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22/11/2013

Le Pape François, agenouillé dans l'âme

Lu sur Pro Liturgia (section "actualité")

* 5/11/2013 : Pourquoi, aux Messes qu’il célèbre, le Pape François fait-il rarement les génuflexions prévues par la liturgie ? Parce qu'il y a chez lui un problème de santé. Bien qu’il n’y ait aucune information officielle sur le sujet, on sait que le Pape souffre des genoux, des hanches, du dos. Et que tout cela rend difficiles certains mouvements comme descendre des marches, ou justement, s’agenouiller.
Mais on sait ce que pense le Pape François de l’agenouillement comme geste d’adoration. Il suffit de lire ses homélies pour constater qu’il attache une très grande valeur à la prière à genoux. En commentant un passage d’une Lettre de S. Paul, il avait dit par exemple : « Ce que S. Paul nous dit ici à propos de notre Salut, de notre délivrance, ne peut être compris qu’à genoux, dans la contemplation, et pas seulement dans une perspective intellectuelle. Car dans la contemplation il faut à la fois l’intelligence, le cœur, la prière à genoux : c’est tout cela ensemble qui nous fait entrer dans le mystère. »
Ces mots sont ceux d’un Pape dont le corps ne peut plus se mettre aisément à genoux, mais dont le cœur approuve pleinement la valeur de ce geste dont l’importance avait aussi était soulignée à plusieurs reprises par Benoît XVI.

20/11/2013

Femmes de silence

Vu sur Pro Liturgia (page "actualité")

Une magnifique vidéo sur les Moniales bénédictines de Kergonan (Morbihan).

On y voit, entre autres choses édifiantes, la liturgie romaine telle qu’elle a vraiment été voulue par Vatican II [à partir de 18 minutes et 40 secondes dans la vidéo].
Merci au Moniales pour la lumière et la paix qu’elles apportent à à nos âmes et à notre monde !

12/11/2013

Divorcés-remariés: l'Église réaffirme l'indissolubilité du mariage

Lu sur Pro Liturgia (page "actualité")

* 12/11/2013 : Il y a quelques temps, Mgr Robert Zollitsch, Archevêque de Fribourg-en-Brisgau et Président de la Conférence des évêques d’Allemagne, a fait publier dans son diocèse un document pastoral en faveur de l’accueil des « divorcés-remariés ». En clair, Mgr Zollitsch souhaitait que les divorcés puissent être admis à la communion eucharistique et puissent se remarier religieusement.
Mgr Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a adressé à Mgr Zollitsch
un courrier dans lequel il est demandé à l’Archevêque de Fribourg de réviser son propos. Selon Mgr Müller, la terminologie employée par Mgr Zollistch n’est ni claire ni en harmonie avec les enseignements de l’Eglise sur le sacrement du mariage.
De plus, le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a estimé nécessaire d’envoyer à tous les évêques d’Allemagne une copie du courrier qu’il avait adressé à Mgr Zollitsch.


Note d'Espérance Nouvelle: cet article ne parle pas de la situation particulière des personnes qui ont subi le départ de leur conjoint sans jamais avoir demandé le divorce.

Les personnes qui se sont mariées à l'église sont toujours considérées comme des époux, même après une procédure civile de divorce. Le divorce n'existe pas dans l'Église.

20/10/2013

Le Concile Vatican II voulait favoriser la rencontre avec le Dieu vivant

Lu sur Pro Liturgia (page "actualité").

benedetto_XVI_image019.jpeg.jpg* 26/9/2013 : « La réforme liturgique, dans sa réalisation concrète, s’est éloignée toujours plus de ce que voulait Vatican II. On a une liturgie dégénérée en show où l’on essaie de rendre la religion intéressante à l’aide de bêtises à la mode et de maximes aguichantes, avec des succès momentanés dans le groupe des fabricants de liturgies et une attitude de recul plus prononcée chez ceux qui cherchent dans la liturgie non pas le showmaster spirituel, mais la rencontre avec le Dieu vivant devant qui tout 'faire' devient insignifiant. »
Cardinal Joseph Ratzinger,
Gedenkschrifft für Klaus Gamber, éd. Luther, Cologne 1989.

