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22/09/2014

Le deuxième missionnaire contaminé par l'Ebola est rapatrié en Espagne

631ea105946ed29cf3064817129406494b7b4b2f.jpgUn avion militaire espagnol a atterri dimanche en Sierra Leone afin de rapatrier à Madrid, dans la nuit ou lundi, un missionnaire catholique contaminé par le virus Ebola, le deuxième ressortissant de ce pays à être touché.

L'avion a décollé à 05H17 GMT dimanche de la base militaire de Torrejon, près de Madrid, et a atterri aux environs de 14H30 GMT à Freetown, en Sierra Leone, a indiqué le ministère de la Défense.

"Il est difficile pour l'instant" d'annoncer l'heure du vol de retour, qui dépendra "du temps de transfert du malade vers l'aéroport et de son embarquement", explique le ministère dans un communiqué.

L'avion militaire médicalisé est équipé d'une "chambre d'isolement". Le personnel voyageant à son bord dispose "de combinaisons imperméables" et de "lunettes, masques, gants et chaussures les isolant des fluides ou particules contaminantes", ajoute le ministère.

A bord de l'appareil voyagaient 14 personnes: huit personnels navigants et six membres de l'équipe médicale militaire.

Âgé de 69 ans et directeur d'un hôpital dans la ville serra-léonaise de Lunsar, Frère Manuel Garcia Viejo "a été testé positivement (pour Ebola) et a exprimé le désir d'être transféré en Espagne", avait expliqué le ministère de la Santé samedi.

Médecin généraliste spécialisé en médecine tropicale, directeur de l'hôpital de Lunsar depuis 12 ans, Manuel Garcia est membre de l'Ordre hospitalier de San Juan de Dios, un ordre catholique romain qui gère l'association caritative Juan Ciudad travaillant avec les victimes d'Ebola.

Il était soigné samedi dans une unité spécialisée à Freetown, selon un communiqué de l'Ordre, dont il est membre depuis 52 ans. Il travaille en Afrique depuis 30 ans.

En août, un prêtre espagnol de 75 ans, Miguel Pajares, avait été le premier Européen atteint d'Ebola à être rapatrié en Europe, puis le premier Européen à succomber au virus.

Contaminé au Liberia, ce missionnaire avait été rapatrié à Madrid et placé en isolement dans le même hôpital madrilène, Carlos III, qui devrait accueillir Manuel Garcia lundi.

Depuis, d'autres étrangers contaminés dans l'ouest de l'Afrique ont été transportés vers leurs pays d'origine. Dernière en date, une infirmière française, volontaire de Médecins sans frontières (MSF) contaminée au Liberia et rapatriée en France dans la nuit de jeudi à vendredi.

L'épidémie d'Ebola sans précédent qui frapppe l'Afrique de l'Ouest depuis le début de l'année a fait 2. 630 morts, principalement au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone, selon l'OMS. (AFP/Jeune Afrique)

L'avion, un Hercules C-130 médicalisé, a atterri aux alentours de 01H00 GMT sur la base militaire de Torrejon, près de Madrid, avant d'être transporté en ambulance jusqu'à un hôpital madrilène, Carlos III, ont rapporté les journalistes. (AFP/Jeune Afrique)

01/09/2014

Le Pape François téléphone à un prêtre irakien qui lui avait écrit "avec ses larmes"

Rome | 29 août 2014 | Robert Cheaib

3359629923.jpgLe Pape François a téléphoné au prêtre irakien Behnam Benoka, travaillant au camp de réfugiés d'Ankawa, à Erbil, dans le Kurdistan irakien, après avoir reçu une lettre de lui. Il a redit son soutien et sa proximité aux Irakiens chrétiens persécutés.

 

Soutien du Pape

Le P. Behnam Benoka avait en effet fait parvenir au Pape un message d'une façon « peu orthodoxe », comme il l'explique à Zenit : profitant de la présence d'un ami, le journaliste Alan Holdren, sur le vol papal de retour de Corée du Sud (13-18 août), le prêtre avait envoyé sa lettre par le système de messagerie “Viber”. Le journaliste avait imprimé le message, pour le remettre au Pape.

