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28/11/2013

Les jeunes, la mort, le sens de la vie

Témoignage recueilli dans le cadre de l'exposition "6 milliards d'autres" de Yann-Arthus Bertrand, devenue projet "7 milliards d'autres": http://www.7billionothers.org/fr

 

27/11/2013

Faut-il adopter l'euthanasie des enfants?

Par le Dr Catherine Stryckmans.

Présidente de la commission éthique de l'Association belge des praticiens de l'art infirmier.

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Que pensez-vous de l'extension de la loi euthanasie aux mineurs ?

Cela va trop vite. Je m’interroge sur l’urgence, la nécessité et l’opportunité de cette extension. A-t-on réfléchi aux impacts de cette loi sur les parents, les frères et les sœurs ? Le projet de loi avance que l’enfant doit faire la demande mais que les parents devront être d’accord. Quelles seront les conséquences pour eux ? Comment vont-ils porter ce poids d’avoir refusé l’euthanasie ou d’avoir dit oui ? La maladie leur est déjà tellement difficile à vivre. La perspective de la mort de l’enfant met les familles en difficulté profonde voire les déchire. Que peut-il se passer ? De plus en plus de familles sont recomposées. Il faudrait donc l’accord des deux parents. Généralement, autour d’un enfant malade, les gens arrivent à faire des concessions et retrouvent une forme d’entente. Mais quand un des parents n’est jamais d’accord avec l’autre, juste pour le plaisir de lui faire mal ? Que peut-il se passer ? Et quel est l’impact pour le frère ou la sœur qui entend que papa et maman sont d’accord pour tuer plus vite - quelque part, c’est cela - son frère ou sa sœur ? Peut-on y réfléchir ? Autre interrogation : quand un adulte demande l’euthanasie, il prend sa décision. L’enfant, lui, va être obligé de passer par un tas d’entretiens - pédopsychiatre, pédiatre traitant, etc. - pour vérifier s’il est en souffrance, s’il a compris la portée de sa demande, si les parents sont d’accord,… Où est sa liberté ? Ce projet manque de réflexion.

Selon votre expérience, beaucoup de mineurs demandent-ils l’euthanasie ?

D’abord, on n’a pas de recul suffisant par rapport à la première loi. On n’a pas de statistique fiable. Existe-t-il une vraie demande chez les jeunes ? Entre un adolescent de 17 ans et un adulte de 18 ans, la marge n’est pas grande. Or, les chiffres actuels montrent les demandes très peu nombreuses d’euthanasie pour les 18-25 ans. Ensuite, selon mon expérience et celles des équipes où j’ai travaillé, on n’a jamais connu de demande d’euthanasie d’un mineur. Je m’explique. Les soignants, sur le terrain, ne sont pas d’accord sur ce qu’est une euthanasie. Pour eux, une sédation terminale - l’administration de médicaments qui à court terme vont endormir paisiblement la personne - est une euthanasie, pas selon les termes de la loi. On dit qu’il y a des demandes. Des demandes de quoi ? D’euthanasie au sens de la loi ? Ou de "Laissez-moi tranquille ! Non, je ne recommencerai pas une xième chimio ou une nouvelle greffe de foie ! J’en ai marre de vos traitements qui ne servent à rien ! Laissez-moi finir mes jours paisiblement ! Fichez-moi la paix." Voilà les demandes de jeunes que nous entendons. Mais ils ne demandent pas de mourir, ils demandent de terminer leur vie paisiblement. Cet été nous avons connu deux jeunes qui ont décidé de profiter de ce qu’il leur reste avec sérénité et en accord de tous. Y a-t-il, chez les mineurs, une vraie demande d’euthanasie, c’est-à-dire de mourir directement via une injection ? Je ne crois pas.

 

 Source: La Libre Belgique.

Euthanasie des enfants: ils accélèrent le rythme

La proposition est passée en commissions Affaires sociales et Justice au Sénat belge.

Plusieurs étapes nous séparent encore d'une éventuelle adoption de cette loi criminelle: le vote en séance plénière au Sénat, et le vote au Parlement.


