants souffrant par exemple de phobie scolaire et retirés de l’école, c’est ingérable psychologiquement pour eux d’avoir à passer le jury central à Bruxelles, dans des locaux inconnus, en compagnie d’une centaine d’élèves. Ils sont confrontés aux codes de l’école , précise Joëlle Martin. L’instruction en famille a besoin d’un contrôle de l’Etat mais peut-être pas autant. Il faudrait que l’Etat soit plus partenaire que sanctionnateur et qu’on s’adapte aux besoins de l’enfant." Eduqualis estime encore qu’on devrait accorder plus de place dans les apprentissages à ce qui intéresse les enfants au lieu de s’en tenir aux stricts programmes.
 
Un site Internet bientôt opérationnel
 
Le site Internet d’Eduqualis est en chantier. Sa page d’accueil a été créée (1) et le reste du contenu suivra sous peu (2). On pourra y trouver des informations légales, des questions/réponses, des liens vers des études portant sur l’école à domicile et un agenda des activités organisées pour et par les familles qui scolarisent leurs enfants à la maison. Elles sont ouvertes à toute autre personne intéressée. L’idée est de renforcer le réseau qui existe de manière informelle. I.L.

 

S’instruire en classe, dans le jardin et au musée
 
La journée des enfants de Laurence Binon démarre toujours de la même manière. Avec des pièces colorées aux formes géométriques, ils composent au sol, selon l’inspiration du moment, un mandala. "Je les prends en photo tous les jours" , signale Laurence Binon. La maman d’Ethan (14 ans), Milie (12 ans) et Eiaël (7 ans), psychopédagogue de formation, ex-enseignante et directrice d’école, a pris la décision il y a 7 ans de scolariser ses enfants à la maison.

> Lire la suite sur LaLibre.be

 

23/04/2015

Comment venir en aide à notre prochain ?

Evangile selon Saint Matthieu (25, 31-46)

 " Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges, alors il prendra place sur son trône de gloire. Devant lui seront rassemblées toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs.

Il placera les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.Alors le Roi dira à ceux de droite : "Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous m'avez accueilli, nu et vous m'avez vêtu, malade et vous m'avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir. "

Alors les justes lui répondront : "Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te désaltérer, étranger et de t'accueillir, nu et de te vêtir, malade ou prisonnier et de venir te voir ?"

Et le Roi leur fera cette réponse : "En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. "

Alors il dira encore à ceux de gauche : "Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges. Car j'ai eu faim et vous ne m'avez pas donné à manger, j'ai eu soif et vous ne m'avez pas donné à boire, j'étais un étranger et vous ne m'avez pas accueilli, nu et vous ne m'avez pas vêtu, malade et prisonnier et vous ne m'avez pas visité. "

Alors ceux-ci lui demanderont à leur tour : "Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé ou assoiffé, étranger ou nu, malade ou prisonnier, et de ne te point secourir ?"

Alors il leur répondra : "En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait. "

Et ils s'en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à une vie éternelle. "

paul_athenes.jpg2 Timothée, chapitre 4, 1-8

Je t'adjure devant Dieu et devant le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, au nom de son Apparition et de son Règne : proclame la parole, insiste à temps et à contretemps, réfute, menace, exhorte, avec une patience inlassable et le souci d'instruire.Car un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais au contraire, au gré de leurs passions et l'oreille les démangeant, ils se donneront des maîtres en quantité et détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.

Pour toi, sois prudent en tout, supporte l'épreuve, fais œuvre de prédicateur de l'Évangile, acquitte-toi à la perfection de ton ministère.

Quant à moi, je suis déjà répandu en libation et le moment de mon départ est venu. J'ai combattu jusqu'au bout le bon combat, j'ai achevé ma course, j'ai gardé la foi.Et maintenant, voici qu'est préparée pour moi la couronne de justice, qu'en retour le Seigneur me donnera en ce Jour-là, lui, le juste Juge, et non seulement à moi mais à tous ceux qui auront attendu avec amour son Apparition.