Et la réponse ne tarda pas à arriver : dès le 19 août, le Pape appelait le P. Behnam Benoka, exprimant sa profonde émotion et sa gratitude pour les bénévoles à l'oeuvre dans les camps de réfugiés.

Il redisait aussi son "entier soutien" et sa "proximité" aux chrétiens persécutés en assurant qu'il continuerait à faire tout son possible pour soulager leurs souffrances.

Enfin, le Pape donnait sa bénédiction apostolique en demandant au Seigneur pour les réfugiés "le don de la persévérance dans la foi".

Dans une vallée obscure

« Je m’appelle Behnam Benoka, prêtre de Bartella, une petite ville chrétienne des environs de Mossoul. Je suis vice-recteur du séminaire catholique à Ankawa. Mais aujourd'hui je suis sous une tente que j'ai dressée avec un groupe de médecins et de volontaires pour apporter du secours médical à nos frères réfugiés », écrivait le prêtre dans sa lettre.

Il ajoutait : « Saint-Père, la situation de vos brebis est misérable, ils meurent et ils ont faim, ils n'en peuvent plus. Nous, prêtres, religieux et religieuses, nous sommes peu et nous craignons de ne pas pouvoir répondre aux exigences physiques et psychiques de vos enfants et nos enfants ».

Il exprimait aussi sa reconnaissance au Pape pour ses appels publics pour l'Irak et « parce que vous nous portez toujours dans votre cœur, et vous nous mettez sur l'autel où vous célébrez la Messe, pour que Dieu ait pitié de nous et nous enlève ce calice ».

Il concluait : « Je vous écris avec mes larmes, car nous sommes ici dans une vallée obscure au milieu d'un grand troupeau de loups féroces. Sainteté, je crains de perdre vos tout-petits, surtout les nourrissons qui s'affaiblissent davantage chaque jour. Envoyez-nous votre bénédiction pour avoir la force de continuer et de résister encore. Je vous aime, Behnam Benoka ».

(Zenit - traduction d'Anne Kurian)

28/08/2014

L'État Islamique (EIIL) veut un combat final contre les Chrétiens

26 - 08 - 2014 | Andrea Tornielli | VaticanInsider - InfoCatolica | Traduction: Espérance Nouvelle

C'est le professeur Massimo Introvigne, fondateur du Cesnur (Centre d'études sur les nouvelles religions), qui l'affirme. Dans un article pour la 'Nuova Bussola Quotidiana', l'universitaire a analysé une publication multilingue intitulée DABIQ et diffusée par l'EIIL, le groupe islamiste qui a proclamé le Califat islamique en Irak.

Que peut-on découvrir à la lecture de cette publication ?

"Que le marché idéologique islamiste est foisonnant. Et que les ennemis de l'EIIL sont la galaxie dont les Frères Musulmans sont la tête visible, et al-Qaeda. En lisant la revue, on découvre que l'EIIL considère comme fondamentale la mort en Irak en 2006 du terroriste international jordanien Abu Musa al-Zarqawi. Ce dernier s'était différencié de Ben Laden, qui considérait contreproductifs pour al-Qaeda les méthodes de décapitation, qui avaient culminé avec la décapitation du prisonnier nord-américain Nicholas Berg. Zarqawi théorisait le massacre de tous les non sunnites. Ses milices détruisaient en Irak des villages entiers, assassinant tous les habitants."

Que signifie le nom de la revue, 'Dabiq' ?

"C'est le nom d'une ville de Syrie où, selon une célèbre hadith (parole attribuée à Mahomet), viendra à la fin des temps le choc final entre les Musulmans et les Chrétiens, qui ouvrira à l'Islam le chemin vers Rome. Une idéologie apocalyptique. Ainsi nous comprenons pourquoi l'EIIL non seulement ne craint pas, mais espère une intervention contre son territoire de la part des Américains et des Européens, et même des Russes: c'est la raison pour laquelle se multiplient en Syrie les provocations anti-russes."

Pourquoi le Califat autoproclamé veut-il provoquer une intervention occidentale ?