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Éthique anthropologique: échos de la résistance en Belgique et ailleurs

 

Les Veilleurs Debout: plus forts que la dispersion

Ne soyez pas naïfs, dites STOP à l'euthanasie

Réplique d'un médecin gériatre à son confrère sur l'euthanasie

Réplique d'un médecin gériatre à son confrère sur l'euthanasi - See more at: http://www.cqv.qc.ca/fr/replique-dun-medecin-geriatre-son-confrere-sur-leuthanasie#sthash.Eu5r9fI9.dpuf

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La guerre du langage

Ni euthanasie, ni acharnement thérapeutique

Opposition à l'euthanasie des mineurs: 11 arrestations à Bruxelles

Ils étaient à peu près vingt-sept Veilleurs Debout, à 3 mètres de distance les uns des autres, pacifiques, silencieux devant le Parlement belge vers 18 heures pour montrer leur opposition à l’extension aux mineurs d'âge de la loi dépénalisant l’euthanasie. Ceux qu’on appelle les Veilleurs ne font qu’arriver, en dépit des intimidations de la police, présente depuis le début de la soirée.
Le premier groupe de Veilleurs ayant été dispersé, 11 autres Veilleurs arrivent et prennent également position en silence. Les forces de l'ordre interviennent à nouveau et leur attachent les mains derrière le dos avant de les embarquer au poste de police. Une occasion qu'ont saisie les Veilleurs pour partager sereinement avec les policiers les raisons de leur opposition à cette loi. "Je fais mon devoir, mais je suis de tout cœur avec vous", leur déclare l'un d'entre eux.
Entre-temps d'autres Veilleurs ont continué d'affluer, mais sont très vite dispersés par la police. Et à 22h les 18 Veilleurs qui avaient réussi à se poster à nouveau devant le Parlement décident de se disperser à leur tour.

Ces citoyens belges qui s'engagent publiquement contre un élargissement régulier par étapes de la loi dépénalisant l'euthanasie sont de plus en plus nombreux. Ce mercredi 27 novembre, c'est l'euthanasie des mineurs qui sera discutée au Sénat. En attendant les débats sur la prochaine étape de l'élargissement. Les déments, les enfants prématurés, les dépressifs, les handicapés,... Les sénateurs préfèrent traiter un "problème" à la fois.

 

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Mardi soir devant le Sénat, les policiers étaient encore plus nombreux que les Veilleurs

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Des veilleurs au poste de police:

pour rester en liberté, mieux vaut être d'accord avec les sénateurs

25/11/2013

Euthanasie: avant le vote au Sénat, grande mobilisation mardi soir

Les Jeunes pour la Vie lancent un appel pour une mobilisation plus importante la veille du vote de la proposition de loi au Sénat. Pour rappel, il s'agit de l'euthanasie des mineurs: une étape parmi d'autres dans le processus de déshumanisation de la médecine.

Si l'opposition existe, alors l'humanité subsiste.

Au-delà de la prolifération des lois inhumaines, la froide indifférence ne vaincra pas la force de l'amour ni celle de nos consciences: être là pour défendre en toute circonstance ceux dont on veut se débarrasser à moindres frais sous prétexte d'une pitié fallacieuse, voilà le combat. Sommes-nous encore capables de dire non à l'assassinat des malades, ou cette indifférence généralisée a-t-elle irrémédiablement glacé nos cœurs?

Plus que jamais, il est urgent de faire entendre notre voix dans ce débat sur l'euthanasie. Mercredi les sénateurs voteront pour ou contre l'élargissement de l'euthanasie aux mineurs. Vous pouvez faire la différence. Se taire, ne rien faire est se rendre complice!
Voici notre proposition: faire de cette veillée mardi un grand évènement. Venez-y nombreux. Certains ont émis l'idée de venir entre 18 et 22h. Vous pourrez donc tous nous rejoindre. Nous nous relayerons donc devant le Sénat (Place de la Nation, 1), sur le trottoir de la rue de la Loi. Si jamais vous n'y voyez encore personne, ce n'est pas un problème. Restez surtout! Vous serez le premier, mais certainement pas le dernier! L'important est la chaîne humaine que nous formerons pour défendre nos concitoyens!
Autre idée: amenez une bougie!