07/10/2013

La liturgie catholique suivant les orientations du Concile Vatican II à Anvers

Samedi 28 septembre 2013 se tenait à Anvers la rencontre annuelle de l’association VWVHLL (Vlaamse Werkgroep voor Hedendaagse Latijnse Liturgie – Groupe de travail flamand pour la liturgie latine actuelle).

La Messe pontificale était célébrée à 11h en latin suivant le Missel du Bx Jean-Paul II (2002) par S.Ém. le Cardinal Eijk, archevêque d'Utrecht (Pays-Bas) en la Collégiale St-Jacques d’Anvers, suivie d’une conférence donnée par le Cardinal sur le thème : « Quelle intention avait le Pape Benoît XVI en promulguant l’Année de la Foi ? ». La journée s’est clôturée par le chant des vêpres en grégorien, également selon la forme ordinaire du rite romain.

En cette Année de la foi promulguée à l’occasion du 50ème anniversaire du Second Concile du Vatican, la Messe de ce jour fut célébrée selon la liturgie actuelle de l’Église, comme l’Église le demande et suivant les orientations données par le Concile Vatican II.

Selon la volonté exprimée par l’Église dans la Constitution sur la sainte liturgie du Concile Vatican II « Sacrosanctum Concilium » (n°36 : « L’usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins. »), la Messe était célébrée en latin et chantée en grégorien, « ad orientem » c’est-à-dire en orientation commune du prêtre et des fidèles, comme le suggère le Missel romain promulgué par le Pape Paul VI (1970) et réédité par le Bienheureux Jean-Paul II (2002), et selon la Tradition de l’Église catholique à laquelle le Concile a déclaré vouloir « obéir fidèlement » (« Sacrosanctum Concilium » n°4).

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13/08/2013

La joie et la continuité: un grand pontificat pour la foi

L9782360402212.jpg« Quoi qu’il en soit, s’il faut synthétiser l’œuvre liturgique de Benoît XVI, ce ne pourra être qu’en dépendance de ses affirmations majeures sur la foi, qui restera la grande préoccupation de sa vie théologique et de son ministère pétrinien.

La foi sans rupture de l’Église

En 1981, le cardinal Ratzinger exprimait avec énergie une première conviction : « La conscience de l’unité interne ininterrompue de l’histoire de la foi […] est essentielle pour l’Église. » (J. RATZINGER, La célébration de la foi, Téqui, 1985 (fr.), p.84) Dans le discours qu’il adresse à la Curie romaine le 22 décembre 2005, Benoît XVI érige ce principe en condition sine qua non d’une juste interprétation du Concile, dans la continuité de la foi ecclésiale. Quarante ans après la clôture de Vatican II, il ne se trouve plus grand monde pour préférer encore à cette « herméneutique de la réforme dans la continuité » celle de la rupture et de l’opposition. »

Extrait de « Un pontificat liturgique », par l’Abbé Thomas Diradourian, Communauté Saint-Martin, vicaire de la paroisse de Saint-Raphaël (Var) et professeur de liturgie.

(Benoît XVI, le pontificat de la joie, sous la direction de Christophe Geffroy, préface du cardinal Philippe Barbarin, 2013, Éditions Artège)