"Les 'Chrétiens' (Européens, Américains, Russes), assimilés à des 'croisés', doivent être attirés au combat en terre d'Islam, et les 'vaincus', après cette invasion 'chrétienne', auront démontré au monde islamique que al-Baghdadi est le véritable Calife, entraînant ainsi tous les Musulmans du monde sous son drapeau."

 

Violences au Nigeria: Mgr Kaigama a "renoncé à tout pour servir Dieu et son peuple"

Alors que des milliers de fidèles en Irak sont traqués dans leur propre pays par les impitoyables radicaux islamistes de « l’État Islamique », le Nigeria subit lui aussi une série d’attaques meurtrières sans réponse efficace du gouvernement. La encore, l’Eglise agit comme elle le peut à travers notamment la présence de Mgr Kaigama, archevêque de Jos.

kaigama.jpgNigéria, le pays le plus peuplé d’Afrique, est assiégé par des forces djihadistes déterminées à imposer leur poigne de fer au moyen d’une implacable campagne meurtrière qui a récemment commencé à enrôler des jeunes filles d’à peine 10 ans pour commettre des attentats suicide. C’est là la situation au Nigeria, où une réponse inefficace et inepte du gouvernement a laissé les dirigeants de l’Église être les dernières personnalités auxquelles les gens font confiance.

« mon devoir est d’être présent »

Parmi ces personnalités se trouve Mgr Ignatius Kaigama, archevêque de Jos, âgé de 56 ans et président de la Conférence des évêques nigérians. Il est l’un des prélats catholiques du pays les plus visibles et courageux. La ville de Jos ayant été le cadre de deux attaques à la bombe de Boko Haram en une seule journée en mai dernier – faisant plus de 100 morts – l’archevêque est clairement en danger. Pourtant, il refuse fermement d’être entouré par des gardes armés lors de ses visites pastorales. « Je n’ai pas de gardes du corps », explique-t-il à l’Aide à l’Église en Détresse, lors d’une récente visite à New York ; « Ça attire les malfaiteurs. » L’archevêque ajoute également : « me protéger moi-même ferait de moi un prisonnier. Cela effraierait les gens. Imaginez si les prêtres se promenaient avec une protection rapprochée ! Nous croyons que Dieu est avec nous. Nous croyons que nous triompherons malgré les machinations » des terroristes.

L’archevêque estime que son devoir est d’« être présent », de rester auprès du peuple, « même si la violence se trouve à proximité. » « Nos dirigeants », déplore-t-il, « sont tout simplement insensibles à la situation des pauvres », tandis que l’Église, malgré ses « possibilités limitées », fait tout son possible pour aider les chrétiens ainsi que les musulmans, en « tendant la main au-delà des divisions politiques et religieuses. »

ACN-20131213-03660.jpgAvant même l’avènement de Boko Haram — qui, dit-il, s’appuie sur des « sympathisants engagés » à l’intérieur et à l’extérieur du Nigeria — l’archevêque a été un pionnier de ce qu’il appelle le « Dialogue de vie. » Il s’agit d’une approche des relations islamo-chrétiennes qui, réaliste quant à la grande fracture théologique entre les deux religions, met l’accent sur la mise en place d’amitiés et de liens au niveau le plus élémentaire. Le « dialogue » reconnaît simplement que « votre vie affecte la mienne, et ma vie affecte la vôtre, » comme le dit l’archevêque.

L’archevêque ne mâche pas ses mots : « lorsque vous tuez et détruisez non seulement des combattants mais aussi des femmes, des enfants et des pauvres, c’est le mal. Ceux qui sont morts sur le marché de Jos étaient des vendeurs d’oranges, d’arachide ou de lait, qui cherchent simplement à gagner un peu d’argent pour la soirée. C’est une expression du mal. »

Il n’est pas étranger à la peur. « Il est normal d’avoir peur », dit l’archevêque, « mais j’ai renoncé à tout pour servir Dieu et son peuple. Pourtant, il est vrai que la mort fait peur à tout le monde. »