ATTENTION
Ce n'est pas une manifestation! Les manifestations doivent obtenir un accord préalable de la police.
Nous respecterons la norme légale d'une distance minimale de 3 mètres entre chaque veilleur debout. Ainsi, nous agirons en toute légalité en évitant l'effet de rassemblement.
Merci de respecter la distance et le silence pendant toute la durée de la protestation (sauf pour parler individuellement avec les passants qui souhaitent être informés sur les projets de loi et sur la pratique de l'euthanasie dans notre pays). Si vous souhaitez discuter par après avec d'autres veilleurs debout, veuillez quitter les lieux le plus rapidement possible. Tout attroupement devant le Sénat est à proscrire absolument.

Informations pratiques: Veilleurs debout à Bruxelles.

14/11/2013

Interview d'un Veilleur debout à Bruxelles

Par Médias-Presse-Info. L'étudiant interrogé s'est exprimé à titre personnel.

Exclu: notre interview d’une des Sentinelles Belgique

Depuis quelques semaines, nous voyons apparaître des Sentinelles en Belgique pour s’opposer au projet de loi sur l’extension de l’euthanasie, en discussion au Sénat. L’une d’elles a accepté de répondre à nos questions. Paul Forget est étudiant en droit à l’Université Saint-Louis à Bruxelles. Nous avons abordé  le projet de loi, la création du mouvement, la réceptivité du public…

1) Tout d’abord, même si notre site a déjà abordé la question de l’euthanasie en Belgique, pourriez-vous succinctement parler du projet de loi relatif à son extension discuté au Sénat ?

Actuellement, malgré de graves problèmes éthiques dénoncés par des professionnels du droit et de la santé ainsi que des dérives – fréquentes euthanasies sans consentement, de prisonniers, de mineurs et déments – dont aucune n’ont jamais été déposées devant la justice par la commission de contrôle, il est question d’étendre la loi de 2002 (dépénalisant l’euthanasie pour les adultes), aux enfants et aux déments. Sous réserve de l’accord de médecins, un enfant pourrait obtenir la mort, avec ou sans le consentement de ses parents, ainsi qu’on le voit dans l’une des propositions de loi : http://www.senate.be/www/webdriver?MItabObj=pdf&MIcol...

2) Depuis quelques semaines, on voit apparaître des Sentinelles en Belgique. Le phénomène est-il directement inspiré des Sentinelles en France ? Avez-vous des contacts avec eux ?

Beaucoup de jeunes en Belgique ont suivi le débat français autour du mariage dit « pour tous », personnellement j’ai pu rencontrer des jeunes de France lors de l’Université d’Été pour Tous qu’ils avaient organisée, afin de voir ce qui a permis ce déclic. Quoi qu’il en soit, les nombreuses initiatives créées par les Français ont pu inspirer certains d’entre nous dans la manière de se lever pour défendre les valeurs de notre civilisation. Ainsi, il y a également eu des Veilleurs au sein de quartier européen à Bruxelles. L’essentiel du contact belgo-français s’est donc fait par les réseaux sociaux de manière indirecte.

3) L’exemple français a-t-il suscité un espoir dans les défenseurs de la vie et de la famille en Belgique ?

Certainement. Nous avons vu une masse populaire se lever comme jamais auparavant, cette France qu’une journaliste a appelé la « France bien élevée » s’est montrée déterminée. Nous espérons un réveil aussi en Belgique afin de pouvoir reconstruire dès demain ce qui a été démoli d’une manière particulièrement violente ces dernières années avec les lois sur l’avortement, le mariage, l’euthanasie, la recherche sur les embryons humains, etc.

4) La création a-t-elle été spontanée, de bouche à oreille, ou y a-t-il eu concertation ? Comment vous êtes-vous retrouvés ?

Les premières initiatives de Sentinelles étaient à quatre ou cinq amis après nous être concertés. À présent, le bouche-à-oreille a fait son œuvre et nous sommes une douzaine deux fois par semaine. Je ne connais pas la plupart des personnes présentes et de nouveaux visages apparaissent chaque fois.

5) En général, arrivez-vous à dialoguer avec les passants ? Sont-ils réceptifs à vos arguments ?

Oui, si les sondages dans la presse donnent une majorité de Belges favorables à une extension de la loi, force est de constater que les passants qui nous posent des questions (parfois des voitures s’arrêtent…) sont très majoritairement choqués que de tels projets risquent d’entrer en vigueur. Beaucoup ne sont pas au courant qu’un débat a lieu, ce qui laisse à penser qu’il n’y a pas eu suffisamment de débat public, surtout en sachant qu’aucun programme politique ne traitait de cela, lors des dernières élections…

6) Quel accueil vous réserve la presse ? A-t-elle déjà évoqué votre action ?

