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03/08/2013

Le Pape Benoît XVI parle de l'intolérance dans l'Église: "Il faut cesser de bannir l'ancienne liturgie"

« Q : Est-il inconcevable, pour lutter contre cette manie de tout niveler et ce désenchantement, de remettre en vigueur l’ancien rite ?
R : Cela seul ne serait pas une solution. Je suis certes d’avis que l’on devrait accorder beaucoup plus généreusement à tous ceux qui le souhaitent le droit de conserver l’ancien rite. On ne voit d’ailleurs pas ce que cela aurait de dange­reux ou d’inacceptable. Une communauté qui déclare sou­dain strictement interdit ce qui était jusqu’alors pour elle tout ce qu’il y a de plus sacré et de plus haut, et à qui l’on présente comme inconvenant le regret qu’elle en a, se met elle-même en question. Comment la croirait-on encore ? Ne va-t-elle pas interdire demain ce qu’elle prescrit aujour­d’hui ? [...] Des centres où la liturgie est célébrée sans affectation, mais avec respect et grandeur, attirent, même si l’on ne comprend pas chaque mot. C’est de tels centres, qui peu­vent servir de critères, que nous avons besoin. Malheureusement, la tolérance envers des fantaisies aven­tureuses est chez nous presque illimitée, mais elle est pra­tiquement inexistante envers l’ancienne liturgie. On est sûrement ainsi sur le mauvais chemin. »

(Benoît XVI/Joseph Ratzinger, Le sel de la terre, 1997, éd. Flammarion/Cerf, p. 172-173)

« Pour la formation de la conscience dans le domaine de la liturgie, il est important aussi de cesser de bannir la forme de la liturgie en vigueur jusqu'en 1970. Celui qui, à l'heure actuelle, intervient pour la validité de cette liturgie, ou qui la pratique, est traité comme un lépreux : c'est la fin de toute tolérance. Elle est telle qu'on n'en a pas connue durant toute l'histoire de l'Église. On méprise par là tout le passé de l'Église. Comment pourrait-on avoir confiance en elle au présent, s'il en est ainsi. J'avoue aussi que je ne comprends pas pourquoi beaucoup de mes confrères évêques se soumettent à cette loi d'intolérance, qui s'oppose aux réconciliations nécessaires dans l'Église sans raison valable. »

(Benoît XVI/Joseph Ratzinger, Voici quel est notre Dieu, 2005, éditions Plon/Mame, p.291)

« Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l’Eglise, et de leur donner leur juste place. »

(Benoît XVI, Lettre aux évêques accompagnant le motu proprio Summorum Pontificum, 7 juillet 2007, Libreria Editrice Vaticana)

22/07/2013

Le Bx Pape Jean-Paul II aux catholiques: "Soyez fidèles à la Tradition de l'Église"

 Lu sur Pro Liturgia

* 10/7/2013 : Dans son Motu proprio « Ecclesia Dei adflicta » du 2 juillet 1988, le [Bienheureux] Pape Jean-Paul II demandait à tous les fidèles de réfléchir à leur attachement à la Tradition de l’Eglise authentiquement interprétée par le Magistère ecclésiastique, ordinaire et extraordinaire, spécialement dans les Conciles œcuméniques, depuis Nicée jusqu'à Vatican II ; et il enjoignait de manifester cet attachement en refusant toutes les interprétations erronées et les applications arbitraires et abusives en matière doctrinale, liturgique et disciplinaire.
Obéir aux injonctions du défunt Pape conduirait à refuser aujourd’hui (…) [certaines] messes paroissiales (…) célébrées à partir d’ « interprétations arbitraires et abusives » qui ont conduit Mgr Marc Aillet, Evêque de Bayonne, à parler de blessures infligées à la liturgie, et Benoît XVI à évoquer des déformations à la limite du supportable infligées au rite romain. (...)

14/07/2013

Mgr Brouwet : « C’est l’Esprit Saint qui anime la liturgie »

 La soif qu’ont les jeunes prêtres et séminaristes de trouver Dieu dans et à travers la liturgie, a retenu l’attention de l’hebdomadaire Famille Chrétienne qui y a consacré la couverture et un dossier de 8 pages de son numéro 1849 du 22 juin 2013. Les jeunes prêtres et séminaristes ne sont pas seuls : c’est toute une génération de jeunes chrétiens qui porte les fruits des enseignements et de la prière du Bienheureux Pape Jean-Paul II et du Pape Benoît XVI. Mais aussi des évêques, comme Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes. Voici la retranscription de son entretien de deux pages pour Famille Chrétienne :

« C’est à l’évêque de donner l’exemple »
Les séminaristes attendent de leur évêque une attention particulière pour la liturgie. Entretien avec Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes.