 

Le Catéchisme de l'Eglise Catholique décrit quatorze oeuvres de miséricorde :

Vincent%20de%20Paul%20by%20Gagliardi.jpg2447 Les œuvres de miséricorde sont les actions charitables par lesquelles nous venons en aide à notre prochain dans ses nécessités corporelles et spirituelles (cf. Is 58, 6-7 ; He 13, 3). Instruire, conseiller, consoler, conforter sont des œuvres de miséricorde spirituelle, comme pardonner et supporter avec patience. Les œuvres de miséricorde corporelle consistent notamment à nourrir les affamés, loger les sans logis, vêtir les déguenillés, visiter les malades et les prisonniers, ensevelir les morts (cf. Mt 25, 31-46). Parmi ces gestes, l’aumône faite aux pauvres (cf. Tb 4, 5-11 ; Si 17, 22) est un des principaux témoignages de la charité fraternelle : elle est aussi une pratique de justice qui plaît à Dieu (cf. Mt 6, 2-4) :

Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n’en a pas, et que celui qui a à manger fasse de même (Lc 3, 11). Donnez plutôt en aumône tout ce que vous avez, et tout sera pur pour vous (Lc 11, 41). Si un frère ou une sœur sont nus, s’ils manquent de leur nourriture quotidienne, et que l’un d’entre vous leur dise : " Allez en paix, chauffez-vous, rassasiez-vous ", sans leur donner ce qui est nécessaire à leur corps, à quoi cela sert-il ? (Jc 2, 15-16 ; cf. 1 Jn 3, 17).

2448 " Sous ses multiples formes : dénuement matériel, oppression injuste, infirmités physiques et psychiques, et enfin la mort, la misère humaine est le signe manifeste de la condition native de faiblesse où l’homme se trouve depuis le premier péché et du besoin de salut. C’est pourquoi elle a attiré la compassion du Christ Sauveur qui a voulu la prendre sur lui et s’identifier aux ‘plus petits d’entre ses frères’. C’est pourquoi ceux qu’elle accable sont l’objet d’un amour de préférence de la part de l’Église qui, depuis les origines, en dépit des défaillances de beaucoup de ses membres, n’a cessé de travailler à les soulager, les fendrob_7b904035cbff57223ca0629aa2e31585_00dcv3ru.jpge et les libérer. Elle l’a fait par d’innombrables œuvres de bienfaisance qui restent toujours et partout indispensables " (CDF, instr. " Libertatis conscientia " 68).

 

Les sept œuvres de miséricorde corporelle :
1. Donner à manger à ceux qui ont faim.
2. Donner à boire à ceux qui ont soif.
3. Vêtir ceux qui sont nus.
4. Loger les pèlerins.
5. Visiter les malades.
6. Visiter les prisonniers.
7. Ensevelir les morts.

Les sept œuvres de miséricorde spirituelle :
1. Conseiller ceux qui doutent.
2. Enseigner ceux qui sont ignorants.
3. Réprimander les pécheurs.
4. Consoler les affligés.
5. Pardonner les offenses.
6. Supporter patiemment les personnes importunes.
7. Prier Dieu pour les vivants et pour les morts.

22/04/2015

Pourquoi est-il beau d'être jeune ?

cape rouge parvis st-pierre.jpgNous devons tous rester jeunes dans le cœur ! Il est beau d’être jeune et tous aujourd’hui veulent l’être : rester jeunes, endosser le masque de la jeunesse, même si le temps de la jeunesse est passé, visiblement passé. Et je me demande pourquoi il est beau d’être jeune. Pourquoi ce rêve de la jeunesse éternelle ?

La jeunesse a encore tout son avenir devant elle, tout est avenir, temps d’espérance. L’avenir est rempli de promesses. Pour être sincères, nous devons reconnaître que pour beaucoup l’avenir est encore obscur, plein de menaces. On ne sait pas : trouverai-je un emploi ? Trouverai-je un logement ? Trouverai-je l’amour ? Quel sera mon véritable avenir ? Et devant ces menaces, l’avenir peut apparaître comme un grand vide. C’est pour cela qu’aujourd’hui, ceux qui veulent arrêter le temps, par peur d’un avenir dans le vide, sont nombreux. Ils veulent consommer immédiatement toutes les beautés de la vie. Et c’est ainsi que l’huile dans la lampe est consumée, au moment où la vie commence.

Aussi est-il important de choisir les vraies promesses qui ouvrent vers l’avenir, même au prix de renoncements. Celui qui a choisi Dieu a encore, même dans la vieillesse, un avenir sans fin et sans menaces devant lui. Il est donc important de bien choisir, de ne pas détruire l’avenir. Et le premier choix fondamental doit être Dieu, Dieu qui s’est révélé dans son Fils Jésus-Christ, qui nous offre en même temps une compagnie sur la route, une compagnie fiable qui ne nous quitte jamais. Et dans la lumière de ce choix, on trouve les critères pour les autres choix nécessaires.