Il y a trois semaines, la radio publique (RTBF) était présente, il y a deux semaines, la télévision (idem). Un journaliste de Famille Chrétienne est également venu. Il n’y a pas encore eu, à ma connaissance, de publication dans ces médias.

7) En général, on remarque en Belgique un consensus sur le « mariage » homosexuel ou l’euthanasie, à quoi cela est-il dû ?

Bonne question. Comment est-il possible qu’un pays qui, pendant pratiquement toute la durée du XXe siècle, a vu défiler des premiers ministres démocrates-chrétiens soit l’un des pays les plus éloignés des valeurs judéo-chrétiennes sur le plan éthique ?

La Belgique tire ses fondements d’un principe de compromis. Ainsi, vu la diversité rencontrée à plusieurs niveaux (idéologique, linguistique, politique…), le Belge s’est accoutumé d’un centrisme d’État lié à des gouvernements de coalition qui allient démocrates-chrétiens, socialistes et libéraux.

Mais force est de constater que le compromis tend à se déplacer toujours plus, année après année, vers une conception effrayante du progrès. En 2002, il était inimaginable, y compris pour les plus virulents promoteurs de l’euthanasie, de l’étendre aux enfants ; de même, personne n’avançait l’idée d’ouvrir l’adoption aux couples homosexuels… L’un comme l’autre se sont ou seront imposés comme une évidence en culpabilisant progressivement ceux qui ne seraient pas d’accord.

8) Seuls des conflits entre partis peuvent retarder le vote de la loi, qui sans aucun doute sera votée. Votre action est donc plus un signe de protestation pour dire « non les Belges ne sont pas tous d’accord » ?

Exactement. L’action a une mesure hautement symbolique. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’une manifestation, qui sont interdites devant le Sénat et la zone autour du Parc Royal et du Palais (d’où une intervention musclée de la police il y a quinze jours, lorsque la télévision était présente). En conscience, nous ne pouvons rester silencieux, entende qui voudra entendre…

Nous remercions Paul Forget d’avoir répondu à nos questions. Vous pouvez retrouver sa page About.me  ou son profil twitter.

04/11/2013

Parlez-vous le "Gender"? - Conférence à Bruxelles lundi 18 novembre 2013 à 19h30

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02/11/2013

Un homme digne

Oui,ça existe encore. Un homme digne.

"Les mentalités changent ces temps-ci à cause des touristes.

Celui qui n’a même pas une pièce dans sa poche, on lui dit : « Si tu cours, je te paie », alors il court. « Si tu danses, je te paie », alors il danse. S’il reçoit de l’argent, tu crois vraiment qu’il ne va pas le faire ? Moi je préfère rester au fond de ma grotte plutôt que de danser pour de l’argent. Chacun a un cerveau pour réfléchir. Moi, c’est grâce à mon travail que je vis. Alors je ne ferai jamais des bêtises pareilles. Jamais je ne trahirai la mémoire de mes ancêtres pour gagner ma vie. Je ne le ferai jamais. Jamais."

31/10/2013

Votre visage, vos amis, votre vie bientôt dans les publicités de Google

google-is-watching-you.pngEt ce n'est pas une blague : il a suffi à Google de changer ses conditions d’utilisation et le tour est joué : 

"Nous avons apporté trois changements : Premièrement, nous avons clarifié comment votre nom et votre photo de profil peuvent s’afficher dans les produits Google (y compris dans les avis, la publicité et d’autres contextes commerciaux)". 

Bien sûr, moins on laisse des traces de soi sur internet et sur les réseaux sociaux en particulier, mieux on se porte. Mais tout n'est pas perdu : il y a une issue avant de supprimer de vos comptes toutes vos données privées qui seront de toute façon conservées par les sites en question : 

"Heureusement vous pouvez désactiver un paramètre immédiatement si vous ne voulez pas que votre figure apparaisse un peu partout sur le web en tant que recommandation auprès de vos amis" (suite et démonstration).

Source: Le Salon Beige.