insert_20130709151033_ima395.JPGPropos recueillis par Jean-Marie Dumont pour le n° 1849 de Famille chrétienne

1) Quels changements percevez-vous dans la relation des jeunes prêtres et des séminaristes à la liturgie ?
 Je perçois une triple prise de conscience. En premier lieu, les jeunes semblent réaliser davantage que la liturgie s’adresse à Dieu, que son but est de Le louer, L’honorer, Le glorifier ; et que c’est vers Lui que tend toute l’action liturgique. Ils redécouvrent aussi que Dieu est l'acteur principal de la liturgie : c’est l’Esprit Saint qui nous apprend à prier, qui « anime » la liturgie.
 Ce n’est donc pas le prêtre ou la communauté locale qui « se saisissent » de la liturgie. Ils la reçoivent de l’Église. C’est le sens d’une attention plus grande aux rubriques. Les jeunes prêtres perçoivent enfin, avec une acuité renouvelée, que la liturgie n’est pas seulement une œuvre de la raison, mais qu’elle passe par la beauté, le ravissement. 
 
2) Qu’est-ce que cela modifie dans la pratique ?
Dans les faits, on sort d’un état d’esprit trop rationalisant et on tourne progressivement le dos à une sorte de minimalisme liturgique. On réalise que, pour louer Dieu et contempler l’invisible, l’expérience de la beauté est nécessaire à l’assemblée. Le prêtre, enfin, se perçoit moins comme animateur de la liturgie que comme celui qui célèbre au nom du Christ, en prenant de la distance vis-à-vis de lui-même et en évitant la tentation de l’autocélébration. Il y a des liturgies où le risque est de mettre l’assemblée en avant, de célébrer les personnes présentes, plus que le Seigneur Lui-même.
 
3) Comment expliquer que cette prise de conscience ait lieu aujourd’hui ?
C’est un mouvement qui a été amorcé il y a une bonne vingtaine d’années. Au moment où j’ai commencé à célébrer la messe, j’avais déjà l’impression de ne pas célébrer comme mes aînés. Certains diront que c’est un mouvement de balancier. Je pense que c’est plutôt un mouvement de fond où l’on retrouve, après les expériences des années soixante-dix et quatre-vingt, ce qui est central dans la liturgie.
 
4) Quel est le rôle de Benoît XVI dans cette évolution ?
Le pontificat de Benoît XVI a joué une influence déterminante sur les séminaristes de cette génération. Ils ont trouvé en lui un modèle. Car si Benoît XVI a parlé de la liturgie, il a aussi donné l’exemple en la célébrant. Ces jeunes ont également été impressionnés par la possibilité de célébrer dans la forme extraordinaire, avec, en arrière-plan, l’idée d’une influence réciproque et le désir d’une plus grande unité dans la liturgie. Cela a eu des conséquences sur la manière de célébrer dans la forme ordinaire.
 
5) Tout évêque n’est-il pas appelé à avoir ce souci de la liturgie ?
Il est essentiel que l’évêque se préoccupe de la formation liturgique de son clergé. Et qu’il donne le ton d’un art de célébrer dans son diocèse. La responsabilité n’est pas seulement celle du séminaire, mais plutôt celle de l’évêque : que veut-il dans les paroisses ? L’Église nous demande que, dans la cathédrale, la liturgie soit belle, exigeante, nourrissante et exemplaire.
 
6) Au-delà de l’exemple, faut-il également passer par l’enseignement ?
Oui, il est important de mettre en place des cours pratiques sur l’art de célébrer, cours qui font souvent défaut. Là où ces formations n’existent pas, chacun adopte sa manière de faire. Ces cours doivent être guidés par des recommandations de l’évêque. S’il n’y a pas un art de célébrer indiqué par l’évêque, on risque de tomber soit dans une forme de « rubricisme », c’est-à-dire dans une observance quasi obsessionnelle des règles du rituel, soit dans un individualisme liturgique où chacun met en place ses propres coutumes et les impose à l’assemblée. Or dans la liturgie, les préférences personnelles sont secondaires.
 
7) Concrètement, comment faire ?
Le cérémoniaire ou le responsable diocésain de la liturgie peut bien former les séminaristes à l’art de célébrer. Ce n’est pas le séminaire qui en a la seule charge. Mais si on laisse ce créneau vide, il ne faut pas s’étonner que chacun invente.
Certaines crispations peuvent disparaître à partir du moment où on prend au sérieux la question de la liturgie. Au fond, c’est cela que les séminaristes nous demandent : qu’on prenne au sérieux la liturgie et que leur évêque les accompagne.
 