Être jeune implique d’être bon et généreux. Et, de nouveau, la bonté en personne c’est Jésus-Christ. Ce Jésus que vous connaissez, ou que votre cœur recherche, Il est l’Ami qui ne vous trahit jamais, fidèle jusqu’au don de la vie sur la Croix. Rendez-vous à son amour ! Ses voies sont les voies de la vie, celles qui portent aux pâturages de l’âme, même s’ils sont en altitude et difficiles d’accès. C’est la vie spirituelle que je vous invite à cultiver, chers amis. Jésus a dit : « Je suis la vigne ; vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire » (Jn 5, 5).

Jésus n’use pas de périphrase, Il est clair et direct. Tous Le comprennent et prennent position. La vie de l’âme est une rencontre avec Lui, Visage concret de Dieu ; Il est prière silencieuse et persévérante, Il est vie sacramentelle, Il est Évangile médité, Il est accompagnement spirituel, Il est appartenance cordiale à l’Église, à vos communautés ecclésiales… Soyez unis, mais pas renfermés. Soyez humbles, mais pas peureux. Soyez simples, mais pas naïfs. Soyez soucieux, mais pas compliqués. Entrez en dialogue avec tous, mais soyez vous-mêmes. Restez en communion avec vos pasteurs.

Benoît XVI aux jeunes, le 18 mai 2008, à Gênes.

12:01 Publié dans Pape, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

La finalité de l'éducation: le vrai, le bien, le juste, le beau, et Dieu par-desssus tout

école,école catholique,école privée,éducation,enfant,enfants,parents,enseignants

école, école catholique, école privée

école, école catholique, école privée

19/04/2015

"La GPA est un grand préjudice pour le bébé": une psychothérapeute spécialisée dans les traumatismes de naissance et de la petite enfance fait le point

La Libre Belgique | samedi 18 et dimanche 19 avril 2015 p.60-61 | CONTRIBUTION EXTERNE

Une opinion d'Anne Schaub, psychothérapeute spécialisée dans l’analyse et le traitement des mémoires prénatales et psycho-généalogiques, des traumatismes de naissance et de la petite enfance.

gpa,mères porteuses

Les débats sur la gestation pour autrui (GPA) doivent se recentrer sur le principal intéressé : l’enfant. Or, le séparer de celle qui l’a porté durant neuf mois et à laquelle il s’est attaché représente une rupture traumatique aux conséquences bio-psycho-­sociales néfastes tout au long de la vie.

Depuis plus de 50 ans, les recherches en sciences humaines ont considérablement fait avancer notre compréhension du développement et du psychisme si subtil et délicat du petit enfant. Ainsi, dans le cas de la gestation pour autrui (GPA), il y a lieu de jeter un regard approfondi sur la notion de l’attachement de même que sur les fondements de la création du lien du petit avec sa mère de naissance. Ceci afin d’évaluer les éventuels effets délétères de la séparation des enfants avec leur mère de naissance. A partir de là nous saisissons mieux que les questionnements autour de la GPA se doivent d’être centrés sur le premier intéressé : le bébé.

Les débats publics sur la pratique de la GPA passent le plus souvent sous silence l’existence du lien fondamental qui se noue entre l’enfant, la mère biologique et le père biologique, dès la conception et durant les neuf mois de gestation. Or, cette période est cruciale pour le fondement relationnel et la construction psychique et cognitive future du petit enfant et ce, pour toute sa vie. L’existence du bébé en tant que petit être "relationnel" commence dès sa conception!

Les neurosciences nous enseignent que l’amygdale, une petite glande en forme d’amande située dans le cerveau "affectif" constitue une sorte de "carte mémoire émotionnelle" qui enregistre les impacts et les ambiances affectives vécues durant la grossesse, et également les circonstances entourant la naissance. "L’amygdale n’oublie pas !" (Dr Guenguen).