Jésus-Christ du début à la fin

13/8/2013 : Lors de l’inauguration d’une chapelle restaurée près de Bamberg (D), Mgr Schick, Archevêque du diocèse, a exhorté les prêtres et les fidèles présents à renouveler leur foi en la présence réelle du Christ au cours de chaque Eucharistie.
« Les chants et les gestes doivent célébrer notre foi et traduire notre volonté d’accueillir ce que nous croyons ; ils se doivent de souligner les éléments de notre foi et de conduire au Christ » a dit Mgr Schick. Avant chaque célébration de la messe, tous les participants devraient ainsi se recueillir dans le silence et la prière, afin de prendre conscience que Celui qui agit, Celui qui doit focaliser toute notre attention depuis l’acte de pénitence jusqu’à l’ « ite missa est », en passant par la liturgie de la Parole et la Communion, c’est Jésus-Christ Lui-même.
« La liturgie n’est pas notre affaire, c’est Son affaire à Lui », a souligné Mgr Schick . Et il poursuit en expliquant que les normes liturgiques prescrites par l’Eglise ont pour but de mettre le Christ au centre de l’action liturgique, et c’est pourquoi elles doivent respectées. Dans l’organisation pratique d’une célébration il faut veiller à éviter tout ce qui est contraire au contenu et à la destination première de la Sainte Messe. L’Eucharistie est avant tout une rencontre avec le Christ vivant, qui donne forme à notre être chrétien et structure la communauté des croyants au sein de l’Eglise.
« C’est Lui qui nous pardonne nos fautes au début de l’Eucharistie, c’est Lui qui nous parle à travers les Lectures et l’Evangile, c’est Lui qui nous visite sous la forme de l’hostie pour faire de nous des hommes à l’image de l’homme qu’Il fut lui-même. » (…)


Source : Kathnet. Traduction: Pro Liturgia (page "actualité")

12/08/2013

« Summorum Pontificum » enfin traduit en six nouvelles langues

Les traductions officielles du motu proprio « Summorum Pontificum » du 7 juillet 2007 en six nouvelles langues : c’est un cadeau extraordinaire que, ce samedi 10 août 2013, la Providence a fait par la main du Saint-Siège à tous les catholiques.

Spécialement à ceux qui ont à cœur la continuité dans l’Église comme manifestation de son unité à travers les âges : « Je crois en l’Église, une, sainte, catholique et apostolique », « à la communion des saints », proclame-t-on respectivement dans le Symbole de Nicée et dans le Symbole des Apôtres.

Dans son article polémique sur la continuité entre les papes (voir « Le Pape François contredit-il Benoît XVI ? »), Sandro Magister avait relevé avec étonnement l’absence de traduction officielle pour ce seul motu proprio dans les principales langues du monde :

« Fait curieux, six années après sa publication, le motu proprio "Summorum Pontificum" de Benoît XVI continue à n’être présent, sur le site du Saint-Siège, qu’en deux langues qui comptent parmi les moins connues : le latin et le hongrois. »

Les sceptiques qui voulaient vérifier cette information pouvaient en effet trouver ceci sur le site internet du Vatican :

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Mais le 10 août, six autres langues ont été ajoutées :

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Pour cela, il aura fallu attendre 6 ans et un nouveau pontificat, celui du Pape François.

Un heureux événement qui arrive la veille de l’entrée en vigueur du fameux décret de la Congrégation pour les Religieux par lequel, à la différence de tous les autres prêtres de l’Église et pour des raisons propres à cet Institut, les Franciscains de l’Immaculée qui souhaitent célébrer la Messe selon l'usus antiquior, c'est-à-dire la forme extraordinaire, devront en recevoir l’autorisation de l’autorité compétente.

Cette « autorité compétente » (voir notamment l’article 7 de « Summorum Pontificum »), le Pape François l’a nommée officiellement la semaine passée, samedi 3 août, en la personne de Mgr Guido Pozzo, qui avait déjà occupé ce poste auparavant et avait notamment été co-rédacteur de l’Instruction « Universae Ecclesiae » sur l’application du motu proprio, dans laquelle on pouvait lire au n°8 la volonté « d’offrir à tous les fidèles la liturgie romaine dans l’usus antiquior, comme un trésor à conserver précieusement ».

S’il fallait compenser les effets malheureux d’un décret dont personne ne soupçonnait le grand retentissement qu’il allait avoir dans le monde, au sujet de l’une des branches franciscaines les plus florissantes de l’Église, toutes les attentes ont été largement dépassées. Et l’intercession de la Sainte Vierge Marie, appelée au secours par la célèbre phrase « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous », n’y est certainement pas pour rien.