17/08/2014

Voyage du Pape en Corée : Paul YUN JI-CHUNG et 123 martyrs béatifiés

VOYAGE APOSTOLIQUE DU PAPE FRANÇOIS
EN RÉPUBLIQUE DE CORÉE
À L'OCCASION DE LA VIe JOURNÉE DE LA JEUNESSE ASIATIQUE
(13-18 AOÛT 2014)

MESSE DE BÉATIFICATION DE
PAUL YUN JI-CHUNG ET 123 COMPAGNONS, MARTYRS
HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

Porte de Gwanghwamun (Séoul)
Samedi 16 août 2014

« Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? » (Rm 8, 35). Par ces paroles, saint Paul nous parle de la gloire de notre foi en Jésus : non seulement le Christ est ressuscité des morts et est monté au ciel, mais il nous a unis à lui, nous rendant participants de sa vie éternelle. Le Christ est victorieux et sa victoire est la nôtre !

Aujourd’hui nous célébrons cette victoire en Paul Yun Ji-chung et en ses 123 compagnons. Leurs noms s’ajoutent à ceux des saints martyrs André Kim Taegon, Paul Chong Hasang et leurs compagnons, auxquels je viens de rendre hommage. Tous ont vécu et sont morts pour le Christ et maintenant ils règnent avec lui dans la joie et la gloire. Avec saint Paul ils nous disent que, dans la mort et la résurrection de son  Fils, Dieu nous a donné la victoire la plus grande de toutes. En effet, « ni la mort, ni la vie, ni les hauteurs ni les abîmes, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Rm 8, 38-39).

La victoire des martyrs, leur témoignage rendu à la puissance de l’amour de Dieu, continuent à porter des fruits encore aujourd’hui en Corée, dans l’Église qui grandit par leur sacrifice. La célébration du bienheureux Paul et de ses compagnons nous donne l’occasion de revenir aux premiers moments, aux aurores de l’Église en Corée. Elle vous invite, catholiques coréens, à rappeler les grandes choses que Dieu a faites en cette terre, et à garder comme un trésor l’héritage de foi et de charité que vos ancêtres vous ont confié.

Dans la mystérieuse providence de Dieu, la foi chrétienne n’est pas parvenue sur les rivages de Corée par des missionnaires ; elle y est entrée par les cœurs et les esprits des Coréens eux-mêmes. Elle a été stimulée par la curiosité intellectuelle, par la recherche de la vérité religieuse. Dans une rencontre initiale avec l’Évangile, les premiers chrétiens coréens ont ouvert leurs esprits à Jésus. Ils voulaient en savoir davantage sur ce Christ qui a souffert, est mort et est ressuscité des morts. Le fait d’apprendre quelque chose sur Jésus a vite conduit à une rencontre avec le Seigneur lui-même, aux premiers baptêmes, au désir d’une vie sacramentelle et ecclésiale accomplie, et aux débuts d’un engagement missionnaire. Il a aussi porté ses fruits dans des communautés qui tiraient leur inspiration de l’Église primitive, dans laquelle les croyants étaient vraiment un seul cœur et une seule âme, sans tenir compte des traditionnelles différences sociales, et avaient tout en commun (Cf. Ac 4, 32).

Cette histoire nous en dit long sur l’importance, la dignité et la beauté de la vocation des laïcs ! Je salue les nombreux fidèles laïcs présents ici, en particulier les familles chrétiennes qui, chaque jour, par leur exemple, éduquent les jeunes à la foi et à l’amour réconciliateur du Christ. De manière spéciale je salue les nombreux prêtres présents. Par leur généreux ministère ils transmettent le riche patrimoine de foi, cultivé par les générations passées de catholiques coréens.

L’Évangile d’aujourd’hui contient un message important pour nous tous. Jésus demande au Père de nous consacrer dans la vérité et de nous garder du monde. Avant tout, il est significatif que, alors que Jésus demande au Père de nous consacrer et de nous garder, il ne lui demande pas de nous retirer du monde. Nous savons qu’il envoie ses disciples pour qu’ils soient un levain de sainteté et de vérité dans le monde : le sel de la terre, la lumière du monde. En cela, les martyrs nous indiquent la route.