8) Faut-il former à la forme extraordinaire dans les séminaires ?
Je ne crois pas que ce soit de la responsabilité du séminaire qui a déjà bien des formations à assurer. Un séminaire doit déjà préparer les futurs prêtres à célébrer dans la forme ordinaire du rite romain instaurée à la suite du concile Vatican II.
En revanche, il faut que les séminaristes qui veulent célébrer dans la forme extraordinaire osent le dire à l’évêque et qu’ils s’y préparent en confiance avec lui. Le droit étant reconnu à tout prêtre de célébrer dans cette forme, il n’y a donc aucune raison que cela se fasse en cachette.

9) Que dites-vous aux jeunes prêtres qui, en arrivant dans une paroisse, désirent rénover la liturgie ?
En premier lieu, d’avoir beaucoup de délicatesse et de respect pour ce qui s’est fait avant eux. J’utilise parfois une image : quand je vais dîner chez les gens, je ne commence pas à déplacer les fauteuils du salon parce que j’estime qu’ils sont mal agencés [Note d’Espérance Nouvelle : sauf les abus liturgiques que le Bienheureux Pape Jean-Paul II et le Pape Benoît XVI ont demandé à plusieurs reprises de faire cesser immédiatement]. Il faut commencer par prendre la suite de son prédécesseur, en ne changeant rien la première année. Il faut apprendre à patienter, à voir comment des initiatives seront comprises. Sans le vouloir, un jeune prêtre peut être amené à faire exactement ce qu’il reproche à ses aînés d’avoir fait après le Concile. Il faut beaucoup de pédagogie. Et accepter de rentrer dans une histoire.
 
10) En prenant le temps d’expliquer ?
Les fidèles sont prêts à comprendre beaucoup de choses si on prend du temps avec eux, si on ne les culpabilise pas en leur disant que ce qu’ils ont fait depuis quinze ans n’a pas de valeur. Les jeunes prêtres ont à apprendre à devenir de vrais pasteurs. Étant entendu que c’est la charité du bon berger qui doit être la première, pour ne pas blesser. Il est souhaitable de procéder par étapes.
Il faut avoir une vue claire de ce à quoi on veut arriver, mais on ne peut pas y parvenir du jour au lendemain. Les jeunes n’ont pas toujours la sagesse de voir que les changements se font dans le temps. L’une des vertus du pasteur est la vertu de prudence, parce que c’est la vertu du gouvernement.
 
11) Comment mieux célébrer la liturgie sans tomber dans le formalisme ?
Le premier remède au risque de formalisme, c’est la vie intérieure du prêtre, son regard de foi sur ce qu’il est en train de célébrer. Il n’y aura pas de formalisme si le prêtre est tout entier à ce qu’il doit célébrer, s’il est habité, s’il ne fait pas semblant de l’être. C’est la question de la vérité du prêtre sur lui-même.
 
12) La répétition de gestes prévus par l’Église n’est-elle pas à l’opposé de cette exigence d’intériorité ?
Au contraire, elle permet de se dégager de l’inquiétude de la célébration, de vivre de l’intérieur les gestes qui sont posés. Le formalisme peut tout à fait être présent dans une liturgie inventée de toutes parts. On met tellement l’accent sur la forme qu’on a l’impression qu’il n’y a plus d’intériorité. Plus la liturgie est créative, créée de toutes pièces, plus elle est imprégnée de nouveautés, plus elle focalise l’attention sur le « comment faire ». Or la liturgie nous aide à nous débarrasser du « comment faire » pour être pleinement à ce qui est célébré.
 
13) N’est-ce pas le sens même du rite et du respect des rubriques ?
L’observation des rubriques nous aide à nous libérer du souci des gestes pour être pleinement dans le mystère qu’on est en train de fêter. Il y a dans la liturgie une saine habitude, qui peut favoriser le recueillement, l’union à Dieu et l’engagement de tout l’être dans ce que le prêtre célèbre. Il faut que le prêtre accepte d’être dépassé par ce qu’il célèbre. Je ne pense pas que la créativité incessante permette de faire cette expérience.
 
14) Et du côté des fidèles ?
Pour eux, la participation active ne consiste pas à voir des choses toujours nouvelles, mais à s’unir aux sacrements célébrés sans être dissipés par des nouveautés qui dispersent. L’observance du rite, pour les fidèles comme pour le prêtre, donne la liberté d’être tout aux sacrements célébrés. Et de comprendre que c’est Dieu qui agit.

Retranscription : Paix Liturgique 

25/06/2013

Danses liturgiques: est-ce catholique ?

Lors d’une séance de questions-réponses tenue le 2 septembre 2007 à Bloomingdale dans l’Ohio, le Cardinal nigérian Francis Arinze, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin pendant les pontificats de Jean-Paul II et Benoît XVI, tordait le cou à certaines idées reçues concernant l’intégration d’éléments culturels locaux dans la vie liturgique et sacramentelle de l’Église, la place de l’art dans la liturgie, et l’expression d’une authentique joie chrétienne.