Dans la GPA, la cellule familiale se trouve "désarticulée" à la base de sa fondation. En effet, nous y constatons une série de ruptures de l’unité relationnelle bio-psycho-sociales : sortie de la relation charnelle et amoureuse fécondante; lorsqu’il s’agit de donneurs externes, apport de matériel génétique étranger - lui-même chargé d’une histoire ; embryons "fabriqués" dans une éprouvette; pertes et/ou congélation de "frères et sœurs" du futur bébé, grossesse dans le ventre d’une femme étrangère à l’enfant; séparation/abandon délibéré du bébé de sa "mère" de naissance afin de le transférer aux parents d’intention. Toutes ces ruptures fragilisent inévitablement l’enfant dans la construction de son identité.

Si un adulte, ici une femme, peut décider de ne pas s’attacher au bébé qu’elle porte pour autrui, un embryon, un fœtus, un bébé, n’a pas cette capacité : pour lui, le processus d’attachement qui débute dès la grossesse est un processus biopsychologique naturel ayant pour objectif de rechercher proximité, protection et sécurité auprès de l’adulte qui le "porte".

Dès lors, séparer l’enfant de celle qui l’a porté durant neuf mois et à laquelle il s’est attaché représente pour l’enfant une rupture traumatique, un traumatisme majeur dans la vie naissante d’un enfant. De même, les conditions "morcelées" dans lesquelles un enfant est conçu laissent une trace indélébile et marquante dans le psychisme et l’histoire psychosociale des enfants.

Il s’agit donc bien d’un préjudice existentiel de taille qui leur est fait. Sans parler de la privation essentielle de mère ou de père dans le cas de couples d’hommes ou de femmes.

Dans le panel de souffrances infantiles rencontrées au cours de mon expérience professionnelle, j’ai constaté que derrière toutes les séparations, ressenties subjectivement in utero à partir de circonstances qui font croire à l’enfant qu’il n’est pas le bienvenu (conflits de couple, deuils, maman anxieuse après une fausse couche et évitant de s’attacher à son bébé par crainte de le perdre, stress de toutes sortes ou solitude de la mère portant son enfant sans le soutien du père de l’enfant, etc.) se loge comme en toile de fond l’angoisse la plus archaïque inhérente à notre humanité : l’angoisse d’abandon. Le petit enfant vit une angoisse d’abandon majeure lorsqu’il a l’impression subjective de perdre sa mère ou lorsqu’il la perd réellement (objectivement).

Le système psychique et intellectuel du petit enfant n’est pas encore muni de ce qu’en psychologie nous appelons "la permanence du moi et de l’objet". Ainsi, l’éloignement de la mère de naissance dont il s’est laissé imprégner pendant neuf mois crée chez le tout-petit un stress qu’il assimile à une angoisse de mort. Le nouveau-né n’a en effet pas encore la maturité cognitive suffisante pour s’expliquer d’une façon consciente et raisonnée une situation d’éloignement de la "mère" qu’il connaît depuis autant de mois. En d’autres termes : "Maman c’est moi et moi c’est maman. Si je ne vois plus, n’entends plus, ne sens plus maman près de moi, je perds le sentiment de ma propre existence, j’entre en détresse et crains de mourir !"

La GPA touche de plein fouet la réalité du lien réciproque naissant "mère-enfant", "enfant-famille". Le morcellement des premières conditions d’existence des enfants nés par GPA entraîne pour eux des conséquences bio-psycho-­sociales néfastes et cela, tout au long de leur vie. Bien plus, l’impact de ces conditions de conception pourrait toucher leur famille et les générations suivantes, ainsi que la société en général.

Je me fais ici porte-parole de ces enfants n’ayant aucune voix propre pour crier cette atteinte majeure exercée de façon délibérée sur l’origine de leur vie.

En conclusion, si nous nous détournons de l’intérêt des enfants - les premiers concernés par la GPA - au profit de l’intérêt et du désir - louable, respectable et à accompagner - des adultes, nous glissons vers une société qui se fait complice de certains fantasmes humains qui généreront de façon programmée des troubles et des pathologies du lien, générateurs de violences psycho-­sociales.

Dès lors, au nom du principe de précaution, il nous faut mettre un frein au développement des technologies encourageant la GPA et interdire légalement celle-ci. Il s’agit de défendre les plus vulnérables dans la société ! Et qui n’est pas plus vulnérable que l’embryon livré par nature, en confiance, au bon sens des adultes ? Ces tout-petits sont nos adultes de demain, qui sait, nos futurs dirigeants !

Qui aura été traité avec respect, intelligence et sensibilité, a de fortes chances de traiter les autres et son environnement avec le même cœur, avec le même art de la connaissance humaine et du monde.