Quelque temps après que les premières semences de la foi aient été plantées en cette terre, les martyrs et la communauté chrétienne ont dû choisir entre suivre Jésus ou le monde. Ils avaient entendu l’avertissement du Seigneur, que le monde les haïrait à cause de lui (Jn 17, 14) ; ils savaient le prix d’être disciples. Pour beaucoup cela a signifié la persécution et, plus tard, la fuite dans les montagnes, où ils formèrent des villages catholiques. Ils étaient prêts à de grands sacrifices et à se laisser dépouiller de tout ce qui pouvait les éloigner du Christ : les biens et la terre, le prestige et l’honneur, puisqu’ils savaient que seul le Christ était leur vrai trésor.

Aujourd’hui, très souvent, nous faisons l’expérience que notre foi est mise à l’épreuve du monde, et, de multiples manières, il nous est demandé de faire des compromis sur la foi, de diluer les exigences radicales de l’Évangile et de nous conformer à l’esprit du temps. Et cependant les martyrs nous rappellent de mettre le Christ au dessus de tout, et de voir tout le reste en ce monde en relation avec lui et avec son Royaume éternel. Ils nous provoquent à nous demander s’il y quelque chose pour laquelle nous serions prêts à mourir.

De plus, l’exemple des martyrs nous enseigne l’importance de la charité dans la vie de foi. C’est la pureté de leur témoignage au Christ, manifesté par l’acceptation de l’égale dignité de tous les baptisés, qui les a conduits à une forme de vie fraternelle qui défiait les structures sociales rigides de leur temps. C’est leur refus de diviser le double commandement de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain qui les a portés à une si grande sollicitude à l’égard des nécessités de leurs frères. Leur exemple a beaucoup à nous dire, à nous qui vivons dans des sociétés où, à côté d’immenses richesses, grandit silencieusement la plus abjecte pauvreté ; où le cri des pauvres est rarement écouté ; et où le Christ continue à appeler, nous demandant de l’aimer et de le servir en tendant la main à nos frères et sœurs dans le besoin.

Si nous suivons l’exemple des martyrs et croyons en la parole du Seigneur, alors nous comprendrons la sublime liberté et la joie avec laquelle ils sont allés à la rencontre de la mort. De plus, nous verrons que la célébration d’aujourd’hui embrasse les innombrables martyrs anonymes, dans ce pays et dans le reste du monde, qui, spécialement au siècle dernier, ont offert leur vie pour le Christ et ont souffert de lourdes persécutions à cause de son nom.

Ce jour est un jour de grande joie pour tous les Coréens. L’héritage du bienheureux Paul Yun Ji-chung et de ses compagnons – leur rectitude dans la recherche de la vérité, leur fidélité aux grands principes de la religion qu’ils ont choisi d’embrasser, ainsi que leur témoignage de charité et de solidarité envers tous – tout cela fait partie de la riche histoire du peuple coréen. L’héritage des martyrs peut inspirer tous les hommes et femmes de bonne volonté à œuvrer en harmonie pour une société plus juste, libre et réconciliée, contribuant ainsi à la paix et à la défense des valeurs authentiquement humaines, dans ce pays et dans le monde entier.

Puissent les prières de tous les martyrs coréens, en union avec celles de la Vierge Marie, Mère de l’Eglise, nous obtenir la grâce de persévérer dans la foi et en toute œuvre bonne, dans la sainteté et dans la pureté de cœur, et dans le zèle apostolique pour témoigner de Jésus en cette nation bien-aimée, dans toute l’Asie et jusqu’aux extrémités de la terre.

Amen.

Homélie du Pape sur le site du Vatican

Prions pour notre Saint-Père, son voyage et les chrétiens d'Asie

14/08/2014

Chrétiens face à l'Islam: les Saints Martyrs d'Otrante (14 août)

(Lettre de l'Abbaye Saint-Joseph de Clairval)