La danse est inconnue du rite latin de la Messe. (…) Dans le strict cadre liturgique (Messe, sacrements), on ne devrait parler de danse liturgique en aucune façon. (…). Parce que la danse, comme on la connaît en Europe et en Amérique du Nord, ne fait pas partie du culte. Donc, elle doit être oubliée, et il ne faudrait même pas en parler. Mais c’est différent en Afrique et en Asie. Ce n’est pas une concession ; mais c’est parce que la culture est différente. (…) Un Africain est susceptible d’avoir un mouvement vers la droite, vers la gauche. Ce n’est pas une danse. C’est un mouvement gracieux qui représente la joie et l’offrande. De même, en Asie, ils ont des mouvements raffinés en signe de respect, d’adoration, de joie. En Afrique, toutes les cultures ne sont pas les mêmes. Si vous êtes par exemple dans la culture Ashanti au Ghana, ils ont des mouvements raffinés… Les évêques de chaque pays doivent surveiller cela, sachant que le but, les raisons d’être de la Messe sont au nombre de quatre : l’adoration, la contrition, l’action de grâce et la demande à Dieu de ce dont nous avons besoin. Si les mouvements contribuent à cela, alors oui. S’ils n’y contribuent pas, non. Quand on pense à la danse en Europe et en Amérique du Nord, on songe aux boîtes de nuit du samedi soir. Un homme avec une femme. Et c’est très bien… comme divertissement ! Mais on ne va pas à la Messe pour se divertir. On ne va pas à la messe pour admirer les gens et les applaudir, et leur dire : « Bravo ! Bravo ! Encore ! Superbe ! Excellent !». Ça, c’est très bien pour la salle de spectacle, pour le théâtre, et même pour la salle paroissiale. À condition que cette danse soit acceptable d’un point de vue moral. Parce qu’il y a des danses qui sont inacceptables partout. (…) Mais en Amérique du Nord ou en Europe, nous pensons que la danse ne devrait entrer dans la liturgie EN AUCUN CAS. Et les gens qui discutent de danse liturgique devraient plutôt consacrer ce temps à réciter leur rosaire. Ou ils devraient passer ce temps à lire l’un des documents du Pape sur la sainte Eucharistie. On a déjà suffisamment de problèmes. Pourquoi banaliser davantage ? Pourquoi désacraliser davantage ? N’avons-nous pas déjà eu assez de confusion ? Si vous voulez admirer une danse, vous savez où aller… Mais pas à la Messe. (…)

Q. Et au sujet de la musique « séculière » (And what about secular music ) ? R. Chaque musique a son rôle particulier ; (...) dans la liturgie, la musique signifie : adoration de Dieu, ou louange, ou demande de pardon pour nos péchés, ou réparation, ou demande à Dieu de ce dont nous avons besoin. Le divertissement, c’est quelque chose de vraiment différent. Vous connaissez tous le « maestro », qui gesticule, qui fait des grands mouvements, la plupart d’entre eux étant inutiles, et qui à la fin s’incline et recueille une « standing ovation ». C’est très bien… Pour les salles de spectacle ! Mais pas à la Messe ! Les jeunes qui jouent de la musique rock, c’est bien… Pour les pique-niques ! Mais pas pour la Messe. Chaque chose à sa place. Donc les évêques de chaque endroit devraient mettre en place une bonne commission musicale pour publier un livre de chants avec les hymnes catholiques, pour que seules des hymnes catholiques soient chantées. Parce que ce que nous chantons manifeste ce que nous croyons. (...) Ce que nous chantons devrait être théologiquement profond, liturgiquement enraciné, et musicalement acceptable. Malheureusement, de nombreux chants dans les églises catholiques ne devraient même pas exister.

Cardinal Francis Arinze, séance de questions-réponses tenue le 2 septembre 2007 à Bloomingdale dans l’Ohio.

"D'ailleurs aucun rite chrétien ne connaît la danse. Ce qu'on appelle ainsi dans la liturgie éthiopienne ou dans la forme zaïroise de la liturgie romaine, est en fait une procession en cadence, tout à fait appropriée à la dignité de la liturgie. Cette démarche rythmée confère une unité et une ordonnance aux différents moments de la liturgie, une beauté et une dignité à la mesure de Dieu."

Cardinal Joseph Ratzinger, L'esprit de la liturgie, Ad Solem Éditions SA, Genève, 2001, Quatrième partie "La forme de la liturgie", Chapitre deux "Le corps dans la liturgie", 4.Stations debout et assise, p.157