 

Il y a 10 ans, le collège cardinalice élisait Benoît XVI

 




BÉNÉDICTION APOSTOLIQUE "URBI ET ORBI"

PREMIER SALUT DU PAPE BENOÎT XVI

Loge des bénédictions de la Basilique Vaticane
Mardi 19 avril 2005

 

Cari fratelli e sorelle,

dopo il grande Papa Giovanni Paolo II, i signori cardinali hanno eletto me, un semplice e umile lavoratore nella vigna del Signore.

Mi consola il fatto che il Signore sa lavorare ed agire anche con strumenti insufficienti e soprattutto mi affido alle vostre preghiere.

Nella gioia del Signore risorto, fiduciosi nel suo aiuto permanente, andiamo avanti. Il Signore ci aiuterà e Maria sua Santissima Madre starà dalla nostra parte. Grazie.

 

Chers frères et chères sœurs,

après le grand Pape Jean Paul II, Messieurs les Cardinaux m'ont élu moi, un simple et humble travailleur dans la vigne du Seigneur.

Le fait que le Seigneur sache travailler et agir également avec des instruments insuffisants me console et surtout, je me remets à vos prières, dans la joie du Christ ressuscité, confiant en Son aide constante.

Nous allons de l'avant, le Seigneur nous aidera et Marie, Sa Très Sainte Mère, est de notre côté. Merci.

Site officiel du Vatican


Homélie lors de la Messe inaugurale du Pontificat de Benoît XVI

 

Message aux jeunes francophones lors de JMJ de Madrid (2011) :


"Chers jeunes de langue française, le Christ vous demande aujourd’hui d’être enracinés en Lui

et de bâtir avec Lui votre vie sur le roc qu’il est Lui-même. Il vous envoie pour être

des témoins courageux et sans complexes, authentiques et crédibles !

N’ayez pas peur d’être catholiques, d’en témoigner toujours autour de

vous avec simplicité et sincérité ! Que l’Église trouve en vous et en

votre jeunesse les missionnaires joyeux de la Bonne Nouvelle !"

11:44 Publié dans Pape, Vidéos | Lien permanent | Commentaires (0)

18/04/2015

Décès du Cardinal Francis George

Le Cardinal George est décédé hier soir (17h45 heure belge) des suites d'un cancer.

En raison de ses positions doctrinales et liturgiques, il avait été surnommé le "Ratzinger américain".

Un exemple parmi d'autres d'une prise de position d'un évêque qui ne mâchait pas ses mots : "Sur le question de la défense de la vie, Obama est dans le mauvais camp."

 

> Le Card. George meurt après une longue lutte contre le cancer

 

11049110_906747029371237_6815623765389270025_n.jpg?oh=1c40a8ce8c40771e7edc9b1e6449547e&oe=55A1F8E0

16/04/2015

Prière pour demander à Dieu la grâce de bien employer son temps

O mon Dieu,
que j'ai tant offensé par la perte que j'ai fait,
depuis que je suis au monde,
du temps destiné à la pratique des bonnes oeuvres
pour ma sanctification et pour l'édification du prochain,
et que j'ai consommé au contraire
dans la recherche des choses mondaines et passagères,
ne permettez-pas, mon Dieu,
que j'en abuse plus longtemps;
accordez-moi la grâce que le souvenir du compte
que je dois vous en rendre,
me fasse employer utilement pour mon salut
celui qui me reste à vivre sur la terre,
afin que je puisse, au nom et par les mérites de Jésus-Christ,
acquérir par une continuelle application de mes devoirs,
cette vie éternelle pour laquelle vous m'avez créé.
Ainsi soit-il.

Source : Le bouclier du Chrétien. Imprimatur 1909. Turnhout, Brepols en Dierckx zoon. p. 307

Sainte Famille.jpg

13:59 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

15/04/2015

Fête de la Fraternité des Saints Apôtres à Marche-les-Dames

affiche_fr.jpg

Un autocar est prévu depuis Bruxelles (Place Sainte Catherine). Si vous souhaitez vous y rendre en car, il faut réserver vos places car elles sont limitées. Vous pouvez le faire sur le site de l'église Sainte Catherine, à l'accueil dans l'église ou au +32/497.99.53.02. 

> Site de la Fraternité des Saints Apôtres

3 minutes en vérité avec l'abbé Loiseau : «Nous ne sommes pas chargés de convertir, mais d’annoncer le Christ»