2690809106.jpgLe 12 mai 2013, lors de la canonisation des martyrs d’Otrante, le Pape François disait: «Aujourd’hui, l’Église propose à notre vénération une foule de martyrs qui ont été appelés ensemble au témoignage suprême rendu à l’Évangile, en 1480. Environ huit cents personnes, qui avaient survécu au siège et à l’invasion d’Otrante, ont été décapitées aux environs de la ville. Elles refusèrent de renier leur foi et elles moururent en confessant le Christ ressuscité. Où ont-elles trouvé la force de rester fidèles? Justement dans la foi qui fait voir au-delà des limites de notre regard humain, qui, au-delà de la frontière de la vision terrestre, fait contempler les cieux ouverts – comme le dit saint Étienne – et le Christ vivant à la droite du Père (cf. Ac 7, 55-56).»

entrada%2Btriunfal.jpgDans le dernier quart du xve siècle, l’expansion conquérante de l’Empire ottoman représente pour la chrétienté une menace redoutable. Au xie siècle, les Turcs seldjoukides venus d’Asie centrale, qui ont adhéré à l’islam, ont envahi l’Empire byzantin. À partir de 1299, le prince Osman, qui laissera son nom à la dynastie ottomane, unit les clans turcs sous sa domination et menace l’Empire byzantin jusque dans son centre. En 1453, les Turcs entrent en vainqueurs à Constantinople, la “seconde Rome”. Le sultan ottoman Mehmet (Mahomet) II, après avoir profané l’antique basilique Sainte-Sophie, la transforme en mosquée. Tout l’Orient chrétien et déjà une partie des Balkans sont désormais aux mains des musulmans. Mais le conquérant ne veut pas en rester là: son objectif est de soumettre toute l’Europe pour en faire une terre d’islam.

> Lire l'histoire des Saints Martyrs d'Otrante

Extrait publié avec l'autorisation de l'Abbaye Saint-Joseph de Clairval, requise et nécessaire pour toute reproduction complète ou partielle de la Lettre de l'Abbaye sur un site internet ou un support papier.

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16/07/2014

"Priez pour la paix de Jérusalem!" supplie le père Madros, prêtre palestinien

Le père Peter Hanna Madros est un prêtre palestinien du Patriarcat latin de Jérusalem. Bien que ses propos sur la charité et la vérité puissent sembler s'adresser à certains cardinaux à propos du prochain Synode sur la famille, c'est ici à tous les fidèles catholiques qu'il s'adresse au sujet de la situation en Terre Sainte, avec une supplication aussi simple que dramatique: "Priez pour la paix de Jérusalem!"

01/07/2014

La coupe du monde vue par les Brésiliens

 

Les péchés qui crient vers le Ciel

Catéchisme de l’Église catholique, articles 1867 à 1869:

1867 La Tradition catéchétique rappelle aussi qu’il existe des " péchés qui crient vers le ciel ". Crient vers le ciel : le sang d’Abel (cf. Gn 4, 10) ; le péché des Sodomites (cf. Gn 18, 20 ; 19, 13) ; la clameur du peuple opprimé en Egypte (cf. Ex 3, 7-10) ; la plainte de l’étranger, de la veuve et de l’orphelin (cf. Ex 22, 20-22) ; l’injustice envers le salarié (cf. Dt 24, 14-15 ; Jc 5, 4).

1868 Le péché est un acte personnel. De plus, nous avons une responsabilité dans les péchés commis par d’autres, quand nous y coopérons :

– en y participant directement et volontairement ;

– en les commandant, les conseillant, les louant ou les approuvant ;

– en ne les révélant pas ou en ne les empêchant pas, quand on y est tenu ;

– en protégeant ceux qui font le mal.

1869 Ainsi le péché rend les hommes complices les uns des autres, fait régner entre eux la concupiscence, la violence et l’injustice. Les péchés provoquent des situations sociales et des institutions contraires à la Bonté divine. Les " structures de péché " sont l’expression et l’effet des péchés personnels. Elles induisent leurs victimes à commettre le mal à leur tour. Dans un sens analogique elles constituent un " péché social " (cf. RP 16).

 

Liens vers les vidéos ci-dessus en grand format avec sous-titres français, dans l'ordre de gauche à droite et de haut en bas: [1] - [2] - [3] - [4] - [5] - [6]

 

Entre la coupe du monde et la coupe du salut, laquelle attire les foules, laquelle choisir ?