Ceux qui croyaient arrivée une ère d’aggravation des intolérances liturgiques injustifiées, « Summorum Pontificum » et la liturgie dite « tridentine » morts et enterrés avec la montée du Pape François sur le Siège de Saint Pierre, se sont donc grossièrement trompés, une fois de plus. Merci Saint-Père ! Et, surtout, Deo gratias.

08/08/2013

Le Pape François nomme Mgr Konrad Krajewski Grand Aumônier de Sa Sainteté

253845-a-girl-receives-communion-from-pope-benedict-xvi++REUTERS+Rickey+Rogers.jpgLa liturgie est le trésor des pauvres.

C'est un spécialiste de la liturgie que le Pape François a nommé le 3 août 2013 Grand Aumônier de Sa Sainteté, avec le titre d'Archevêque titulaire de Benevento. Le Grand Aumônier fait partie de la Famille pontificale et gère, au nom du Saint-Père et sous sa responsabilité, l'assistance aux pauvres.

Le Pape a entendu parler de Mgr Konrad Krajewski parce que ce dernier avait pris depuis la béatification de mère Teresa de Calcutta, l'habitude de distribuer de la nourriture aux pauvres dans les rues de Rome. Avant d'être nommé à cette fonction, Mgr Konrad Krajewski était Cérémoniaire pontifical aux côtés de Mgr Guido Marini.

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04/08/2013

Saint François d’Assise : Lettre aux Custodes

À tous les custodes des Frères Mineurs auxquels parviendra cette lettre,

le frère François, votre petit serviteur dans le Seigneur Dieu, vous salue au nom des nouveaux signes du ciel et de la terre [la Sainte Eucharistie] qui sont importants et précieux aux yeux de Dieu, mais que beaucoup de religieux et d'autres hommes dédaignent comme sans valeur.

Je vous en prie, et avec d'autant plus d'insistance que la consigne ne vient pas de moi: lorsque vous le jugerez opportun et raisonnable, suppliez humblement les clercs de vénérer par-dessus tout le Corps et le Sang très saints de notre Seigneur Jésus-Christ, ainsi que les manuscrits contenant ses saints Noms et les paroles par lesquelles on consacre son Corps.

Les calices, corporaux, ornements d'autel et tout ce qui sert au Saint Sacrifice, qu'ils les traitent aussi comme des objets très précieux.

Si le très saint Corps du Seigneur se trouve quelque part misérablement logé, les clercs doivent, selon le commandement de l'Eglise, le mettre et le tenir sous clef en place d'honneur; ils doivent le porter avec grand respect, et l'administrer aux autres avec discernement.

Les manuscrits contenant les Noms et les paroles du Seigneur, partout où on les trouvera dans la malpropreté on devra les recueillir et les ranger en un endroit décent.

Dans toutes vos prédications, enseignez au peuple qu'il doit faire pénitence, et que nul ne peut être sauvé s'il ne reçoit le Corps et le Sang très saints du Seigneur.

Lorsque le prêtre le consacre sur l'autel, ou lorsqu'il le transporte, que tout le monde se mette à genoux pour rendre louange, gloire et honneur au Seigneur Dieu vivant et vrai.

Enseignez et prêchez à tous les peuples ce devoir de le louer pour que, à toute heure et au son des cloches, louanges et actions de grâces soient rendues toujours, par tout le peuple et sur toute la terre, au Dieu tout puissant.

Tous mes frères custodes qui recevront cet écrit, le copieront pour eux et le conserveront sur eux; tous ceux qui prêcheront jusqu'à la fin tout ce qui est contenu dans cet écrit: qu'ils sachent qu'ils ont la bénédiction du Seigneur et la mienne.

Qu'ils fassent cela en vertu et avec le mérite de la vraie et sainte obéissance. Amen.

Saint François d’Assise, Lettre à tous les Custodes (LCus).