"Entrez par la porte étroite ; car large est la porte, et spacieuse la voie qui conduit à la perdition, et nombreux sont ceux qui y passent ; mais étroite est la porte, et resserrée la voie qui conduit à la vie, et il en est peu qui la trouvent ! Gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous sous des vêtements de brebis, mais au dedans sont des loups rapaces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez : cueille-t-on du raisin sur les épines, ou des figues sur les ronces ? Ainsi tout arbre bon porte de bons fruits, et tout arbre mauvais porte de mauvais fruits. Un arbre bon ne peut porter de mauvais fruits, ni un arbre mauvais porter de bons fruits." (Matthieu 7, 13-18)

"Adultères, ne savez-vous pas que l’amitié du monde c’est l’inimitié contre Dieu ? Quiconque veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu." (Jacques 4,4)

"N'aimez ni le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui." (1 Jean 2, 15)

 

18/06/2014

État islamique en Irak: zéro chrétien à Mossoul

Portes Ouvertes | 18 juin 2014

« Priez pour la paix en Irak ! » Alors que les derniers chrétiens de Mossoul ont pris la fuite, des familles ont pu trouver refuge dans des églises.

3187954« Nous n’avons même pas pu prendre nos chaussures, nous avons dû fuir en sandales ! » explique une chrétienne de Mossoul, qui a tout quitté un quart d’heure avant l’arrivée de l’EIIL, l’Etat Islamique en Irak et au Levant.

Ces derniers sont des islamistes radicaux sunnites, ils se sont emparés de Mossoul le 10 juin dernier. Des milliers de réfugiés se trouvent maintenant à Erbil, capitale de la région autonome du Kurdistan, située à 88 kilomètres à l’est de Mossoul.

« Dieu est bon tout le temps »

Un collaborateur de Portes Ouvertes a pu s’entretenir avec cinq familles qui sont maintenant réfugiées dans une église locale. «Maintenant, il y a zéro chrétien à Mossoul. La situation était déjà mauvaise, mais nous n’en sommes jamais arrivés à ce point » raconte un des réfugiés. Une femme plus âgée nous explique comment son voyage pour quitter Mossoul s’est déroulé : « Nous avons vu beaucoup de personnes qui pleuraient, et qui étaient très énervées. Mais nous disions : « ‘Ô Dieu, Tu es bon. Merci pour cette paix que nous avons (…)» Un responsable d’église ajoute « Dieu est bon, tout le temps ! », « Priez pour la paix en Irak. Nous avons eu bien assez de guerres. Il n’y a plus un seul endroit sûr ici. »

> Lire la suite sur Portes Ouvertes

 

L'État islamique s'impose en Irak: pas de pitié

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Faut-il publier les terribles images de massacres de prisonniers diffusées par les jihadistes pendant leur offensive fulgurante en Irak? Oui, répond l'AFP sur son blog Making-of. A condition de s'entourer des plus extrêmes précautions.

Souvent insoutenables, les photos postées sur les réseaux sociaux par l'Etat islamique d'Irak et du Levant (EIIL) sont aussi les seules informations visuelles provenant d'endroits où aucun journaliste ne peut accéder sans risquer la mort ou l'enlèvement.

"Il faut montrer ce qui s'est passé", explique sur AFP Making-of Patrick Baz, responsable de la photo à l'agence pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. "Ces photos sont les seuls témoignages disponibles. Certes, elles sont faites avant tout à des fins de propagande pour terroriser l'ennemi mais il s'agit d'illustrations qui vont entrer dans l'histoire."

Mais l'AFP n'utilise pas les images de violence gratuite dont la valeur informative est nulle (comme celles de militants brandissant des têtes décapitées). Et au moindre soupçon de truquage, les photos récupérées sur internet sont passées au crible de Tungstène, un logiciel d'avant-garde de détection de retouches photographiques. (DHnet)

> Les images des actions de l'État islamique en Irak

 

"Aimez vos ennemis" (Mt 5, 44). Une phrase qui fera peut-être vibrer le cœur d'un musulman, mais on aura beau chercher, on ne la trouvera jamais dans le Coran.

22:25 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)